Le résumé
Sujet récurrent du débat public depuis de nombreuses années, le dossier des directeurs d'école stagne. Or, les syndicats enseignants du premier degré et les associations représentant les directeurs d'école s'accordent pour dire que le statu quo des directeurs d'école n'est plus tenable.
Un groupe de travail a été mis en place en octobre 2019 au sein du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse. Toutefois, l'avancée des travaux a pris du retard en raison du télescopage avec le projet de réforme des retraites - et la promesse d'une revalorisation du salaire des enseignants - puis de la pandémie qu'a connue la France.
La crise de Covid-19, la fermeture des écoles puis la mise en place d'un protocole sanitaire strict dans le cadre de leur réouverture ont montré le rôle essentiel du directeur d'école, à la fois dans l'animation pédagogique, et dans des fonctions organisationnelles et administratives, en partenariat avec les maires, les préfets et les autorités académiques. Leurs responsabilités se sont encore accrues, posant plus que jamais la question des moyens juridiques et outils administratifs dont ils disposent.
Issues d'auditions, des échanges qu'elle a pu avoir avec des directeurs d'école notamment à l'occasion d'une table ronde organisée le 26 février dernier, et des remontées d'informations dont ses membres ont été destinataires dans leurs départements respectifs, la commission présente 16 préconisations, centrées autour de quatre besoins : un besoin de cadre administratif, un besoin de temps, un besoin de formation et un besoin de redéfinition des tâches.