Projet de loi Organisation du système de santé
Direction de la Séance
N°589
28 mai 2019
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 525 , 524 , 515, 516)
AMENDEMENT
C | Défavorable |
---|---|
G | Défavorable |
Retiré |
présenté par
MM. PATIENT, KARAM, THÉOPHILE et AMIEL, Mme SCHILLINGER, MM. LÉVRIER, BARGETON et BUIS, Mme CARTRON, MM. CAZEAU, de BELENET, DENNEMONT, GATTOLIN, HASSANI, HAUT, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI, NAVARRO, PATRIAT et RAMBAUD, Mme RAUSCENT et MM. RICHARD et YUNG
ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26 (SUPPRIMÉ)
Après l’article 26
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les perspectives de transformation du Groupement Hospitalier de Territoire de Guyane regroupant les 3 hôpitaux de Guyane (le centre hospitalier Andrée Rosemon de Cayenne, le centre hospitalier de Kourou et le centre hospitalier de l’ouest guyanais Franck Joly) en un centre hospitalier universitaire.
Objet
L’organisation hospitalière en Guyane évolue régulièrement afin d’adapter l’offre de soin à la forte croissance démographique. Au début de l’année 2019 la création du Groupement Hospitalier de Territoire de Guyane (GHTG) a été actée. La suite logique de cette évolution est d’envisager et de prévoir la transformation du GHTG en un CHU à plus ou moins long terme. En plus d’accroitre l’attractivité des hôpitaux de Guyane et permettre un meilleur recrutement de personnel, cette transformation offrirait des perspectives de développement d’unités de recherche sur des sujets spécifiques aux pathologies des milieux tropicaux et équatoriaux ou aux pathologies à forte prévalence sur le territoire. Des collaborations pourraient voir le jour avec les centres de recherche présents en Guyane et pourquoi pas avec les pays de la région sud-américaine. A long terme, la présence d’un chu et la possibilité offerte aux étudiants de médecine de faire leur 3ème cycle en Guyane permettra d’avoir un meilleur retour sur le territoire des étudiants en médecine d’origine guyanaise, de lutter plus efficacement contre la désertification médicale et à terme d’avoir une faculté de médecine qui accueillera au-delà de l’année de PACES.