Le résumé
Donner l'alerte avant qu'il ne soit trop tard, pour éviter de reproduire les mêmes erreurs que pour le réseau ferroviaire. Tel était l'objet de la table ronde sur l'état des infrastructures routières et autoroutières organisée par la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, à l'initiative de son président, Hervé Maurey.
Les réseaux routiers ont en effet commencé à se détériorer depuis quelques années, en raison d'une diminution des crédits d'entretien. Si cette réduction des moyens a été justifiée par le contexte budgétaire, elle s'avère peu rentable dans la durée : une fois le réseau endommagé, il devient beaucoup plus coûteux et par là même difficile à remettre à niveau.
Réunissant des représentants des gestionnaires des réseaux routiers les plus structurants - l'État, les sociétés d'autoroutes, les départements -, des entreprises du secteur et des usagers, la table ronde du 8 février 2017 a confirmé la nécessité absolue d'augmenter les moyens consacrés à l'entretien du réseau routier, pour préserver ce patrimoine exceptionnel. Elle a également mis en exergue d'autres facteurs d'amélioration : l'innovation technologique, la refonte des stratégies et des politiques d'entretien, ou encore l'ouverture des données.
Cette table ronde a aussi été l'occasion de faire le point sur la mise en oeuvre du plan de relance autoroutier de 2015 et sur le contenu du plan d'investissement autoroutier conclu en début d'année 2017.