Projet de loi Organisation du système de santé

Direction de la Séance

N°406 rect.

28 mai 2019

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 525 , 524 , 515, 516)


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

M. SUEUR

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8

Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet, dans les six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur les conditions de création d'un centre hospitalier universitaire à Orléans.

Objet

Cet amendement vise à demander au Gouvernement d'établir un rapport sur les possibilités de créer un centre hospitalier universitaire (CHU) à Orléans.

En effet, la métropole d'Orléans est l'une des seules en France à ne pas héberger une faculté de médecine dans son centre hospitalier. Actuellement, les médecins en formation du Loiret doivent se tourner vers le CHU de Tours pour compléter leur apprentissage. 

Or, la création d'un CHU à Orléans semble aujourd'hui indispensable. En effet, Le Loiret compte aujourd'hui 800 médecins de moins pour 70 000 habitants de plus que l'Indre-et-Loire, ce qui en fait l’un des départements les plus durement touchés par la désertification médicale.

Cette différence entre les deux départements s'explique en partie par la décision prise par nombreux jeunes médecins de s'installer, une fois leurs études terminées, près de leur CHU d'origine. Une récente enquête montre que, sur 1023 médecins en fin d’études, plus de 80 % d’entre eux auraient décidé de s’installer près du CHU dans lequel ils ont effectué leur formation. 

Le Nouvel Hôpital d’Orléans, inauguré en 2017, possède un équipement médical de pointe, bénéficiant des dernières innovations technologiques. Avec le CNRS tout proche et ses équipes de recherche uniques en France, l’hôpital universitaire pourrait être immédiatement opérationnel.

La création d’un CHU à Orléans est d’autant plus impérative que les capacités de formation du CHU de Tours sont aujourd’hui arrivées à saturation et qu’il n’est pas prévu dans le présent projet de loi que l'augmentation du numerus clausus puisse bénéficier à la région Centre-Val de Loire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.