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Direction de la séance

Projet de loi

Financement de la sécurité sociale pour 2025

(1ère lecture)

(n° 129 , 138 , 130)

N° 710

14 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable LOLFSS

Mmes FÉRET, POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS et CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN et ROSSIGNOL, MM. BOURGI et ROS, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ZIANE et LUREL, Mme BÉLIM, M. FÉRAUD, Mme HARRIBEY, M. GILLÉ, Mme BROSSEL, MM. FAGNEN et CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. DARRAS, MICHAU, MÉRILLOU et MONTAUGÉ, Mme BONNEFOY, M. ROIRON, Mme BLATRIX CONTAT, MM. JEANSANNETAS, VAYSSOUZE-FAURE et Michaël WEBER, Mmes MONIER et Gisèle JOURDA, MM. Patrice JOLY, MARIE, TISSOT, DURAIN et CHAILLOU, Mme ARTIGALAS, MM. REDON-SARRAZY, OUIZILLE, PLA, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L.1172-1 du Code de la santé publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’activité physique est reconnue comme un facteur de prévention primaire pour l’ensemble de la population. Les pouvoirs publics encouragent la pratique régulière d’une activité physique adaptée à toutes les tranches d’âge, y compris en milieu scolaire et professionnel, afin de prévenir l’apparition de maladies chroniques et de promouvoir le bien vivre et le bien vieillir. »

Objet

L'inactivité physique représente l'un des principaux facteurs de risque pour les maladies non transmissibles comme les maladies cardiaques, le diabète ou certains cancers. Dans un contexte post Jeux Olympiques où tout à chacun a pris conscience de l’importance d’exercer une activité physique pour la santé morale et physique, cet amendement vise à intégrer l’activité physique comme une composante centrale des politiques de prévention. Il encourage une approche proactive et généralisée. Il ne s’agit plus de cibler uniquement les personnes à risque, mais de promouvoir l'activité physique comme une habitude saine pour tous, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie.

Cette politique s’inscrit dans la lignée des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, qui appelle à une généralisation de la pratique sportive pour réduire la charge des maladies liées à la sédentarité. Le renforcement des actions de promotion de l'activité physique dans les écoles, sur les lieux de travail, et à travers des infrastructures accessibles à tous permettrait de réduire de manière significative les dépenses de santé liées à ces pathologies tout en améliorant le bien vivre et le bien vieillir.

Cet amendement est proposé par la FNIM (Fédération Nationale Indépendante des Mutuelles).