Direction de la séance |
Proposition de loi Sortir la France du piège du narcotrafic (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 254 , 253 ) |
N° 46 rect. septies 28 janvier 2025 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. ROCHETTE, MALHURET, LONGEOT, Alain MARC, CAPUS, CHEVALIER et Louis VOGEL, Mme PAOLI-GAGIN, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, M. VERZELEN, Mme LERMYTTE, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, WATTEBLED, KHALIFÉ, MAUREY et MEIGNEN, Mmes PLUCHET et DOINEAU, MM. DHERSIN, HENNO et COURTIAL, Mme ROMAGNY, M. BONNEAU, Mme SAINT-PÉ, M. BLEUNVEN, Mmes BILLON et SOLLOGOUB, M. HINGRAY et Mmes PERROT et PHINERA-HORTH ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10 |
Après l’article 10
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I.- L’article 222-37 du code pénal est complété par trois alinéas ainsi rédigés :
« …. – Toute personne coupable de ces infractions, lorsqu’elles ont été constatées à bord d’un véhicule à moteur, encourt également les peines complémentaires suivantes :
« 1° La suspension, pour une durée de trois ans ou plus, du permis de conduire.
« 2° La confiscation du véhicule. »
II. – Le code de la route est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa de l’article L. 325-1-1 est complété par les mots :« immatriculé en France ou à l’étranger » ;
2° Le troisième alinéa du II de l’article L. 325-1-2 est ainsi rédigé :
« Les frais d’enlèvement et de garde en fourrière sont à la charge du propriétaire. Toutefois, en cas de vol du véhicule ayant servi à commettre l’infraction ou lorsque le véhicule était loué à titre onéreux à un tiers prouvant sa bonne foi, l’immobilisation ou la mise en fourrière est levée dès qu’un conducteur qualifié proposé par le titulaire du certificat d’immatriculation du véhicule peut en assurer la conduite. »
Objet
Cet amendement vise à faciliter la saisie et la confiscation des véhicules utilisés par les narcotrafiquants.
Il prévoit en premier lieu que les personnes transportant des stupéfiants dans un véhicule à moteur encourent une peine complémentaire de confiscation du véhicule et de suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans ou plus.
Il précise ensuite que l’officier ou l’agent de police judiciaire procédant, avec l’autorisation préalable du procureur de la République, à l’immobilisation n’a pas à prendre en compte la nationalité d’immatriculation du véhicule.
Enfin, il impose la prise en compte du critère de bonne foi pour la restitution d’un véhicule au tiers ayant loué ce véhicule à l’auteur de l’infraction.