CS Etat au service d'une société de confiance |
Projet de loi État au service d'une société de confiance (1ère lecture) (n° 259 ) |
N° COM-209 16 février 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme GRUNY, rapporteur ARTICLE 7 |
I. – Remplacer les mots :
Elles fixent
par les mots :
Ces dispositions fixent
II. – Remplacer les mots :
sécurité juridique poursuivi
par les mots :
renforcement de la sécurité juridique des entreprises, le principe d’égalité devant l’impôt,
III. – Après le mot :
critères
insérer le mot :
objectifs
IV. – Après les mots :
catégories d’entreprises
insérer les mots :
, y compris les petites et moyennes entreprises,
Objet
Les entreprises qui ont volontairement participé à l’expérimentation de la « relation de confiance » depuis 2013 se sont montrées, pour la majorité, très satisfaites du dispositif. Il est vrai, toutefois, que cette expérimentation a mobilisé des ressources significatives au sein de la direction générale des finances publiques (DGFiP), notamment au sein des services de contrôle.
Une « relation de confiance » de qualité n’est donc pas généralisable à l’ensemble des contribuables – et n’aurait d’ailleurs pas grand sens pour la majorité d’entre eux.
Afin de respecter le principe d’égalité devant l’impôt, il importe donc que les critères permettant aux entreprises de bénéficier de ce dispositif soient clairement définis.
Cette exigence, qui figure déjà dans le texte de l’habilitation, serait complétée par le présent amendement afin de :
a) Rappeler la nécessité de critères objectifs, seuls à même d’assurer l’égalité d’accès au dispositif dans un contexte de moyens limités. À terme, les entreprises pourraient se voir attribuer un « score » (rating) reflétant le niveau des besoins et des enjeux fiscaux, comme cela existe par exemple au Royaume-Uni ;
b) Garantir l’accès des PME à cette procédure. Si la « relation de confiance » est naturellement plus adaptée aux grandes entreprises, en raison de la complexité et de l’importance de leurs opérations, elle pourrait également se révéler utile pour certaines PME, par exemple les jeunes entreprises innovantes.