Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION (n° 143 , 144 , 150) |
N° II-300 27 novembre 2024 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX Article 42 (crédits de la mission) (État B) |
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Immigration et asile | 50 000 000 |
| 50 000 000 |
|
Intégration et accès à la nationalité française |
| 50 000 000 |
| 50 000 000 |
TOTAL | 50 000 000 | 50 000 000 | 50 000 000 | 50 000 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
L’immigration à Mayotte, majoritairement alimentée par desfilières d’immigration irrégulière, pèse sur tous les aspects de lavie économique, sociale et culturelle de ce département.
En 2023, 8669 étrangers en situation irrégulière ont étéinterpellés en mer selon le Préfet de Mayotte, soit 600 de plusqu’en 2022 soit une augmentation de 8%, 2300 de plus qu’en 2021soit une augmentation de 36% et 4 900 de plus qu’en 2020, soit uneaugmentation de 128% !
Ce fléau dégrade fortement la sécurité à Mayotte et met endanger sa cohésion sociale. Selon l’Insee, la moitié des habitantsde Mayotte ne possèdent pas la nationalité française. Cettesituation appelle une réponse concrète des pouvoirs publics afin defaire face à ces flux migratoires.
Ainsi, le présent amendement prévoit d’abonder les crédits, enautorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montantde 50 000 000 d’euros pour l’action n° 03 : « Luttecontre l’immigration irrégulière » du programmen° 303 : « Immigration et asile » de minorer dumême montant les crédits, en autorisations d’engagement et encrédits de paiement, pour l’action n° 12 :« Intégration des étrangers primo-arrivants » duprogramme n° 104 : « Intégration et accès à lanationalité française ».
Ainsi, cet amendement s’inscrit en totale opposition à la baissede 42 % des crédits totaux de l’action n° 03« Lutter contre l’immigration irrégulière » du PLF pour2025, dont 86 % de baisse pour les seules dépensesd’investissement. L’immigration ne peut continuer à demeurerincontrôlée, sous peine que la France renonce à sa souveraineté etque les Français soient contraints d’accepter - ce qu’ils neveulent pas
- cohabiter avec des populations qui entendent demeurerétrangères en France.
Un nombre toujours plus considérable de personnes serontpoussées à vouloir quitter leur pays dans les prochaines années etles prochaines décennies. Ces flux migratoires potentiels, s’ils nesont pas anticipés et maîtrisés, continueront d’avoir desconséquences dramatiques en France.