SéNAT

relatif aux libertés et responsabilités locales.

 

 

 

 

TITRE Ier (avant l’article 1er)

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE,
L’ORGANISATION TERRITORIALE
DE L’ÉCONOMIE TOURISTIQUE
ET LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Chapitre Ier (avant l’article 1er)

Le développement économique

Article 1er

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

I. – L’intitulé du titre Ier du livre V de la première partie est ainsi rédigé : « Développement économique ».

II. – L’article L. 1511-1 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1511-1. – La région est responsable du développement économique sur son territoire, sous réserve des missions incombant à l’Etat. Elle y coordonne les interventions économiques des collectivités territoriales et de leurs groupements. A cet effet, le conseil régional adopte un schéma régional de développement économique, après avoir organisé une concertation avec les autres collectivités territoriales et leurs groupements. Le schéma régional de développement économique prend en compte les orientations stratégiques découlant des conventions passées entre la région, les collectivités territoriales ou leurs groupements et les autres acteurs économiques et sociaux du territoire concerné. Le  schéma est communiqué au représentant de l’Etat dans la région.

« Le schéma régional de développement économique définit les orientations stratégiques de la région en matière économique. Il vise à promouvoir un développement économique équilibré de la région, à développer l’attractivité de son territoire et à prévenir les risques d’atteinte à l’équilibre économique de tout ou partie de la région.

« Les aides aux entreprises des collectivités territoriales et des groupements de collectivités territoriales situés sur le territoire de la région tiennent compte des orientations du schéma régional de développement économique.

« Le conseil régional établit un rapport relatif aux aides et régimes d’aides mis en œuvre sur son territoire au cours de l’année civile, dans les conditions prévues au présent chapitre, par les collectivités territoriales et leurs groupements. A cette fin, ces collectivités et groupements transmettent, avant le 30 mars de chaque année, toutes les informations relatives aux aides et régimes d’aides mis en œuvre dans leur ressort au titre de l’année civile précédente.

« Ce rapport est communiqué au représentant de l’Etat dans la région avant le 30 juin de l’année suivante et, sur leur demande, aux collectivités précitées. Les informations contenues dans ce rapport permettent à l’Etat de remplir ses obligations au regard du droit communautaire.

« Ce rapport présente les aides et régimes d’aides mis en œuvre sur le territoire régional au cours de l’année civile et en évalue les conséquences économiques et sociales.

« En cas d’atteinte à l’équilibre économique de tout ou partie de la région, le président du conseil régional, de sa propre initiative ou saisi par le représentant de l’Etat dans la région, organise une concertation avec les présidents des conseils généraux, les maires et les présidents des groupements de collectivités territoriales intéressés, et inscrit la question à l’ordre du jour de la prochaine réunion du conseil régional ou de la commission permanente. Les avis et propositions des présidents de conseil général, des maires et des présidents des groupements de collectivités territoriales intéressés sont communiqués au cours de ce débat. »

III. – Après l’article L. 1511-1, il est inséré un article L. 1511-1-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 1511-1-1. – L’Etat notifie à la Commission européenne les projets d’aides ou de régimes d’aides que les collectivités territoriales et leurs groupements souhaitent mettre en œuvre.

« Toute collectivité territoriale, tout groupement de collectivités territoriales ayant accordé une aide à une entreprise est tenu de procéder sans délai à sa récupération si une décision de la Commission européenne ou un arrêt de la Cour de justice des Communautés européennes l’enjoint, à titre provisoire ou définitif. A défaut, après une mise en demeure restée sans effet dans un délai d’un mois à compter de sa notification, le représentant de l’Etat territorialement compétent y procède d’office par tout moyen.

« Les collectivités territoriales et leurs groupements supportent les conséquences financières des condamnations qui pourraient résulter pour l’Etat de l’exécution tardive ou incomplète des décisions de récupération. Cette charge est une dépense obligatoire au sens de l’article L. 1612-15.

« Les obligations résultant de la procédure prévue à l’article 88-1 du traité instituant la Communauté européenne et de la mise en œuvre des règlements d’exemption pris en application de l’article 89 dudit traité s’imposent aux collectivités territoriales et à leurs groupements lorsqu’elles concernent leurs dispositifs d’aide aux entreprises. »

IV. – L’article L. 1511-2 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1511-2. – Sans préjudice des dispositions de l’article L. 1511-3, de l’article L. 1511-5, du titre V du livre II de la deuxième partie et du titre III du livre II de la troisième partie, le conseil régional définit le régime et décide de l’octroi des aides aux entreprises dans la région qui revêtent la forme de prestations de services, de subventions, de bonifications d’intérêt, de prêts et avances remboursables, à taux nul ou à des conditions plus favorables que celles du taux moyen des obligations.

« Les départements, les communes et leurs groupements ne peuvent participer au financement de ces aides que dans le cadre d’une convention passée avec la région. Toutefois, en cas d’accord de la région, la collectivité territoriale ou le groupement de collectivités territoriales auteur du projet d’aide ou de régime d’aides peut le mettre en œuvre. »

V. – L’article L. 1511-3 est ainsi modifié :

1° Les deux premiers alinéas sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Le montant des aides que les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent attribuer, seuls ou conjointement, sous forme de subventions, de rabais sur le prix de vente, de location ou de location-vente de terrains nus ou aménagés ou de bâtiments neufs ou rénovés est calculé par référence aux conditions du marché, selon des règles de plafond et de zone déterminées par décret en Conseil d’Etat. Ces aides donnent lieu à l’établissement d’une convention et sont versées soit directement à l’entreprise bénéficiaire, soit au maître d’ouvrage, public ou privé, qui en fait alors bénéficier intégralement l’entreprise. » ;

2° Le dernier alinéa est supprimé.

VI. – L’article L. 1511-5 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1511-5. – Lorsque, saisie par une autre collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales d’un projet d’aide ou de régime d’aides, la région n’a pas répondu dans un délai de deux mois ou a fait connaître son refus motivé d’intervenir, une convention peut être conclue entre l’Etat et la collectivité territoriale ou le groupement auteur du projet, pour compléter les aides ou régimes d’aides mentionnés aux articles L. 1511-2 et L. 1511-3. Le projet de convention puis, le cas échéant, une copie de la convention sont portés à la connaissance du président du conseil régional par le représentant de l’Etat dans la région. »

VII. – Le chapitre Ier du titre V du livre II de la deuxième partie, la section 1 du chapitre Ier du titre III du livre II de la troisième partie et la section 3 du chapitre III du titre V du livre II de la quatrième partie sont intitulés : « Aides économiques ».

VIII. – A l’article L. 2251-2, au premier alinéa de l’article L. 2251-3, à l’article L. 3231-2 et dans la première phrase du premier alinéa de l’article L. 3231-3, les mots : « directes et indirectes » sont supprimés.

Article additionnel avant l’article 2

Article 2

………………………………..………….Conforme………………………………………….

Article additionnel après l’article 2

 

Article 2 bis (nouveau)

Après l’article L. 141-1 du code de l’urbanisme, sont insérés deux articles L. 141-1-1 et L. 141-1-2 ainsi rédigés :

« Art. L. 141-1-1. – Le schéma directeur de la région d’Ile-de-France peut être modifié à l’initiative du président du conseil régional ou de l’Etat, à condition que la modification ne porte pas atteinte à l’économie générale du schéma.

« Le projet de modification est soumis pour avis aux personnes mentionnées au sixième alinéa de l’article L. 141-1. Ces avis sont réputés favorables s’ils n’interviennent pas dans un délai de trois mois après transmission du projet de modification.

« Le projet de modification, assorti des avis prévus à l’alinéa précédent, est soumis à enquête publique.

« A l’issue de l’enquête publique, le projet, éventuellement modifié pour tenir compte notamment des observations du public et des avis émis par les personnes publiques consultées, est adopté par la région d’Ile-de-France et approuvé par l’autorité administrative. La modification est approuvée par décret en Conseil d’Etat en cas d’opposition d’un département.

« Art. L. 141-1-2. – La déclaration d’utilité publique d’une opération qui n’est pas compatible avec les dispositions du schéma directeur de la région d’Ile-de-France ne peut intervenir que si :

« 1° L’enquête publique concernant cette opération a porté à la fois sur l’utilité publique de l’opération et sur la mise en compatibilité du schéma qui en est la conséquence ;

« 2° L’acte déclaratif d’utilité publique est pris après que les dispositions proposées pour assurer la mise en compatibilité du schéma ont fait l’objet d’un examen conjoint de l’Etat, de la région d’Ile-de-France, des départements et des chambres consulaires régionales.

« La déclaration d’utilité publique emporte approbation des nouvelles dispositions du schéma directeur de la région d’Ile-de-France. La déclaration d’utilité publique est prise par décret en Conseil d’Etat en cas d’opposition de la région.

« La déclaration de projet d’une opération qui n’est pas compatible avec les dispositions du schéma directeur de la région d’Ile-de-France et pour laquelle une déclaration d’utilité publique n’est pas requise ne peut intervenir qu’après mise en compatibilité du schéma par l’autorité administrative. La mise en compatibilité est précédée des formalités prévues par les 1° et 2° ci-dessus. Elle intervient par décret en Conseil d’Etat en cas d’opposition de la région. »

Chapitre Ier bis (avant l’article 3)

L’organisation territoriale de l’économie touristique

Article 3

La loi n° 92-1341 du 23 décembre 1992 portant répartition des compétences dans le domaine du tourisme est ainsi modifiée :

1° L’article 2 est ainsi rédigé :

« Art. 2. – L’Etat est responsable de la coopération internationale dans le domaine du tourisme. Il définit et conduit les opérations nationales de promotion touristique en liaison avec les collectivités territoriales et les professionnels intéressés.

« Il élabore et met en œuvre la réglementation des activités touristiques et celles relatives à l’organisation et à la vente de voyages et de séjours. Les normes de classement et d’agrément des équipements et des organismes de tourisme sont fixées par décret.

« Il assure le recueil, l’analyse et la diffusion de données statistiques nationales dans le domaine du tourisme. » ;

2° L’article 3 est abrogé ;

3° Avant le premier alinéa de l’article 4, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« La région anime et coordonne les initiatives publiques et privées dans le domaine du tourisme. » ;

4° Le dernier alinéa de l’article 4 est ainsi rédigé :

« Il détermine les règles de procédure relatives à l’instruction des demandes d’agrément ou de classement des équipements et organismes de tourisme. La décision de classement ou d’agrément est prise par arrêté du président du conseil général après consultation d’une commission comprenant un tiers de membres du conseil général, un tiers de membres des professions touristiques et un tiers de représentants des communes ou établissements publics de coopération intercommunale. Les personnels des services ou parties de services de l’Etat sont mis à disposition de la région pour l’exercice de cette compétence. » ;

5° (nouveau) L’article 10 est abrogé.

Article 3 bis (nouveau)

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’intitulé de la sous-section 1 de la section 5 du chapitre III du titre VII du livre V de la deuxième partie est ainsi rédigé : « Aides économiques » ;

2° Dans le premier alinéa de l’article L. 4424-27, les mots : « directes et indirectes » sont supprimés ;

3° Le II de l’article L. 4424-32 est ainsi modifié :

a) Le f est abrogé ;

b) Dans le g, le mot : « du » est remplacé par le mot : « de ».

Article 4

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

I. – L’intitulé du titre III du livre II de la deuxième partie est ainsi rédigé : « Stations classées et offices de tourisme ».

II. – L’intitulé de la section 2 du chapitre unique du titre III du livre II de la deuxième partie est ainsi rédigé : « Dispositions communes aux stations classées et aux offices de tourisme ».

III. – L’intitulé de la sous-section 2 de la section 2 du chapitre unique du titre III du livre II de la deuxième partie est ainsi rédigé : « Offices de tourisme ».

IV. – L’article L. 2231-9 est ainsi rédigé :

« Art. L. 2231-9. – Une commune ou un groupement de communes peut, par délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant, instituer un organisme chargé de la promotion du tourisme, dénommé office de tourisme, dont le statut juridique et les modalités d’organisation sont déterminés par le conseil municipal ou l’organe délibérant.

« Lorsque cet organisme prend la forme d’un établissement public industriel et commercial, les dispositions des articles L. 2231-11 à L. 2231-15 lui sont applicables. »

V. – L’article L. 2231-10 est ainsi rédigé :

« Art. L. 2231-10. – L’office de tourisme assure les missions d’accueil et d’information des touristes ainsi que de promotion touristique de la commune ou du groupement de communes, en cohérence avec le comité départemental et le comité régional du tourisme.

« Il contribue à coordonner les interventions des divers partenaires du développement touristique local.

« Il peut être chargé, par le conseil municipal ou l’organe délibérant du groupement de communes, de tout ou partie de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique du tourisme au plan local et des programmes locaux de développement touristique, notamment dans les domaines de l’élaboration des produits touristiques, de l’exploitation d’installations touristiques et de loisirs, des études, de l’animation des loisirs, de l’organisation de fêtes et de manifestations artistiques.

« Il peut être autorisé à commercialiser des prestations de services touristiques.

« Il peut être consulté sur des projets d’équipements collectifs touristiques. Cette consultation est obligatoire lorsque l’office de tourisme est constitué sous la forme d’un établissement public industriel et commercial.

« L’office de tourisme constitué sous la forme d’un établissement public industriel et commercial peut, en ce qui concerne l’accueil et l’information, déléguer tout ou partie de cette mission aux organisations existantes qui y concourent.

« L’office de tourisme soumet son rapport financier annuel au conseil municipal ou à l’organe délibérant de groupement de collectivités territoriales. »

VI. – A l’article L. 2231-11 et au premier alinéa de l’article L. 2231-13, les mots : « office du tourisme » sont remplacés par les mots : « office de tourisme ».

VI bis (nouveau). – L’article L. 2231-12 est ainsi rédigé :

« Art. L. 2231-12. – Les membres représentant la collectivité détiennent la majorité des sièges du comité de direction de l’office de tourisme. »

VII. – L’article L. 2231-14 est ainsi modifié :

1° A la fin du 4°, les mots : « ou la fraction de commune » sont remplacés par les mots : « , les communes ou fractions de commune intéressées ou sur le territoire du groupement de communes » ;

2° A la fin du 6°, les mots : « station classée » sont remplacés par les mots : « commune, les communes ou fractions de commune intéressées ou sur le territoire du groupement de communes » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « peut » est remplacé par les mots : « ou les conseils municipaux intéressés peuvent », et les mots : « office du tourisme » sont remplacés par les mots : « office de tourisme ».

VIII. – L’article L. 2231-15 est complété par les mots : « , des conseils municipaux intéressés ou de l’organe délibérant du groupement de communes ».

Article 4 bis

A compter du 1er janvier 2005, l’ensemble des dispositions applicables aux communes classées stations balnéaires, thermales ou climatiques sont étendues aux villes ou stations classées de tourisme de plus de 15 000 habitants du département de la Guyane, au sens de l’article L. 2231-3 du code général des collectivités territoriales.

Article 4 ter (nouveau)

Dans le premier alinéa de l’article L. 2333-27 du code général des collectivités territoriales, les mots : « la fréquentation touristique » sont remplacés par les mots : « l’accueil et l’information des touristes, ainsi que l’animation et la promotion touristiques ».

Article 4 quater (nouveau)

I. – Après le premier alinéa de l’article L. 2333-27 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunale présente, chaque année, au conseil municipal ou au conseil de communauté un rapport sur la perception des taxes de séjour et sur l’utilisation de leur produit. »

II. – Dans la première phrase du premier alinéa de l’article L. 2333-26 du même code, le mot : « second » est remplacé par le mot : « dernier ».

Article 4 quinquies (nouveau)

Après le premier alinéa de l’article L. 2333-27 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« A l’occasion de la présentation du rapport mentionné à l’alinéa précédent, le maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunale fait état des éventuelles augmentations de tarif qui seraient soumises au conseil municipal ou au conseil de communauté au cours du prochain exercice budgétaire. »

 

 

Chapitre II (avant l’article 5 A)

La formation professionnelle

Article 5 A (nouveau)

Le code de la santé publique est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 3332-1, il est inséré un article L. 3332-1-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 3332-1-1. – Une formation spécifique sur les droits et obligations attachés à l’exploitation d’un débit de boissons ou d’un établissement pourvu de la “petite licence restaurant” ou de la “licence restaurant” est dispensée, par des organismes agréés par arrêté du ministre de l’intérieur et mis en place par les syndicats professionnels du secteur de l’hôtellerie, de la restauration et des loisirs, à tout exploitant et futur exploitant de débits de boissons à consommer sur place de deuxième, troisième et quatrième catégorie ou d’établissement pourvu de la “petite licence restaurant” ou de la “licence restaurant”.

« A l’issue de cette formation, l’exploitant ou le futur exploitant doit avoir une connaissance notamment des dispositions du présent code relatives à la prévention et la lutte contre l’alcoolisme, la protection des mineurs et la répression de l’ivresse publique mais aussi de la législation sur les stupéfiants, la tolérance de revente de tabac, la lutte contre le bruit, les faits susceptibles d’entraîner une fermeture administrative, les principes généraux de la responsabilité civile et pénale des personnes physiques et des personnes morales et la lutte contre la discrimination.

« Cette formation est obligatoire.

« Elle donne lieu à la délivrance d’un permis d’exploitation valable dix années. A l’issue de cette période, la participation à une formation de mise à jour des connaissances permet de prolonger la validité du permis d’exploitation pour une nouvelle période de dix années.

« Les modalités d’application de cet article sont fixées par décret en Conseil d’Etat. » ;

2° a) Après le cinquième alinéa (4°) de l’article L. 3332-3, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 5° Le permis d’exploitation attestant de sa participation à la formation visée à l’article L. 3332-1-1. » ;

b) Cette disposition est applicable à l’issue d’un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi ;

3° a) Après l’article L. 3336-2, il est inséré un article L. 3336-2-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 3336-2-1. – Ne peuvent demander l’ouverture, la mutation, la translation ou le transfert d’un débit de boissons à consommer sur place de deuxième, troisième et quatrième catégorie ou d’un établissement pourvu de la “petite licence restaurant” ou de la “licence restaurant”, les personnes n’étant pas titulaires du permis d’exploitation visé à l’article L. 3332-1-1. » ;

b) Cette disposition est applicable aux établissements pourvus de la “petite licence restaurant” ou de la “licence restaurant” à l’issue d’un délai de trois ans à compter de la promulgation de la présente loi ;

4° a) L’article L. 3332-15 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La durée de la fermeture peut être réduite à l’appréciation du préfet lorsque le débitant s’engage à suivre la formation pour obtenir un permis d’exploitation visé à l’article L. 3332-1-1, s’il n’est pas déjà titulaire de ce permis. » ;

b) Après l’article L. 3332-15, il est inséré un article L. 3332-15-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 3332-15-1. – La fermeture des débits de boissons et des restaurants, ordonnée par le représentant de l’Etat dans le département pour une durée de six mois dans le cas prévu au quatrième alinéa de l’article L. 3332-15, entraîne l’annulation du permis d’exploitation visé à l’article L. 3332-1-1. »

Article 5

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – L’article L. 118-7 du code du travail est ainsi rédigé :

« Art. L. 118-7. – Les contrats d’apprentissage ayant fait l’objet, après l’entrée en vigueur de la loi n°   du      relative aux libertés et responsabilités locales, de l’enregistrement prévu à l’article L. 117-14 ouvrent droit à une indemnité compensatrice forfaitaire versée par la région à l’employeur.

« Le conseil régional détermine la nature, le niveau et les conditions d’attribution de cette indemnité.

« Un décret en Conseil d’Etat, pris après avis, émis dans des conditions définies par décret, du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie, fixe :

« 1° Le montant minimal de l’indemnité compensatrice forfaitaire ;

« 2° Les conditions dans lesquelles l’employeur est tenu de reverser à la région les sommes indûment perçues. »

II bis (nouveau). – Les droits à l’indemnité compensatrice forfaitaire ouverts par les contrats d’apprentissage ayant fait l’objet de l’enregistrement prévu à l’article L. 117-14 du code du travail avant l’entrée en vigueur de la présente loi sont soumis aux dispositions en vigueur lors de l’enregistrement de ces contrats.

III à VII. – Non modifiés……………………………………………………………………

Article 5 bis

…………………………………….………Supprimé………..…………………………………

Article 5 ter

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 5 quater

…………………………………….………Supprimé…………………………………….……

Article 6

L’article L. 214-13 du code de l’éducation est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa du I est ainsi rédigé :

« La région adopte le plan régional de développement des formations professionnelles et s’assure de sa mise en œuvre. Ce plan a pour objet de définir une programmation à moyen terme des actions de formation professionnelle des jeunes et des adultes et de favoriser un développement cohérent de l’ensemble des filières de formation. » ;

2° Le troisième alinéa du I est ainsi rédigé :

« Ce plan est élaboré en concertation avec l’Etat, les collectivités territoriales concernées et les organisations syndicales d’employeurs et de salariés représentatives à l’échelon national ainsi que les organismes mentionnés à l’article L. 351-21 du code du travail. » ;

3° Supprimé…………………………………….………………………………………… ;

4° Le II est ainsi rédigé :

« II. – Le plan régional de développement des formations professionnelles pour sa partie consacrée aux jeunes couvre l’ensemble des filières de formation des jeunes préparant l’accès à l’emploi. Il inclut le cycle d’enseignement professionnel initial dispensé par les établissements d’enseignement artistique.

« Il vaut schéma prévisionnel d’apprentissage, schéma régional des formations sociales et schéma régional des formations sanitaires. » ;

5° Le III est ainsi rédigé :

« III. – Le plan régional de développement des formations professionnelles, pour sa partie consacrée aux adultes, couvre l’ensemble des actions de formation professionnelle visant à favoriser l’accès, le maintien et le retour à l’emploi. » ;

6° Le IV est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Dans les établissements d’enseignement du second degré, les établissements relevant des articles L. 811-1 et L. 813-1 du code rural et les établissements relevant du ministère chargé des sports, ces conventions, qui sont également signées par les autorités académiques, prévoient et classent par ordre prioritaire, en fonction des moyens disponibles, les ouvertures et fermetures de sections de formation professionnelle initiale. Leurs stipulations sont mises en œuvre par l’Etat et la région dans l’exercice de leurs compétences, notamment de celles qui résultent de l’article L. 211-2 du présent code et de l’article L. 814-2 du code rural. A défaut d’accord, les autorités de l’Etat prennent, pour ce qui les concerne, les décisions nécessaires à la continuité du service public de l’éducation. » ;

7° Le premier alinéa du V est ainsi rédigé :

« L’Etat, une ou plusieurs régions, une ou plusieurs organisations représentatives des milieux socioprofessionnels et, le cas échéant, les organismes mentionnés à l’article L. 351-21 du code du travail peuvent conclure des contrats fixant des objectifs de développement coordonné des différentes voies de formation professionnelle initiale et continue, notamment de formation professionnelle alternée et de financement des formations des demandeurs d’emploi. Ces contrats d’objectifs peuvent être annuels ou pluriannuels. » ;

8° Au début du premier alinéa du VI, sont insérés les mots : « Dans le cadre de son plan régional de développement des formations professionnelles, » ;

9° Le deuxième alinéa du VI est ainsi rédigé :

« Les départements, les communes ou groupements de communes qui ont arrêté un programme de formation sont associés, à leur demande, à l’élaboration du programme régional. »

Article 7

Après l’article L. 943-1 du code du travail, il est inséré un article L. 943-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 943-2. – Le plan régional de développement des formations professionnelles est élaboré dans les conditions définies à l’article L. 214-13 du code de l’éducation ci-après reproduit :

« “Art. L. 214-13. – I. – La région adopte le plan régional de développement des formations professionnelles et s’assure de sa mise en œuvre. Ce plan a pour objet de définir une programmation à moyen terme des actions de formation professionnelle des jeunes et des adultes et de favoriser un développement cohérent de l’ensemble des filières de formation.

« “Il définit également les priorités relatives à l’information, à l’orientation et à la validation des acquis de l’expérience.

« “Ce plan est élaboré en concertation avec l’Etat, les collectivités territoriales concernées et les organisations syndicales d’employeurs et de salariés représentatives à l’échelon national ainsi que les organismes mentionnés à l’article L. 351-21 du code du travail.

« “Il est approuvé par le conseil régional après consultation des conseils généraux, du conseil économique et social régional, des chambres de commerce et d’industrie, des chambres de métiers et des chambres d’agriculture au niveau régional, du conseil académique de l’éducation nationale, du comité régional de l’enseignement agricole et du comité de coordination régional de l’emploi et de la formation professionnelle.

« “Il prend en compte les orientations et les priorités définies par les contrats d’objectifs conclus en application du V ainsi que, pour ce qui concerne les jeunes, les dispositions relatives à la formation professionnelle qui figurent au schéma prévisionnel des formations des collèges, des lycées, des établissements d’éducation spéciale, des lycées professionnels maritimes et des établissements d’enseignement agricole prévu à l’article L. 214-1 du présent code et, pour sa partie agricole, au schéma prévisionnel national des formations de l’enseignement agricole prévu à l’article L. 814-2 du code rural.

« “II. – Le plan régional de développement des formations professionnelles pour sa partie consacrée aux jeunes couvre l’ensemble des filières de formation des jeunes préparant l’accès à l’emploi. Il inclut le cycle d’enseignement professionnel initial dispensé par les établissements d’enseignement artistique.

« “Il vaut schéma prévisionnel d’apprentissage, schéma régional des formations sociales et schéma régional des formations sanitaires.

« “III. – Le plan régional de développement des formations professionnelles, pour sa partie consacrée aux adultes, couvre l’ensemble des actions de formation professionnelle visant à favoriser l’accès, le maintien et le retour à l’emploi.

« “IV. – Des conventions annuelles d’application précisent, pour l’Etat et la région, la programmation et les financements des actions.

« “Elles sont signées par le président du conseil régional, le représentant de l’Etat dans la région ainsi que, selon leur champ d’application, par les divers acteurs concernés.

« “Dans les établissements d’enseignement du second degré, les établissements relevant des articles L. 811-1 et L. 813-1 du code rural et les établissements relevant du ministère chargé des sports, ces conventions, qui sont également signées par les autorités académiques, prévoient et classent par ordre prioritaire, en fonction des moyens disponibles, les ouvertures et fermetures de sections de formation professionnelle initiale. Leurs stipulations sont mises en œuvre par l’Etat et la région dans l’exercice de leurs compétences, notamment de celles qui résultent de l’article L. 211-2 du présent code et de l’article L. 814-2 du code rural. A défaut d’accord, les autorités de l’Etat prennent, pour ce qui les concerne, les décisions nécessaires à la continuité du service public de l’éducation.

« “V. – L’Etat, une ou plusieurs régions, une ou plusieurs organisations représentatives des milieux socioprofessionnels et, le cas échéant, les organismes mentionnés à l’article L. 351-21 du code du travail peuvent conclure des contrats fixant des objectifs de développement coordonné des différentes voies de formation professionnelle initiale et continue, notamment de formation professionnelle alternée et de financement des formations des demandeurs d’emploi. Ces contrats d’objectifs peuvent être annuels ou pluriannuels.

« “Les chambres de métiers, les chambres de commerce et d’industrie et les chambres d’agriculture peuvent être associées aux contrats d’objectifs.

« “VI. – Dans le cadre de son plan régional de développement des formations professionnelles, chaque région arrête annuellement un programme régional d’apprentissage et de formation professionnelle continue, après avis du comité de coordination régional de l’emploi et de la formation professionnelle.

« “Les départements, les communes ou groupements de communes qui ont arrêté un programme de formation sont associés, à leur demande, à l’élaboration du programme régional.

« “Pour la mise en œuvre de ce programme, des conventions sont passées avec les établissements d’enseignement publics et les autres organismes de formation concernés.” »

Article 7 bis

…….…………………………..….……...Supprimé.…..………………………………….……

Article 8

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 9

I A. – Supprimé…………………………………….………………………………………

I. – Dans le dernier alinéa de l’article L. 910-1 du code du travail, les mots : « et conseils » sont supprimés.

II. – Le premier alinéa de l’article L. 941-1 du même code est supprimé ; les articles L. 941-1-1, L. 941-1-2, L. 941-4 et L. 941-5 du même code sont abrogés.

III. – Supprimé…………………………………….…………………………………..……

Article 10

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 11

I. – Après l’article L. 214-12 du code de l’éducation, il est inséré un article L. 214-12-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 214-12-1. – La région coordonne les actions en faveur de l’accueil, de l’information et de l’orientation des jeunes et des adultes, en vue de leur insertion professionnelle et sociale, en tenant compte des compétences de l’Etat, des autres collectivités territoriales et de leurs groupements, des établissements publics ainsi que des établissements d’enseignement.

« A cette fin, la région peut passer des conventions, annuelles ou pluriannuelles, avec l’Etat, les autres collectivités territoriales et leurs groupements et avec les organismes chargés de l’accueil, de l’information et de l’orientation.

« Ces conventions déterminent, entre autres, les conditions :

« – d’installation et de fonctionnement des missions locales pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes mentionnées à l’article 7 de la loi n° 89-905 du 19 décembre 1989 favorisant le retour à l’emploi et la lutte contre l’exclusion professionnelle ;

« – de fonctionnement des permanences d’accueil, d’information et d’orientation ouvertes aux jeunes de seize à vingt-cinq ans ;

« – d’organisation et d’animation du réseau des missions locales et des permanences d’accueil, d’information et d’orientation dans la région ;

« – d’installation et de fonctionnement des réseaux régionaux d’information jeunesse. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

III. – Après l’article L. 943-2 du code du travail, il est inséré un article L. 943-3 ainsi rédigé :

« Art. L. 943-3. – L’accueil, l’information et l’orientation des jeunes et des adultes en vue de leur insertion professionnelle et sociale sont régis par l’article L. 214-12-1 du code de l’éducation ci-après reproduit :

« “Art. L. 214-12-1. – La région coordonne les actions en faveur de l’accueil, de l’information et de l’orientation des jeunes et des adultes, en vue de leur insertion professionnelle et sociale, en tenant compte des compétences de l’Etat, des autres collectivités territoriales et de leurs groupements, des établissements publics ainsi que des établissements d’enseignement.

« “A cette fin, la région peut passer des conventions, annuelles ou pluriannuelles, avec l’Etat, les autres collectivités territoriales et leurs groupements et avec les organismes chargés de l’accueil, de l’information et de l’orientation.

« “Ces conventions déterminent, entre autres, les conditions :

« “ – d’installation et de fonctionnement des missions locales pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes mentionnées à l’article 7 de la loi n° 89-905 du 19 décembre 1989 favorisant le retour à l’emploi et la lutte contre l’exclusion professionnelle ;

« “ – de fonctionnement des permanences d’accueil, d’information et d’orientation ouvertes aux jeunes de seize à vingt-cinq ans ;

« “ – d’organisation et d’animation du réseau des missions locales et des permanences d’accueil, d’information et d’orientation dans la région ;

« “ – d’installation et de fonctionnement des réseaux régionaux d’information jeunesse.” »

 

 

TITRE II (avant l’article 12 AA)

DISPOSITIONS RELATIVES AU DÉVELOPPEMENT
DES INFRASTRUCTURES, AUX FONDS STRUCTURELS
ET À LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Chapitre Ier  (avant l’article 12 AA)

La voirie

Article 12 AA (nouveau)

Dans le deuxième alinéa de l’article L. 1111-2 du code général des collectivités territoriales, après les mots : « l’aménagement du territoire », la fin de la première phrase est ainsi rédigée : « dans leur dimension économique, sociale, sanitaire, culturelle et scientifique, ainsi qu’au développement durable. »

Article 12 A

Le II de l’article 14-1 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d’orientation des transports intérieurs est ainsi rédigé :

« II. – Le schéma régional des infrastructures et des transports constitue le volet “Infrastructures et transports” du schéma régional d’aménagement et de développement du territoire prévu à l’article 34 de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’Etat. Compatible avec les schémas de services collectifs prévus à l’article 2 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 précitée, il coordonne les volets “Transports de voyageurs” et “Transports de marchandises”.

« La région, en association avec l’Etat, dans le respect des compétences des départements, et en concertation avec les communes et leurs groupements, est chargée de son élaboration.

« Sans préjudice du III du présent article, ce schéma assure la cohérence régionale et interrégionale des itinéraires à grande circulation et de leurs fonctionnalités dans une approche multimodale. Il définit les priorités d’actions à moyen et à long terme sur son territoire pour ce qui concerne les infrastructures routières. »

Article 12

I. – L’article L. 111-1 du code de la voirie routière est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« L’Etat veille à la cohérence et à l’efficacité du réseau routier dans son ensemble ; il veille en particulier à la sécurité, à la cohérence de l’exploitation et de l’information des usagers, à la connaissance statistique des réseaux et des trafics ainsi qu’au maintien, au développement et à la diffusion des règles de l’art.

« Sur les réseaux relevant de leur compétence, les collectivités territoriales et leurs groupements définissent conjointement avec l’Etat les programmes de recherche et de développement des savoir-faire techniques dans le domaine routier. Ils sont associés à la définition des normes et définitions techniques correspondantes, adaptées à la spécificité de chacun des réseaux. »

II. – Le code de la voirie routière est ainsi modifié :

1° L’article L. 121-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le domaine public routier national est constitué d’un réseau cohérent d’autoroutes et de routes d’intérêt national ou européen. Des décrets en Conseil d’Etat, actualisés tous les dix ans, fixent, parmi les itinéraires, ceux qui répondent au critère précité. » ;

2° Le premier alinéa de l’article L. 131-1 est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :

« Le domaine public routier départemental est constitué des routes départementales, de leurs accessoires et de leurs dépendances, classés :

« 1° Dans le domaine public routier départemental à la date de la publication de la loi
n°   du     relative aux libertés et responsabilités locales ;

« 2° Dans le domaine public routier national à la date de la publication de la loi
n°   du     précitée et transférés dans le domaine public des départements, après avis des conseils généraux, en vertu de cette même loi. »

III. – A l’exception des routes répondant au critère prévu par l’article L. 121-1 du code de la voirie routière, les routes classées dans le domaine routier national à la date de publication de la présente loi sont transférées dans le domaine public routier départemental.

Ce transfert est constaté par le représentant de l’Etat dans le département dans un délai qui ne peut excéder dix-huit mois après la publication des décrets en Conseil d’Etat mentionnés au dernier alinéa de l’article L. 121-1 du code de la voirie routière. Cette décision emporte, au 1er janvier de l’année suivante, le transfert aux départements des servitudes, droits et obligations correspondants, ainsi que le classement des routes transférées dans la voirie départementale. Le statut éventuel de route express ou de route à grande circulation des routes transférées est conservé.

En l’absence de décision constatant le transfert dans le délai précité, celui-ci intervient de plein droit au 1er janvier 2008.

Les terrains acquis par l’Etat en vue de l’aménagement des routes transférées sont cédés aux départements.

La notification de la décision du représentant de l’Etat dans le département emporte de plein droit mise à jour des documents d’urbanisme affectés par le transfert.

Le représentant de l’Etat dans le département communique au conseil général toutes les informations dont il dispose sur le domaine public routier transféré.

Les transferts prévus par le présent III sont réalisés à titre gratuit et ne donnent lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire.

Un décret en Conseil d’Etat détermine les conditions d’application du présent III.

Article 13

I, I bis et II. – Non modifiés…………………………………………………...……………

III. – Les dispositions des titres V et VI de la présente loi sont applicables au transfert prévu par le présent article ainsi qu’à celui réalisé en Martinique en application de l’article L. 4433-24-1 du code général des collectivités territoriales.

Article 14

I. – Les trois derniers alinéas de l’article L. 122-4 du code de la voirie routière sont remplacés par cinq alinéas ainsi rédigés :

« Toutefois, il peut être institué par décret en Conseil d’Etat un péage pour l’usage d’une autoroute en vue d’assurer la couverture totale ou partielle des dépenses de toute nature liées à la construction, à l’exploitation, à l’entretien, à l’aménagement ou à l’extension de l’infrastructure.

« En cas de délégation des missions du service public autoroutier, le péage couvre également la rémunération et l’amortissement des capitaux investis par le délégataire.

« Des ouvrages ou des aménagements non prévus au cahier des charges de la délégation peuvent être intégrés à l’assiette de celle-ci, sous condition stricte de leur nécessité, de leur utilité et de leur caractère accessoire par rapport à l’ouvrage principal. Il peut être procédé à un allongement de la durée de la délégation lorsque leur financement ne peut être couvert par l’augmentation raisonnable des tarifs de péage, l’allongement de cette durée ainsi que l’augmentation des tarifs devant être strictement limités à ce qui est nécessaire. Le cas échéant, l’Etat et les collectivités territoriales intéressées, dans le cadre des règles prévues dans le code général des collectivités territoriales, peuvent, à titre exceptionnel, apporter des concours. Un décret en Conseil d’Etat fixe les conditions d’application de ces dispositions.

« La convention de délégation et le cahier des charges annexé fixent les conditions dans lesquelles le délégataire exerce les missions qui lui sont confiées par l’Etat et en contrepartie desquelles il est autorisé à percevoir des péages. Ces actes sont approuvés par décret en Conseil d’Etat. En cas de contribution de collectivités territoriales au financement de la délégation, le cahier des charges prévoit un dispositif de partage d’une partie des résultats financiers de la délégation au profit de l’Etat et des collectivités territoriales contributrices, en cas de résultats financiers excédant les prévisions initiales. Un décret en Conseil d’Etat détermine les conditions d’application de ce dispositif.

« Le produit du péage couvre ses frais de perception. »

I bis. – Après l’article L. 122-4-1 du même code, il est inséré un article L. 122-4-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 122-4-2. – Sans préjudice des dispositions de l’article 40-1 de la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques, la personne délégataire d’une autoroute en application de l’article L. 122-4 communique chaque année aux collectivités territoriales qui participent avec elle à son financement un rapport comportant les comptes retraçant la totalité des opérations afférentes à l’exécution de la délégation de service public, une analyse de la qualité du service ainsi que les conditions d’exécution du service public.

II. – Supprimé…………………………………….…………………………………...……

III. – Les articles L. 153-1 à L. 153-3 du même code sont ainsi rédigés :

« Art. L. 153-1. – L’usage des ouvrages d’art est en principe gratuit.

« Toutefois, il peut être institué lorsque l’utilité, les dimensions, le coût d’un ouvrage d’art appartenant à la voirie nationale, départementale ou communale ainsi que le service rendu aux usagers le justifient, un péage pour son usage en vue d’assurer la couverture totale ou partielle des dépenses de toute nature liées soit à la construction, soit, lorsque ces missions font l’objet d’une convention de délégation de service public, à la construction, à l’exploitation et à l’entretien ou à l’exploitation et à l’entretien de l’ouvrage d’art et de ses voies d’accès ou de dégagement.

« En cas de délégation de ces missions de service public, le péage couvre également la rémunération et l’amortissement des capitaux investis par le délégataire.

« Le produit du péage couvre ses frais de perception.

« Art. L. 153-2. – L’institution d’un péage pour l’usage d’un ouvrage d’art est décidée, après avis du conseil régional, des communes traversées et, le cas échéant, des organismes visés à l’article L. 153-5 :

« – par décret en Conseil d’Etat si la route appartient au domaine public de l’Etat ;

« – par délibération de l’organe délibérant de la collectivité intéressée si la route appartient au domaine public d’un département ou d’une commune.

« Art. L. 153-3. – En cas de délégation de tout ou partie des missions de construction, d’exploitation et d’entretien d’un ouvrage d’art, la convention de délégation et le cahier des charges annexé fixent les conditions dans lesquelles le délégataire exerce les missions qui lui sont confiées, selon le cas, par l’Etat, le département, la commune ou le groupement de collectivités territoriales et en contrepartie desquelles il est autorisé à percevoir des péages.

« Lorsque la délégation est consentie par l’Etat, ces actes sont approuvés par décret en Conseil d’Etat. »

III bis. – Non modifié………………………………………………………………………

IV. – L’article L. 153-5 du même code est ainsi rédigé :

« Art. L. 153-5. – Les dispositions des articles L. 153-1 à L. 153-4-1 sont applicables aux ouvrages d’art appartenant à la voirie dont la gestion est dévolue à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ou à un syndicat mixte ayant compétence en matière de création ou d’aménagement et d’entretien de la voirie.

« Ces dispositions ne sont pas applicables aux ouvrages d’art compris dans l’emprise des autoroutes et des routes express soumises à un péage en vertu des dispositions de l’article L. 122-4.

« Un décret en Conseil d’Etat fixe les conditions d’application des articles L. 153-1 à L. 153-4-1. »

V. – Non modifié……………………………………………………………………………

Article 15

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 16

L’article L. 110-3 du code de la route est ainsi rédigé :

« Art. L. 110-3. – Les routes à grande circulation, quelle que soit leur appartenance domaniale, sont les routes qui permettent d’assurer la continuité des itinéraires principaux et, notamment, le délestage du trafic, la circulation des transports exceptionnels, des convois et des transports militaires et la desserte économique du territoire, et justifient, à ce titre, des règles particulières en matière de police de la circulation. La liste des routes à grande circulation est fixée par décret, après avis des collectivités et des groupements propriétaires des voies.

« Un décret en Conseil d’Etat détermine les conditions d’application du présent article. »

Article 17

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 18

L’article L. 1615-2 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les collectivités territoriales et leurs groupements bénéficient, par dérogation, des attributions du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée au titre des fonds de concours versés à compter du 1er janvier 2005 à l’Etat ou à une autre collectivité territoriale pour les dépenses réelles d’investissement que ceux-ci effectuent sur leur domaine public routier. Le montant de ces fonds de concours est déduit des dépenses réelles d’investissement prises en compte pour le calcul de l’attribution du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée de la collectivité territoriale qui réalise les travaux. »

Article 19

A l’exception des aménagements de sécurité dont les financements sont transférés aux départements dans les conditions prévues au III de l’article 89, l’Etat, les collectivités territoriales et leurs groupements continuent d’assurer le financement des opérations routières inscrites aux quatrièmes contrats de plan Etat-régions jusqu’au 31 décembre 2006. Toutefois les travaux prévus dans ces contrats et non réalisés à cette date continuent d’être financés jusqu’à l’achèvement de ces opérations dans les mêmes conditions, dans la limite des enveloppes financières globales fixées pour les volets routiers des contrats.

Articles 20 et 21

………………………………..………….Conformes………………………………..…………

Article 21 bis (nouveau)

Le dernier alinéa de l’article L. 2213-2 du code général des collectivités territoriales est supprimé.

Chapitre II (avant l’article 22)

Les grands équipements

Article 22

I. – La propriété, l’aménagement, l’entretien et la gestion des aérodromes civils appartenant à l’Etat à la date de publication de la présente loi sont transférés, au plus tard, le 1er janvier 2007 et dans les conditions fixées au présent article, aux collectivités territoriales ou à leurs groupements dans le ressort géographique desquels sont situées ces infrastructures.

Un décret en Conseil d’Etat fixe la liste des aérodromes d’intérêt national ou international et de ceux qui sont nécessaires à l’exercice des missions de l’Etat qui sont exclus du transfert.

II. – Sans préjudice des dispositions du V, toute collectivité territoriale ou groupement de collectivités territoriales mentionné au I peut demander, jusqu’au 31 août 2006, à prendre en charge l’aménagement, l’entretien et la gestion d’un ou de plusieurs aérodromes. Cette demande est notifiée simultanément à l’Etat ainsi qu’aux collectivités et groupements intéressés.

Au cas où, pour un même aérodrome, aucune autre demande n’a été présentée dans un délai de six mois suivant cette notification, la collectivité ou le groupement pétitionnaire est réputé bénéficiaire du transfert.

Si plusieurs demandes ont été présentées pour le même aérodrome, le représentant de l’Etat dans la région organise entre les collectivités et groupements intéressés une concertation, dont il fixe la durée, en s’efforçant d’aboutir à la présentation d’une demande unique.

Si les collectivités et groupements participant à la concertation s’accordent sur la candidature de l’un d’entre eux, celui-ci est désigné bénéficiaire du transfert.

En l’absence d’accord au terme de la concertation, le représentant de l’Etat dans la région désigne le bénéficiaire du transfert en tenant compte des caractéristiques de l’aérodrome, notamment de son trafic et de sa zone de chalandise, ainsi que des enjeux économiques et d’aménagement du territoire. La région est prioritaire si elle est candidate.

En l’absence de demande à la date du 31 août 2006, le représentant de l’Etat dans la région désigne, en application des mêmes critères, le bénéficiaire du transfert.

Pour l’application du présent II, le représentant de l’Etat dans le département communique aux collectivités ou groupements sollicitant le transfert de compétence toutes les informations permettant le transfert en connaissance de cause de l’aérodrome concerné dans un délai de six mois.

III. – Pour chaque aérodrome transféré, une convention conclue entre l’Etat et le bénéficiaire dans les conditions prévues à l’article L. 221-1 du code de l’aviation civile ou, à défaut, un arrêté du ministre chargé de l’aviation civile dresse un diagnostic de l’état de l’aérodrome, définit les modalités du transfert et fixe sa date d’entrée en vigueur.

La collectivité ou le groupement bénéficiaire du transfert succède à l’Etat dans l’ensemble des droits et obligations à l’égard des tiers.

Le transfert des biens de l’aérodrome appartenant à l’Etat s’opère à titre gratuit et ne donne lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire.

Sont exclues du transfert les emprises et installations nécessaires pour les besoins de la défense nationale, de la sécurité de la circulation aérienne, de la météorologie et de la sécurité civile.

La convention, ou à défaut l’arrêté, précise les conditions dans lesquelles le bénéficiaire du transfert met gratuitement à la disposition de l’Etat, le cas échéant, les installations et aménagements nécessaires au fonctionnement des services chargés de la police, de la sécurité et de la météorologie.

IV à VIII. – Non modifiés……………………………………………………/……………

Article 23

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 24

I. – La propriété, l’aménagement, l’entretien et la gestion des ports non autonomes relevant de l’Etat sont transférés, au plus tard au 1er janvier 2007 et dans les conditions fixées par le code des ports maritimes et au présent article, aux collectivités territoriales ou à leurs groupements dans le ressort géographique desquels sont situées ces infrastructures.

II. – Toute collectivité territoriale ou groupement de collectivités territoriales peut demander, jusqu’au 31 août 2005, à exercer les compétences prévues au I pour chacun des ports situés dans son ressort géographique pour la totalité ou pour une partie du port, individualisable, d’un seul tenant et sans enclave. Cette demande est notifiée simultanément à l’Etat ainsi qu’aux autres collectivités et groupements intéressés.

Au cas où, pour un port déterminé, aucune autre demande n’a été présentée dans un délai de six mois suivant cette notification, le transfert est opéré au profit de la collectivité ou du groupement pétitionnaire.

Si plusieurs demandes sont présentées pour le même port, le représentant de l’Etat dans la région organise entre les collectivités et groupements intéressés une concertation, dont il fixe la durée, en s’efforçant d’aboutir à la présentation d’une demande unique. Si un accord intervient sur une candidature unique, il désigne la collectivité ou le groupement concerné comme bénéficiaire du transfert.

En l’absence d’accord au terme de la concertation ou de demande de transfert à la date du 31 août 2005, sont désignés comme bénéficiaires du transfert, avant le 31 décembre 2005, d’une part, la région pour les ports dont l’activité dominante est le commerce ou pour les parties de ports individualisables, d’un seul tenant et sans enclave, affectées au commerce et, d’autre part, le département pour les ports dont l’activité dominante est la pêche ou pour les parties de ports individualisables, d’un seul tenant et sans enclave, affectées à la pêche.

Pour l’application du présent II, le représentant de l’Etat dans le département communique aux collectivités ou groupements sollicitant le transfert de compétence toutes les informations permettant le transfert en connaissance de cause du port maritime concerné dans un délai de six mois.

III. – Pour chaque port transféré, une convention conclue entre l’Etat et la collectivité territoriale ou le groupement intéressé, ou, à défaut, un arrêté du ministre chargé des ports maritimes, dresse un diagnostic de l’état du port, définit les modalités du transfert et fixe sa date d’entrée en vigueur.

La collectivité ou le groupement bénéficiaire du transfert succède à l’Etat dans l’ensemble de ses droits et obligations à l’égard des tiers.

Les dépendances du domaine public de ces ports sont transférées à titre gratuit aux collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales compétents et ne donnent lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire.

La convention, ou à défaut l’arrêté, précise les conditions dans lesquelles le bénéficiaire met gratuitement à la disposition de l’Etat les installations et aménagements nécessaires au fonctionnement des services chargés de la police et de la sécurité.

III bis (nouveau). – Les collectivités ou groupements visés au I peuvent demander un transfert à titre expérimental, dont l’échéance ne peut excéder le 31 décembre 2005. Dans ce cas, les biens visés au III sont mis à disposition de la collectivité ou du groupement intéressé. Les actes pris par le bénéficiaire de l’expérimentation dont l’effet excéderait la durée du transfert sont soumis à l’accord préalable de l’Etat. Au 31 décembre 2005, tout port dont le transfert expérimental arrive à échéance est transféré définitivement à l’attributaire, dans les conditions prévues aux II et III, sauf si ce dernier s’y est opposé par délibération prise avec un préavis de six mois.

IV. – Les délégations de service public portant sur les ports faisant l’objet des transferts de compétence prévus au présent article sont prorogées dans les conditions ci-après :

1° Les délégations de service public venant à échéance avant le transfert des ports sont, sauf opposition du délégataire, prorogées jusqu’à la nouvelle échéance du 31 décembre 2007 en métropole, jusqu’à la nouvelle échéance du 31 décembre 2009 dans les départements d’outre-mer ;

2° Les délégations de service public venant à échéance au cours de l’année suivant le transfert de compétences mais avant sa première date anniversaire sont, sauf opposition du délégataire, prorogées jusqu’à cette dernière date.

V et VI. – Non modifiés…………………………………………………………………….

VII. – Le même code est complété par un livre VI ainsi rédigé :

« LIVRE VI du code général des collectivités territoriales

« PORTS MARITIMES RELEVANT
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE LEURS GROUPEMENTS

« TITRE UNIQUE LIVRE VI du code général des collectivités territoriales

« COMPÉTENCES ET DISPOSITIONS GÉNÉRALES

« Art. L. 601-1. – I. – La région ou la collectivité territoriale de Corse est compétente pour créer, aménager et exploiter les ports maritimes de commerce. Elle est compétente pour aménager et exploiter les ports maritimes de commerce et de pêche qui lui ont été transférés en application de la loi n°    du     relative aux libertés et responsabilités locales ou de la loi n° 2002-92 du 22 janvier 2002 relative à la Corse.

« II. – Le département est compétent pour créer, aménager et exploiter les ports maritimes de pêche. Il est compétent pour aménager et exploiter les ports maritimes de commerce et de pêche qui lui ont été transférés par la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’Etat et en application de la loi
n°    du      précitée.

« III. – Les communes ou, le cas échéant, les communautés de communes, les communautés urbaines ou les communautés d’agglomération, sont compétentes pour créer, aménager et exploiter les ports maritimes dont l’activité principale est la plaisance. Elles sont également compétentes pour aménager et exploiter les ports de commerce et de pêche qui leur ont été transférés en application de la loi n°   du     précitée.

« Toutefois, les compétences exercées à la date de promulgation de la loi
n°    du     précitée par d’autres collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales sur les ports maritimes dont l’activité principale est la plaisance ne peuvent être transférées aux communes ou, le cas échéant, aux communautés de communes, aux communautés urbaines ou aux communautés d’agglomération sans l’accord exprès de ces autres collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales.

« Le département ou un syndicat mixte peut également, à la demande d’une commune ou, le cas échéant, d’une communauté de communes, créer, aménager et exploiter un port maritime dont l’activité principale est la plaisance.

« IV. – Par dérogation aux dispositions précédentes, l’organisme chargé du parc national de Port-Cros est compétent pour aménager, entretenir et gérer les installations portuaires de Port-Cros, dans le respect des missions assignées au parc.

« Art. L. 601-2. – L’Etat peut conclure avec la collectivité territoriale ou le groupement de collectivités territoriales compétent des contrats d’objectifs, portant notamment sur le financement d’infrastructures, la sûreté et la sécurité portuaires. »

VIII à X. – Non modifiés…………………………………………………………...………

XI. – Dans la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 4424-22 du code général des collectivités territoriales, les mots : « , à l’exception des plans d’eau, » sont supprimés.

Au début du premier alinéa du même article, les mots : « aux articles 6 et 9 » sont remplacés par les mots : « à l’article 9 ».

Dans l’avant-dernier alinéa de l’article L. 4332-5 du même code, les mots : « aux articles 104, 105 et 111 » sont remplacés par les mots : « à l’article 111 ».

XII. – Non modifié…………………………………………….……………………………

Article 25

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 26

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

I bis. – L’article 1er-1 du même code est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« La collectivité territoriale ou le groupement de collectivités territoriales bénéficiaire du transfert succède dans l’ensemble des droits et obligations à l’égard des tiers à la personne publique gestionnaire de ce domaine avant la date du transfert.

« Pour l’application du présent article, le représentant de l’Etat dans le département communique aux collectivités territoriales ou groupements intéressés qui en font la demande toutes les informations dont il dispose sur le domaine public fluvial susceptible de leur être transféré dans un délai de six mois. Il assortit ces informations d’un diagnostic portant sur la faisabilité et le coût de l’enlèvement des sédiments, ainsi que d’une analyse sur leur nature. »

II. – Après l’article 1er-1 du même code, il est inséré un article 1er-1-1 ainsi rédigé :

« Art. 1er-1-1. – Les cours d’eau et canaux ayant fait l’objet d’un transfert de compétence au profit de régions en application de l’article 5 de la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’Etat avant la date d’entrée en vigueur de la loi n°    du     relative aux libertés et responsabilités locales leur sont transférés de plein droit et en pleine propriété à leur demande ou, au plus tard, à l’expiration d’un délai de trois ans à compter de l’entrée en vigueur de la loi n°   du      précitée, sauf si celles-ci s’y sont opposées par délibération prise avec un préavis de six mois avant l’échéance de ce délai. Pendant cette période, les régions exercent les mêmes compétences que celles confiées à l’article 1er-2 du présent code.

« Les régions ayant obtenu le transfert des cours d’eaux et canaux peuvent déléguer, par convention, tout ou partie de leurs compétences à des collectivités territoriales qui en feraient la demande.

« Ces transferts sont réalisés à titre gratuit et ne donnent lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe ou honoraire. »

III à VI. – Non modifiés…………………………………………………….………………

Article 27

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article additionnel après l’article 27

Article 27 bis (nouveau)

L’avant-dernier alinéa de l’article L. 213-11 du code de l’éducation est complété par une phrase ainsi rédigée :

« En ce qui concerne les modalités financières du transfert, l’arbitrage du représentant de l’Etat dans le département prend en compte le montant des dépenses effectuées par le département au titre des compétences transférées à l’autorité compétente pour l’organisation des transports urbains au cours de l’année scolaire précédant le transfert. »

Article 28

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Chapitre III (avant l’article 29A)

Les transports dans la région d’Ile-de-France

Article 29 A

L’article L. 4413-3 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Art. L. 4413-3. – La région d’Ile-de-France définit la politique régionale des déplacements, dans le respect des orientations du schéma directeur de la région d’Ile-de-France prévu par l’article L. 141-1 du code de l’urbanisme et du plan de déplacement urbain prévu à l’article 28-3 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d’orientation des transports intérieurs.

« La région d’Ile-de-France arrête à cet effet, en association avec le Syndicat des transports d’Ile-de-France, le schéma régional des infrastructures et des transports prévu à l’article 14-1 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 précitée.

« La région peut en outre participer au financement d’aménagements de sécurité sur les autoroutes non concédées et les routes d’Ile-de-France. »

Article 29

L’article 1er de l’ordonnance n° 59-151 du 7 janvier 1959 relative à l’organisation des transports de voyageurs en Ile-de-France est ainsi rédigé :

« Art. 1er. – I. – Il est constitué entre la région d’Ile-de-France, la ville de Paris, les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l’Essonne, des Yvelines, du Val-d’Oise et de la Seine-et-Marne un établissement public chargé de l’organisation des transports publics de personnes en Ile-de-France.

« Cet établissement public, dénommé Syndicat des transports d’Ile-de-France, est substitué au syndicat, de même dénomination, existant à la date prévue à l’article 33 de la loi n°    du      relative aux libertés et responsabilités locales, dans l’ensemble de ses biens, droits et obligations à l’égard des tiers ainsi que dans toutes les délibérations, les contrats de travail et tous les actes de ce dernier.

« L’ensemble des transferts prévus ci-dessus est réalisé à titre gratuit et ne donne lieu à aucun versement, salaire ou honoraire, ni à aucune indemnité ou perception de droit ou de taxe.

« II. – Ce syndicat fixe, conformément aux règles de coordination des transports, les relations à desservir, désigne les exploitants, définit les modalités techniques d’exécution ainsi que les conditions générales d’exploitation et de financement des services et veille à la cohérence des programmes d’investissement. Il est responsable de la politique tarifaire. Il favorise le transport des personnes à mobilité réduite. En outre, il peut organiser des services de transport à la demande.

« Le syndicat est responsable de l’organisation et du fonctionnement des transports scolaires et consulte à leur sujet, au moins une fois par an, le conseil inter-académique d’Ile-de France.

« Sous réserve des pouvoirs généraux dévolus à l’Etat pour assurer la police de la navigation, le syndicat est compétent en matière d’organisation du transport public fluvial régulier de personnes.

« Par dérogation aux règles de coordination mentionnées au premier alinéa du présent II, l’exécution des services de transports scolaires, des services à la demande et des services de transport des personnes à mobilité réduite, ainsi que des transports publics fluviaux réguliers de personnes, est assurée soit en régie par une personne publique, soit par une entreprise ou une association ayant passé à cet effet une convention à durée déterminée avec l’autorité compétente.

« Sur des périmètres ou pour des services définis d’un commun accord, le syndicat peut déléguer tout ou partie des attributions précitées, à l’exception de la politique tarifaire, à des collectivités territoriales ou à leurs groupements. Une convention prévoit les conditions de participation des parties au financement de ces services et les aménagements tarifaires applicables.

« Le syndicat peut assurer la réalisation d’infrastructures ou d’équipements destinés au transport de voyageurs, dans la limite des compétences reconnues à l’établissement public Réseau ferré de France.

« III. – 1. Les charges résultant pour les collectivités publiques de l’exploitation des services de transports sont réparties entre ses membres dans des conditions fixées par les statuts du syndicat.

« Cette répartition peut être modifiée dans les conditions fixées au IV.

« Ces contributions ont le caractère de dépenses obligatoires.

« 2. Les frais de transport individuel des élèves et des étudiants handicapés vers les établissements scolaires et les établissements universitaires rendus nécessaires du fait de leur handicap sont supportés par le syndicat.

« IV. – Le syndicat est administré par un conseil composé de représentants des collectivités territoriales qui en sont membres et de représentants des collectivités ou de leurs groupements ayant reçu délégation au titre du cinquième alinéa du II, représentés au sein de collèges départementaux, qui élisent pour chacun d’eux un représentant au conseil d’administration. La région d’Ile-de-France dispose de la majorité des sièges. Le syndicat est présidé par le président du conseil régional d’Ile-de-France ou par un élu du conseil régional qu’il désigne parmi les membres du conseil d’administration de ce syndicat.

« Une majorité qualifiée des deux tiers des membres présents ou représentés est requise pour :

« – les délégations d’attributions relevant du syndicat ;

« – les modifications de répartition des contributions des membres du syndicat.

« Le représentant de l’Etat dans la région d’Ile-de-France est entendu à sa demande par le conseil d’administration du syndicat.

« V. – Le contrôle de légalité et le contrôle budgétaire des actes du syndicat sont exercés par le représentant de l’Etat dans la région d’Ile-de-France.

« Le syndicat est soumis à la première partie du livre II du code des juridictions financières.

« VI. – Le comptable du syndicat est un comptable public nommé par le ministre chargé du budget.

« VII. – Les statuts sont fixés et modifiés par décret en Conseil d’Etat après avis de la région et des départements d’Ile-de-France. L’absence de réponse dans un délai de deux mois vaut avis favorable. »

Article 30

I à V. – Non modifiés……………………………………………………………………….

VI. – Supprimé…………………………………….…………………..……………………

Article 31

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – L’article 28-4 de la même loi est ainsi modifié :

1° A Supprimé…………………………………….……………………………………… ;

1° Dans la dernière phrase du quatrième alinéa, après les mots : « Les plans d’occupation des sols », sont insérés les mots : « ou les plans locaux d’urbanisme » ;

2° Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Un plan local de déplacements couvrant l’ensemble de son territoire peut être également élaboré à l’initiative de la ville de Paris dans les mêmes conditions de forme et de procédure. Il est approuvé par le Conseil de Paris après enquête publique. »

Article 32

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 33

Les dispositions des articles 29, 30, 31 et 32 entrent en vigueur à compter de la publication du décret prévu au neuvième alinéa de l’article 2 de l’ordonnance n° 59-151 du 7 janvier 1959 précitée et au plus tard le 1er janvier 2005.

Pour l’application du présent chapitre, le représentant de l’Etat dans la région communique aux collectivités territoriales membres du Syndicat des transports d’Ile-de-France toutes les informations dont il dispose sur le syndicat existant à la date prévue au présent article.

Article 34

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Chapitre IV (avant l’article 35)

Les fonds structurels européens

Article 35

I. – A titre expérimental, et dans le cadre d’une convention, l’Etat peut confier aux régions ou à la collectivité territoriale de Corse si elles en font la demande ou, si celles-ci ne souhaitent pas participer à une expérimentation, aux autres collectivités territoriales, à leurs groupements ou à un groupement d’intérêt public, la fonction d’autorité de gestion et celle d’autorité de paiement de programmes relevant, pour la période 2000-2006, de la politique de cohésion économique et sociale de la Communauté européenne. L’Etat peut aussi confier cette mission aux conseils généraux lorsque les actions relèvent du Fonds social européen.

La convention précise le programme ainsi que les conditions dans lesquelles l’autorité retenue satisfait aux obligations de l’Etat résultant des règlements communautaires. A ce titre, pour l’ensemble des actions entrant dans le champ de l’expérimentation, et quel que soit le mode d’exercice qu’elle a choisi pour la conduire, la personne publique chargée de l’expérimentation supporte la charge des corrections et sanctions financières décidées à la suite des contrôles nationaux et communautaires ou par des arrêts de la Cour de justice des Communautés européennes, sans préjudice des mesures qu’elle peut mettre en œuvre à l’encontre des personnes dont les actes sont à l’origine de la procédure considérée. Cette charge est une dépense obligatoire au sens de l’article L. 1612-15 du code général des collectivités territoriales.

L’autorité publique expérimentatrice peut, dans ce cadre, confier par convention les fonctions d’autorité de paiement, à l’exception de la certification des dépenses, à un groupement d’intérêt public, tel que défini à l’article 21 de la loi n° 82-610 du 15 juillet 1982 d’orientation et de programmation pour la recherche et le développement technologique de la France, à une institution financière spécialisée, telle que définie à l’article L. 516-1 du code monétaire et financier, ou à des institutions ou services autorisés à effectuer des opérations de banque, tels que définis à l’article L. 518-1 du même code.

La personne publique chargée de l’expérimentation adresse au représentant de l’Etat dans la région le bilan de l’expérimentation qui lui a été confiée, établi au 31 décembre 2005. Le Gouvernement adresse, au cours du premier semestre 2006, un rapport au Parlement portant sur l’ensemble des expérimentations mises en œuvre au titre du présent article, afin de lui préciser les conditions législatives dans lesquelles la décentralisation de la gestion des fonds structurels européens sera pérennisée dans le cadre des prochaines perspectives financières de l’Union européenne.

Les conventions conclues en vertu du présent article sont caduques au plus tard le 31 décembre 2008.

II et III. – Non modifiés…………………………………………….………………………

Chapitre V (avant l’article 36)

Les plans d’élimination des déchets

Article 36

I. – L’article L. 541-14 du code de l’environnement est ainsi modifié :

1° Le I est complété par une phrase ainsi rédigée :

« L’Ile-de-France est couverte par un plan régional. » ;

2° Le V est ainsi rédigé :

« V. – Le projet de plan est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité du président du conseil général ou, dans la région d’Ile-de-France, du président du conseil régional. Les collectivités territoriales ou leurs groupements exerçant la compétence d’élimination ou de traitement des déchets et, dans la région d’Ile-de-France, les départements, sont associés à son élaboration. » ;

3° Au VI, après les mots : « des professionnels concernés », sont insérés les mots : « , des associations agréées de protection de l’environnement et des associations agréées de consommateurs ainsi que, dans la région d’Ile-de-France, du conseil régional et des conseils généraux. » ;

4° Le VII est ainsi rédigé :

« VII. – Le projet de plan est soumis pour avis au représentant de l’Etat dans le département, au conseil départemental d’hygiène ainsi qu’aux conseils généraux des départements limitrophes. En Ile-de-France, il est soumis pour avis au représentant de l’Etat dans la région ainsi qu’aux conseils généraux et aux conseils départementaux d’hygiène des départements situés sur le territoire de la région. Il peut être modifié pour tenir compte de ces avis, qui sont réputés favorables s’ils n’ont pas été formulés dans un délai de trois mois à compter de la réception du projet. Si le plan est élaboré par l’Etat, dans les conditions prévues à l’article L. 541-15, l’avis du conseil général et, en Ile-de-France, du conseil régional est également sollicité. » ;

5° Au VIII, les mots : « par l’autorité compétente » sont remplacés par les mots : « par délibération du conseil général ou, pour la région d’Ile-de-France, par délibération du conseil régional ».

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

Articles 37, 37 bis et 38

………………………………..………….Conformes………………………………..…………

Article additionnel après l’article 38

 

TITRE III (avant l’article 39)

LA SOLIDARITÉ ET LA SANTÉ

Chapitre Ier (avant l’article 39)

L’action sociale et médico-sociale

Article 39

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article additionnel après l’article 39

Article 40

I. – Les cinquième à neuvième alinéas de l’article L. 312-5 du code de l’action sociale et des familles sont remplacés par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Le schéma départemental est adopté par le conseil général après concertation avec le représentant de l’Etat dans le département.

« Le représentant de l’Etat fait connaître, au plus tard six mois avant l’expiration du précédent schéma, au président du conseil général les orientations que le schéma doit prendre en compte pour les établissements et services mentionnés aux 2°, 4°, a du 5°, 8° et 10° du I de l’article L. 312-1 ainsi que pour ceux mentionnés à l’article L. 162-24-1 du code de la sécurité sociale pour les prestations prises en charge par l’assurance maladie.

« Si le schéma n’a pas été adopté dans un délai de douze mois à compter de la transmission des orientations de l’Etat, il est adopté par le représentant de l’Etat.

« Les dispositions de l’alinéa précédent sont applicables aux schémas ultérieurs, si le nouveau schéma n’a pas été arrêté dans le délai d’un an suivant la date d’expiration du schéma précédent. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

Article 41

I. – L’article L. 263-15 du code de l’action sociale et des familles est ainsi rédigé :

« Art. L. 263-15. – I. – Le département est compétent pour attribuer aux jeunes en difficulté, âgés de dix-huit à vingt-cinq ans, des aides destinées à favoriser leur insertion sociale et professionnelle et, le cas échéant, leur apporter des secours temporaires de nature à faire face à des besoins urgents.

« A cette fin, il est créé dans chaque département un fonds d’aide aux jeunes, placé sous l’autorité du président du conseil général. Ce fonds se substitue à celui ayant le même objet institué dans le département avant l’entrée en vigueur de la loi n°    du      relative aux libertés et responsabilités locales.

« Le financement du fonds d’aide aux jeunes est assuré par le département. Les autres collectivités territoriales, leurs groupements et les organismes de protection sociale peuvent y participer.

« II. – Le règlement intérieur du fonds est adopté par le conseil général après avis du conseil départemental d’insertion. Il détermine les conditions et les modalités d’attribution des aides, notamment en cas d’urgence, et les conditions de mise en œuvre des mesures d’accompagnement.

« Aucune durée minimale de résidence dans le département n’est exigée pour l’attribution d’une aide du fonds.

« Tout jeune bénéficiaire d’une aide du fonds fait l’objet d’un suivi dans sa démarche d’insertion.

« III. – Les aides du fonds d’aide aux jeunes sont attribuées sans qu’il soit tenu compte de la participation pouvant être demandée aux personnes tenues à l’obligation alimentaire à l’égard de l’intéressé.

II et III. – Non modifiés……………………………………………….……………………

Article 42

L’article L. 451-1 du code de l’action sociale et des familles est ainsi rédigé :

« Art. L. 451-1. – Les formations sociales contribuent à la qualification et à la promotion des professionnels et des personnels salariés et non salariés engagés dans la lutte contre les exclusions et contre la maltraitance, dans la prévention et la compensation de la perte d’autonomie, des handicaps ou des inadaptations et dans la promotion de la cohésion sociale et du développement social.

« Les diplômes et titres de travail social sont délivrés par l’Etat conformément aux dispositions du I de l’article L. 335-6 du code de l’éducation, dans le respect des orientations définies par le ministre chargé des affaires sociales après avis du Conseil supérieur du travail social.

« Les établissements publics ou privés dispensant des formations sociales initiales et continues participent au service public de la formation. Ils sont soumis à une obligation de déclaration préalable auprès du représentant de l’Etat dans la région ainsi qu’aux obligations et interdictions prévues aux 2 et 4 de l’article L. 920-4 du code du travail.

« L’Etat contrôle, en outre, dans des conditions fixées par voie réglementaire, le respect des programmes, la qualification des formateurs et directeurs d’établissement et la qualité des enseignements délivrés par ces établissements pendant la durée des formations, préparant aux diplômes et titres de travail social.

« Les départements sont consultés sur la définition et le contenu des formations.

« Un décret fixe les modalités d’application du présent article et, notamment, les sanctions encourues en cas de non-respect des prescriptions du présent article. »

Article 43

L’article L. 451-2 du code de l’action sociale et des familles est ainsi rédigé :

« Art. L. 451-2. – La région définit et met en œuvre la politique de formation des travailleurs sociaux. Dans le cadre de l’élaboration du schéma régional des formations sociales, elle recense, en association avec les départements, les besoins de formation à prendre en compte pour la conduite de l’action sociale et médico-sociale et indique comment elle compte y répondre.

« Elle agrée les établissements dispensant des formations initiales et assure leur financement dans les conditions prévues à l’article L. 451-2-1. Un décret fixe les conditions minimales d’agrément de ces établissements.

« La région peut déléguer aux départements qui en font la demande, par voie de convention, sa compétence d’agrément des établissements dispensant des formations sociales. »

Articles 44 et 45

………………………………..………….Conformes………………………………..…………

Article 46

I. – Le premier alinéa de l’article L. 113-2 du code de l’action sociale et des familles est remplacé par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Le département définit et met en œuvre l’action sociale en faveur des personnes âgées. Il coordonne, dans le cadre du schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale mentionné à l’article L. 312-4, les actions menées par les différents intervenants, définit des secteurs géographiques d’intervention et détermine les modalités d’information du public.

« Le département met en œuvre les compétences définies au premier alinéa en s’appuyant notamment sur les centres locaux d’information et de coordination qui sont autorisés au titre du a de l’article L. 313-3.

« Le département veille à la cohérence des actions respectives des centres locaux d’information et de coordination, des équipes médico-sociales mentionnées au premier alinéa de l’article L. 232-3 et des établissements et services mentionnés au 6° du I de l’article L. 312-1.

« Le département peut signer des conventions avec l’Etat, les organismes de sécurité sociale ou tout autre intervenant en faveur des personnes âgées pour assurer la coordination de l’action gérontologique. »

I bis (nouveau). – Dans le deuxième alinéa de l’article L. 113-2 du même code, les mots : « Ces conventions » sont remplacés par les mots : « Les conventions mentionnées au précédent alinéa ».

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

III (nouveau). – Les centres locaux d’information et de coordination qui, à la date de l’entrée en vigueur de la présente loi, ont fait l’objet d’une décision conjointe de labellisation du représentant de l’Etat dans le département et du président du conseil général sont réputés autorisés au sens de l’article L. 313-1 du code de l’action sociale et des familles, dans la limite fixée au quatrième alinéa de ce même article. Une convention entre le représentant de l’Etat dans le département, le président du conseil général et l’organisme gestionnaire de chaque centre local d’information et de coordination acte les modalités de poursuite de l’activité en tenant compte des financements transférés par l’Etat aux départements dans le cadre du transfert organisé par la présente loi.

IV (nouveau). – Le a de l’article L. 313-3 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° Après la référence : « 8° », il est inséré la référence : « , 11° » ;

2° Il est complété par les mots : « ou lorsque leurs interventions relèvent d’une compétence dévolue par la loi au département ; ».

Article 47

Le titre IV du livre Ier du code de l’action sociale et des familles est complété par un chapitre IX ainsi rédigé :

« Chapitre IX titre IV du livre Ier du code de l’action sociale et des familles

 « Comités départementaux des retraités et personnes âgées

« Art. L. 149-1. – Le comité départemental des retraités et personnes âgées est une instance consultative placée auprès du président du conseil général.

« La composition et les modalités de fonctionnement des comités départementaux des retraités et personnes âgées qui réunissent notamment des représentants des associations et organisations représentatives, sur le plan local, des retraités et personnes âgées, sont fixées par délibération du conseil général. Les membres du comité sont nommés par arrêté du président du conseil général. »

Chapitre II (avant l’article 48)

Mise en œuvre de la protection judiciaire de la jeunesse

Article 48

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – Dans les départements retenus pour l’expérimentation, le service de l’aide sociale à l’enfance est seul compétent pour assurer la mise en œuvre des mesures prises par les magistrats au titre de l’article 375-2, du 3° de l’article 375-3, de l’article 375-4 et de l’article 375-5 du code civil, à l’exception de celles dont l’exécution est confiée aux personnes physiques et aux établissements mentionnés à l’article 375-9 du même code.

Pour l’exercice de cette mission, et sans préjudice de ses responsabilités vis-à-vis des mineurs qui lui sont confiés, le service de l’aide sociale à l’enfance peut faire appel à des organismes publics ou privés ou à des personnes physiques. L’habilitation à recevoir des mineurs, confiés habituellement par l’autorité judiciaire, est alors délivrée par le président du conseil général du département où se trouve le siège du service ou de l’établissement demandeur, après avis conformes des procureurs de la République et des présidents de tribunaux de grande instance du département. Ces services et établissements sont soumis aux contrôles prescrits par le deuxième alinéa de l’article L. 313-20 du code de l’action sociale et des familles.

III à VI. – Non modifiés……………………………………………………….……………

 

Chapitre III (avant l’article 49 A)

Le logement social et la construction

Article 49 A

Avant le dernier alinéa de l’article L. 441-1 du code de la construction et de l’habitation, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« Si un établissement public de coopération intercommunale ou un département ayant conclu avec l’Etat la convention définie aux articles L. 301-5-1 ou L. 301-5-2 lui donnant compétence pour attribuer les aides de l’Etat en faveur de la réalisation et de la réhabilitation de logements locatifs sociaux le demande, cette convention prévoit les conditions de délégation de tout ou partie des réservations de logement dont bénéficie au titre du précédent alinéa, sur le territoire qu’elle couvre, le représentant de l’Etat dans le département. Elle fixe notamment les engagements du délégataire en vue de la mise en œuvre du droit au logement, les modalités d’association des communes à l’utilisation des droits de réservation sur leur territoire, les modalités d’évaluation annuelle de la délégation ainsi que les conditions de son retrait en cas de non-respect de ses engagements par le délégataire. Dans le cas des établissements publics de coopération intercommunale, les modalités d’association des communes membres peuvent prendre la forme d’une délégation de tout ou partie des droits délégués.

« Si le représentant de l’Etat constate, au terme de l’année écoulée, que les objectifs fixés par le plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées ne sont pas respectés, il peut, après mise en demeure restée sans suite pendant un délai de six mois, se substituer au président de l’établissement public de coopération intercommunale ou du conseil général pour décider directement de la réservation de ces logements. Le renouvellement de l’organe délibérant ou du conseil général rend caduque cette substitution.

« Lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale a conclu avec l’Etat la convention définie à l’article L. 301-5-1 et qu’il y a convenu d’accorder sa garantie financière aux emprunts nécessaires à ces opérations, la commune d’implantation des logements est bénéficiaire de plein droit des réservations convenues avec les organismes en contrepartie de la garantie financière accordée par l’établissement public de coopération intercommunale. »

Article 49

I. – L’article L. 301-3 du code de la construction et de l’habitation est ainsi rédigé :

« Art. L. 301-3. – L’attribution des aides publiques en faveur de la construction, de l’acquisition, de la réhabilitation et de la démolition des logements locatifs sociaux, de celles en faveur de la rénovation de l’habitat privé et de celles destinées à la création de places d’hébergement ainsi que, dans les départements et régions d’outre-mer, des aides directes en faveur de l’accession sociale à la propriété, peut être déléguée aux collectivités territoriales et à leurs groupements dans les conditions prévues au présent chapitre.

« La dotation régionale pour le financement des aides, dont l’attribution est susceptible d’être déléguée, est notifiée au représentant de l’Etat dans la région. Son montant est déterminé en fonction, notamment, des données sociales et démographiques, de l’état du patrimoine de logements ainsi que de la situation du marché locatif.

« Le représentant de l’Etat dans la région, après avis du comité régional de l’habitat ou, dans les régions d’outre-mer, du conseil départemental de l’habitat, répartit le montant des crédits publics qui lui sont notifiés entre les communautés urbaines, les communautés d’agglomération, les syndicats d’agglomération nouvelle et les communautés de communes de plus de 50 000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants et, pour le reste du territoire, entre les départements. La participation à cette répartition est subordonnée à la conclusion d’une convention avec l’Etat définie aux articles L. 301-5-1 ou L. 301-5-2.

« Lorsqu’un département n’a pas conclu de convention avec l’Etat, le représentant de l’Etat dans la région détermine le montant des crédits directement affectés, selon le cas, par le représentant de l’Etat dans le département ou l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat, à des opérations situées en dehors du périmètre des établissements publics de coopération intercommunale ayant conclu la convention prévue à l’article L. 301-5-1. L’affectation de ces crédits tient compte du plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées et des programmes locaux de l’habitat.

« Lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale ou un département a signé une convention mentionnée aux articles L. 301-5-1 et L. 301-5-2, son président prononce l’agrément des opérations de logement social correspondant aux domaines mentionnés au premier alinéa du présent article.

« Le Gouvernement présente, au moment du dépôt du projet de loi de finances, le tableau des dotations notifiées aux préfets de région et de leur répartition intrarégionale effectuée par les préfets. »

II. – Après l’article L. 301-5 du même code, sont insérés les articles L. 301-5-1 à L. 301-5-3 ainsi rédigés :

« Art. L. 301-5-1. – Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés à l’article L. 301-3 et disposant d’un programme local de l’habitat peuvent, pour sa mise en œuvre, demander à conclure une convention avec l’Etat, par laquelle celui-ci leur délègue la compétence pour décider de l’attribution des aides prévues au même article et procéder à leur notification aux bénéficiaires.

« Cette convention est conclue pour une durée de six ans renouvelable. Elle fixe, d’une part, dans la limite des dotations ouvertes en loi de finances, le montant des droits à engagement alloués à l’établissement public de coopération intercommunale et, d’autre part, le montant des crédits que celui-ci affecte sur son propre budget à la réalisation des objectifs de la convention. Elle précise annuellement, au sein des droits à engagement alloués, les parts affectées au logement social ou à l’hébergement d’une part, à l’habitat privé d’autre part.

« L’établissement public de coopération intercommunale attribue les aides au logement social et à l’hébergement dans la limite de la part correspondante des droits à engagement. La convention définit, en fonction de la nature et de la durée prévisionnelle de réalisation des opérations à programmer, l’échéancier prévisionnel et les modalités de versement des crédits correspondants, à l’établissement public de coopération intercommunale. La convention précise les modalités du retrait éventuel des droits à engagement, susceptibles de ne pas être utilisés, ainsi que les conditions de reversement des crédits non consommés. Le montant des crédits de paiement est fixé chaque année en fonction de l’échéancier de versement des crédits, des engagements constatés les années précédentes et des engagements prévisionnels de l’année considérée.

« Les décisions d’attribution, par l’établissement public de coopération intercommunale, des aides en faveur de l’habitat privé sont prises après avis d’une commission locale d’amélioration de l’habitat, dans la limite des droits à engagement correspondants. Elles donnent lieu à paiement par l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat, dans des conditions fixées par la convention prévue à l’article L. 321-1-1. Toutefois, lorsque l’établissement public de coopération intercommunale demande à assurer le paiement direct des aides à leurs bénéficiaires, la convention précitée en prévoit les conditions et notamment les modalités de versement des crédits par l’agence à l’établissement public de coopération intercommunale.

« La convention fixe, en accord avec la Caisse des dépôts et consignations, l’enveloppe de prêts que cet établissement peut affecter aux opérations définies dans la convention à partir des fonds d’épargne dont il assure la gestion en application de l’article L. 518-1 du code monétaire et financier.

« Dans les limites fixées par décret en Conseil d’Etat, la convention peut adapter les conditions d’octroi des aides de l’Etat, selon les secteurs géographiques et en raison des particularités locales et démographiques et de la situation du marché du logement.

« La convention prévoit les conditions dans lesquelles les conventions mentionnées à l’article L. 353-2 ainsi que les décisions favorables mentionnées au 3° de l’article L. 351-2 sont signées par le président de l’établissement public de coopération intercommunale au nom de l’Etat.

« Elle peut adapter, pour des secteurs géographiques déterminés, dans des limites fixées par décret en Conseil d’Etat, les plafonds de ressources mentionnés à l’article L. 441-1 pour l’attribution des logements locatifs sociaux.

« Elle définit les conditions dans lesquelles une évaluation sera effectuée au terme de son application.

« La convention précise également, le cas échéant, les modalités de mise en œuvre des dispositions de la section 2 du chapitre II du présent titre.

« Art. L. 301-5-2. – Le département peut demander à conclure, pour une durée de six ans renouvelable, une convention avec l’Etat par laquelle celui-ci lui délègue la compétence pour décider de l’attribution des aides prévues à l’article L. 301-3 et procéder à leur notification aux bénéficiaires.

« Hors du périmètre des établissements publics de coopération intercommunale ayant conclu une convention en application de l’article L. 301-5-1, la convention conclue par le département définit les conditions de mise en place d’un dispositif d’observation de l’habitat et précise, en application du plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées et en tenant compte des programmes locaux de l’habitat et des actions de rénovation urbaine au sens de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, les objectifs poursuivis et les actions à mettre en œuvre en matière de réalisation, de réhabilitation et démolition de logements locatifs sociaux et de places d’hébergement destiné à accueillir les personnes et les familles visées aux articles 1er et 4 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, ainsi qu’en matière de rénovation de l’habitat privé, notamment dans le cadre d’opérations programmées d’amélioration de l’habitat. Elle définit les objectifs en matière de lutte contre l’habitat indigne et arrête, le cas échéant, la liste des opérations de résorption de l’habitat insalubre à réaliser. Ces objectifs et actions sont détaillés par zones géographiques.

« La convention fixe, d’une part, dans la limite des dotations ouvertes en loi de finances, le montant des droits à engagement alloués au département et, d’autre part, le montant des crédits que celui-ci affecte sur son propre budget à la réalisation des objectifs de la convention. Elle précise annuellement, au sein des droits à engagement alloués, les parts affectées au logement social ou à l’hébergement d’une part, à l’habitat privé d’autre part.

« Le département attribue les aides au logement social et à l’hébergement dans la limite de la part correspondante des droits à engagement. La convention définit, en fonction de la nature et de la durée prévisionnelle de réalisation des opérations à programmer, l’échéancier prévisionnel et les modalités de versement des crédits correspondants au département. La convention précise les modalités du retrait éventuel des droits à engagement, susceptibles de ne pas être utilisés, ainsi que les conditions de reversement des crédits non consommés. Le montant des crédits de paiement est fixé chaque année en fonction de l’échéancier de versement des crédits, des engagements constatés les années précédentes et des engagements prévisionnels de l’année considérée.

« Les décisions d’attribution, par le département, des aides en faveur de l’habitat privé sont prises après avis d’une commission locale d’amélioration de l’habitat, dans la limite des droits à engagement correspondants. Elles donnent lieu à paiement par l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat, dans des conditions fixées par la convention prévue à l’article L. 321-1-1. Toutefois, lorsque le département demande à assurer le paiement direct des aides à leurs bénéficiaires, la convention précitée en prévoit les conditions et notamment les modalités de versement des crédits par l’agence au département.

« La convention fixe, en accord avec la Caisse des dépôts et consignations, l’enveloppe de prêts que cet établissement peut affecter aux opérations définies dans la convention à partir des fonds d’épargne dont il assure la gestion en application de l’article L. 518-1 du code monétaire et financier.

« Dans les limites fixées par décret en Conseil d’Etat, la convention peut adapter les conditions d’octroi des aides de l’Etat, selon les secteurs géographiques et en raison des particularités locales, sociales et démographiques et de la situation du marché du logement.

« La convention prévoit les conditions dans lesquelles les conventions mentionnées à l’article L. 353-2 ainsi que les décisions favorables mentionnées au 3° de l’article L. 351-2 sont signées par le président du conseil général au nom de l’Etat.

« Elle peut adapter, pour des secteurs géographiques déterminés, dans des limites fixées par décret en Conseil d’Etat, les plafonds de ressources mentionnés à l’article L. 441-1 pour l’attribution des logements locatifs sociaux.

« Elle définit les conditions dans lesquelles une évaluation sera effectuée au terme de son application.

« Lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale signe avec l’Etat une convention régie par l’article L. 301-5-1, alors qu’une convention régie par le présent article est en cours d’exécution, cette dernière fait l’objet d’un avenant pour en retrancher, à compter du 1er janvier de l’année suivante, les dispositions concernant l’établissement public.

« Art. L. 301-5-3. – Les dispositions de l’article L. 301-5-1, à l’exception de son septième alinéa, et celles de l’article L. 301-5-2, à l’exception de son huitième alinéa, sont applicables dans les départements et régions d’outre-mer. »

III. – L’article L. 302-1 du même code est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Le programme local de l’habitat est établi par un établissement public de coopération intercommunale pour l’ensemble de ses communes membres. » ;

2° Au troisième alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « six », après les mots : « besoins en logements », sont insérés les mots : « et en hébergement, » et, après les mots : « et à favoriser », sont insérés les mots : « le renouvellement urbain et » ;

3° Il est complété par neuf alinéas ainsi rédigés :

« Le programme local de l’habitat comporte un diagnostic sur le fonctionnement des marchés du logement et de l’hébergement, analysant les différents segments de l’offre de logements, privés et sociaux, individuels et collectifs, de l’offre d’hébergement, ainsi que l’offre foncière.

« Le programme local de l’habitat définit les conditions de mise en place d’un dispositif d’observation de l’habitat sur son territoire.

« Le programme local de l’habitat indique les moyens à mettre en œuvre pour satisfaire les besoins en logements et en places d’hébergement, dans le respect de la mixité sociale et en assurant une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre de logements, en précisant :

« – les objectifs d’offre nouvelle ;

« – les actions à mener en vue de l’amélioration et de la réhabilitation du parc existant, qu’il soit public ou privé. A cette fin, il précise les opérations programmées d’amélioration de l’habitat et les opérations envisagées de résorption de l’habitat insalubre ;

« – les actions et opérations de renouvellement urbain, et notamment les actions de rénovation urbaine au sens de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, impliquant la démolition et la reconstruction de logements sociaux, la démolition de logements situés dans des copropriétés dégradées, assorties d’un plan de revalorisation du patrimoine conservé et des mesures envisagées pour améliorer la qualité urbaine des quartiers intéressés et des services offerts aux habitants ;

« – les réponses apportées aux besoins particuliers des personnes mal logées, défavorisées ou présentant des difficultés particulières ;

« – les réponses apportées aux besoins particuliers des étudiants.

« Le programme local de l’habitat fait l’objet d’un programme d’actions détaillé par secteurs géographiques. »

IV à VI. – Non modifiés………………………………………………………………….…

VII. – Le chapitre II du titre Ier du livre III du même code est ainsi modifié :

1° Son intitulé est ainsi rédigé : « Garantie de l’Etat. – Action des collectivités territoriales et des chambres de commerce et d’industrie » ;

2° L’intitulé de la section 2 est ainsi rédigé : « Action des collectivités territoriales » ;

3° Avant l’article L. 312-3, il est inséré un article L. 312-2-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 312-2-1. – En complément ou indépendamment des aides de l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale peuvent apporter des aides destinées à la réalisation de logements locatifs sociaux, à la réhabilitation ou à la démolition de logements locatifs ainsi que de places d’hébergement, ainsi qu’aux opérations de rénovation urbaine incluant notamment la gestion urbaine et les interventions sur les copropriétés dégradées. Ils peuvent également apporter, sous conditions de ressources, des aides aux propriétaires occupants pour l’amélioration de l’habitat et aux personnes accédant à la propriété ainsi que des compléments aux aides mentionnées au 5° de l’article L. 301-2. Ils peuvent, à cet effet, conclure des conventions avec l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat, par lesquelles celle-ci leur confère la gestion des aides destinées aux propriétaires bailleurs et occupants. »

VIII. – Après l’article L. 321-1 du même code, il est inséré un article L. 321-1-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 321-1-1. – Lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale ou un département a conclu une convention avec l’Etat en application des articles L. 301-5-1 ou L. 301-5-2, il conclut également une convention avec l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat. Cette convention détermine les conditions de gestion par l’agence, ou, à leur demande, par l’établissement public de coopération intercommunale ou le département, des aides destinées aux propriétaires privés. Elle peut prévoir la gestion par l’agence des aides à l’habitat privé apportées par l’établissement public ou le département sur leur budget propre. Elle peut, dans des limites fixées par décret en Conseil d’Etat, arrêter les règles particulières d’octroi des aides destinées aux propriétaires bailleurs et occupants, en fonction de critères économiques, sociaux ou géographiques. »

IX à XI. – Non modifiés……………………………………………………………………

XII. – Jusqu’au 31 décembre 2006, les établissements publics de coopération intercommunale n’ayant pas de programme local de l’habitat ou ayant pris une délibération en vue de l’élaboration d’un programme local de l’habitat conforme aux dispositions de l’article L. 302-1 du code de la construction et de l’habitation peuvent demander à conclure une convention au titre de l’article L. 301-5-1 du même code, pour une durée limitée à trois ans. Dans ce cas, la convention fixe les conditions de mise en place d’un dispositif d’observation de l’habitat. Elle précise, en application du plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées et en tenant compte des actions de rénovation urbaine au sens de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, les objectifs poursuivis et les actions à mettre en œuvre en matière de réalisation, de réhabilitation et démolition de logements locatifs sociaux et de places d’hébergement, ainsi qu’en matière de rénovation de l’habitat privé, notamment dans le cadre d’opérations programmées d’amélioration de l’habitat. Elle définit les objectifs en matière de lutte contre l’habitat indigne et arrête, le cas échéant, la liste des opérations de résorption de l’habitat insalubre à réaliser. Ces objectifs et actions sont détaillés par zones géographiques.

XIII. – Non modifié………………………………………………………………..……….

XIV (nouveau). – Les dispositions des III et IX entrent en vigueur dès publication de la présente loi.

Article 49 bis (nouveau)

Le titre IV du livre IV du code de la construction et de l’habitation est complété par un chapitre V ainsi rédigé :

« Chapitre V titre IV du livre IV du code de la construction et de l’habitation

« Dispositions particulières
applicables aux organismes d’habitations à loyer modéré
ayant conclu une convention globale de patrimoine

« Art. L. 445-1. – Les organismes d’habitations à loyer modéré peuvent conclure avec l’Etat, sur la base de leur plan stratégique de patrimoine, en tenant compte des programmes locaux de l’habitat, une convention globale de patrimoine d’une durée de six ans.

« Les établissements publics de coopération intercommunale et les départements ayant conclu avec l’Etat la convention mentionnée aux articles L. 301-5-1 et L. 301-5-2 sont obligatoirement consultés sur les dispositions de la convention globale relatives aux immeubles situés dans leur périmètre. Ils peuvent être signataires de la convention globale de patrimoine.

« La convention globale comporte :

« – le classement des immeubles ou ensembles immobiliers ; ce classement est établi en fonction du service rendu aux locataires, après concertation avec les locataires dans des conditions fixées dans le plan de concertation locative prévu à l’article 44 bis de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l’investissement locatif, l’accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l’offre foncière ;

« – l’énoncé de la politique patrimoniale et d’investissement de l’organisme, comprenant notamment un plan de mise en vente à leurs locataires des logements à usage locatif détenus par l’organisme et les orientations retenues pour le réinvestissement des fonds provenant de la vente ;

« – les engagements pris par l’organisme sur la qualité du service rendu aux locataires ;

« – un cahier des charges de gestion sociale de l’organisme.

« Art. L. 445-2. – Le cahier des charges de gestion sociale mentionné à l’article L. 445-1 récapitule les obligations de l’organisme relatives aux conditions d’occupation et de peuplement des logements ainsi qu’à la détermination des loyers. Il porte sur l’ensemble des logements pour lesquels l’organisme détient un droit réel.

« Le cahier des charges est révisé tous les six ans.

« Il fixe notamment, par immeuble ou ensemble immobilier :

« – les plafonds de ressources applicables pour l’attribution des logements ;

« – les conditions dans lesquelles l’organisme peut exiger des locataires le paiement d’un supplément de loyer de solidarité, et ses modalités de calcul ;

« – le montant maximal total des loyers, rapporté à la surface utile ou à la surface corrigée totale, exprimé en euros par mètre carré et par mois. Il tient compte du classement des immeubles ou groupes d’immeubles mentionné à l’article L. 445-1.

« Les engagements du cahier des charges se substituent à ceux prévus par la réglementation en vigueur à la date de son établissement.

« Les engagements qui sont de même nature que ceux figurant dans les conventions conclues au titre de l’article L. 351-2 et en vigueur à la date de signature de la convention globale mentionnée à l’article L. 445-1 se substituent de plein droit à ceux-ci ainsi qu’à l’engagement d’occupation sociale inscrit dans ces conventions pour la durée de celles-ci. Pour les conventions conclues au titre de l’article L. 351-2, postérieurement à la date d’entrée en vigueur de la loi n°   du      relative aux libertés et responsabilités locales, la substitution intervient au terme de la douzième année de leur application.

« Art. L. 445-3. – Les plafonds de ressources prévus par le cahier des charges mentionné à l’article L. 445-2 sont, pour chaque immeuble ou ensemble immobilier, ceux inscrits dans les conventions visées à l’article L. 351-2 ou résultant de la réglementation en vigueur. Lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale ou un département a conclu avec l’Etat la convention définie aux articles L. 301-5-1 ou L. 301-5-2 lui donnant compétence pour attribuer les aides de l’Etat en faveur de la réalisation et de la réhabilitation de logements locatifs sociaux, les plafonds de ressources sont ceux prévus le cas échéant par cette convention pour le secteur géographique où est situé l’immeuble. Il peut toutefois, pour la durée de la convention globale de patrimoine mentionnée à l’article L. 445-1, être dérogé à ces plafonds dans des conditions fixées par décret.

« Art. L. 445-4. – Le montant maximal de la masse des loyers de l’ensemble des immeubles de l’organisme résultant du cahier des charges mentionné à l’article L. 445-2 ne peut excéder le montant maximal résultant, à la date d’établissement de ce même cahier des charges, des conventions visées à l’article L. 351-2 ou résultant de la réglementation en vigueur. Il peut être augmenté, pendant la durée de la convention et en vue d’assurer l’équilibre financier d’opérations d’amélioration modifiant le classement des immeubles, dans des conditions prévues par le cahier des charges. Celui-ci peut prévoir si nécessaire, lors de son établissement ou au moment du renouvellement de la convention, un montant maximal plus élevé que celui résultant des dispositions précédentes, à la demande d’un organisme et en vue de préserver ses équilibres financiers, après avis de la Caisse de garantie du logement locatif social.

« Le montant maximal de la masse des loyers prévu au précédent alinéa est actualisé au 1er juillet de chaque année conformément au mode de calcul défini au d de l’article 17 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 précitée.

« L’organisme fixe le loyer maximal applicable à chaque logement en tenant compte notamment de sa taille et de sa situation dans l’immeuble ou l’ensemble immobilier.

« Art. L. 445-5. – Les dispositions des deux premiers alinéas de l’article L. 441-4 sont applicables au supplément de loyer de solidarité prévu par le cahier des charges mentionné à l’article L. 445-2.

« Toutefois, l’organisme peut, pour la durée de la convention et dans les conditions fixées par celle-ci, déroger à ces dispositions.

« Art. L. 445-6. – Un décret en Conseil d’Etat fixe les modalités d’application du présent chapitre.

« Art. L. 445-7. – Par dérogation à l’article L. 353-15, les dispositions des premier et deuxième alinéas de l’article 32 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 portant modification et codification de la législation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d’habitation ou à usage professionnel et instituant des allocations de logement ne sont pas opposables aux organismes qui ont conclu avec l’Etat une convention globale de patrimoine. »

Article 49 ter (nouveau)

Le chapitre II du titre V du livre II de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est complété par un article L. 2252-5 ainsi rédigé :

« Art. L. 2252-5. – Nonobstant le transfert, volontaire ou de plein droit, de tout ou partie de ses compétences en matière de politique du logement ou d’habitat à un établissement public de coopération intercommunale, la commune conserve la possibilité de garantir les emprunts afférents à la réalisation d’opérations de logements locatifs sociaux sis sur son territoire. »

Article 50

I. – La loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement est ainsi modifiée :

1° Le deuxième alinéa de l’article 1er est complété par les mots : « et pour y disposer de la fourniture d’eau, d’énergie et de services téléphoniques » ;

2° L’article 2 est ainsi rédigé :

« Art. 2. – Les mesures destinées à permettre aux personnes mentionnées à l’article 1er d’accéder à un logement décent et indépendant ou de s’y maintenir et d’y disposer de la fourniture d’eau, d’énergie et de services téléphoniques font l’objet, dans chaque département, d’un plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées. » ;

3° Les deux premiers alinéas de l’article 3 sont ainsi rédigés :

« Le plan départemental est élaboré et mis en œuvre par l’Etat et par le département. Il y associe les communes ou leurs groupements ainsi que les autres personnes morales concernées, notamment les associations dont l’un des objets est l’insertion ou le logement des personnes défavorisées et les associations de défense des personnes en situation d’exclusion par le logement, les caisses d’allocations familiales, les caisses de mutualité sociale agricole, les distributeurs d’eau et d’énergie, les opérateurs de services téléphoniques, les bailleurs publics ou privés et les collecteurs de la participation des employeurs à l’effort de construction.

« Le plan est établi pour une durée minimale de trois ans. » ;

4° L’article 4 est ainsi modifié :

a) Supprimé…………………………………….………………………………………… ;

b) Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le président du conseil général rend compte annuellement au comité responsable du plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées du bilan d’activité du fonds de solidarité pour le logement. » ;

5° L’article 6 est ainsi modifié :

a) Les deuxième, troisième, neuvième et douzième alinéas sont supprimés ;

b) Le premier alinéa est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :

« Il est créé dans chaque département un fonds de solidarité pour le logement.

« Le fonds de solidarité accorde, dans les conditions définies par son règlement intérieur, des aides financières sous forme de cautionnements, prêts ou avances remboursables, garanties ou subventions à des personnes remplissant les conditions de l’article 1er et qui entrent dans un logement locatif ou qui, étant locataires, sous-locataires ou résidents de logements-foyers, se trouvent dans l’impossibilité d’assumer leurs obligations relatives au paiement du loyer, des charges et des frais d’assurance locative, ou qui, occupant régulièrement leur logement, se trouvent dans l’impossibilité d’assumer leurs obligations relatives au paiement des fournitures d’eau, d’énergie et de services téléphoniques.

« Les dettes au titre des impayés de loyer et de facture d’énergie, d’eau et de téléphone peuvent être prises en charge par le fonds de solidarité pour le logement si leur apurement conditionne l’accès à un nouveau logement. » ;

b bis) La première phrase du onzième alinéa est ainsi rédigée :

« Les mesures d’accompagnement social donnent lieu à l’établissement de conventions conclues par le département avec les organismes ou associations qui les exécutent. » ;

c) Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le fonds de solidarité peut également accorder une aide destinée à financer les suppléments de dépenses de gestion aux associations, aux centres communaux ou intercommunaux d’action sociale, aux autres organismes à but non lucratif et aux unions d’économie sociale qui sous-louent des logements à des personnes mentionnées à l’article 1er  ou qui en assurent la gestion immobilière pour le compte de propriétaires. Cette aide peut aussi être accordée, selon des critères financiers et sociaux définis par le règlement intérieur du fonds de solidarité, aux organismes ci-dessus et aux bailleurs sociaux qui louent directement des logements à des personnes mentionnées à l’article 1er. Elle ne peut porter sur les logements bénéficiant de l’aide aux associations logeant à titre temporaire des personnes défavorisées. » ;

6° Les articles 6-1 à 8 sont remplacés par six articles 6-1, 6-2, 6-3, 6-4, 7 et 8 ainsi rédigés :

« Art. 6-1. – Le règlement intérieur du fonds de solidarité pour le logement définit les conditions d’octroi des aides conformément aux priorités définies à l’article 4, ainsi que les modalités de fonctionnement et de gestion du fonds. Le règlement intérieur est élaboré et adopté par le conseil général.

« Les conditions d’octroi des aides du fonds de solidarité ne peuvent reposer sur d’autres éléments que le niveau de patrimoine, de ressources des personnes et l’importance et la nature des difficultés qu’elles rencontrent. Le décret en Conseil d’Etat prévu à l’article 8 détermine la nature des ressources prises en compte.

« Les aides accordées par le fonds de solidarité ne peuvent être soumises à aucune condition de résidence préalable dans le département.

« L’octroi d’une aide ne peut être subordonné à une contribution financière au fonds ou à une participation aux frais de dossier ou d’instruction de la part d’une collectivité territoriale.

« Il ne peut pas non plus être subordonné à une contribution financière au fonds ou à un abandon de créance ou à une participation aux frais de dossier ou d’instruction de la part du bailleur, du distributeur d’eau ou d’énergie ou de l’opérateur de services téléphoniques.

« Aucune participation aux frais de dossier ou d’instruction ne peut être exigée des personnes ou familles.

« Des modalités d’urgence doivent être prévues pour l’octroi et le paiement des aides, dès lors qu’elles conditionnent la signature d’un bail, qu’elles évitent des coupures d’eau, d’énergie ou de services téléphoniques ou qu’elles concernent des personnes et familles assignées aux fins de résiliation de bail.

« Art. 6-2. – Le fonds peut être saisi directement par toute personne ou famille en difficulté et, avec son accord, par toute personne ou organisme y ayant intérêt ou vocation. Il peut également être saisi par la commission mentionnée à l’article L. 351-14 du code de la construction et de l’habitation, par l’organisme payeur de l’aide au logement ou par le représentant de l’Etat dans le département.

« Toute décision de refus doit être motivée.

« Art. 6-3. – Le financement du fonds de solidarité pour le logement est assuré par le département.

« Les autres collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale, ainsi que les personnes mentionnées au premier alinéa de l’article 3, peuvent également participer volontairement au financement du fonds de solidarité pour le logement.

« Art. 6-4. – Le département peut confier par convention, sous sa responsabilité et son contrôle, la gestion financière et comptable du fonds de solidarité pour le logement à un organisme de sécurité sociale, une association agréée à cet effet ou un groupement d’intérêt public.

« Art. 7. – Le conseil général peut créer des fonds locaux pour l’octroi de tout ou partie des aides du fonds de solidarité pour le logement et en confier la gestion, par convention, aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale qui en font la demande.

« La création d’un fonds de solidarité intercommunal est de droit lorsque la demande en émane d’un établissement public de coopération intercommunale qui a conclu une convention avec l’Etat dans les conditions définies à l’article L. 301-5-1 du code de la construction et de l’habitation. La convention prévue à l’alinéa précédent prévoit les conditions dans lesquelles les crédits du fonds de solidarité lui sont délégués.

« Art. 8. – Un décret en Conseil d’Etat, pris après avis du Conseil national de l’habitat, fixe les modalités d’application du présent chapitre. »

II. – Le code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° L’article L. 115-3 est ainsi rédigé :

« Art. L. 115-3. – Dans les conditions fixées par la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, au regard notamment de son patrimoine, de l’insuffisance de ses ressources ou de ses conditions d’existence, a droit à une aide de la collectivité pour disposer de la fourniture d’eau, d’énergie et de services téléphoniques dans son logement.

« En cas de non-paiement des factures, la fourniture d’énergie, d’eau et de services téléphoniques est maintenue jusqu’à ce qu’il ait été statué sur la demande d’aide. » ;

2° Un dispositif d’aide et de prévention aide les familles et les personnes mentionnées à l’article L. 115-3 du code de l’action sociale et des familles à faire face à leurs dépenses d’énergie, de téléphone et d’eau.

Dans chaque département, une convention est passée entre le conseil général et, le cas échéant, les établissements publics de coopération intercommunale chargés de la gestion d’un fonds de solidarité pour le logement intercommunal, d’une part, et les représentants d’Electricité de France, de Gaz de France, de chaque distributeur d’énergie ou d’eau, d’autre part, afin de définir le montant et les modalités du concours financier de ces fournisseurs de services aux fonds de solidarité pour le logement du département et, le cas échéant, des groupements de communes.

Ces conventions peuvent également être passées avec les collectivités territoriales ou groupements qui le souhaitent et, le cas échéant, avec des organismes de protection sociale et associations de solidarité pour déterminer les actions préventives et éducatives en matière de maîtrise de la consommation de ces services.

III. – Non modifié…………………………………..………………………………………

IV. – Les droits et obligations des fonds de solidarité pour le logement ainsi que des fonds et dispositifs d’aide aux impayés d’énergie, d’eau et de téléphone, existant à la date d’entrée en vigueur de la présente loi, sont transférés aux départements.

Les dispositions des règlements intérieurs des fonds de solidarité pour le logement et des fonds et dispositifs d’aide aux impayés d’eau, d’énergie et de téléphone relatives aux conditions d’éligibilité et aux critères d’octroi des aides demeurent en vigueur jusqu’à la publication du nouveau règlement intérieur.

Article 51

I. – L’article L. 822-1 du code de l’éducation est ainsi rédigé :

« Art. L. 822-1. – Le réseau des œuvres universitaires assure une mission d’aide sociale envers les étudiants et veille à adapter les prestations aux besoins de leurs études, en favorisant notamment leur mobilité.

« Les décisions d’admission des étudiants bénéficiaires des œuvres universitaires sont prises par les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires ou, par délégation de ces derniers, par l’université dans des conditions fixées par une convention.

« Les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale qui en font la demande ont la charge de la construction, de la reconstruction, de l’extension, des grosses réparations et de l’équipement des locaux destinés au logement des étudiants.

« Les biens appartenant à l’Etat et affectés au logement des étudiants sont transférés à titre gratuit, par arrêté du représentant de l’Etat dans le département, aux communes ou aux établissements publics de coopération intercommunale qui ont demandé à assumer la charge de la construction, de la reconstruction, de l’extension, des grosses réparations et de l’équipement des locaux destinés au logement des étudiants. Ce transfert se fait à titre gratuit et ne donne lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire. La gestion de ces logements est assurée par le centre régional des œuvres universitaires et scolaires territorialement compétent, dans le cadre d’une convention conclue entre celui-ci, d’une part, la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale bénéficiaire du transfert, d’autre part. Dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat, cette convention dresse un diagnostic de l’état des logements et détermine les obligations respectives des signataires et notamment les objectifs de gestion qui sont assignés au centre régional des œuvres universitaires et scolaires, ainsi que les modalités de la participation des représentants de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale concernés aux décisions d’attribution.

« L’exécution des conventions conclues avant la date d’entrée en vigueur de la loi
n°   du      relative aux libertés et responsabilités locales entre des organismes publics d’habitations à loyer modéré ou des sociétés d’économie mixte, l’Etat et un centre régional des œuvres universitaires et scolaires pour la construction ou la réhabilitation de logements sociaux étudiants se poursuit jusqu’au terme de celles-ci. A compter de cette date, les communes ou leurs groupements sont substitués à l’Etat dans les droits et obligations résultant de ces conventions. A compter de la date d’entrée en vigueur de la loi
n°    du      précitée, ils peuvent y mettre fin à condition de supporter les charges financières afférentes.

« Pour la région d’Ile-de-France, la politique de logement des étudiants fait l’objet d’un schéma élaboré par le conseil régional. En Ile-de-France, la compétence prévue au troisième alinéa est transférée à la région, à sa demande, si la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale y renonce dans un délai d’un an après avoir été invité à l’exercer.

« Le Conseil supérieur des Français de l’étranger peut saisir pour avis le centre national et les centres régionaux de toutes propositions en matière d’accès aux logements des étudiants des Français établis hors de France désireux de poursuivre leurs études en France. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

Article 52

…………………………………….…..…Supprimé………....………………………….……

Article 52 bis

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

 

Article additionnel après l’article 52 bis

 

Chapitre IV (avant l’article 53)

La santé

Article 53

Après le troisième alinéa de l’article L. 6115-7 du code de la santé publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Sous réserve de l’application des dispositions de l’article 54 de la loi
n°   du      relative aux libertés et responsabilités locales, siègent, en outre, avec voix consultative dans la commission deux représentants de la région désignés en son sein par le conseil régional. »

Article 54

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article additionnel après l’article 54

Article 55

………………………….………....Suppression conforme……….…………………………….

Article 56

Le code de la santé publique est ainsi modifié :

1o Les articles L. 1423-1 et L. 1423-2 sont ainsi rédigés :

« Art. L. 1423-1. – Le département est responsable de la protection sanitaire de la famille et de l’enfance dans les conditions prévues au livre Ier de la deuxième partie.

« Art. L. 1423-2. – Le département peut, dans le cadre de conventions conclues avec l’Etat, participer à la mise en œuvre des programmes de santé définis en application du titre Ier du livre IV de la première partie, notamment des programmes de dépistage des cancers. » ;

2° L’article L. 1423-3 est abrogé ;

3° Dans le premier alinéa de l’article L. 2112-1, les mots : « le 1° de » sont supprimés ;

4° L’article L. 3111-11 est ainsi rédigé :

« Art. L. 3111-11. – Les vaccinations réalisées par les établissements et organismes habilités dans des conditions définies par décret sont gratuites.

« Les collectivités territoriales peuvent exercer des activités en matière de vaccination dans le cadre d’une convention conclue avec l’Etat. Cette convention précise les objectifs poursuivis, les catégories de bénéficiaires, les moyens mis en œuvre, le montant de la subvention accordée par l’Etat, les données dont la transmission à l’Etat est obligatoire, les modalités d’évaluation des actions entreprises ainsi que, le cas échéant, les relations avec les autres organismes intervenant dans le même domaine. Les vaccinations réalisées en application de cette convention sont gratuites. » ;

5° L’intitulé du chapitre II du titre Ier du livre Ier de la troisième partie est ainsi rédigé : « Lutte contre la tuberculose et la lèpre » ;

6° L’article L. 3112-2 est ainsi rédigé :

« Art. L. 3112-2. – La lutte contre la tuberculose et la lèpre relève de l’Etat.

« Les collectivités territoriales peuvent exercer des activités en ces domaines dans le cadre d’une convention conclue avec l’Etat. Cette convention précise les objectifs poursuivis, les catégories de bénéficiaires, les moyens mis en œuvre, le montant de la subvention accordée par l’Etat, les données dont la transmission à l’Etat est obligatoire, les modalités d’évaluation des actions entreprises ainsi que, le cas échéant, les relations avec les autres organismes intervenant dans le même domaine. » ;

7° L’article L. 3112-3 est ainsi rédigé :

« Art. L. 3112-3. – La vaccination, le suivi médical et la délivrance des médicaments sont gratuits lorsque ces actes sont réalisés par un établissement ou organisme habilité dans des conditions définies par décret ou par un organisme relevant d’une collectivité territoriale ayant conclu une convention en application des articles L. 3111-11 ou L. 3112-2.

« Les dépenses afférentes au suivi médical et à la délivrance des médicaments sont prises en charge, pour les assurés sociaux, par les organismes d’assurance maladie dont ils relèvent et, pour les bénéficiaires de l’aide médicale, dans les conditions fixées par l’article L. 111-2 et le chapitre Ier du titre Ier du livre Ier du code de l’action sociale et des familles et, le cas échéant, selon les modalités prévues à l’article L. 182-1 du code de la sécurité sociale. » ;

8° Les articles L. 3112-4 et L. 3112-5 sont abrogés ;

9° L’intitulé du titre II du livre Ier de la troisième partie est ainsi rédigé : « Infection par le virus de l’immunodéficience humaine et infections sexuellement transmissibles » ;

10° L’article L. 3121-1 est ainsi rédigé :

« Art. L. 3121-1. – La lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine et contre les infections sexuellement transmissibles relève de l’Etat.

« Les collectivités territoriales peuvent exercer des activités en ces domaines dans le cadre d’une convention conclue avec l’Etat. Cette convention précise les objectifs poursuivis, les catégories de bénéficiaires, les moyens mis en œuvre, le montant de la subvention accordée par l’Etat, les données dont la transmission à l’Etat est obligatoire, les modalités d’évaluation des actions entreprises ainsi que, le cas échéant, les relations avec les autres organismes intervenant dans le même domaine. » ;

11° Après l’article L. 3121-2, il est inséré un article L. 3121-3 ainsi rédigé :

« Art. L. 3121-3. – Les activités de prévention, de dépistage, de diagnostic et de traitement ambulatoire des infections sexuellement transmissibles sont gratuites et anonymes lorsqu’elles sont exercées par des établissements ou organismes habilités dans des conditions définies par décret ou par un organisme relevant d’une collectivité territoriale ayant conclu une convention en application de l’article L. 3121-1. »

Article 57

I. – L’article L. 3114-5 du code de la santé publique est ainsi rédigé :

« Art. L. 3114-5. – Un arrêté du ministre chargé de la santé établit et tient à jour la liste des départements où est constatée l’existence de conditions entraînant un risque de développement de maladies humaines transmises par l’intermédiaire d’insectes et constituant une menace pour la santé de la population. Dans ces départements, la définition des mesures de lutte nécessaires relève de la compétence de l’Etat.

« Un décret, pris après avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France, détermine la nature des mesures susceptibles d’être prises pour faire obstacle à ce risque. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

III. – L’article 1er de la loi n° 64-1246 du 16 décembre 1964 relative à la lutte contre les moustiques est ainsi rédigé :

« Art. 1er. – Des zones de lutte contre les moustiques sont délimitées par arrêté préfectoral pris après avis du conseil départemental d’hygiène :

« 1° Dans les départements où est constatée, dans les conditions définies à l’article L. 3114-5 du code de la santé publique, l’existence de conditions entraînant le développement de maladies humaines transmises par l’intermédiaire d’insectes et dont la liste est fixée par arrêté du ministre en charge de la santé ;

« 2° Dans les départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population et dont la liste est fixée par arrêté conjoint du ministre en charge de la santé et du ministre en charge de l’environnement ;

« 3° En cas de besoin, dans les départements dont les conseils généraux le demanderaient.

« A l’intérieur de ces zones, les services du département sont autorisés à procéder d’office aux prospections, traitements, travaux et contrôles nécessaires à cette action. Lorsque le département confie la réalisation de ces opérations à un organisme de droit public, les agents de cet organisme disposent, pour l’exercice de ces missions, des mêmes compétences que les agents du département. »

IV. – Après l’article 7 de la même loi, il est inséré un article 7-1 ainsi rédigé :

« Art. 7-1. – Dans les départements où est constatée l’existence de conditions entraînant le développement de maladies humaines transmises par l’intermédiaire de moustiques et constituant une menace pour la santé de la population, les arrêtés préfectoraux mentionnés aux articles 1er, 5 et 7 prescrivent toutes mesures utiles à la lutte contre les moustiques vecteurs de ces maladies. »

Article 58

I à V. – Non modifiés……………………………….………………………………………

VI. – Le titre VIII du livre III de la quatrième partie du même code est complété par un chapitre II ainsi rédigé :

« Chapitre II du titre VIII du livre III de la quatrième partie du code de la santé publique

« Compétences respectives de l’Etat et de la région

« Art. L. 4382-1. – L’Etat fixe les conditions d’accès aux formations des professionnels mentionnés aux titres Ier à VII du présent livre, des aides-soignants, des auxiliaires de puériculture, des ambulanciers et des techniciens de laboratoire d’analyses de biologie médicale. Il détermine les programmes de formation, l’organisation des études, les modalités d’évaluation des étudiants ou élèves. Il délivre les diplômes.

« Le représentant de l’Etat dans la région contrôle le suivi des programmes et la qualité de la formation.

« Art. L. 4382-2. – Pour chacune des professions mentionnées aux titres Ier à VII du présent livre, le nombre des étudiants ou élèves admis à entreprendre des études en vue de la délivrance des diplômes, certificats ou titres exigés pour l’exercice de la profession considérée peut être fixé de manière annuelle ou pluriannuelle. Ce nombre est fixé au plan national et pour chaque région par les ministres chargés de la santé et de l’enseignement supérieur pour les formations sanctionnées par un diplôme de l’enseignement supérieur et par le ministre de la santé pour les autres formations, après avis des conseils régionaux qui tiennent compte, notamment, des besoins de la population. Dans chaque région, il est réparti entre les instituts ou écoles par le conseil régional, sur la base du schéma régional des formations sanitaires.

« Art. L. 4382-3. – La création des instituts ou écoles de formation des professionnels mentionnés aux titres Ier à VII du présent livre, des aides-soignants, des auxiliaires de puériculture, des ambulanciers et des techniciens de laboratoire d’analyses de biologie médicale fait l’objet d’une autorisation délivrée par le président du conseil régional, après avis du représentant de l’Etat dans la région.

« Le président du conseil régional agrée, après avis du représentant de l’Etat dans la région, les directeurs des instituts ou écoles de formation mentionnés au premier alinéa.

« Les autorisations et agréments mentionnés au présent article peuvent être retirés en cas de non-respect des dispositions législatives ou réglementaires régissant l’organisation des formations et d’incapacité ou de faute grave des dirigeants de ces instituts ou écoles.

« Les conditions dans lesquelles sont délivrés les autorisations et les agréments sont fixées par voie réglementaire.

« Art. L. 4382-4. – La région est compétente pour attribuer des aides aux élèves et étudiants inscrits dans les instituts et écoles de formation autorisés en application de l’article L. 4382-3. La nature, le niveau et les conditions d’attribution de ces aides sont fixés par délibération du conseil régional. Aucune condition de résidence ne peut être exigée des élèves et étudiants.

« Un décret fixe les règles minimales de taux et de barème de ces aides.

« Art. L. 4382-5. – La région a la charge du fonctionnement et de l’équipement des écoles et instituts mentionnés à l’article L. 4382-3 lorsqu’ils sont publics. Elle peut participer au financement du fonctionnement et de l’équipement de ces établissements lorsqu’ils sont privés.

« La subvention de fonctionnement et d’équipement est versée annuellement aux organismes qui gèrent ces écoles et instituts ; les dépenses et les ressources de ces établissements sont identifiées dans un budget spécifique.

« Les personnels des écoles et instituts relevant d’un établissement public de santé sont recrutés, gérés et rémunérés par cet établissement selon les dispositions de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière. Les écoles et instituts privés recrutent, gèrent et rémunèrent leurs personnels.

« Lorsque l’école ou l’institut relève d’un établissement public mentionné au titre Ier ou au titre IV du livre VII du code de l’éducation, les dispositions du présent article et de la dernière phrase de l’article L. 4382-2 du présent code font l’objet d’une convention entre la région et l’établissement public, laquelle tient lieu de l’autorisation et de l’agrément prévus à l’article L. 4382-3 du présent code.

« Art. L. 4382-6. – Les modalités d’application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d’Etat. »

VI bis et VII à XI. – Non modifiés………………………………………………..………

Article 59

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

TITRE IV (avant l’article 60)

L’ÉDUCATION, LA CULTURE ET LE SPORT

Chapitre Ier (avant l’article 60)

Les enseignements

 

Article additionnel avant l’article 60

Articles 60 à 63

………………………………..………….Conformes………………………………..…………

Article additionnel après l’article 60

Article 64

I. – L’article L. 213-3 du code de l’éducation est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les biens immobiliers des collèges appartenant à l’Etat à la date d’entrée en vigueur de la loi n°   du      relative aux libertés et responsabilités locales lui sont transférés en pleine propriété à titre gratuit. Ce transfert ne donne lieu au versement d’aucun droit, taxe ou honoraire.

« Les biens immobiliers des collèges appartenant à une commune ou un groupement de communes peuvent être transférés en pleine propriété au département, à titre gratuit et sous réserve de l’accord des parties. Lorsque le département effectue sur ces biens des travaux de construction, de reconstruction ou d’extension, ce transfert est de droit et ne donne lieu au versement d’aucun droit, taxe ou honoraire. »

II. – L’article L. 214-7 du même code est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les biens immobiliers des établissements visés à l’article L. 214-6 appartenant à l’Etat à la date d’entrée en vigueur de la loi n°   du      relative aux libertés et responsabilités locales lui sont transférés en pleine propriété à titre gratuit. Ce transfert ne donne lieu au versement d’aucun droit, taxe ou honoraire.

« Les biens immobiliers des établissements visés à l’article L. 214-6 appartenant à un département, une commune ou un groupement de communes peuvent être transférés en pleine propriété à la région, à titre gratuit et sous réserve de l’accord des parties. Lorsque la région effectue sur ces biens des travaux de construction, de reconstruction ou d’extension, ce transfert est de droit et ne donne lieu au versement d’aucun droit, taxe ou honoraire. »

Article 65

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 66

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – Supprimé………………………………………………………………………………

Article 67

I à IX. – Non modifiés………………………………………………………………………

X. – Le II de l’article L. 421-23 du même code est ainsi rédigé :

« II. – Pour l’exercice des compétences incombant à la collectivité de rattachement, le président du conseil général ou régional s’adresse directement au chef d’établissement.

« Il lui fait connaître les objectifs fixés par la collectivité de rattachement et les moyens que celle-ci alloue à cet effet à l’établissement. Le chef d’établissement est chargé de mettre en œuvre ces objectifs et de rendre compte de l’utilisation de ces moyens.

« Le chef d’établissement est assisté des services d’intendance et d’administration ; il encadre et organise le travail des personnels techniciens, ouvriers et de service placés sous son autorité. Il assure la gestion du service de demi-pension conformément aux modalités d’exploitation définies par la collectivité compétente. Un décret détermine les conditions de fixation des tarifs de restauration scolaire et d’évolution de ceux-ci en fonction du coût, du mode de production des repas et des prestations servies.

« Une convention passée entre l’établissement et, selon le cas, le conseil général ou le conseil régional précise les modalités d’exercice de leurs compétences respectives. »

XI et XII. – Non modifiés……………………………………………………..……………

XIII (nouveau). – Avant la publication de la convention type mentionnée à l’article 77, le Gouvernement adresse au Parlement un rapport retraçant la répartition et l’évolution annuelle des effectifs sur les cinq dernières années des personnels techniciens, ouvriers et de service par académie, par département et par établissement.

Avant la publication du décret en Conseil d’Etat fixant les modalités de transfert définitif des personnels techniciens, ouvriers et de service, le Gouvernement adresse au Parlement un rapport retraçant, par académie, par département et par établissement, les efforts de rééquilibrage des effectifs entrepris depuis la date de publication du rapport mentionné à l’alinéa précédent.

Article 67 bis

……………………………………..……Supprimé….………………………………….……

Article 68

A compter de la date d’entrée en vigueur de la présente loi, les départements deviennent propriétaires et ont la charge du fonctionnement des collèges à sections internationales situés dans leur ressort et du collège d’Etat de Font-Romeu.

A compter de la même date, les régions deviennent propriétaires et ont la charge du fonctionnement des lycées à section binationales ou internationales situés dans leur ressort, du lycée d’Etat de Font-Romeu, ainsi que des établissements publics nationaux d’enseignement agricole figurant sur une liste fixée par décret.

Les établissements à sections binationales ou internationales et le collège et lycée d’Etat de Font-Romeu sont transformés en établissements publics locaux d’enseignement, conformément aux dispositions de l’article L. 421-1 du code de l’éducation. Les établissements publics nationaux d’enseignement agricole figurant sur une liste fixée par décret sont transformés en établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole, visés à l’article L. 811-8 du code rural.

Par dérogation aux dispositions de l’article L. 212-4 du code de l’éducation, le département assume la charge des classes maternelles et élémentaires fonctionnant, à la date d’entrée en vigueur du présent article, dans ces établissements. Il reçoit une dotation correspondante.

Article 69

I et II. – Non modifiés………………………………………………………………………

III. – L’article L. 811-8 du code rural est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Les établissements d’enseignement et de formation professionnelle agricole relevant des communautés urbaines de Lille et de Dunkerque ainsi que du syndicat intercommunal de gestion du lycée d’enseignement professionnel et horticole de Raismes sont transformés en établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole.

« Ces établissements sont transférés à la région Nord-Pas-de-Calais, sauf convention contraire entre la région et la collectivité territoriale concernée.

« Les dispositions des articles L. 1321-1 à L. 1321-8 du code général des collectivités territoriales s’appliquent à ce transfert de compétence.

« La région prend en charge la rétribution des personnels ouvriers et de service qui exercent leur fonction dans les établissements transformés conformément aux dispositions du présent article. »

Article 70

I. – L’article L. 212-8 du code de l’éducation est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Lorsque les compétences relatives au fonctionnement des écoles publiques ont été transférées à un établissement public de coopération intercommunale, le territoire de l’ensemble des communes constituant cet établissement est assimilé, pour l’application du présent article, au territoire de la commune d’accueil ou de la commune de résidence et l’accord sur la répartition des dépenses de fonctionnement relève de l’établissement public de coopération intercommunale. » ;

2° Le cinquième alinéa est remplacé par six alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation à l’alinéa précédent, un décret en Conseil d’Etat précise les modalités selon lesquelles, sans préjudice du dernier alinéa du présent article, une commune est tenue de participer financièrement à la scolarisation d’enfants résidant sur son territoire lorsque leur inscription dans une autre commune est justifiée par des motifs tirés de contraintes liées :

« 1° Aux obligations professionnelles des parents ;

« 2° A l’inscription d’un frère ou d’une sœur dans un établissement scolaire de la même commune ;

« 3° A des raisons médicales.

« Ce décret précise en outre les conditions dans lesquelles, en l’absence d’accord, la décision est prise par le représentant de l’Etat dans le département.

« Lorsque les compétences relatives au fonctionnement des écoles publiques ont été transférées à un établissement public de coopération intercommunale, le président de cet établissement est substitué au maire de la commune de résidence pour apprécier la capacité d’accueil et donner l’accord à la participation financière. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

Article 70 bis

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 70 ter

Le chapitre VI du titre Ier du livre II du code de l’éducation est complété par un article L. 216-11 ainsi rédigé :

« Art. L. 216-11. – Les collectivités territoriales et l’Etat peuvent conclure des conventions en vue de développer des activités communes dans le domaine éducatif et culturel et créer, ou gérer ensemble, les moyens et services nécessaires à ces activités.

« A cet effet, il peut être constitué avec d’autres personnes morales de droit public ou privé un groupement d’intérêt public, auquel s’appliquent les dispositions de l’article 21 de la loi n° 82-610 du 15 juillet 1982 d’orientation et de programmation pour la recherche et le développement technologique de la France. »

Article 70 quater (nouveau)

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article L. 2511-19 est supprimé ;

2° L’article L. 2511-21 est complété par deux phrases ainsi rédigées :

« La commission mixte siège à la mairie d’arrondissement. En cas de partage des voix, le maire d’arrondissement a voix prépondérante. »

Article 71

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Chapitre II (avant l’article 72)

Le patrimoine

 

Article additionnel avant l’article 72

Article 72

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article additionnel après l’article 72

 

Article 72 bis (nouveau)

Les personnels bénéficiant, à la date de promulgation de la présente loi, d’un contrat de travail avec une association, ayant pour objet l’inventaire général du patrimoine culturel, peuvent être recrutés par les régions, les départements, les communes et leurs établissements publics en qualité d’agents non titulaires pour la gestion d’un service public d’inventaire général du patrimoine culturel. Les agents non titulaires ainsi recrutés peuvent conserver le bénéfice des stipulations de leur contrat de travail à durée indéterminée antérieur.

Article 73

I. – L’Etat ou le Centre des monuments nationaux transfère aux collectivités territoriales qui en font la demande ou à leurs groupements, sous réserve du respect des clauses des dons et legs, la propriété des immeubles classés ou inscrits au titre du titre II du livre VI du code du patrimoine figurant sur une liste établie par décret en Conseil d’Etat, ainsi que la propriété des objets mobiliers qu’ils renferment appartenant à l’Etat ou au Centre des monuments nationaux. Cette liste peut également prévoir le transfert d’objets mobiliers classés ou inscrits appartenant à l’Etat. Ces transferts sont effectués à titre gratuit et ne donnent lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire.

La demande des collectivités territoriales ou de leurs groupements doit être adressée au représentant de l’Etat dans la région dans les douze mois à compter de la publication du décret mentionné à l’alinéa précédent. A l’appui de leur demande, les collectivités territoriales ou leurs groupements communiquent un projet précisant les conditions dans lesquelles elles assureront la conservation et la mise en valeur de l’immeuble. Le représentant de l’Etat notifie la demande aux autres collectivités territoriales intéressées dans le ressort desquelles se trouve l’immeuble. Au cas où, pour un même immeuble, d’autres demandes seraient présentées dans un délai de trois mois suivant la plus tardive des notifications, le représentant de l’Etat organise une concertation entre les candidats en vue d’aboutir à la présentation d’une demande unique. A l’issue de cette concertation, il désigne la collectivité ou le groupement de collectivités bénéficiaire du transfert en fonction des projets présentés en vue de remplir les missions précisées au II.

II. – Les collectivités territoriales ou leurs groupements propriétaires d’immeubles classés ou inscrits au titre du titre II du livre VI du code du patrimoine ont pour mission d’assurer la conservation du monument et, lorsqu’il est ouvert au public, d’en présenter les collections, d’en développer la fréquentation et d’en favoriser la connaissance.

III. – Une convention conclue entre l’Etat ou le Centre des monuments nationaux et la collectivité ou le groupement de collectivités bénéficiaire procède au transfert de propriété de l’immeuble et des objets mobiliers dont elle dresse la liste. Elle transfère également les droits et obligations attachés aux biens en cause et ceux résultant des contrats en cours. Elle fixe notamment l’utilisation prévue du monument transféré ainsi que les conditions d’ouverture éventuelle au public et de présentation des objets qu’il renferme. Elle établit, pour une durée qui ne peut excéder cinq ans, un programme de travaux susceptibles d’être subventionnés par l’Etat.

A compter du transfert de propriété, qui vaut transfert de service, les personnels exerçant leurs fonctions dans ces immeubles et dont la convention fixe la liste sont transférés dans les conditions prévues au chapitre II du titre V de la présente loi.

Article 73 bis

……………………………………………Supprimé…………………………….……….……

Article 74

I. – Une expérimentation est engagée dans un délai d’un an à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, pour une durée de quatre ans, afin de permettre aux régions et, à défaut, aux départements, de gérer les crédits budgétaires affectés à l’entretien et à la restauration des immeubles, orgues et objets mobiliers classés ou inscrits au titre du titre II du livre VI du code du patrimoine n’appartenant pas à l’Etat ou à ses établissements publics.

La région dispose d’un délai de six mois à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi pour présenter sa candidature. Si la région ne s’est pas portée candidate à l’expiration de ce délai, tout département situé sur son territoire peut se porter candidat à l’expérimentation, à condition de présenter sa demande dans un délai de six mois. Un décret fixe la liste des collectivités retenues.

Une convention passée entre l’Etat et la région ou, le cas échéant, le département, fixe le montant des crédits d’entretien et de restauration inclus dans l’expérimentation ainsi que leurs modalités d’emploi, de versement par anticipation et de restitution. Elle prévoit, en outre, les conditions selon lesquelles la région ou le département est substitué à l’Etat pour les tranches non engagées des opérations de restauration en cours à la date qu’elle détermine. Elle peut fixer les modalités de consultation des associations de défense du patrimoine et de celles représentant les propriétaires privés lors de la préparation de la programmation des travaux sur les immeubles classés ou inscrits n’appartenant pas à l’Etat ou à ses établissements publics.

Dans un délai de six mois avant le terme de l’expérimentation, le Gouvernement présente au Parlement un rapport d’évaluation assorti des observations des collectivités territoriales y ayant participé.

II. – Un décret en Conseil d’Etat détermine les modalités d’application du présent article, notamment les catégories de professionnels auxquels le propriétaire d’un immeuble classé monument historique est tenu de confier la maîtrise d’œuvre des travaux de restauration.

III et IV. – Non modifiés……………………………………………………………………

Article 74 bis (nouveau)

I. – L’article 20 de la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée est abrogé.

II. – Après l’article 11 de la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985 précitée, il est inséré un article 11-1 ainsi rédigé :

« Art. 11-1. – La présente loi n’est pas applicable aux opérations d’entretien, de réparation ou de restauration effectuées sur des immeubles classés en application de la section 1 du chapitre Ier du titre II du livre VI du code du patrimoine. »

Article 74 ter (nouveau)

L’article 38 de la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains est ainsi rédigé :

« Art. 38. – Les architectes des Bâtiments de France ne peuvent exercer aucune mission de conception ou de maîtrise d’œuvre à titre libéral.

« Les dispositions de l’alinéa précédent entreront en vigueur le 1er janvier 2005. Toutefois, les missions de conception ou de maîtrise d’œuvre libérale engagées avant cette date pourront être poursuivies jusqu’au 31 décembre 2007. »

Chapitre III (avant l’article 75)

Les enseignements artistiques du spectacle

Article 75

I. – L’article L. 216-2 du code de l’éducation est ainsi rédigé :

« Art. L. 216-2. – Les établissements d’enseignement public de la musique, de la danse et de l’art dramatique dispensent un enseignement initial, sanctionné par des certificats d’études, qui assure l’éveil, l’initiation, puis l’acquisition des savoirs fondamentaux nécessaires à une pratique artistique autonome. Ils participent également à l’éducation artistique des enfants d’âge scolaire. Ils peuvent proposer un cycle d’enseignement professionnel initial, sanctionné par un diplôme national.

« Ces établissements relèvent de l’initiative et de la responsabilité des collectivités territoriales dans les conditions définies au présent article.

« Les communes et leurs groupements organisent et financent les missions d’enseignement initial et d’éducation artistique de ces établissements.

« Le département adopte, dans un délai de deux ans à compter de l’entrée en vigueur de la loi n°    du      relative aux libertés et responsabilités locales, un schéma départemental de développement des enseignements artistiques dans les domaines de la musique, de la danse et de l’art dramatique. Ce schéma, élaboré en concertation avec les communes concernées, a pour objet de définir les principes d’organisation des enseignements artistiques, en vue d’améliorer l’offre de formation et les conditions d’accès à l’enseignement. Le département fixe au travers de ce schéma les conditions de sa participation au financement des établissements d’enseignement artistique au titre de l’enseignement initial.

« La région organise et finance, dans le cadre du plan visé à l’article L. 214-13, le cycle d’enseignement professionnel initial.

« L’Etat procède au classement des établissements en catégories correspondant à leurs missions et à leur rayonnement régional, départemental, intercommunal ou communal. Il définit les qualifications exigées du personnel enseignant de ces établissements et assure l’évaluation de leurs activités ainsi que de leur fonctionnement pédagogique. Il apporte une aide technique à l’élaboration des plans mentionnés au présent article.

« Des décrets en Conseil d’Etat fixent les conditions d’application du présent article. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

Article 76

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Chapitre IV (avant l’article 76 bis)

Le sport
[Division et intitulé nouveaux]

Article 76 bis (nouveau)

Après le neuvième alinéa de l’article L. 142-2 du code de l’urbanisme, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« – pour l’acquisition, l’aménagement et la gestion des espaces, sites et itinéraires figurant au plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature établi dans les conditions prévues à l’article 50-2 de la loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives. »

Article 76 ter (nouveau)

Après l’article 19-4 de la loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives, il est inséré un article 19-5 ainsi rédigé :

« Art. 19-5. – Il est créé, dans chaque région, une conférence régionale de développement du sport placée auprès du président du conseil régional.

« La nature juridique et les principes d’organisation de cette conférence sont déterminés par le conseil régional.

« Cette conférence :

« – favorise la concertation et anime la coordination des initiatives des acteurs publics et privés des activités physiques et sportives en région afin d’harmoniser les initiatives régionales des acteurs du sport, de valoriser la mise en œuvre de leurs ressources et de contribuer à l’aménagement et au développement durable du territoire régional ;

« – propose des orientations stratégiques pour le développement du sport en région et peut donner des avis sur toute question relative aux activités physiques et sportives ;

« – élabore le projet de schéma régional de développement du sport qui est soumis à l’approbation du conseil régional ;

« – évalue les politiques du sport conduites et publie régulièrement un rapport sur la mise en œuvre de ces politiques.

« Le conseil régional fixe la composition de la conférence qui comprend par tiers :

« – des représentants des collectivités (région, départements, intercommunalités) ;

« – des représentants du sport, principalement du comité régional olympique et sportif et des comités départementaux olympiques et sportifs ;

« – sur proposition du préfet de région, des représentants des services et établissements publics de l’Etat en région.

« En outre, chaque collège peut comporter un nombre de personnes qualifiées dans la limite de 10 % de l’effectif de ce collège. »

Article 76 quater (nouveau)

L’article 50-2 de la loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 précitée est ainsi rédigé :

« Art. 50-2. – Le département favorise le développement maîtrisé des sports de nature. A cette fin, il élabore un plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature. Ce plan inclut le plan départemental prévu à l’article L. 361-1 du code de l’environnement. Il est mis en œuvre par des conventions conclues avec les propriétaires des espaces, sites et itinéraires concernés.

« Il est institué une commission départementale des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature, placée auprès du président du conseil général.

« Cette commission comprend notamment un représentant du comité départemental olympique et sportif, des représentants des fédérations sportives agréées qui organisent des sports de nature, des représentants des groupements professionnels concernés, des représentants des associations agréées de protection de l’environnement, des élus locaux et des représentants de l’Etat.

« Cette commission :

« – propose le plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature et concourt à son élaboration ;

« – propose les conventions relatives au plan ;

« – est consultée sur toute modification du plan ainsi que sur tout projet d’aménagement ou mesure de protection des espaces naturels, susceptibles d’avoir une incidence sur l’exercice des sports de nature dans les espaces, sites et itinéraires inscrits à ce plan.

« La composition et les modalités de fonctionnement de la commission sont fixées par délibération de l’assemblée départementale. »

Article 76 quinquies (nouveau)

L’article 50-3 de la loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 précitée est ainsi rédigé :

« Art. 50-3. – Lorsque des travaux sont susceptibles de porter atteinte, en raison de leur localisation ou de leur nature, aux espaces, sites et itinéraires inscrits au plan visé à l’article 50-2, ainsi qu’à l’exercice desdits sports de nature qui sont susceptibles de s’y pratiquer, l’autorité administrative compétente pour l’autorisation des travaux prescrit, s’il y a lieu, les mesures d’accompagnement, compensatoires ou correctrices nécessaires.

« Les conditions d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’Etat. »

Article 76 sexies (nouveau)

Le département favorise la pratique du sport pour les personnes handicapées et pour celles qui rencontrent des difficultés sociales, tant au sein d’organismes membres d’une fédération sportive agréée que dans les écoles et centres sportifs municipaux.

 

TITRE V (avant l’article 77)

TRANSFERTS DE SERVICES
ET GARANTIES INDIVIDUELLES DES AGENTS

Chapitre Ier (avant l’article 77)

Mises à disposition et transfert des services et des agents

Article 77

I. – Le présent article s’applique :

1° Aux services ou parties de services qui participent à l’exercice des compétences de l’Etat transférées aux collectivités territoriales ou à leurs groupements par la présente loi ;

2° Aux services ou parties de services de l’Etat mis à disposition des collectivités territoriales pour l’exercice des compétences transférées dans les domaines des ports, des canaux et des routes départementales en application de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’Etat et de la loi n° 92-1255 du 2 décembre 1992 relative à la mise à disposition des départements des services déconcentrés du ministère de l’équipement et à la prise en charge des dépenses de ces services.

Toutefois, les parcs de l’équipement mentionnés à l’article 2 de la loi n° 92-1255 du 2 décembre 1992 précitée ne sont pas transférés. Dans un délai de trois ans à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, le Gouvernement déposera devant le Parlement un rapport sur le fonctionnement et l’évolution de ces parcs.

II. – Les services et parties de services mentionnés au I sont transférés selon les modalités prévues aux articles L. 1321-1 à L. 1321-8 du code général des collectivités territoriales et celles qui sont définies ci-après.

Seules donnent lieu à compensation financière, après détermination d’un nombre entier d’emplois à temps plein susceptibles d’être transférés, les fractions d’emplois ne pouvant donner lieu à transfert.

Dans l’attente de la signature des conventions visées au III ou, à défaut, des arrêtés visés au IV, et à compter de la date de transfert des compétences, le président du conseil régional, le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Corse, le président du conseil général, le président de l’organe délibérant du groupement de collectivités territoriales ou le maire donne ses instructions aux chefs des services de l’Etat en charge des compétences transférées.

Seront transférés aux collectivités territoriales ou à leurs groupements les emplois pourvus au 31 décembre de l’année précédant l’année du transfert sous réserve que leur nombre global ne soit pas inférieur à celui constaté le 31 décembre 2002.

Le Gouvernement présentera à la commission consultative sur l’évaluation des charges prévues à l’article L. 1211-4-1 du code général des collectivités territoriales un bilan portant sur l’évolution entre 2002 et 2004 des emplois de l’Etat concernés par les transferts de compétences prévus dans la présente loi.

III. – Dans un délai de trois mois à compter de la publication du décret approuvant une convention type, une ou plusieurs conventions, conclues entre le représentant de l’Etat et, selon le cas, le président du conseil régional ou le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Corse, le président du conseil général, le président de l’organe délibérant du groupement de collectivités territoriales ou le maire constatent la liste des services ou parties de services qui sont, pour l’exercice de leurs missions, mis à disposition de la collectivité ou du groupement de collectivités bénéficiaires du transfert de compétences en application de la présente loi. Ces services ou parties de services sont placés sous l’autorité, selon le cas, du président du conseil régional ou du président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Corse, du président du conseil général, du président de l’organe délibérant du groupement de collectivités territoriales ou du maire, sous réserve des dispositions de l’article L. 421-23 du code de l’éducation et des cas où un partage de l’autorité est organisé, par la convention, à titre temporaire.

Cette convention peut adapter les clauses de la convention type en fonction de situations particulières.

Pour les compétences de l’Etat transférées aux collectivités territoriales ou à leurs groupements postérieurement à la publication du décret approuvant une convention type, le délai de trois mois court à compter de la date du transfert de la compétence.

IV. – A défaut de convention passée dans le délai de trois mois précité, la liste des services ou parties de services mis à disposition est établie par arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre intéressé, après consultation d’une commission de conciliation, placée auprès du ministre chargé des collectivités territoriales et comprenant des représentants de chaque catégorie de collectivités territoriales et de leurs groupements.

V. – Les dispositions du II, du III et du IV ne s’appliquent pas aux services ou parties de services déjà mis à disposition du département et placés sous l’autorité fonctionnelle du président du conseil général en application de l’article 7 de la loi n° 92-1255 du 2 décembre 1992 précitée. A compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, les départements ne peuvent plus demander la mise en œuvre de cet article.

VI. – L’article 41 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité est abrogé.

VII. – Des décrets en Conseil d’Etat fixent les modalités de transferts définitifs des services ou parties de services mentionnés au I et de ceux exerçant les compétences transférées au département par la loi n° 2003-1200 du 18 décembre 2003 portant décentralisation en matière de revenu minimum d’insertion et créant un revenu minimum d’activité.

Article 78

Les fonctionnaires et les agents non titulaires de l’Etat et de ses établissements publics affectés à des services ou parties de services mis, en application des conventions ou des arrêtés mentionnés à l’article 77, à la disposition d’une collectivité ou d’un groupement de collectivités, sont de plein droit mis à disposition, à titre individuel, selon le cas, du président du conseil régional ou du président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Corse, du président du conseil général, du président de l’organe délibérant du groupement de collectivités territoriales ou du maire. Ils sont placés, pour l’exercice de leurs fonctions, et sous réserve des dispositions de l’article L. 421-23 du code de l’éducation, sous son autorité.

Article 79

Les agents non titulaires de l’Etat et de ses établissements publics mentionnés à l’article 78 de la présente loi qui remplissent les conditions énoncées aux articles 1er et 2 de la loi n° 2001-2 du 3 janvier 2001 relative à la résorption de l’emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique ainsi qu’au temps de travail dans la fonction publique territoriale conservent le bénéfice des dispositions prévues par ces articles.

Ils sont mis à disposition jusqu’au terme de leur contrat et, au plus tard, jusqu’à la date d’entrée en vigueur des décrets prévus au VII de l’article 77 de la présente loi. Toutefois, les agents reçus aux concours ou examens organisés en application des articles 1er et 2 de la loi n° 2001-2 du 3 janvier 2001 précitée demeurent mis à disposition jusqu’à la date de leur nomination en qualité de fonctionnaire.

S’ils sont titularisés dans la fonction publique de l’Etat et affectés à un service transféré en vertu de la présente loi à une collectivité territoriale ou à un groupement de collectivités territoriales, ces agents bénéficient des dispositions des articles 80 et 82 de la présente loi. Le délai de deux ans prévu audit article 80 court à compter de la date de leur titularisation lorsqu’elle est postérieure à la date d’entrée en vigueur des décrets prévus au VII de l’article 77 de la présente loi.

La durée des services accomplis par les intéressés mis à disposition par la présente loi est retenue pour la détermination des conditions d’ancienneté.

 

Article 79 bis (nouveau)

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 2 octobre de chaque année, et jusqu’à l’année suivant l’expiration du délai mentionné au premier alinéa du I de l’article 80, un rapport évaluant les conséquences de l’intégration dans la fonction publique territoriale des personnels transférés au titre de la présente loi sur l’équilibre du régime de retraite de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales.

Chapitre II (avant l’article 80)

Situation individuelle des agents

Article 80

I à III. – Non modifiés………………………………………………………………………

IV (nouveau). – Les dispositions des I à III sont applicables aux agents de l’Etat mis à disposition du département en application de l’article 42 de la loi n° 2003-1200 du 18 décembre 2003 portant décentralisation en matière de revenu minimum d’insertion et créant un revenu minimum d’activité.

Article 81

A la date d’entrée en vigueur des décrets en Conseil d’Etat fixant les transferts définitifs des services ou parties de services auxquels ils sont affectés, les agents non titulaires de droit public de l’Etat et de ses établissements publics deviennent agents non titulaires de droit public de la fonction publique territoriale. Ils conservent, à titre individuel, le bénéfice des stipulations de leur contrat. Les services antérieurement accomplis en qualité d’agent non titulaire de droit public de l’Etat et de ses établissements publics sont assimilés à des services accomplis dans la collectivité territoriale ou le groupement de collectivités territoriales d’accueil.

Les agents dont le contrat arrive à échéance avant la date d’entrée en vigueur du décret en Conseil d’Etat fixant le transfert définitif des services peuvent être recrutés en qualité d’agents non titulaires de la fonction publique territoriale.

Les dispositions de l’article 3 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée en ce qu’elles déterminent les conditions de recrutement des agents non titulaires et de l’article 41 de ladite loi ne sont pas applicables au recrutement des agents non titulaires de droit public de l’Etat et de ses établissements publics à des emplois des services ou parties de services transférés à une collectivité territoriale ou à un groupement de collectivités territoriales en application de la présente loi.

Les contrats de droit privé existant dans les services transférés donnent lieu à transfert dans les mêmes conditions que les emplois occupés par des agents non titulaires de droit public, dès lors qu’ils correspondent à la satisfaction d’un besoin permanent aux fins de l’exercice de la compétence transférée.

Les dispositions du présent article sont applicables aux agents non titulaires de l’Etat mis à disposition du département en application de l’article 42 de la loi n° 2003-1200 du 18 décembre 2003 portant décentralisation en matière de revenu minimum d’insertion et créant un revenu minimum d’activité.

Article 82

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article additionnel après l’article 82

Chapitre III (avant l’article 83)

Mises à disposition au titre de l’expérimentation
et des délégations de compétences

Article 83

Les services ou parties de services qui participent à l’exercice des compétences faisant l’objet d’une expérimentation ou d’une délégation de compétence sont, pour la durée de l’expérimentation ou de la délégation de compétence et suivant les dispositions du II de l’article 77, mis, pour l’exercice de leurs missions, à disposition, selon le cas, de la région ou de la collectivité territoriale de Corse, du département, du groupement de collectivités territoriales ou de la commune.

Pour les expérimentations ou les délégations de compétences ayant fait l’objet d’une convention postérieurement à la publication du décret approuvant une convention type, le délai de trois mois prévu à l’article 77 court à compter de la date de la convention de mise en œuvre de l’expérimentation ou de la délégation de compétence.

Les fonctionnaires et les agents non titulaires de l’Etat et de ses établissements publics qui exercent leurs fonctions dans un service ou partie de service mis à disposition à titre expérimental ou dans le cadre d’une délégation de compétence autre que celles visées aux articles L. 301-5-1 et L. 301-5-2 du code de la construction et de l’habitation, en application de la présente loi, d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales, sont de plein droit mis à disposition, à titre individuel, de cette collectivité ou de ce groupement. Ils sont placés, pour l’exercice de leurs fonctions, sous l’autorité, selon le cas, du président du conseil régional ou du président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Corse, du président du conseil général, du président de l’organe délibérant du groupement de collectivités territoriales ou du maire.

Chapitre IV (avant l’article 84)

Dispositions diverses

Article 84

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

 

Article additionnel après l’article 84

Article 85

Les décrets en Conseil d’Etat pris en application du VII de l’article 77 sont soumis aux avis des seuls comités techniques paritaires ministériels intéressés.

Les conventions ou à défaut les arrêtés pris en application du III de l’article 77 sont soumis aux avis des seuls comités techniques paritaires locaux intéressés.

Articles 86 et 87

………………………………..………….Conformes………………………………..…………

Article additionnel après l’article 87

Article 87 bis (nouveau)

Les dispositions du présent titre sont applicables aux services et agents de l’Etat qui participent à l’exercice des compétences transférées aux collectivités territoriales par la loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages.

Si une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales choisit l’établissement public Voies navigables de France comme opérateur durant une période d’expérimentation sur une voie d’eau navigable préalablement confiée à Voies navigables de France, les modalités de participation des services ou parties de services de l’Etat à l’exercice des compétences transférées pendant cette période d’expérimentation sont définies dans la convention tripartite conclue entre l’Etat, la collectivité ou le groupement de collectivité et Voies navigables de France prévue au dernier alinéa de l’article 1er-2 du code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure.

TITRE VI (avant l’article 88 A)

COMPENSATION
DES TRANSFERTS DE COMPÉTENCES

Article 88 A

I. – Après l’article L. 1211-4 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1211-4-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 1211-4-1. – Réuni en formation restreinte, le Comité des finances locales est consulté sur les modalités d’évaluation et sur le montant de la compensation des transferts de compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales. Cette formation, dénommée commission consultative sur l’évaluation des charges, est présidée par un représentant élu des collectivités territoriales.

« Pour chaque transfert de compétences, la commission consultative sur l’évaluation des charges réunit paritairement les représentants de l’Etat et de la catégorie de collectivités territoriales concernée par le transfert.

« Lorsqu’elle est saisie d’un texte intéressant l’ensemble des catégories de collectivités territoriales, la commission est réunie en formation plénière.

« La composition et les modalités de fonctionnement de cette commission sont fixées par décret en Conseil d’Etat. »

II. – L’article L. 1614-3 du même code est ainsi modifié :

1° Après les mots : « après avis », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « de la commission consultative sur l’évaluation des charges du Comité des finances locales, dans les conditions définies à l’article L. 1211-4-1. » ;

2° La première phrase du troisième alinéa est ainsi rédigée :

« Le bilan retrace, pour chaque catégorie de collectivités territoriales, l’évolution du coût des compétences qui leur ont été transférées ou confiées au cours des dix dernières années. » ;

3° L’avant-dernier alinéa est ainsi rédigé :

« Le bilan retrace également les conséquences financières des transferts de personnel et des délégations de compétences. »

III (nouveau). – Les dispositions des I et II entrent en vigueur à la date de publication de la présente loi.

Article 88

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – La compensation financière des transferts de compétences s’opère, à titre principal, par l’attribution d’impositions de toute nature, dans des conditions fixées par la loi de finances.

Si les recettes provenant des impositions attribuées en application de l’alinéa précédent diminuent pour des raisons étrangères au pouvoir de modulation reconnu aux collectivités bénéficiaires, l’Etat compense cette perte dans des conditions fixées en loi de finances, afin de garantir à ces dernières un niveau de ressources équivalant à celui qu’il consacrait à l’exercice de la compétence avant son transfert. Ces diminutions de recettes et les mesures de compensation prises au titre du présent alinéa font l’objet d’un rapport du Comité des finances locales dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat.

Le rapport prévu à l’alinéa précédent retrace également l’évolution du montant des impositions ou produits d’impositions transférés en compensation des créations, transferts ou extensions de compétences.

III. – Non modifié……………………………………………..……………………………

Article 88 bis

Après l’article L. 1614-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1614-1-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 1614-1-1. – Toute création ou extension de compétence ayant pour conséquence d’augmenter les charges des collectivités territoriales est accompagnée des ressources nécessaires déterminées par la loi. »

 

Article 88 ter

…………………………………….……Supprimé…………………………………….……

Article 89

I. – L’article L. 1614-8 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Art. L. 1614-8. – Les crédits précédemment ouverts au budget de l’Etat pour les investissements exécutés ou subventionnés par l’Etat au titre des ports transférés en application du premier alinéa de l’article 6 de la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’Etat, ou de l’article 24 de la loi n°    du     relative aux libertés et responsabilités locales, font l’objet d’un concours particulier de la dotation générale de décentralisation. Ils sont répartis, dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat, entre les collectivités territoriales ou leurs groupements qui réalisent des travaux d’investissement ou participent à leur financement, au titre des compétences transférées. »

II. – Les ressources précédemment consacrées par l’Etat à l’exercice des compétences transférées aux collectivités territoriales par le XI de l’article 67 et par les articles 73 et 75 de la présente loi sont intégrées dans la dotation générale de décentralisation et réparties entre les collectivités territoriales désormais compétentes ou leurs groupements désormais compétents dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat.

III. – Pour ce qui concerne les crédits d’investissement, le transfert aux départements des routes, de leurs accessoires et de leurs dépendances s’accompagne du transfert concomitant des ressources équivalentes, calculées hors taxes et hors fonds de concours, à celles qui étaient consacrées aux dépenses d’entretien préventif et curatif, de réhabilitation, d’exploitation et d’aménagements liés à la sécurité routière et à la prise en compte des risques naturels, des voiries transférées. Un décret en Conseil d’Etat détermine les conditions d’application du présent III.

IV à VII. – Non modifiés……………………………………………………………..……

VIII (nouveau). – A compter du 1er janvier 2005, les droits acquittés par les communes en contrepartie de la reproduction par reprographie à usage pédagogique, dans les écoles du premier degré, d’œuvres protégées sont compensés par un relèvement à due concurrence de la dotation d’aménagement prévue à l’article L. 2334-13 du code général des collectivités territoriales.

 

 

 

 

 

TITRE VII (avant l’article 90)

PARTICIPATION DES ÉLECTEURS
AUX DÉCISIONS LOCALES
ET ÉVALUATION DES POLITIQUES LOCALES

Chapitre Ier (avant l’article 90)

Consultation des électeurs
et fonctionnement des assemblées locales

Article 90

I. – Dans le chapitre II du titre unique du livre Ier de la première partie du code général des collectivités territoriales, la section unique devient la section 1 et il est inséré une section 2 ainsi rédigée :

« Section 2 du chapitre II du titre unique du livre Ier de la première partie du code général des collectivités territoriales

« Consultation des électeurs

« Art. L. 1112-15. – Les électeurs d’une collectivité territoriale peuvent être consultés sur les décisions que les autorités de cette collectivité envisagent de prendre pour régler les affaires relevant de la compétence de celle-ci. La consultation peut être limitée aux électeurs d’une partie du ressort de la collectivité, pour les affaires intéressant spécialement cette partie de la collectivité.

« Art. L. 1112-16. – Dans une commune, un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales et, dans les autres collectivités territoriales, un dixième des électeurs peuvent demander à ce que soit inscrite à l’ordre du jour de l’organe délibérant de la collectivité l’organisation d’une consultation sur toute affaire relevant de la décision de cet organe.

« Dans l’année, un électeur ne peut signer qu’une seule demande tendant à l’organisation d’une consultation par une même collectivité territoriale.

« Le ou les organisateurs d’une demande de consultation dans une collectivité territoriale autre que la commune sont tenus de communiquer à l’organe exécutif de cette collectivité une copie des listes électorales des communes où sont inscrits les auteurs de la demande.

« La décision d’organiser la consultation appartient à l’organe délibérant de la collectivité territoriale.

« Art. L. 1112-17. – L’organe délibérant de la collectivité territoriale arrête le principe et les modalités d’organisation de la consultation. Sa délibération indique expressément que cette consultation n’est qu’une demande d’avis. Elle fixe le jour du scrutin et convoque les électeurs. Elle est transmise deux mois au moins avant la date du scrutin au représentant de l’Etat. Si celui-ci l’estime illégale, il dispose d’un délai de dix jours à compter de sa réception pour la déférer au tribunal administratif. Il peut assortir son recours d’une demande de suspension.

« Le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui statue dans un délai d’un mois, en premier et dernier ressort, sur la demande de suspension. Il est fait droit à cette demande si l’un des moyens invoqués paraît, en l’état de l’instruction, propre à créer un doute sérieux quant à la légalité du projet soumis à consultation.

« Lorsque la délibération organisant la consultation est de nature à compromettre l’exercice d’une liberté publique ou individuelle, le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui en prononce la suspension dans les quarante-huit heures.

« Art. L. 1112-18. – Si la délibération émane de l’assemblée délibérante d’une collectivité territoriale autre que la commune, le représentant de l’Etat dans cette collectivité la notifie dans un délai de quinze jours aux maires des communes dans lesquelles la consultation est prévue, sauf s’il a été fait droit à sa demande de suspension.

« Les maires organisent le scrutin. Si un maire refuse de procéder à cette organisation, le représentant de l’Etat, après l’en avoir requis, y procède d’office.

« Art. L. 1112-19. – Les dépenses liées à l’organisation de la consultation des électeurs constituent une dépense obligatoire de la collectivité territoriale qui l’a décidée.

« Les dépenses résultant des assemblées électorales tenues dans les communes pour l’organisation d’une consultation décidée par une autre collectivité territoriale leur sont remboursées par cette collectivité de manière forfaitaire, au moyen d’une dotation calculée en fonction du nombre des électeurs inscrits dans la commune et du nombre des bureaux de vote qui y sont installés. Les tarifs de cette dotation sont fixés par décret.

« Art. L. 1112-20. – Les électeurs font connaître par “oui” ou par “non” s’ils approuvent le projet de délibération ou d’acte qui leur est présenté. Après avoir pris connaissance du résultat de la consultation, l’autorité compétente de la collectivité territoriale arrête sa décision sur l’affaire qui en a fait l’objet.

« Art. L. 1112-21. – Les dispositions des onze premiers alinéas de l’article L.O. 1112-6 sont applicables à la consultation des électeurs.

« Pendant le délai d’un an à compter de la tenue d’un référendum local ou d’une consultation des électeurs à l’initiative d’une collectivité territoriale, celle-ci ne peut organiser une autre consultation portant sur le même objet.

« Art. L. 1112-22. – Les dispositions de l’article L.O. 1112-11 sont applicables à la consultation des électeurs. »

II. – L’article L. 5211-49 du même code est ainsi modifié :

1° Dans le premier alinéa, les mots : « en matière d’aménagement » sont supprimés ;

2° Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

« Un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales des communes membres de l’établissement public de coopération intercommunale peuvent demander à ce que soit inscrite à l’ordre du jour de l’organe délibérant l’organisation d’une consultation sur une affaire relevant de sa décision. Dans l’année, tout électeur ne peut signer qu’une seule demande tendant à l’organisation d’une consultation. La décision d’organiser la consultation, selon les dispositions prévues à l’alinéa précédent, appartient à l’organe délibérant de l’établissement public. »

III. – Dans la deuxième phrase de l’article L. 2141-1 du même code, les mots : « dans les conditions prévues par le présent titre, » sont supprimés.

IV. – Le chapitre II du titre IV du livre Ier de la deuxième partie du même code est abrogé.

Article 90 bis (nouveau)

L’article L. 2113-2 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Art. L. 2113-2. – Les personnes inscrites sur les listes électorales municipales sont consultées sur l’opportunité de la fusion de communes.

« Les dépenses résultant de la consultation sont à la charge de l’Etat.

« Un décret fixe les modalités applicables à l’organisation des consultations prévues au premier alinéa. »

Article 90 ter (nouveau)

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 2121-13, il est inséré un article L. 2121-13-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 2121-13-1. – La commune assure la diffusion de l’information auprès de ses membres élus par les moyens matériels qu’elle juge les plus appropriés.

« Afin de permettre l’échange d’informations sur les affaires relevant de ses compétences, la commune peut, dans les conditions définies par son assemblée délibérante, mettre à disposition de ses membres élus, à titre individuel, les moyens informatiques et de télécommunications nécessaires.

« Ces dispositions sont applicables aux établissements publics de coopération intercommunale. » ;

2° Après l’article L. 3121-18, il est inséré un article L. 3121-18-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 3121-18-1. – Le conseil général assure la diffusion de l’information auprès de ses membres élus par les moyens matériels qu’il juge les plus appropriés.

« Afin de permettre l’échange d’informations sur les affaires relevant de ses compétences, le conseil général peut, dans les conditions définies par son assemblée délibérante, mettre à disposition de ses membres élus, à titre individuel, les moyens informatiques et de télécommunications nécessaires. » ;

3° Après l’article L. 4132-17, il est inséré un article L. 4132-17-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 4132-17-1. – Le conseil régional assure la diffusion de l’information auprès de ses membres élus par les moyens matériels qu’il juge les plus appropriés.

« Afin de permettre l’échange d’informations sur les affaires relevant de ses compétences, le conseil régional peut, dans les conditions définies par son assemblée délibérante, mettre à disposition de ses membres élus, à titre individuel, les moyens informatiques et de télécommunications nécessaires. »

Article 91

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article additionnel après l’article 91

Chapitre II (avant l’article 92)

Evaluation des politiques locales

Article 92

I. – Après l’article L. 1111-7 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1111-8 ainsi rédigé :

« Art. L. 1111-8. – Les politiques publiques conduites à l’échelon local par l’Etat, les collectivités territoriales ou leurs groupements font l’objet d’évaluations périodiques à l’initiative soit de l’Etat, soit de chaque collectivité territoriale, sans préjudice de l’exercice des contrôles incombant à l’Etat. Les résultats de ces évaluations sont rendus publics. »

II. – Le titre III du livre II de la première partie du même code est ainsi rédigé :

« TITRE III du livre II de la première partie du code général des collectivités territoriales

« Le conseil national
des politiques publiques locales

« Chapitre unique du titre III du livre II de la première partie du code général des collectivités territoriales

« Art. L. 1231-1. – Il est créé un Conseil national des politiques publiques locales.

« Le conseil est composé de représentants des collectivités territoriales et de parlementaires, élus par leurs pairs, de représentants du Gouvernement et de personnalités qualifiées, dans des conditions définies par décret. Les représentants élus sont majoritaires au sein du conseil. Il est présidé par un élu désigné en son sein par le conseil.

« Le conseil peut être saisi par les collectivités territoriales. Il peut également être saisi de demandes d’évaluation par le Gouvernement ou, pour ce qui concerne leurs compétences, les commissions permanentes de l’Assemblée nationale ou du Sénat.

« Les moyens nécessaires au fonctionnement du conseil et à la réalisation des évaluations sont financés par un prélèvement sur la dotation globale de fonctionnement, après avis du Comité des finances locales. »

Article 93

Le premier alinéa de l’article L. 1614-7 du code général des collectivités territoriales est remplacé par huit alinéas ainsi rédigés :

« L’Etat, les collectivités territoriales et leurs groupements partagent les informations nécessaires à l’observation et à l’évaluation des politiques locales résultant de l’exercice des compétences confiées aux collectivités territoriales ou à leurs groupements.

« Les collectivités territoriales ou leurs groupements établissent et transmettent à l’Etat, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat, les informations suivantes :

« 1° Données physiques et comptables sur les services fournis par les collectivités territoriales ou pour leur compte et sur les moyens qu’elles y consacrent ;

« 2° Données agrégées sur les caractéristiques des demandeurs et des bénéficiaires des actions menées et des services fournis ;

« 3° Informations individuelles relatives aux personnes mentionnées au 2° et destinées à la constitution d’échantillons statistiquement représentatifs ;

« 4° Informations sur les modalités de gestion des compétences transférées et sur la nature et l’activité des organismes qui participent à leur mise en œuvre.

« Dans le cas où une collectivité ou un groupement de collectivités refuserait ou négligerait d’établir ou de transmettre à l’Etat ces informations, le représentant de l’Etat peut la mettre en demeure d’y procéder.

« L’Etat met à disposition des collectivités territoriales et de leurs groupements les résultats de l’exploitation des données recueillies en application du présent article ou de l’exploitation de données recueillies dans un cadre national et nécessaires à l’observation et à l’évaluation des politiques locales. Il en assure la publication régulière. »

TITRE VIII (avant l’article 94)

MISSIONS ET ORGANISATION DE L’ÉTAT

Chapitre Ier (avant l’article 94)

Missions et organisation territoriale de l’Etat

Article 94

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

 

Article 95

Les I et II de l’article 34 de la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions sont ainsi rédigés :

« I. – Le préfet de département, représentant de l’Etat dans le département, est nommé par décret en conseil des ministres. Il représente chacun des membres du Gouvernement.

« Il a la charge des intérêts nationaux, du respect des lois, de l’ordre public et, dans les conditions fixées par la loi, assure le contrôle administratif du département, des communes et de leurs établissements publics qui ont leur siège dans le département.

« Sous réserve des dispositions de l’article 21-1 de la loi n° 72-619 du 5 juillet 1972 portant création et organisation des régions, il met en œuvre les politiques de l’Etat dans le département. Il dirige les services de l’Etat dans le département sous réserve des exceptions limitativement énumérées par un décret en Conseil d’Etat.

« II. – Sous réserve des exceptions prévues par décret, le préfet de département est seul habilité à engager l’Etat envers les communes, le département ou leurs groupements.

« Sur sa demande, le préfet de département reçoit des maires et du président du conseil général les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions.

« Sur leur demande, le président du conseil général et les maires reçoivent du préfet de département les informations nécessaires à l’exercice de leurs attributions. »

Article 95 bis (nouveau)

Le chapitre Ier du titre II du livre Ier de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est complété par une section 7 ainsi rédigée :

« Section 7 du chapitre Ier du titre II du livre Ier de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales

« Relations avec le représentant de l’Etat

« Art. L. 2121-40. – Sur sa demande, le maire reçoit du représentant de l’Etat dans le département les informations nécessaires à l’exercice des attributions de la commune.

« Sur sa demande, le représentant de l’Etat dans le département reçoit du maire les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions. »

Article 95 ter (nouveau)

Après l’article L. 3121-25 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 3121-25-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 3121-25-1. – Sur sa demande, le président du conseil général reçoit du représentant de l’Etat dans le département les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions.

« Sur sa demande, le représentant de l’Etat dans le département reçoit du président du conseil général les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions. »

Article 96

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 96 bis (nouveau)

I. – L’article L. 255 du code électoral est ainsi rédigé :

« Art. L. 255. – Le sectionnement électoral des communes est fait par le préfet, à son initiative, sur celle du conseil municipal ou d’électeurs de la commune intéressée.

« Une enquête est ouverte à la mairie de la commune intéressée et le conseil municipal est consulté par les soins du préfet. Aucune décision en matière de sectionnement ne peut être prise avant l’expiration d’un délai de six mois à compter de la date à laquelle le conseil municipal a été consulté.

« Le délai étant écoulé et les formalités observées, le préfet se prononce sur chaque projet. Les sectionnements ainsi opérés subsistent jusqu’à une nouvelle décision. Le tableau de ces opérations est dressé chaque année par le préfet au cours du dernier trimestre. Ce tableau sert pour les élections intégrales qui doivent avoir lieu dans l’année. »

II. – Le chapitre VI du titre Ier du livre II de la troisième partie du code général des collectivités territoriales est abrogé.

III. – Dans l’article L. 3551-1 du même code, les références : « , L. 3215-2 et L. 3216-1 » sont remplacées par la référence : « et L. 3215-2 ».

Article 97

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Chapitre II (avant l’article98)

Contrôle de légalité

Article 98

………………………………...……Suppression conforme…………..……………………..…

Articles 98 bis et 98 ter

………………………………..………….Conformes………………………………..…………

Article 98 quater

I. – L’article L. 2131-2 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le troisième alinéa (2°) est complété par les mots : « , à l’exclusion de celles relatives à la circulation et au stationnement » ;

2° Le sixième alinéa (5°) est ainsi rédigé :

« 5° Les décisions individuelles relatives à la nomination, à la mise à la retraite d’office, à la révocation des fonctionnaires, ainsi que les décisions individuelles relatives au recrutement, y compris le contrat d’engagement, et au licenciement des agents non titulaires, à l’exception de celles prises dans le cadre d’un besoin saisonnier ou occasionnel, en application du deuxième alinéa de l’article 3 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ; »

3° Le début du septième alinéa (6°) est ainsi rédigé :

« 6° Le permis de construire et les autres autorisations d’utilisation du sol délivrés par le maire... (le reste sans changement). »

II et III. – Non modifiés……………………………………………….……………………

III bis (nouveau). – Les articles L. 2131-3, L. 3131-4 et L. 4141-4 du même code sont complétés par un alinéa ainsi rédigé :

« Le représentant de l’Etat peut en demander communication à tout moment. Il ne peut les déférer au tribunal administratif, dans un délai de deux mois à compter de la transmission, que si sa demande a été présentée dans le délai de deux mois à compter de la date à laquelle les actes sont devenus exécutoires. »

IV. – Non modifié……………………………………………………………………..……

Article 98 quinquies

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

TITRE IX (avant l’article 99 AA)

DES COMMUNES ET DE L’INTERCOMMUNALITÉ

Chapitre Ier (avant l’article 99 AA)

Les compétences des communes et des maires

Article 99 AA (nouveau)

I. – L’article L. 2121-21 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’organe délibérant peut décider, à l’unanimité des membres présents, de ne pas procéder aux nominations ou aux présentations au scrutin secret. »

II. – Dans le 1° de l’article L. 5215-10 du même code, les mots : « au dernier alinéa » sont remplacés par les mots : « à l’avant-dernier alinéa ».

Article 99 A

Les communes constituent le premier niveau d’administration publique et le premier échelon de proximité. Les communes et leurs groupements ont vocation à assurer, à égalité de droits avec la région et le département, les responsabilités qui sont exercées localement.

Elles sont associées selon les modalités fixées par la loi à l’élaboration des schémas ou des plans établis par la région ou le département.

A l’initiative de la région et du département, à leur demande ou à celle de leurs groupements, elles peuvent participer à l’exercice de tout ou partie des compétences relevant de la responsabilité de l’une ou de l’autre de ces collectivités territoriales, dans des conditions prévues par une convention.

Article 99

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 100

I à III. – Non modifiés………………………………………………………………………

IV. – L’article L. 27 bis du même code est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Lorsqu’un immeuble n’a pas de propriétaire connu et que les contributions foncières y afférentes n’ont pas été acquittées depuis plus de trois années, cette situation est constatée par arrêté du maire, après avis de la commission communale des impôts directs. Il est procédé par les soins du maire à une publication et à un affichage de cet arrêté et, s’il y a lieu, à une notification aux derniers domicile et résidence connus du propriétaire. En outre, si l’immeuble est habité ou exploité, une notification est également adressée à l’habitant ou exploitant. Cet arrêté est, dans tous les cas, notifié au représentant de l’Etat dans le département. » ;

1° bis (nouveau) Dans le deuxième alinéa, la référence : « 539 » est remplacée par la référence : « 713 » ;

2° A la fin du deuxième alinéa, les mots : « et l’attribution de sa propriété à l’Etat fait l’objet d’un arrêté préfectoral transmis au maire de la commune » sont supprimés ;

3° Le dernier alinéa est ainsi rédigé :

« La commune dans laquelle est situé le bien présumé sans maître peut, par délibération du conseil municipal, l’incorporer dans le domaine communal. Cette incorporation est constatée par arrêté du maire. A défaut de délibération prise dans un délai de six mois à compter de la vacance présumée du bien, la propriété de celui-ci est attribuée à l’Etat. Le transfert du bien dans le domaine de l’Etat est constaté par arrêté préfectoral. »

V. – L’article L. 27 ter du même code est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Lorsque la propriété d’un immeuble a ainsi été attribuée à une commune ou, à défaut, à l’Etat, le propriétaire ou ses ayants droit ne sont plus en droit d’exiger la restitution si le bien a été aliéné ou utilisé d’une manière s’opposant à cette restitution. Ils ne peuvent, dans ce cas, obtenir de la commune ou de l’Etat que le paiement d’une indemnité égale à la valeur de l’immeuble au jour de son utilisation. » ;

1° bis (nouveau) Dans le dernier alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « trois » ;

2° Dans le dernier alinéa, avant les mots : « par l’Etat », sont insérés les mots : « par la commune ou ».

Article 100 bis

…………………………………….……Supprimé…………………………………….……

Article 100 ter A (nouveau)

L’article L. 123-6 du code de l’action sociale et des familles est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les élus municipaux ne peuvent être salariés du centre communal d’action sociale de la commune dont ils sont les représentants.

« Ces dispositions s’appliquent aux représentants des établissements publics de coopération intercommunale lorsqu’un centre intercommunal d’action sociale a été créé. »

Article 100 ter

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 100 quater (nouveau)

Le troisième alinéa de l’article L. 318-3 du code de l’urbanisme est ainsi rédigé :

« Cette décision est prise par délibération du conseil municipal. Si un propriétaire intéressé a fait connaître son opposition, cette décision est prise par arrêté du représentant de l’Etat dans le département, à la demande de la commune. »

 

 

 

 

Chapitre II (avant l’article 101)

Les délégations de compétences
aux établissements publics de coopération intercommunale

Article 101

Après l’article L. 5210-3 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5210-4 ainsi rédigé :

« Art. L. 5210-4. – Lorsqu’il y est expressément autorisé par ses statuts, un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre peut demander à exercer, au nom et pour le compte du département ou de la région, tout ou partie des compétences dévolues à l’une ou l’autre de ces collectivités.

« Le président du conseil régional ou du conseil général est tenu d’inscrire à l’ordre du jour de l’assemblée délibérante dans un délai de six mois l’examen d’une demande en ce sens. L’assemblée délibérante se prononce sur cette demande par délibération motivée.

« L’exercice par l’établissement public de coopération intercommunale d’une telle compétence fait l’objet d’une convention conclue entre l’établissement et le département ou la région, qui détermine l’étendue de la délégation, sa durée ainsi que ses conditions financières et ses modalités d’exécution. Cette convention précise les conditions de partage des responsabilités encourues dans le cadre de la délégation, sans préjudice des droits des tiers.

« L’application du présent article n’entraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour les cocontractants de la collectivité territoriale qui délègue sa compétence. »

Chapitre III (avant l’article 102)

La transformation et la fusion
des établissements publics de coopération intercommunale

Article 102

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – Après l’article L. 5211-41-1 du même code, il est inséré un article L. 5211-41-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-41-2. – Lorsqu’un syndicat de communes exerce déjà, au lieu et place des communes qui le composent, les compétences fixées par le présent code pour les communautés d’agglomération ou les communautés de communes, ce syndicat peut se transformer en l’une de ces deux catégories d’établissement, sous réserve qu’il remplisse les conditions de création exigées. Cette transformation est décidée par délibérations concordantes du comité syndical et des conseils municipaux des communes membres se prononçant dans les conditions de majorité qualifiée requises pour la création de l’établissement public de coopération intercommunale. Le comité syndical et le conseil municipal de chaque commune membre se prononcent dans un délai de trois mois à compter de la notification au maire et au président du syndicat de la délibération proposant la transformation. A défaut de délibération dans ce délai, leur décision est réputée favorable. La transformation peut être prononcée par arrêté du représentant de l’Etat dans le département lorsque les communes appartiennent au même département et par arrêté conjoint des représentants de l’Etat dans les départements concernés dans le cas contraire.

« L’ensemble des biens, droits et obligations du syndicat transformé sont transférés au nouvel établissement public qui est substitué de plein droit au syndicat dans toutes les délibérations et tous les actes de ce dernier à la date de l’arrêté de transformation.

« Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusqu’à leur échéance, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale. La substitution de personne morale aux contrats conclus par le syndicat n’entraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant.

« L’ensemble des personnels de l’établissement transformé est réputé relever du nouvel établissement dans les conditions de statut et d’emploi qui sont les siennes.

« La transformation d’un syndicat intercommunal en communauté de communes ou en communauté d’agglomération est effectuée à titre gratuit et ne donne lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire.

« La transformation entraîne une nouvelle répartition entre toutes les communes des sièges au sein de l’organe délibérant du nouvel établissement, dans les conditions qui lui sont applicables, ainsi qu’une nouvelle élection de l’ensemble des délégués des communes. »

Article 103

I. – Après l’article L. 5211-41-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-41-3 ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-41-3. – I. – Des établissements publics de coopération intercommunale, dont au moins l’un d’entre eux est à fiscalité propre, peuvent être autorisés à fusionner dans les conditions suivantes.

« Le projet de périmètre du nouvel établissement public de coopération intercommunale envisagé peut être fixé par arrêté du représentant de l’Etat dans le département lorsque les communes font partie du même département, ou par arrêté conjoint des représentants de l’Etat dans les départements concernés dans le cas contraire :

« 1° Soit dans un délai de deux mois à compter de la première délibération transmise, à l’initiative d’un ou de plusieurs conseils municipaux des communes membres ou de l’organe délibérant du ou des établissements publics de coopération intercommunale dont la fusion est envisagée ;

« 2° Soit à l’initiative du ou des représentants de l’Etat, après avis de la ou des commissions départementales de la coopération intercommunale compétentes. Cet avis est réputé favorable s’il n’a pas été rendu à l’issue d’un délai de deux mois courant à compter de la saisine de la ou des commissions départementales de la coopération intercommunale.

« Cet arrêté dresse la liste des établissements publics de coopération intercommunale intéressés. Le projet de périmètre peut en outre inclure des communes en vue de délimiter un territoire d’un seul tenant et sans enclave.

« A compter de la notification de cet arrêté, le conseil municipal de chaque commune membre de l’un des établissements publics ou dont l’inclusion est envisagée et l’organe délibérant de chacun de ces établissements disposent d’un délai de trois mois pour se prononcer. A défaut de délibération dans ce délai, celle-ci est réputée favorable.

« Dans le délai prévu à l’alinéa précédent, les conseils municipaux de toutes les communes intéressées par le projet de fusion se prononcent sur la répartition des sièges au conseil du nouvel établissement dans les conditions applicables à la catégorie d’établissements publics dont ce dernier relèvera après la fusion.

« II. – La fusion peut être décidée par arrêté du ou des représentants de l’Etat dans le ou les départements concernés, après accord des conseils municipaux et des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale sur l’arrêté dressant la liste des établissements publics et des communes. Cet accord doit être exprimé par les organes délibérants des établissements publics et par deux tiers au moins des conseils municipaux de toutes les communes incluses dans le projet de périmètre représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci, ou par la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentant les deux tiers de la population.

« III. – L’établissement public issu de la fusion relève de droit de la catégorie de celui des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre inclus dans le projet auquel la loi a confié le plus grand nombre de compétences.

« Les compétences transférées par les communes aux établissements publics existant avant la fusion, à titre obligatoire et optionnel, sont exercées par le nouvel établissement public sur l’ensemble de son périmètre.

« Les autres compétences transférées par les communes aux établissements publics existant avant la fusion sont exercées par le nouvel établissement public sur l’ensemble de son périmètre ou font l’objet d’une restitution aux communes.

« L’ensemble des biens, droits et obligations des établissements publics de coopération intercommunale fusionnés sont transférés à l’établissement public issu de la fusion.

« Lorsque la fusion emporte transfert de compétences des communes au nouvel établissement public, ces transferts s’effectuent dans les conditions financières et patrimoniales prévues aux quatrième et cinquième alinéas de l’article L. 5211-17.

« L’établissement public issu de la fusion est substitué de plein droit, pour l’exercice de ses compétences, aux anciens établissements publics et, le cas échéant, aux communes incluses dans son périmètre dans toutes leurs délibérations et tous leurs actes.

« Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusqu’à leur échéance, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale par l’établissement public issu de la fusion. La substitution de personne morale aux contrats conclus par les établissements publics de coopération intercommunale et les communes n’entraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant.

« La fusion d’établissements publics est effectuée à titre gratuit et ne donne lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire.

« L’ensemble des personnels des établissements publics de coopération intercommunale fusionnés est réputé relever de l’établissement public issu de la fusion dans les conditions de statut et d’emploi qui sont les siennes.

« IV. – La fusion entraîne une nouvelle élection des délégués des communes au conseil du nouvel établissement public. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

Article 104

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Après l’article 1638, il est inséré un article 1638-0 bis ainsi rédigé :

« Art. 1638-0 bis. – I. – En cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle, réalisée dans les conditions prévues par l’article L. 5211-41-3 du code général des collectivités territoriales, l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion est soumis de plein droit au régime de la fiscalité additionnelle. Il en est de même en cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité additionnelle et d’établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre.

« Les taux de fiscalité additionnelle de l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion sont fixés la première année suivant celle de la fusion selon les modalités suivantes :

« 1° Soit dans les conditions prévues par le I de l’article 1636 B sexies. Pour l’application de cette disposition, les taux de l’année précédente sont égaux au taux moyen de chaque taxe des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle pondéré par l’importance des bases de ces établissements publics de coopération intercommunale. Dans le cas d’une fusion entre un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle et un établissement public de coopération intercommunale sans fiscalité propre, les taux retenus sont ceux de l’établissement à fiscalité propre additionnelle ;

« 2° Soit dans les conditions prévues par le II de l’article 1636 B sexies. Pour l’application de cette disposition, le taux moyen pondéré de chacune des quatre taxes tient compte des produits perçus par les établissements publics de coopération intercommunale préexistants.

« II. – En cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale soumis aux dispositions du II de l’article 1609 quinquies C, réalisée dans les conditions prévues par l’article L. 5211-41-3 du code général des collectivités territoriales, l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion est soumis de plein droit au régime prévu par ces mêmes dispositions. Il en est de même en cas de fusion, d’une part, d’établissements publics de coopération intercommunale faisant application du régime prévu au II de l’article 1609 quinquies C et, d’autre part, d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle ou d’établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre.

« Pour la première année suivant celle de la fusion :

« 1° Le taux de taxe professionnelle de zone voté par l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion ne peut excéder le taux moyen de taxe professionnelle constaté l’année précédente dans les communes membres, pondéré par l’importance relative des bases de ces communes ; le taux moyen pondéré tient compte des produits perçus par les établissements publics de coopération intercommunale préexistants et des bases imposées à leur profit à la taxe professionnelle de zone. Toutefois, lorsque ce taux moyen pondéré est inférieur à un ou aux taux de taxe professionnelle de zone, l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion peut décider de fixer son taux dans la limite du ou des taux de taxe professionnelle de zone votés l’année précédente par les établissements publics de coopération intercommunale préexistants.

« Les dispositions du troisième alinéa du 1° du II de l’article 1609 quinquies C sont applicables à l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion. Dans le cas d’établissements intercommunaux préexistants faisant application du dispositif de réduction des écarts de taux, il est tenu compte du taux effectivement appliqué sur le territoire de la commune au titre de l’année précédente ;

« 2° Les dispositions du I du présent article sont applicables hors de la zone.

« III. – 1. En cas de fusion d’établissements publics de coopération intercommunale soumis aux dispositions du I de l’article 1609 nonies C, réalisée dans les conditions prévues par l’article L. 5211-41-3 du code général des collectivités territoriales, l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion est soumis de plein droit au régime prévu par ces mêmes dispositions. Il en est de même en cas de fusion, d’une part, d’établissements publics de coopération intercommunale soumis aux dispositions du I de l’article 1609 nonies C et, d’autre part, d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle faisant ou non application du II de l’article 1609 quinquies C ou d’établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre.

« Pour la première année suivant celle de la fusion, le taux de taxe professionnelle voté par l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion ne peut pas excéder le taux moyen de taxe professionnelle dans les communes membres constaté l’année précédente, pondéré par l’importance relative des bases imposées sur le territoire de ces communes ; le taux moyen pondéré tient compte des produits perçus au profit des établissements publics de coopération intercommunaux préexistants et des bases imposées à leur profit en application des dispositions du I de l’article 1609 nonies C ou du II de l’article 1609 quinquies C.

« Les dispositions du troisième alinéa du a, des premier et troisième alinéas du b du 1° du III de l’article 1609 nonies C sont applicables à l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion. Pour l’application de ces dispositions, il est tenu compte du taux constaté dans chaque zone et du taux effectivement appliqué sur le territoire de la commune au titre de l’année précédente pour les établissements intercommunaux préexistants faisant application du dispositif de réduction des écarts de taux.

« 2. Lorsqu’au moins un des établissements publics de coopération intercommunale soumis aux dispositions du I de l’article 1609 nonies C fait également application des dispositions du 1° du II de l’article 1609 nonies C, l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion est soumis de plein droit au régime prévu au I de cet article, sauf délibération contraire du conseil communautaire optant pour le régime prévu au II de cet article, statuant à la majorité simple de ses membres, prise au plus tard le 31 décembre de l’année de la fusion.

« Dans le cas d’une option pour le II de l’article 1609 nonies C, et pour la première année suivant celle de la fusion, les dispositions du premier alinéa du 2° du II de l’article 1609 nonies C sont applicables à l’établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion. »

B à D. – Non modifiés………………………………………………………………………

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

Article 105

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – L’article L. 5721-2 du même code est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les syndicats mixtes peuvent être autorisés à fusionner. La fusion est opérée dans les conditions prévues par l’article L. 5211-41-3, à l’exception des dispositions relatives à la continuité territoriale.

« Pour l’application du II de cet article, l’accord sur la fusion est exprimé par délibérations concordantes des organes délibérants des syndicats mixtes intéressés et des membres les constituant. »

III et IV. – Non modifiés……………………………………………………………………

Article 106

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 106 bis (nouveau)

I. – L’article L. 2335-4 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

« Au cours de la première année, l’aide de l’Etat est égale aux douze treizièmes du produit de cette différence par les bases nettes correspondantes de la commune préexistante considérée. Au cours des onze années suivantes, elle est réduite chaque année d’un treizième et supprimée à partir de la treizième année. » ;

2° Dans le dernier alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « douze ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent à compter du 1er janvier 2005.

Chapitre IV (avant l’article 107 A)

L’amélioration des conditions de fonctionnement
des établissements publics de coopération intercommunale

Article 107 A (nouveau)

L’article L. 5211-6 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les communes associées, issues d’une fusion telle que définie à l’article L. 2113-1, disposent d’un siège au sein de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale. Elles ne peuvent prendre part aux votes. »

Article 107

I. – Après l’article L. 5211-20 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-20-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-20-1. – Sans préjudice des dispositions de l’article L. 5215-8, le nombre des sièges de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale, ou leur répartition entre les communes membres, peuvent être modifiés à la demande :

« 1° Soit de l’organe délibérant de l’établissement public ;

« 2° Soit du conseil municipal d’une commune membre, lorsque la demande vise à établir une plus juste adéquation entre la représentation des communes au sein de l’organe délibérant et leur composition démographique ;

« 3° Soit du conseil municipal d’une commune membre à l’occasion d’une modification du périmètre ou des compétences de l’établissement public.

« Toute demande est transmise, sans délai, par l’établissement public à l’ensemble des communes intéressées. A compter de cette transmission, chaque conseil municipal dispose d’un délai de trois mois pour se prononcer sur la modification envisagée. A défaut de délibération dans ce délai, sa décision est réputée favorable.

« La décision de modification est subordonnée à l’accord des conseils municipaux se prononçant dans les conditions de majorité prévues par le présent code pour la répartition des sièges au sein de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale intéressé.

« La décision de modification est prise par arrêté du ou des représentants de l’Etat dans le ou les départements concernés. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

Articles 108 et 109

………………………………..………….Conformes………………………………..…………

Article 110

L’article L. 5215-6 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque le périmètre d’une communauté urbaine est étendu en application des dispositions de l’article L. 5215-40 ou L. 5215-40-1, le conseil de communauté peut être composé, jusqu’à son prochain renouvellement général, par un nombre de délégués supérieur à celui prévu aux alinéas précédents. Ce nombre, fixé de telle sorte que chaque nouvelle commune dispose au moins d’un siège, est arrêté par accord des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes intéressées représentant plus de la moitié de la population totale ou de la moitié au moins des conseils municipaux représentant les deux tiers de la population, la majorité qualifiée comprenant nécessairement le conseil municipal de la commune dont la population est supérieure à la moitié de la population totale ou, à défaut, de la commune dont la population est la plus importante. »

Article 111

Après l’article L. 5211-9-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-9-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-9-2. – I. – Par dérogation aux dispositions de l’article L. 2212-2, lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est compétent en matière d’assainissement, les maires des communes membres de celui-ci peuvent transférer au président de cet établissement des attributions lui permettant de réglementer cette activité. Il peut, dans le cadre de ce pouvoir, établir des règlements d’assainissement et mettre en œuvre leur application sous la responsabilité d’agents spécialement assermentés. Il peut notamment arrêter ou retirer des autorisations de déversement d’effluents non domestiques.

« Par dérogation aux dispositions des articles L. 2212-2 et L. 2224-16, lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est compétent en matière d’élimination des déchets ménagers, les maires des communes membres de celui-ci peuvent transférer au président de cet établissement des attributions lui permettant de réglementer cette activité. Il peut, dans le cadre de ce pouvoir, établir des règlements de collecte et mettre en œuvre leur application sous la responsabilité d’agents spécialement assermentés.

« Par dérogation à l’article 9 de la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage, lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est compétent en matière de réalisation d’aires d’accueil ou de terrains de passage des gens du voyage, les maires des communes membres de celui-ci peuvent transférer au président de cet établissement des attributions dans le cadre de cette compétence.

« Les maires des communes membres d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent transférer au président de cet établissement les prérogatives qu’ils détiennent en application de l’article 23 de la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d’orientation et de programmation relative à la sécurité pour assurer la sécurité des manifestations culturelles et sportives organisées dans des établissements communautaires.

« II. – Dans les cas précédents, les arrêtés de police sont pris conjointement par le président de l’établissement public de coopération intercommunale et le ou les maires des communes concernées.

« Sur proposition d’un ou de plusieurs maires de communes intéressées, le transfert est décidé par arrêté du ou des représentants de l’Etat dans le ou les départements concernés, après accord de tous les maires des communes membres et du président de l’établissement public de coopération intercommunale. Il y est mis fin dans les mêmes conditions.

« Par dérogation à l’alinéa précédent, lorsque l’établissement public de coopération intercommunale est une communauté urbaine, le transfert est décidé par arrêté du ou des représentants de l’Etat dans le ou les départements, après accord du président de la communauté urbaine et des deux tiers au moins des maires de communes membres dont la population représente plus de la moitié de la population totale, ou de la moitié des maires de communes membres dont la population représente plus des deux tiers de la population totale. »

Article 111 bis (nouveau)

Dans la première phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 2212-5 du code général des collectivités territoriales, après les mots : « fiscalité propre », sont insérés les mots : « ou dont les cotisations sont fiscalisées ».

Article 112

I A. – Le IV de l’article L. 5214-16 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Il est défini au plus tard deux ans après l’entrée en vigueur de l’arrêté prononçant le transfert de compétence. A défaut, et sous réserve d’un vote acquis dans les mêmes conditions de majorité, l’intégralité de la compétence est transférée à la communauté de communes. »

I. – Le dernier alinéa du I de l’article L. 5215-20 du même code est complété par deux phrases ainsi rédigées :

« Il est défini au plus tard deux ans après l’entrée en vigueur de l’arrêté prononçant le transfert de compétence. A défaut, et sous réserve d’un vote acquis dans les mêmes conditions de majorité qualifiée, l’intégralité de la compétence est transférée à la communauté urbaine. »

II. – Le III de l’article L. 5216-5 du même code est complété par deux phrases ainsi rédigées :

« Il est défini au plus tard deux ans après l’entrée en vigueur de l’arrêté prononçant le transfert de compétence. A défaut, et sous réserve d’un vote acquis dans les mêmes conditions de majorité qualifiée, l’intégralité de la compétence est transférée à la communauté d’agglomération. »

III. – Non modifié………………………………………………………………..…………

Article 112 bis

L’article L. 5215-30 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La dernière phrase est supprimée ;

2° Il est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Le maire adresse directement aux chefs de service mis à disposition toutes les instructions nécessaires à l’exécution des tâches qu’il confie auxdits services. Il contrôle l’exécution de ces tâches.

« Il peut donner, sous sa surveillance et sa responsabilité, par arrêté, délégation de signature aux chefs desdits services pour l’exécution des missions qu’il leur confie en application de l’alinéa précédent. »

Article 113

I. – Le II de l’article L. 5211-4-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« II. – Les services d’un établissement public de coopération intercommunale peuvent être en tout ou partie mis à disposition d’une ou plusieurs de ses communes membres, pour l’exercice de leurs compétences, lorsque cette mise à disposition présente un intérêt dans le cadre d’une bonne organisation des services. Une convention conclue entre l’établissement et les communes intéressées fixe alors les modalités de cette mise à disposition. Cette convention prévoit notamment les conditions de remboursement par la commune des frais de fonctionnement du service.

« Dans les mêmes conditions, par dérogation au I, les services d’une commune membre peuvent être en tout ou partie mis à disposition d’un établissement public de coopération intercommunale pour l’exercice de ses compétences, lorsque cette mise à disposition présente un intérêt économique.

« Le maire ou le président de l’établissement public adresse directement au chef du service mis à disposition toutes instructions nécessaires à l’exécution des tâches qu’il confie audit service. Il contrôle l’exécution de ces tâches.

« Il peut donner, sous sa surveillance et sa responsabilité, par arrêté, délégation de signature au chef dudit service pour l’exécution des missions qu’il lui confie en application de l’alinéa précédent.

« Un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre peut également, dans le cadre d’une gestion unifiée du personnel de l’établissement public et de celles des communes membres qui en ont exprimé le souhait, et dans les conditions fixées par le conseil de communauté, mettre son personnel et ses services à la disposition des communes qui en font la demande. »

II. – Supprimé…………………………………….………………………...………………

III. – Le chapitre Ier du titre II du livre VII de la cinquième partie du même code est complété par un article L. 5721-9 ainsi rédigé :

« Art. L. 5721-9. – Les services d’un syndicat mixte associant exclusivement des collectivités territoriales ou des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale peuvent être en tout ou partie mis à disposition de ses collectivités ou établissements membres, pour l’exercice de leurs compétences. Une convention conclue entre le syndicat et les collectivités territoriales ou les établissements intéressés fixe alors les modalités de cette mise à disposition. Cette convention prévoit notamment les conditions de remboursement par la collectivité ou l’établissement des frais de fonctionnement du service.

« Dans les mêmes conditions, par dérogation à l’article L. 5721-6-1, les services d’une collectivité territoriale ou d’un établissement public de coopération intercommunale membre peuvent être en tout ou partie mis à disposition du syndicat mixte pour l’exercice de ses compétences.

« Le maire ou le président de la collectivité territoriale ou de l’établissement public adresse directement au chef de service mis à disposition toutes instructions nécessaires à l’exécution des tâches qu’il confie audit service. Il contrôle l’exécution de ces tâches.

« Il peut donner, sous sa surveillance et sa responsabilité, par arrêté, délégation de signature au chef dudit service pour l’exécution des missions qu’il confie en application de l’alinéa précédent. »

Article 113 bis

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 113 ter (nouveau)

L’article 47 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale est ainsi modifié :

1° Le troisième alinéa est complété par les mots : « et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 80 000 habitants » ;

2° Le quatrième alinéa est complété par les mots : « et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 150 000 habitants ».

 

Article 114

Au troisième alinéa de l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, les mots : « Le président et le bureau » sont remplacés par les mots : « Le président, les vice-présidents ayant reçu délégation ou le bureau dans son ensemble ».

Articles 115 et 116

………………………………..………….Conformes………………………………..…………

Article 116 bis (nouveau)

La première phrase du premier alinéa de l’article L. 5211-39 du code général des collectivités territoriales est complétée par les mots : « et d’une communication sur les flux financiers intervenant au sein de la communauté ».

Article 117

I. – Le deuxième alinéa de l’article L. 5211-19 du code général des collectivités territoriales est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« Le retrait est subordonné à l’accord des conseils municipaux exprimé dans les conditions de majorité requises pour la création de l’établissement. Le conseil municipal de chaque commune membre dispose d’un délai de trois mois à compter de la notification de la délibération de l’organe délibérant au maire pour se prononcer sur le retrait envisagé. A défaut de délibération dans ce délai, sa décision est réputée défavorable.

« Lorsque la commune se retire d’un établissement public de coopération intercommunale membre d’un syndicat mixte, ce retrait entraîne la réduction du périmètre du syndicat mixte. Les conditions financières et patrimoniales du retrait de la commune sont déterminées par délibérations concordantes du conseil municipal de la commune et des organes délibérants du syndicat mixte et de l’établissement public de coopération intercommunale. A défaut d’accord, ces conditions sont arrêtées par le représentant de l’Etat. »

II. – Après le quatrième alinéa de l’article L. 5212-29 du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le retrait du syndicat vaut réduction du périmètre des syndicats mixtes dont le syndicat est membre dans les conditions fixées au troisième alinéa de l’article L. 5211-19. »

III. – Non modifié………………………………………………………………..…………

IV. – Après le sixième alinéa de l’article L. 5212-30 du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le retrait du syndicat vaut réduction du périmètre des syndicats mixtes dont le syndicat est membre dans les conditions fixées au troisième alinéa de l’article L. 5211-19. »

V. – Le dernier alinéa de l’article L. 5214-26 du même code est ainsi rédigé :

« Ce retrait s’effectue dans les conditions fixées par l’article L. 5211-25-1. Il vaut réduction du périmètre des syndicats mixtes dont la communauté de communes est membre dans les conditions fixées au troisième alinéa de l’article L. 5211-19. »

VI. – La deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 5215-22 du même code est ainsi rédigée :

« Ce retrait s’effectue dans les conditions fixées à l’article L. 5211-25-1 et au troisième alinéa de l’article L. 5211-19. »

VII. – La deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 5216-7 du même code est ainsi rédigée :

« Ce retrait s’effectue dans les conditions fixées à l’article L. 5211-25-1 et au troisième alinéa de l’article L. 5211-19. »

Article 117 bis

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 117 ter (nouveau)

Après le deuxième alinéa du I de l’article L. 5211-18 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le représentant de l’Etat peut autoriser l’adhésion d’une ou plusieurs communes à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, dès lors que ces communes sont empêchées d’adhérer par le refus d’une seule commune. »

Article 118

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 119

I. – Les deuxième et troisième alinéas de l’article L. 5721-7 du code général des collectivités territoriales sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Il peut également être dissous, d’office ou à la demande des personnes morales qui le composent, par arrêté motivé du représentant de l’Etat dans le département siège du syndicat. »

II. – Non modifié……………………………………………………………………………

 

 

 

Chapitre V (avant l’article 120 A)

Dispositions diverses relatives à l’intercommunalité

Article 120 A (nouveau)

L’article L. 5212-24 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Art. L. 5212-24. – Lorsqu’il existe un syndicat intercommunal exerçant la compétence d’autorité organisatrice de la distribution publique d’électricité, la taxe prévue à l’article L. 2333-2 peut être établie par délibération du syndicat et perçue par lui au lieu et place de ses communes membres dont la population est inférieure ou égale à 2000 habitants ou dans lesquelles la taxe est perçue par le syndicat au 1er janvier 2003. Pour les autres communes, cette taxe peut être perçue par le syndicat au lieu et place de la commune si elle est établie par délibérations concordantes du syndicat et de la commune.

« Lorsque le taux de la taxe est uniforme sur le territoire du syndicat, le gestionnaire du réseau de distribution ou le fournisseur la recouvrent sans frais.

« Le syndicat peut reverser à une commune une fraction de la taxe perçue sur le territoire de celle-ci.

« Les dispositions des articles L. 2333-3, L. 2333-4 et L. 2333-5 s’appliquent à la taxe perçue par le syndicat.

« Lorsqu’il est situé hors du territoire métropolitain, le syndicat peut fixer sa taxe à un taux supérieur au taux défini à l’article L. 2333-4, dans la limite d’une fois et demie celui-ci, sous réserve qu’il affecte le supplément correspondant de produit à des opérations de maîtrise de la demande d’énergie concernant les consommateurs domestiques. »

Article 120

L’article L. 5214-23-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « quatre des cinq » sont remplacés par les mots : « quatre des six » ;

1° bis Au 1°, après les mots : « actions de développement économique », sont insérés les mots : « d’intérêt communautaire » ;

1° ter (nouveau) Au 2°, les mots : « aménagement rural ; » sont supprimés ;

2° Après le 5°, il est inséré un 6° ainsi rédigé :

« 6° En matière de développement et d’aménagement sportif de l’espace communautaire : construction, aménagement, entretien et gestion des équipements sportifs d’intérêt communautaire. »

 

Article 121

I et II. – Non modifiés………………………………………………………………………

III. – L’article L. 5214-21 du même code est ainsi modifié :

1° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« La communauté de communes est également substituée de plein droit, pour les compétences qu’elle exerce, au syndicat de communes inclus en totalité dans son périmètre. » ;

2° (nouveau) Le début du deuxième alinéa du même article est ainsi rédigé :

« Dans les cas prévus aux premier et deuxième alinéas... (le reste sans changement). »

IV et V. – Non modifiés………………………………………………….…………………

Article 121 bis

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article 121 ter

………………………………..…….……Supprimé………………………...…………….……

Article 122

………………………………..………….Conforme………………………………..………….

Article additionnel après l’article 122

Article 123

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – Le V du même article est ainsi modifié :

1° Après le 1°, il est inséré un 1° bis ainsi rédigé :

« 1° bis Le montant de l’attribution de compensation et les conditions de sa révision peuvent être fixés librement par le conseil communautaire statuant à l’unanimité, en tenant compte du rapport de la commission locale d’évaluation des transferts de charges.

« A défaut d’accord unanime, le montant de l’attribution est fixé dans les conditions figurant aux 2°, 3° et 4°. » ;

2° Le 2° bis est abrogé.

II bis (nouveau). – Après le septième alinéa du 3° du V du même article, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque des communes ont décidé, soit directement, soit dans le cadre d’un syndicat intercommunal, de répartir entre elles les recettes de taxe professionnelle générées par les entreprises implantées sur une zone d’activités intercommunale, en application de la loi n° 80-10 du 10 janvier 1980 précitée, la communauté bénéficiaire de la taxe professionnelle d’agglomération se trouve substituée de plein droit à ces accords de partage de ressources fiscales. L’attribution de compensation versée par la communauté est donc majorée ou diminuée selon le cas de ces recettes de taxe professionnelle. »

III. – Les conseils municipaux des communes membres d’un établissement public de coopération intercommunale soumis, à cette date, aux dispositions du I de l’article 1609 nonies C du code général des impôts peuvent, par délibérations concordantes prises à la majorité qualifiée prévue au premier alinéa du II de l’article L. 5211-5 du code général des collectivités territoriales, procéder, dans les deux ans qui suivent la publication de la présente loi, à une nouvelle évaluation des charges déjà transférées dans les conditions prévues au I du présent article.

Le montant de l’attribution de compensation et les conditions de sa révision peuvent être fixés librement par le conseil communautaire, statuant à l’unanimité, dans un délai de trois ans suivant cette même date, en tenant compte du rapport de la commission locale d’évaluation des transferts de charges.

Article 123 bis (nouveau)

Le c du 3° du V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Cette disposition est applicable à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 précitée. »

Article 124

Le premier alinéa du VI de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est ainsi rédigé :

« L’établissement public de coopération intercommunale, autre qu’une communauté urbaine, soumis aux dispositions du I peut instituer au bénéfice de ses communes membres et, le cas échéant, d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre limitrophes une dotation de solidarité communautaire, dont le principe et les critères de répartition sont fixés par le conseil communautaire statuant à la majorité des deux tiers. Le montant de cette dotation est fixé librement par le conseil de l’établissement public de coopération intercommunale. Elle est répartie en tenant compte prioritairement de l’importance de la population et du potentiel fiscal par habitant, les autres critères étant fixés librement par le conseil. Toutefois, en cas d’application par l’établissement public de coopération intercommunale des dispositions du II, cette dotation ne peut être augmentée, sauf pour assurer le respect d’accords conventionnels de partage de fiscalité avec d’autres établissements publics de coopération intercommunale. Lorsqu’une zone d’activités économiques d’intérêt départemental est située en tout ou partie sur le territoire de l’établissement public de coopération intercommunale, celui-ci peut étendre le versement de la dotation de solidarité communautaire aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre constituant un ensemble sans discontinuité territoriale et limitrophe de son territoire. »

Article 125

I. – Le V de l’article L. 5214-16 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« V. – Afin de financer la réalisation ou le fonctionnement d’un équipement, des fonds de concours peuvent être versés entre la communauté de communes et les communes membres après accords concordants exprimés à la majorité simple du conseil communautaire et des conseils municipaux concernés.

« Le montant total des fonds de concours ne peut excéder la part du financement assurée par le bénéficiaire du fonds de concours. »

II. – Le VI de l’article L. 5216-5 du même code est ainsi rédigé :

« VI. – Afin de financer la réalisation ou le fonctionnement d’un équipement, des fonds de concours peuvent être versés entre la communauté d’agglomération et les communes membres après accords concordants exprimés à la majorité simple du conseil communautaire et des conseils municipaux concernés.

« Le montant total des fonds de concours ne peut excéder la part du financement assurée par le bénéficiaire du fonds de concours. »

III. – L’article L. 5215-26 du même code est ainsi rédigé :

« Art. L. 5215-26. – Afin de financer la réalisation ou le fonctionnement d’un équipement, des fonds de concours peuvent être versés entre la communauté urbaine et les communes membres après accords concordants exprimés à la majorité simple du conseil communautaire et des conseils municipaux concernés.

« Le montant total des fonds de concours ne peut excéder la part du financement assurée par le bénéficiaire du fonds de concours. »

Article 125 bis

…………………………………….……Supprimé…………………………………….……

Article 125 ter

Il est inséré, après l’article L. 1114-4 du code général des collectivités territoriales, un article L. 1114-4-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 1114-4-1. – Dans le cadre de la coopération transfrontalière, les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent créer avec des collectivités territoriales étrangères et leurs groupements un groupement local de coopération transfrontalière dénommé district européen, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière.

« L’objet du district européen est d’exercer les missions qui présentent un intérêt pour chacune des personnes publiques participantes et de créer et gérer des services publics et les équipements afférents.

« La personnalité juridique de droit public lui est reconnue à partir de la date d’entrée en vigueur de la décision de création. Cette création est autorisée par arrêté du représentant de l’Etat dans la région où le district européen a son siège.

« Sauf stipulation internationale contraire, les dispositions du titre II du livre VII de la cinquième partie sont applicables au district européen. »

Article 125 quater A (nouveau)

Après l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5722-8 ainsi rédigé :

« Art. L. 5722-8. – Les dispositions de l’article L. 5212-24 sont applicables aux syndicats mixtes composés exclusivement ou conjointement de communes, de départements ou d’établissements publics de coopération intercommunale. »

Article 125 quater

I. – Non modifié…………………………………………………………………………….

II. – Le II de l’article 29 de la même loi est ainsi modifié :

1° Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre intervient sur le périmètre d’un autre établissement public à fiscalité propre ou sur le territoire d’une commune située hors de son périmètre, pour contribuer financièrement à la création et/ou à l’équipement des zones d’activités industrielles, commerciales, tertiaires, artisanales, touristiques, portuaires et aéroportuaires dont l’intérêt leur est commun, tout ou partie de la part intercommunale ou communale de la taxe foncière sur les propriétés bâties acquittée par les entreprises implantées sur ce périmètre ou territoire peut être affecté à l’établissement public contributeur par délibérations concordantes de l’organe délibérant de ce dernier et de l’organe délibérant de l’établissement public ou de l’assemblée délibérante de la commune sur le périmètre ou le territoire desquels est installée la zone d’activités. Cette délibération fixe la durée de cette affectation en tenant compte de la nature des investissements et de l’importance des ressources fiscales qu’ils génèrent. » ;

2° Le dernier alinéa est supprimé.

Article 125 quinquies (nouveau)

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° A la fin de la première phrase du premier alinéa de l’article L. 2122-35, les mots : « dans la même commune » sont supprimés ;

2° A la fin du premier alinéa de l’article L. 3123-30, les mots : « dans le même département » sont supprimés ;

3° A la fin du premier alinéa de l’article L. 4135-30, les mots : « dans la même région » sont supprimés.

Article 125 sexies (nouveau)

L’article L. 5211-7 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les fonctions de secrétaire général, de directeur ou de directeur-adjoint d’un établissement public de coopération intercommunale ne peuvent être exercées par l’un des conseillers municipaux d’une commune membre de cet établissement public de coopération intercommunale. »

Article 125 septies (nouveau)

Après l’article L. 5214-16 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5214-16-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 5214-16-1. – Sans préjudice des dispositions de l’article L. 5211-56, les communautés de communes et leurs communes membres peuvent conclure des conventions par lesquelles l’une d’elles confie à l’autre la création ou la gestion de certains équipements ou services relevant de ses attributions.

« Les conventions sont conclues, quel que soit leur montant, selon une procédure adaptée. »

Article 125 octies (nouveau)

I. – L’article L. 5221-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Art. L. 5221-1. – Deux ou plusieurs conseils municipaux, organes délibérants d’établissements publics de coopération intercommunale ou de syndicats mixtes peuvent provoquer entre eux, par l’entremise de leurs maires ou présidents, une entente sur les objets d’utilité communale ou intercommunale compris dans leurs attributions et qui intéressent à la fois leurs communes, leurs établissements publics de coopération intercommunale ou leurs syndicats mixtes respectifs.

« Ils peuvent passer entre eux des conventions à l’effet d’entreprendre ou de conserver à frais communs des ouvrages ou des institutions d’utilité commune. »

II. – L’article L. 5221-2 du même code est ainsi rédigé :

« Art. L. 5221-2. – Les questions d’intérêt commun sont débattues dans des conférences où chaque conseil municipal et organe délibérant des établissements publics de coopération intercommunale ou des syndicats mixtes est représenté par une commission spéciale nommée à cet effet et composée de trois membres désignés au scrutin secret.

« Le représentant de l’Etat dans le ou les départements concernés peut assister à ces conférences si les communes, les établissements publics de coopération intercommunale ou les syndicats mixtes intéressés le demandent.

« Les décisions qui y sont prises ne sont exécutoires qu’après avoir été ratifiées par tous les conseils municipaux, organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale ou des syndicats mixtes intéressés et sous les réserves énoncées aux titres Ier, II et III du livre III de la deuxième partie. »

Article 125 nonies (nouveau)

I. – Le deuxième alinéa de l’article 1607 bis du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Le produit de cette taxe est arrêté chaque année par l’établissement public foncier local dans la limite d’un plafond fixé à 20 € par habitant situé dans son périmètre. »

II. – L’article 97 de la loi de finances pour 1998 (n° 97-1269 du 30 décembre 1997), le II de l’article 88 de la loi de finances pour 2001 (n° 2000-1352 du 30 décembre 2000) et l’article 37 de la loi de finances rectificative pour 2002 (n° 2002-1576 du 30 décembre 2002) sont abrogés.

TITRE IX BIS (avant l’article 125 decies)

MESURES DE SIMPLIFICATION

[Division et intitulé nouveaux]

Article 125 decies (nouveau)

Dans les conditions prévues par l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance, dans le respect de la transparence et de la bonne information du public :

1° Les mesures nécessaires pour faciliter l’engagement des travaux menés par les collectivités territoriales ;

2° Les mesures permettant d’alléger les règles applicables aux procédures d’enquête publique, notamment en favorisant l’utilisation de supports numériques.

Cette ordonnance sera prise dans un délai d’un an suivant la publication de la présente loi. Un projet de loi de ratification devra être déposé devant le Parlement dans un délai de six mois à compter de la publication de l’ordonnance.

 

 

 

 

TITRE X (avant l’article 126 A)

DISPOSITIONS FINALES

Article 126 A (nouveau)

La première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 2122-23 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigée :

« Nonobstant les dispositions des articles L. 2122-17 à L. 2122-19, les décisions prises en application d’une délibération doivent être signées par le maire si cela est expressément prévu dans la délibération ; les autres décisions peuvent être signées par un adjoint ou un membre du conseil municipal dès lors qu’il est titulaire d’une délégation. »

Article 126 B (nouveau)

I. – Dans l’article L. 2123-11-2 du code général des collectivités territoriales, les mots : « A l’issue de son mandat » sont remplacés par les mots : « A l’occasion du renouvellement général des membres du conseil municipal ».

II. – Dans l’article L. 3123-9-2 du même code, les mots : « A l’issue de son mandat » sont remplacés par les mots : « A l’occasion du renouvellement général du conseil général ou du renouvellement d’une série sortante ».

III. – Dans l’article L. 4135-9-2 du même code, les mots : « A l’issue de son mandat » sont remplacés par les mots : « A l’occasion du renouvellement général des membres du conseil régional ».

IV. – Dans l’article L. 2123-11-2 du même code, après les mots : « ou tout adjoint dans une commune de 20 000 habitants au moins », sont insérés les mots : « ayant reçu délégation de fonction de celui-ci ».

Article 126 C (nouveau)

Dans le premier alinéa de l’article L. 2221-10 du code général des collectivités territoriales, après les mots : « l’autonomie financière », sont insérés les mots : « , dénommées établissement public local, ».

Article 126 D (nouveau)

Dans l’article L. 2511-33 du code général des collectivités territoriales, après les mots : « le II de l’article L. 2123-24, », sont insérés les mots : « le III de l’article L. 2123-24-1, ».

Article 126

Les dispositions des titres Ier à VIII sont applicables, sous réserve de l’entrée en vigueur des dispositions relevant de la loi de finances et sauf disposition particulière de la présente loi, à compter du 1er janvier 2005.

Les décrets d’application prévus par la présente loi peuvent être pris dès sa publication.

Article 127 (nouveau)

Après le premier alinéa de l’article L. 1111-4 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Afin d’étudier et débattre de tous sujets concernant l’exercice de compétences pour lesquelles une concertation est prévue par la loi et de tous domaines nécessitant une harmonisation entre les deux niveaux de collectivités, il est créé une instance de concertation entre la région et les départements dénommée conférence des exécutifs (ou conférence régionale territoriale). Cette instance est composée des membres de l’exécutif régional, des membres des exécutifs départementaux et des communautés urbaines du territoire régional. Elle se réunit à l’initiative du président du conseil régional au moins une fois par an. »