commission des affaires sociales |
Projet de loi Soins psychiatriques (1ère lecture) (n° 361 ) |
N° COM-186 27 avril 2011 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||
M. MILON ARTICLE 6 |
Article 6
A l’alinéa 5, après les mots « mentionnés à l’articles L.3222-1 du Code de la santé publique », ajouter les mots « les groupements de psychiatres libéraux organisés en pôle de santé ».
Objet
Exposé des motifs
L’argumentaire sur lequel s’appuie le rapporteur lors du débat à l’Assemblée Nationale précise qu’il y a peu, voire pas du tout d’interaction entre les psychiatres du secteur privé et ceux du secteur public, alors que des formes de coopération doivent être organisées en incitant les psychiatres du privé à faire des visites à domicile et à s’intéresser un peu plus aux pathologies les plus graves.
Cette absence de coopération nuit à une prise en charge plus rapide des situations décompensées.
Les pathologies les plus graves sont caractérisées par l’absence explicite de demande de soins et il est important que les psychiatres libéraux s’organisent pour mettre à la disposition de ces patients le capital de confiance qu’ils ont su valoriser avec leurs correspondants médecins généralistes.
L’organisation en Pôle de santé permettra collectivement aux psychiatres sur un territoire de santé de s’organiser pour répondre aux demandes urgentes, de mettre en place des pratiques coopératives avec les médecins généralistes.
L’organisation en Pôle de santé permettra en donnant une lisibilité aux psychiatres libéraux de mettre en place des coopérations avec le secteur psychiatrique.
On ne peut pas aborder le problème de la réponse aux urgences psychiatriques sans inciter les acteurs du secteur ambulatoire à s’organiser pour participer à l’organisation de la réponse.
La réponse repose sur une connaissance très personnelle – qui crée de la confiance – entre les médecins généralistes et les psychiatres et dans ce contexte de confiance, le patient accepte plus facilement des soins spécialisés.
Tel est l’objet de cet amendement.