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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-208 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, GOLD, GROSVALET et MASSET, Mme PANTEL, MM. ROUX et CABANEL et Mme BRIANTE GUILLEMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 58 000 000

 

 58 000 000 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

29 000 000

 

 29 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 29 000 000

 

29 000 000 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 58 000 000

58 000 000 

 58 000 000 

58 000 000  

SOLDE

 0

 

Objet

Le PLF 2025 est marqué par la suppression des 3155 postes d'enseignants dans le public du premier degrés. 

La commission de la culture a donné un avis favorable à un amendement du rapporteur visant à amoindrir la baisse de 2000 postes et faire porter la suppression à 1155 suppressions de postes. 

Cette volonté va dans le bon sens mais n'est pas suffisante. 

Les zones rurales, qui bénéficient peu de la carte de l’éducation prioritaire pour des raisons historiques, ont été particulièrement touchées, subissant de nombreuses fermetures de classes, voire d’écoles. Cela aggrave un sentiment de relégation de nos territoires et porte atteinte à l’aménagement équilibré du territoire.

Ainsi, cet amendement propose de prolonger l'action du rapporteur en revenant complétement sur la suppression des 3155 postes d'enseignants dans le secteur public du premier degrés. L’expérience du budget 2024, marqué par la suppression de 2500 postes, a déjà montré les effets néfastes de ces réductions sur les zones rurales et dans les quartiers prioritaires de la ville. 

Par ailleurs, bien que le système scolaire doive accueillir environ 500 000 élèves de moins entre 2022 et 2027, cette diminution ne justifie pas la suppression massive de postes. La France reste l’un des pays européens où les classes en primaire comptent le plus grand nombre d’élèves. Cette baisse des effectifs représente une opportunité unique pour réduire la taille des classes. 

- prélever 29 000 000€ sur le programme enseignement privé du premier et du second degrés, AE et en CP et 29 000 000 sur le programme soutien de la politique de l'éducation nationale, en AE et CP.
- abonder de 58 000 000€ le programme enseignement scolaire public du premier degré, en AE et en CP.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).