Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 143 , 144 ) |
N° I-245 rect. bis 22 novembre 2024 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
M. POINTEREAU, Mme BELLUROT, MM. KAROUTCHI, PANUNZI, LAUGIER, LEVI, SIDO, Jean Pierre VOGEL et SOL, Mme PERROT, MM. NOUGEIN et Pascal MARTIN, Mme RICHER, MM. Daniel LAURENT, BRISSON, REICHARDT et ANGLARS, Mme GRUNY, MM. DELAHAYE, BELIN et ALLIZARD, Mme DUMONT, MM. MICHALLET, Jean-Baptiste BLANC, Stéphane DEMILLY, de MONTGOLFIER et HOUPERT, Mme LASSARADE, M. CHASSEING, Mmes BELRHITI, NÉDÉLEC, Laure DARCOS et JOSENDE, MM. RAPIN et BRUYEN, Mme Pauline MARTIN, MM. COURTIAL et BRAULT, Mme HYBERT et MM. GREMILLET et FOLLIOT ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31 |
Après l'article 31
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. - Le II de l'article 1407 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »
II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Objet
Le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elle-même.
Il ajoute un 6° au II de l’article 1407 du CGI, et prévoit une exonération de droit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.
Cette simplification administrative a un coût « nul » dans le budget de l’Etat.