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commission de l'aménagement du territoire et du développement durable

Proposition de loi

Substances per- et polyfluoroalkylées

(1ère lecture)

(n° 514 )

N° COM-18 rect.

21 mai 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

Adopté

M. MICHALLET, Mme PUISSAT, MM. SAVIN et TABAROT, Mme LAVARDE, M. PELLEVAT, Mmes BELRHITI, DEMAS, JOSENDE, SCHALCK, AESCHLIMANN, Marie MERCIER et GRUNY, MM. Cédric VIAL, CHAIZE et REYNAUD et Mme HERZOG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER BIS (NOUVEAU)


Après l'article 1er bis (nouveau)

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement se dote d’un plan d’action interministériel pour le financement de la dépollution des eaux destinées à la consommation humaine gérée par les collectivités territoriales responsables des services publics d'eau potable et d'assainissement, que cette gestion soit en régie ou déléguée. Ce plan présente les différentes ressources à la disposition des collectivités pour leur politique de dépollution, le rôle et les missions de l’Agence de l’Eau, le rôle de l’Etat dans l’accompagnement de ces politiques publiques, ainsi qu’un calendrier prévisionnel.

Objet

Porté par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le plan d’action PFAS 2023-2027 repose sur six axes d’actions stratégiques, visant notamment à réduire les risques à la source, à poursuivre la surveillance des milieux, à accélérer la production des connaissances scientifiques et à faciliter l’accès à l’information pour les citoyens.

Or, force est de constater, que ce plan d’action devrait reposer sur un 7ème axe que nous jugeons nécessaire : un axe d’action sur le financement de la dépollution des eaux de consommation humaine par les collectivités territoriales.

Le coût de la dépollution représente déjà pour certaines collectivités chargées de la gestion des services publics d'eau potable et d'assainissement une charge financière très importante. Le coût total du traitement des eaux potables et usées pour éliminer les PFAS a été estimé à 238 milliards d’euros par an dans l’Union européenne. Nos collectivités seront en première ligne de cette nouvelle politique publique sanitaire et devront supporter un coût considérable.

Il est impératif d'anticiper et de se doter d’un plan d’action pour organiser l’accompagnement des territoires sur ce sujet technique.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.