Le résumé
La loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche a transféré de l'établissement public Universcience aux conseils régionaux la gestion des crédits de soutien aux « initiatives territoriales visant à développer et diffuser les cultures scientifique, technique et industrielle [CSTI], notamment auprès des jeunes publics », pour un montant de 3,6 millions d'euros en 2014. Les régions voient ainsi réaffirmé leur rôle de premier plan dans la coordination des stratégies territoriales en matière de CSTI et dans la mise en réseau des acteurs institutionnels et associatifs chargés de mettre en oeuvre ces stratégies. Il revient désormais à l'État d'assurer au niveau national la cohérence de ces démarches territoriales, dans le respect des stratégies nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Cette nouvelle articulation des responsabilités entre les échelons national et territorial suppose une redéfinition du système de gouvernance de la CSTI et des conditions de son financement, afin de préserver l'intégrité et la diversité de notre formidable réseau de centres de CSTI et d'associations d'éducation populaire. Dans ce contexte, les différents acteurs de la CSTI qui oeuvrent localement pour son partage le plus large, pour beaucoup d'entre eux encore avec des « bouts de ficelle », ont appelé à un sursaut du soutien public en faveur de la CSTI, tant dans la sécurisation et la pérennisation de ses financements que dans la coordination stratégique au niveau national et régional des initiatives locales.
La table ronde organisée le 18 juin 2014 par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, présidée par Mme Marie-Christine Blandin (Nord - ECOLO), a ainsi été l'occasion de faire le point sur les nouveaux défis qui se posent à la CSTI, dans le prolongement du rapport de nos collègues Maud Olivier, députée, et Jean-Pierre Leleux, sénateur, (Alpes-Maritimes - UMP), fait au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.