commission des affaires sociales |
Proposition de loi Accès aux soins et confiance aux professionnels de santé (1ère lecture) (n° 263 ) |
N° COM-19 6 février 2023 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes Mélanie VOGEL, PONCET MONGE et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires ARTICLE 4 BIS (NOUVEAU) |
Supprimer cet article.
Objet
L’article 4 bis introduit par un amendement à l’Assemblée nationale vise à limiter le nombre d’assistants médicaux dentaires et ophtalmologiques à concurrence du nombre de médecins y exerçant.
Cette disposition est regrettable tant concernant la restriction dans le domaine dentaire qu’ophtalmologique.
Du point de vue des assistants dentaires, cette mesure va à l’encontre de l’article 4 qui élargit les missions de ces professionnels et donc alourdit leur charge d’activité. Il semblerait dès lors plutôt nécessaire d’en augmenter la population.
Sur le plan opérationnel, cela signifierait qu’en l’état actuel des effectifs, pour un certain nombre de centres de santé, y compris mutualistes, dont les ratio sont déjà supérieurs à 1 pour 1, une fois cet article entré en application il faudrait licencier les assistants dentaires en poste.
Concernant l’ophtalmologie, le nombre d’assistants médicaux exerçant en ophtalmologie est également restreint pour les seuls Centres de Santé. Or cette limitation met en porte-à-faux les dispositions conventionnelles, négociées avec les gestionnaires de centres de santé, qui encadrent déjà efficacement l’exercice de l’activité d’assistant médical en centre de santé suivant des objectifs contractualisés.
Enfin, cette restriction appliquée aux seuls centres de santé constitue une distorsion des contraintes et donc de concurrence, injustifiée, avec d’autres établissements de santé. Cela créera une entrave au développement du modèle de centre de santé.
En conséquence, cet amendement soutenu par la Fédération des Mutuelles de France a pour objet de supprimer l’article 4 bis.