Médecin, Marcel Renet interrompt son activité professionnelle dès novembre 1940, pour s'engager dans la Résistance au sein du réseau Valmy. En 1942, il fonde et dirige le réseau d'action Résistance. Il crée également un journal clandestin dans lequel il écrit sous le pseudonyme de Jacques Destrée.
Arrêté par les Allemands en 1943, il s'évade avant d'être repris. Après l'échec de sa deuxième tentative d'évasion, au cours de laquelle il est blessé par balle, il est torturé à plusieurs reprises par la Gestapo, sans céder aux interrogatoires. Il est finalement déporté à Buchenwald le 22 janvier 1944, où il accomplit cinq semaines de travaux forcés disciplinaires avant d'être libéré en avril 1945. Son attitude lui vaut la Légion d'honneur, la croix de guerre 1939-1945 et la rosette de la Résistance.
Revenu à Paris, il reprend ses activités de journaliste qu'il avait exercées pendant la guerre, transformant son journal Résistance en un quotidien intitulé Ce matin. Conseiller général de Paris, il est élu conseiller de la République par l'Assemblée nationale le 19 décembre 1946. Aux élections sénatoriales de novembre 1948, il est élu sénateur de la Seine, sur la liste du groupe du Rassemblement du peuple français, dont il est le vice-président au Sénat. Il ne se représente pas aux élections de 1952 pour reprendre son activité dans la presse, comme directeur politique de l'Aurore.