Projet de loi Programmation 2018-2022 et réforme pour la justice
Direction de la Séance
N°263 rect.
9 octobre 2018
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 13 , 11 )
AMENDEMENT
C | Défavorable |
---|---|
G | Défavorable |
Rejeté |
présenté par
Mme LABORDE, MM. ARNELL et Alain BERTRAND, Mme Maryse CARRÈRE, MM. CASTELLI et COLLIN, Mmes COSTES et Nathalie DELATTRE, MM. GABOUTY et GUÉRINI, Mme JOUVE et MM. MENONVILLE, REQUIER, ROUX, VALL et DANTEC
ARTICLE 45
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Alinéa 6
Compléter cet alinéa par les mots :
, sauf condamnation pour violences conjugales, viols incestueux ou agressions sexuelles incestueuses
Objet
Cet amendement est un amendement de cohérence.
Il vise à étendre la protection des conjoints des auteurs de violences conjugales et aussi celle des enfants, ou jeunes mineurs, dont l’un des parents est condamné pour violences conjugales ou encore pour atteintes ou violences sexuelles à caractère incestueux.
Il prévoit donc la mise en sécurité des familles en rendant impossible l’aménagement des peines à domicile pour les auteurs de violences conjugales ou encore d’atteintes à caractère incestueux.
Dans le cadre des travaux conduits par la délégation aux droits des Femmes, notamment à l’occasion de la publication du rapport de juin 2018 sur le thème : « Prévenir et combattre les violences faites aux femmes, un enjeu de société » mais aussi à l’occasion de l’examen du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, de nombreux intervenants, médecins, pédo psychiatres ou psychologues, ont témoigné pour démontré que les enfants et jeunes mineurs sont toujours des victimes collatérales des violences conjugales et doivent être protéger à ce titre, a fortiori en cas d’atteintes à caractère incestueux.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.