- État civil :
- Né le 24 mars 1764
Décédé le 9 novembre 1839 - Liens externes :
- Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//961]
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Pair de France
- Première Restauration - Nommé à la Chambre des pairs par Louis XVIII le 4 juin 1814
- Seconde Restauration - Redevenu membre de la Chambre des Pairs (1815)
- Monarchie de juillet - Prête serment à Louis-Philippe (1830)
- Nommé lors de la
première Restauration, il redevient membre de la Chambre de la seconde
Restauration après la période des Cent-jours.
Pair de France
TRÉMOILLE (CHARLES-BRETAGNE-MARIE-JOSEPH, DUC DE TARENTE ET DE THOUARS, PRINCE DE LA), pair de France, né à Paris le 24 mars 1764, mort à Paris le 9 novembre 1839, entra au service en 1778 comme cornette au régiment de l'Ile de France, fut nommé colonel en 1787, et émigra avec sa famille à la révolution. Avec son oncle, le prince de Salm, il leva le corps d'émigrés des hussards de Salm qu'il commanda pendant la campagne de 1792. L'année suivante, il passa au service de l'Autriche, puis, en 1794, à celui de Naples, comme colonel d'état-major, aide-de-camp du roi. De 1794 à 1797, il fit campagne en Lombardie contre l'armée française et se fit remarquer au pont de Lodi. En 1798, il commanda une brigade sous les ordres de Mack, puis donna sa démission et se proposa de rejoindre Louis de Frotté en Normandie. Mais la pacification définitive de la Vendée mit obstacle à ses projets. Il vécut fort retiré, d'une pension de lieutenant-général que lui faisait son parent le grand-duc de Bade. Maréchal de camp et chevalier de Saint-Louis à la Restauration, pair de France le 4 juin 1814, il soutint constamment la royauté légitime; son nom ne figure pas au scrutin dans le procès du maréchal Ney. Promu lieutenant-général le 18 juillet 1821, il alla, en juillet 1830, à Rambouillet se mettre à la disposition de Charles X, qui lui dit que le seul devoir des pairs était de rester à leur poste. Froissé de cet accueil, M. de la Trémoille se hâta de rentrer à Paris, et se rallia à Louis-Philippe dont il soutint la politique, à la Chambre haute, jusqu'à sa mort.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles-Bretagne-Marie-Joseph
TRÉMOILLE
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