- État civil :
- Né le 21 novembre 1752
Décédé le 15 février 1819 - Liens externes :
- Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//960]
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Pair de France
- Première Restauration - Nommé à la Chambre des pairs par Louis XVIII le 4 juin 1814
- Seconde Restauration - Redevenu membre de la Chambre des Pairs (1815)
- Nommé lors de la
première Restauration, il redevient membre de la Chambre de la seconde
Restauration après la période des Cent-jours.
Son fils Arthur-Jean-Tristan-Charles-Languedoc est admis à siéger à la Chambre à titre héréditaire le 20 mars 1819 (démissionne le 21 avril 1832).
Pair de France
NOAILLES (PHILIPPE-LOUIS-MARIE-ANTOINE DE), PRINCE DE POIX, DUC DE MOUCHY, député en 1789 et pair de France, né à Paris le 21 novembre 1752, mort à Paris le 15 février 1819, d'une illustre maison du Limousin connue dès le XIe siècle, entra, en 1768, dans les carabiniers, devint, en 1770, capitaine au régiment des dragons de Noailles, et colonel en 1774. Il reçut, en 1784, le collier de la Toison d'or, et fut nommé maréchal de camp le 1er janvier 1788. Elu, le 11 avril, 1789, député de la noblesse aux Etats-Généraux par le bailliage d'Amiens et Ham, il s'y montra partisan très modéré des réformes, offrit (28 juillet 1789), au nom de la milice bourgeoise de Versailles, une garde d'honneur à. l'Assemblée, et, devant la marche inquiétante de la Révolution, donna sa démission le 9 mai 1790. Commandant de la garde nationale de Versailles, il fut toujours fidèle au roi qu'il assista dans les journées des 5 et 6 octobre 1789 et du 10 août 1792. Il émigra ensuite en Angleterre, rentra en France sous le Consulat, mais n'exerça aucune fonction publique jusqu'au retour des Bourbons. Nommé, par Louis XVIII, capitaine des gardes du corps et titulaire de la compagnie de Beauvau (il avait épousé la fille du prince de Beauvau), il fut promu pair de France le 4 juin 1814, et lieutenant-général le 8 août suivant. Il accompagna Louis XVIII à Gand pendant les Cent-Jours. Grand d'Espagne de 1re classe. M. de Noailles se mêla fort peu aux débats de la Chambre des pairs où il ne siégea que rarement; son nom ne figure pas au scrutin dans le procès du maréchal Ney.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Philippe-Louis-Marie-Antoine
NOAILLES
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