Proposition de loi Transformation des bureaux en logements

Direction de la Séance

N°28 rect.

21 mai 2024

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 598 , 597 , 594)


AMENDEMENT

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

présenté par

MM. GREMILLET, Jean Pierre VOGEL, PACCAUD et de LEGGE, Mme JACQUES, M. PANUNZI, Mme PUISSAT, M. BURGOA, Mme Marie MERCIER, MM. SOMON et GENET, Mme GRUNY, MM. REYNAUD et BRISSON, Mme GOSSELIN, M. Daniel LAURENT, Mmes EVREN et GARNIER, MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER, LEFÈVRE, MENONVILLE et SAURY, Mmes MULLER-BRONN, VENTALON et LASSARADE, M. BRUYEN, Mmes PRIMAS et BELRHITI, M. SIDO, Mme Frédérique GERBAUD, M. ANGLARS, Mme PLUCHET, M. HOUPERT, Mme MICOULEAU et MM. MEIGNEN et BOUCHET


ARTICLE 2

Consulter le texte de l'article ^

Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots : 

y compris lorsqu'il s'agit de bâtiments ruraux qui n'ont plus de vocation agricole

Objet

Cet amendement de précision entend répondre au défi de la reconquête du bâti vacant et/ou dégradé. En effet, les communes rurales sont particulièrement exposées, sur leurs bans communaux, à la présence d’habitations vacantes, dégradées ou en état de ruines. Par ailleurs, elles s'inscrivent, aujourd'hui, dans la mise en œuvre de l'objectif du "zéro artificialisation nette".

Dans le cas précis des bâtiments ruraux qui n'ont plus de vocation agricole, il est fréquent, à l’occasion d’une réhabilitation, que ce bâtiment change de destination en devenant un bâtiment à destination de logement (du propriétaire, ou mis en location par le propriétaire), ou en devenant à usage commercial. Perdant, ainsi, son usage agricole, il perd, en conséquence, son exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB). Les locaux sont, alors, évalués selon les règles de droit commun prévues au code général des impôts.

Il est évident que ce changement de destination a un impact fiscal pour la commune. De fait, les maires, au titre de leur pouvoir en matière d’aménagement et d’urbanisme, sont en première ligne puisqu'ils doivent se projeter sur des opérations d'aménagement. Il peut être question de revoir les infrastructures publiques (écoles, périscolaires, espace de convivialité...), mais aussi les moyens de transports, qu'ils soient organisés à l'échelle communale ou intercommunale, y compris les modes de déplacements doux. Il s'agit, également, d'assurer le développement harmonieux d'autres actions et/ou opérations visant à mettre en valeur l’environnement, les paysages, le patrimoine... 

Aussi, cet amendement vise à préciser la portée de la disposition de l'article 2 de la présente proposition de loi afin d'encourager les opérations de réhabilitation des bâtiments ruraux qui n'ont plus d'usage agricole tout en réduisant l'impact financier pour les communes des changements de destination de ces bâtiments, en leur permettant de percevoir la taxe d’aménagement lorsqu’elles autorisent ce type d'opérations. 

Cet amendement entend répondre à une double préoccupation : répondre au défi de la reconquête du bâti vacant et/ou dégradé, en particulier la réhabilitation des bâtiments à usage agricole, et accroître l'offre de logements disponibles. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.