commission du développement durable |
Projet de loi Infrastructures et services de transports (1ère lecture) (n° 260 ) |
N° COM-26 4 février 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. RIES, rapporteur ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3 |
L’article 2141-10 du code des transports est complété par un quatrième et un cinquième alinéas ainsi rédigés :
"La Société nationale des chemins de fer français identifie dans ses comptes d'exploitation et dans des conditions précisées par convention avec la région concernée, l'activité de transport régional de personnes.
"Lorsqu’une entreprise exerce plusieurs activités dans le domaine du transport de voyageurs ferroviaire, elle est tenue, lors de la publication des comptes annuels au registre du commerce et des sociétés, de déposer également les comptes de profits et pertes séparés et des bilans séparés relatifs aux activités d’exploitation de services publics de transport ferroviaire de voyageurs faisant l’objet de contrats de service public."
Objet
Les régions ne connaissent pas précisément la comptabilité des trains dont elles ont la responsabilité, car cette comptabilité est fondue dans la branche «SNCF Proximités », avec les comptes de Keolis et d’Effia.
Les régions et la SNCF se sont rapprochées, un accord de transparence financière a été signé en juillet 2011, il prévoit des comptes par ligne à partir de juin 2013, un rapport du délégataire équivalant à celui fourni par les entreprises délégataires de service public dans les autres domaines (transports urbains, eau, etc.), un socle commun d’indicateurs de suivi technique et financier. Une expérimentation de vérification des comptes des activités TER est également prévue en Pays de la Loire et Provence Alpes Côte d’Azur, dès lors que la procédure de certification des comptes n’est pas juridiquement possible, les TER n’étant pas gérés par des filiales de la SNCF.
Cependant, ces progrès unanimement salués n’épuisent pas le sujet et la transparence sera mieux assurée par une obligation faite à l’établissement public de fournir aux régions des comptes distincts, par périmètre contractuel ou de délégation de service public, plutôt que « fondus » dans des branches qui englobent bien d’autres missions.