commission des affaires sociales |
Proposition de loi Défibrillateur cardiaque (1ère lecture) (n° 39 ) |
N° COM-1 24 mai 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. GRAND ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3 |
Après l'article 3
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le III de l’article L. 1111-10 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour les projets d’investissement d’équipement de défibrillateurs automatisés externes portés par les communes de moins de 3 500 habitants, cette participation minimale du maître d’ouvrage est de 5 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques. ».
Objet
Cette proposition de loi vise à démultiplier l’installation de défibrillateurs automatisés externes (DAE) sur notre territoire et ainsi sauver de nombreuses vies.
Face à cet objectif de santé publique, les collectivités locales ont un rôle majeur.
Avec un coût moyen de 2 000 euros par DAE, certaines communes peuvent avoir des difficultés financières pour assumer cet investissement qui peut s’avérer secondaire face aux nombreux autres besoins.
En mobilisant l’Etat au travers de la DETR, les régions, les départements et les intercommunalités, il possible d’impulser, comme dans le Nord, le développement d’un important réseau de défibrillateurs. De tels projets auraient pour conséquences de diminuer de coût moyen par un appel d’offre global.
Aujourd’hui, une commune doit participer financièrement au minimum à hauteur 20 % d’un investissement.
Afin de démultiplier le déploiement des DAE, il est proposé de prévoir une dérogation sur la participation minimale en la fixant à 5 % pour les communes de moins de 3 500 habitants.
En effet, certaines petites communes rurales sont souvent vastes en superficie et composées de plusieurs hameaux. Une diminution de la participation minimale permettrait d’installer un plus grand nombre de DAE sur l’ensemble du territoire.