Direction de la séance |
Projet de loi Souveraineté alimentaire et agricole (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 251 , 250 , 184, 187) |
N° 653 rect. quinquies 3 février 2025 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
MM. STANZIONE, ROS et Patrice JOLY, Mme CONWAY-MOURET, M. OMAR OILI, Mme MONIER et MM. MICHAU, PLA et BOURGI ARTICLE 2 |
Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :
L’État s’engage à mettre en place, dès 2025, une stratégie pour accélérer et massifier les innovations culturales agro-écologiques à l’échelle des 400 000 exploitations françaises.
Objet
Cet amendement vise à accélérer et massifier les innovations culturales agro-écologiques à l'échelle des 400 000 exploitations françaises.
Le transfert des innovations de la recherche de l'institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) (nouvelles sélections variétales, nouvelles techniques agro-écologiques) vers les agriculteurs sur des sujets clés, tels que les alternatives au glyphosate, est capital, à l'heure où le monde agricole est confronté à des défis de grande ampleur. Il s'agit d'accompagner les 400 000 exploitations françaises, dans l'appropriation de techniques culturales mises sur pied au sein de nos quelques 3 000 fermes membres du réseau DEPHY notamment : en effet, les résultats obtenus au sein de ces exploitations sont prometteurs. Il s'agit toutefois de procéder à la massification de ces pratiques sur tout le territoire. Certes, cette diffusion est déjà à l'oeuvre à différents niveaux à travers : la coopération croissante entre l'INRAE, les coopératives et les entreprises (coopération historiquement déjà bien en place avec de nombreux acteurs comme les semenciers) ; la transmission en direct par le biais des formations, en lien avec les lycées agricoles et le brevet de technicien supérieur agricole ( BTSA )...
Mais cela ne suffit pas, et il faut accélérer et massifier la diffusion de ces pratiques à grande échelle par la mobilisation de toute la chaîne de diffusion des innovations, hors initiatives actuelles.
Il s’agit notamment de rendre encore plus accessibles des bases de données dédiées aux agriculteurs et de les inciter à y recourir.
Il s’agit aussi de documenter les impacts économiques de ces pratiques.
Cet amendement a été travaillé avec l’INRAE.