Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2023 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 114 , 115 , 118, 119) |
N° I-50 rect. 17 novembre 2022 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme Laure DARCOS, M. Daniel LAURENT, Mme DUMONT, MM. MILON, LEFÈVRE et FRASSA, Mme DI FOLCO, MM. WATTEBLED et POINTEREAU, Mme GOSSELIN, MM. BRISSON, SAVIN, JANSSENS et SOL, Mmes MALET, DREXLER et BELRHITI, MM. CAMBON, GREMILLET et BELIN, Mme BOURRAT, M. Bernard FOURNIER, Mme BILLON, MM. DARNAUD, CHATILLON, HOUPERT et DECOOL, Mmes SOLLOGOUB et DUMAS, MM. HINGRAY et Étienne BLANC, Mmes VENTALON et RENAUD-GARABEDIAN, MM. ALLIZARD et BANSARD, Mme BORCHIO FONTIMP et MM. LE GLEUT, GENET et LEVI ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 4 SEPTIES |
Après l'article 4 septies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’opportunité économique et culturelle et le coût pour les finances publiques d’une diminution du taux de la taxe sur la valeur ajoutée de 20 % à 5,5 % sur la vente de musique enregistrée.
Objet
La musique enregistrée fait actuellement partie des rares biens culturels à être soumis au taux normal de la taxe sur la valeur ajoutée.
Une biographie de Mozart, un film sur sa vie, ou l’un de ses opéras donné en représentation sont soumis au taux réduit de 5,5 %, voire de 2,10 % pour ces derniers, alors qu’un enregistrement d’une de ses œuvre (CD ou vinyle) est taxé au taux de 20 %.
Le présent amendement vise à documenter tant l’impact budgétaire que les retombées en matière économique et culturelle d’un taux réduit sur la musique enregistrée, notamment pour faciliter les échanges sur ce sujet, qui ne peut qu’être négocié au niveau européen.
Ce rapport pourrait notamment évaluer :
- le périmètre du taux réduit (limité aux ventes physiques de CD et vinyles ou étendu aux ventes numériques de téléchargement et streaming) ;
- l’impact d’une telle mesure sur l’ensemble de la chaîne de valeur, sur les auteurs, artistes, producteurs, diffuseurs et sur le réseau des 4 000 enseignes qui continuent à s’engager en faveur du secteur malgré une absence de marge sur la vente de produits musicaux ;
- les retombées en matière de maintien de la diversité musicale, de pouvoir d’achat et d’accès à la culture pour tous et partout sur le territoire.