commission du développement durable |
Projet de loi Réforme ferroviaire (1ère lecture) (n° 650 ) |
N° COM-129 30 juin 2014 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||
M. DANTEC ARTICLE 1ER |
Alinéa 83
Après les mots
ne peut être inférieur à la moitié du nombre de membres du conseil de surveillance.
Ajouter une phrase ainsi rédigée
« Le nombre de représentants des régions est au moins équivalent à un sixième du nombre de membres du conseil de surveillance. ».
Objet
Le système ferroviaire français est aujourd’hui financé en partie par des contributions publiques. Celles-ci s’élèvent à environ 9,1 milliards d’euros par an, hors charges de retraites de la SNCF.
Les autorités organisatrices régionales (Régions et STIF) sont les principaux contributeurs publics, en apportant les 2/3 de ces ressources (apport total de 5,8 Md€), l’État apportant le tiers restant.
Une partie de cette contribution annuelle correspond à des investissements : 1,4 milliards d’euros d’investissements ferroviaires sont financés par les autorités organisatrices régionales. Cela confère de fait aux Régions une relation d’investisseur avec le gestionnaire d’infrastructure.
Le poids des autorités organisatrices régionales dans le financement du système ferroviaire et leur statut d’investisseur conduit à proposer une gouvernance de l’EPIC de tête plus en cohérence avec cet état de fait. C’est l’objet de cet amendement qui donne une place légitime aux régions dans cette gouvernance en proposant qu'un sixième des membres du Conseil de surveillance de la SNCF soient des représentants des régions.