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Projet de loi

Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 184

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER A


I. – Alinéa 1

Supprimer les mots :

, en cohérence avec les autres politiques publiques de la France

II. – Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

L’État assure la cohérence entre les objectifs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales et ceux des autres politiques publiques susceptibles d’avoir un impact dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable dans les pays partenaires, en particulier les politiques sociale, éducative et culturelle, agricole et alimentaire, commerciale, fiscale, migratoire, de sécurité et de défense, de recherche et d’innovation et d’appui aux investissements à l’étranger.

Objet

L’objectif de cet amendement est d’inscrire dans le corps de la loi l’impérieuse nécessité de mise en cohérence de toutes les politiques publiques avec les objectifs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales.

Cette formulation permet de clarifier que le principe de cohérence des différentes politiques publiques françaises pouvant avoir un impact sur la réalisation des Objectifs de Développement Durable reste à ce jour un objectif que la France doit atteindre, et non une composante automatique de sa politique d’aide publique, comme le consacrait l’article 3 de la loi du 7 juillet 2014 : «  Une cohérence est recherchée entre les objectifs de la politique de développement et de solidarité internationale et ceux des autres politiques publiques susceptibles d'avoir un impact dans le domaine du développement, en particulier les politiques commerciale, agricole, fiscale, migratoire, sociale ou les politiques relatives aux droits des femmes, à la recherche et à l'enseignement supérieur, à l'éducation, à la culture, à la santé, à l'environnement, à l'énergie et à la lutte contre le changement climatique, à la paix et à la sécurité, à l'économie sociale et solidaire ou aux outre-mer ». 

En l’état dans le texte de la commission, si l’alinéa 1 de l’article 1A reconnaît la nécessaire cohérence des politiques publiques, il ne spécifie ni le rôle de l’État quant à cette cohérence, ni les politiques ciblées par cette dernière. 

Cet amendement reprend et renforce la rédaction du paragraphe déjà prévu par le cadre de partenariat global, et les obligations de l'Etat concernant la mise en cohérence des politiques publiques.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 123

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER A


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France veille à maintenir une cohérence entre sa politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales et ses autres politiques de coopération internationale. À cette fin, elle s’abstient de promouvoir des actes de coopération impliquant, notamment, l’abandon important de recettes fiscales pour les pays partenaires récipiendaires de l’aide publique au développement.

Objet

Cet amendement vise à promouvoir une vision de la politique internationale française cohérente. A l’heure actuelle, on ne peut que constater une inadéquation entre la coopération économique de la France marquée, entre autres, par l’appui à la création de zones franches, grévant de fait leurs capacités fiscales.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 34

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 1ER A


Alinéas 2 à 4

Rédiger ainsi ces alinéas :

1° L’éradication de la pauvreté dans toutes ses dimensions et la lutte contre les inégalités ; 

2° La protection des biens publics mondiaux, en particulier la protection de la planète, le climat, la biodiversité, la santé et l’éducation ;

3° La promotion des droits humains, en particulier des droits des enfants, le renforcement de l’État de droit et de la démocratie et la promotion de la francophonie.

Objet

Cet amendement vise, tout d’abord, à intervertir les 2° et 3° du triptyque d’objectifs globaux de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, tel qu’inséré en commission au Sénat. Ainsi, les auteurs de cet amendement proposent de modifier la hiérarchisation de ces objectifs, afin de partir des dimensions « macro » et « sectorielles » de ce sur quoi porte directement la politique de développement solidaire de la France, avant d’énoncer la promotion des droits humains et de l’État de droit, qui constitue un objectif transversal de notre action à l’international.

De plus, cet amendement vise à se conformer à la définition onusienne des biens publics mondiaux (BPM). En effet, d’après la définition du Programme des Nations unies pour le développement (1999), trois grandes catégories composent les BPM : ceux qui sont naturels (tels le climat ou la biodiversité), ceux d'origine humaine et, enfin, ceux résultant de politiques globales (comme par exemple la paix, l’éducation et la santé). Ainsi, il serait préférable de citer l'éducation et la santé parmi les BPM, et d’inscrire « le climat » et « la biodiversité », qui sont précisément et formellement reconnus comme des BPM. 

Enfin, cet amendement vise à supprimer la mention de la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition, qui est incluse dans la lutte contre la pauvreté « dans toutes ses dimensions ». Il s’agit ainsi d’éviter de laisser penser que les autres dimensions (accès aux services de base, etc.) sont d’une importance moindre. 

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 202

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER A


Alinéa 2

Après le mot :

inégalités

insérer les mots :

, la responsabilité sociétale, les socles de protection sociale et le travail décent, la lutte contre le travail forcé et en particulier celui des enfants

Objet

Le respect et la promotion des engagements internationaux de la France en matière de protection sociale doit être un principe directeur de sa politique de développement. Le travail décent, la lutte contre le travail forcé et en particulier celui des enfants, tout comme la promotion d’un développement économique associée à une exigence en matière de développement de droits sociaux doivent être défendus et promus dans toutes les actions de développement engagées par la France et avec ses partenaires étatiques ou de la société civile française et locale.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 35

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 1ER A


I. – Alinéa 2

Supprimer les mots : 

, l’action en matière d’éducation et de santé

II. – Alinéa 4 

Compléter cet alinéa par les mots :

, le climat, la biodiversité, la santé et l’éducation

Objet

Cet amendement de repli vise à se conformer à la définition onusienne des biens publics mondiaux (BPM). En effet, d’après la définition du Programme des Nations unies pour le développement (1999), trois grandes catégories composent les BPM : ceux qui sont naturels (tels le climat ou la biodiversité), ceux d'origine humaine et, enfin, ceux résultant de politiques globales (comme par exemple la paix, l’éducation et la santé). Ainsi, il serait préférable de citer l'éducation et la santé parmi les BPM, et d’inscrire « le climat » et « la biodiversité », qui sont précisément et formellement reconnus comme des BPM. 






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 203

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER A


Alinéa 2

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La politique de développement solidaire respecte et promeut le principe transversal de ne laisser personne de côté, inhérent à l’Agenda 2030.

Objet

Cet amendement vise à affirmer dès le préambule de ce projet de loi les orientations et engagements de la France qui vise à défendre le principe transversal de ne laisser personne de côté. La feuille de route de la France pour l’Agenda 2030 en fait mention tout comme la stratégie « Droits humains et développement » du MEAE de 2019 ou encore le « nouveau consensus européen pour le développement » de 2017.

Le CESE - dans son premier avis du 26 février 2020 – auquel cet amendement fait référence, avait insisté sur la nécessité d’intégrer le tout premier objectif de l’Agenda 2030 – l’éradication de la pauvreté – en renforçant sa préconisation 1 par la mention suivante : « Le développement solidaire doit respecter le principe transversal de ne laisser personne de côté, à commencer par les plus vulnérables, au premier rang desquels les enfants.» 

Il est ainsi proposé ici de prendre en compte cette préconisation et de l’inscrire dans le préambule du présent projet de loi.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 156

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme LIENEMANN


ARTICLE 1ER A


Alinéa 3

Après le mot :

enfants

insérer les mots :

, et notamment le respect des principes de Yogyakarta

Objet

Le présent amendement a pour objet d’inscrire de manière explicite l’engagement de la France dans la lutte en faveur des droits des personnes LGBTQI dans le monde. 

Le rapport de Global Philanthropic Project revèle que la France consacre un effort financier à la lutte contre les LGBTphobies dans le monde bien inférieur à plusieurs de ses voisins européens. Le Gouvernement de Suède y a consacré en 2017 et 2018 plus de 30 millions de dollars dans le cadre de programmes d’aide internationale, le Royaume Uni, près de 19 millions de dollars, les Pays Bas près de 14 millions de dollars contre 264 000 dollars pour la France.

Or, le Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023 prévoit que le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères amplifie son action en faveur de la protection des droits LGBT+ et soutienne les initiatives des droits des personnes LGBT+portées par l'OIF et les acteurs de la francophonie.

En l'espèce, on constate qu’il n’existe aucun refuge dédié à l’accueil et à la prise en charge de personnes victimes de violences anti-LGBTQI en Afrique francophone, partenaire historique de la France,  contrairement à l’Afrique anglophone où on en recense plusieurs au Nigeria, au Kenya ou en l’Ouganda.

Dans ce contexte, il conviendrait que la France eu égard à ses objectifs globaux en matière de développement solidaire puisse flécher une partie des crédits au financement d’actions en faveur de la relocalisation et la création de refuges accueillant des personnes LGBTI en Afrique francophone.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 296

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BENBASSA et TAILLÉ-POLIAN, MM. BENARROCHE, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


ARTICLE 1ER A


Alinéa 3

Après le mot :

 enfants

insérer les mots :

ainsi que des droits des personnes LGBTQI+ par le respect des principes de Yogyakarta

Objet

Le présent amendement a pour objet d’inscrire de manière explicite l’engagement de la France dans la lutte en faveur des droits des personnes LGBTQI+ dans le monde. Le rapport de Global Philanthropic Project revèle que la France consacre un effort financier à la lutte contre les LGBTphobies dans le monde bien inférieur à plusieurs de ses voisins européens. Le Gouvernement de Suède y a consacré en 2017 et 2018 plus de 30 millions de dollars dans le cadre de programmes d’aide internationale, le Royaume Uni, près de 19 millions de dollars, les Pays Bas près de 14 millions de dollars contre 264 000 dollars pour la France. Or, le Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBTQI+ 2020-2023 prévoit que le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères amplifie son action en faveur de la protection des droits LGBTQI+ et soutienne les initiatives des droits des personnes LGBTQI+ portées par l'OIF et les acteurs de la francophonie. En l'espèce, on constate qu’il n’existe aucun refuge dédié à l’accueil et à la prise en charge de personnes victimes de violences anti-LGBTQI+ en Afrique francophone, partenaire historique de la France, contrairement à l’Afrique anglophone où on en recense plusieurs au Nigeria, au Kenya ou en l’Ouganda. Dans ce contexte, il conviendrait que la France eu égard à ses objectifs globaux en matière de développement solidaire puisse flécher une partie des crédits au financement d’actions en faveur de la relocalisation et la création de refuges accueillant des personnes LGBTQI+ en Afrique francophone. Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 204

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER A


Alinéa 3

Après le mot :

enfants

insérer les mots :

et le droit à une identité juridique

Objet

Cet amendement vise à affirmer que l’enregistrement des naissances et de l’aide à l’institution d’états civils fiables constitue un des objectifs principaux de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités de la France et doit par conséquent figurer dans le préambule de la loi.

D’après le dernier rapport publié par l’UNICEF en 2019, à l’échelle mondiale, 1 enfant de moins de cinq ans sur quatre n’est pas enregistré à la naissance, ce qui représente 166 millions d’enfants de moins de cinq ans. Par ailleurs, un enfant de moins de cinq ans sur trois n’a pas d’acte de naissance. Ainsi, 237 millions d’enfants ne disposent pas de preuve officielle de leur existence juridique. L’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne concentrent 87% des enfants de moins de cinq ans non enregistrés. L’Afrique subsaharienne, avec 94 millions d’enfants, est de loin la première zone géographique concernée. Dans ces pays, 1 enfant sur 2 n’est pas enregistré.

Les causes sont multiples et bien identifiées, les conséquences sont dramatiques pour ces enfants qui deviendront des adultes invisibles et pour les Etats qui n’ont pas de visibilité sur leur population, leurs électeurs. Sans enregistrement à l’état civil, il n’y a pas ou peu d’accès à l’éducation, à la santé, aux droits sociaux, aux droits électoraux, au travail déclaré, à l’entreprenariat. Par ailleurs, ces enfants sont victimes de tous les trafics, enrôlés comme enfants soldats, soumis au mariage forcé, à la prostitution. Ils sont ainsi exclus des droits que la politique d’aide au développement de la France entend promouvoir et développer.

L’absence du mot « état civil » ou « enregistrement des naissances » dans un texte de programmation de l’aide au développement de la France peut sembler surprenant, tant ce droit élémentaire, le premier, est déterminant pour l’accès à l’ensemble des droits des citoyens. Cela d’autant plus que ce projet de loi s’inscrit dans le cadre des ODD dont le 16.9 entend généraliser l’enregistrement des naissances et le 17.19 celui des capacités statistiques des pays en développement. Ajoutons que les pays les plus touchés par l’absence d’enregistrement des naissances font partie de la liste des 19 pays prioritaires définis par le CICID du 8 février 2018 et que le projet de loi fait de l’Afrique la « priorité géographique » de la politique de développement solidaire de la France.

Dès lors, alors que ce texte entend décliner la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales portée par la France, berceau de l’état civil, qu’il présente les objectifs qu’elle se fixe et les valeurs qu’elle défend, la première d’entre elle ne peut être que le droit à une existence légale.

C’est la raison pour laquelle cet amendement propose d’inscrire au rang des objectifs principaux de la politique de développement de la France, celui de l’enregistrement des naissances et de la mise en place d’états civils fiables. Il s’agit d’un principe directeur de la politique de développement solidaire de la France sans l’atteinte duquel, toutes aides accordées trouveraient leur limite à l’existence légale des bénéficiaires.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 183

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mmes PONCET MONGE et TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER A


Alinéa 3

Après les mots :

droits des enfants

insérer les mots :

et des droits des peuples autochtones

Objet

Le présent amendement a pour objet d’insister, s’agissant de la promotion des droits humains, sur ceux des peuples autochtones, tels qu’ils ont été définis dans la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée par résolution de son Assemblée générale le 13 septembre 2007.

La politique d’aide publique de la France finance actuellement des projets internationaux visant à lutter contre la perte de biodiversité, tels que des aires naturelles protégées, qui mènent à l’évacuation des peuples qui habitent ces territoires depuis des siècles, détruisant leur culture et leur identité. C’est notamment le cas du parc Kaziranga en Inde, que l’Agence française de développement a financé à hauteur de 80 millions d’euros depuis 2012, et où ont eu lieu de nombreuses violations des droits des populations qui l’habitent.

Ainsi, l’inscription de la promotion des droits humains ne suffit pas à rendre compte des droits de groupes spécifiques particulièrement vulnérables, ce que démontre l’inscription des droits de l’enfant. Les peuples autochtones, le plus souvent dépourvus de représentation politique, sont également des populations vulnérables dont l’approche par les droits est indispensable.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 205

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER A


Alinéa 4

Remplacer les mots :

la protection de la planète

par les mots :

la santé, le climat, la biodiversité et l’éducation

Objet

Cet amendement vise à mettre en cohérence la rédaction du préambule du PJL avec celui du Cadre de partenariat global. Dans un texte consacré à l’aide au développement, il peut paraître réducteur de faire référence à la seule protection de la planète au titre des exemples des biens publics mondiaux. Il est important de souligner que la défense de la santé et l’éducation, comme biens publics mondiaux doit faire partie intégrante de la promotion d’une politique de développement ambitieuse et constitue même un préalable.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 321

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 1ER A


I. – Alinéa 5, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

II. – Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales est un pilier de la politique étrangère de la France et contribue à construire et à assurer la paix et la sécurité, en complément de son action diplomatique et militaire.

Objet

Cet amendement rédactionnel vise à déplacer la deuxième phrase de l’alinéa 5 dans un alinéa séparé, afin de renforcer la lisibilité de cette disposition introduite par l’Assemblée nationale, qui consacre notre politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales comme un pilier à part entière de notre politique étrangère. Ce nouvel alinéa serait inséré après les premiers alinéas consacrés aux grands objectifs de notre politique de développement, notamment l’objectif transversal de l’égalité entre les femmes et les hommes.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 150

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER A


Alinéa 5, seconde phrase

Remplacer le mot :

complément

par le mot :

parallèle

Objet

Les auteurs de cet amendement considèrent essentiels le fait de réellement séparer l’aide publique au développement aux autres politiques extérieures françaises. En effet, il est regrettable que soit maintenue une certaine confusion entre, par exemple, les programmes solidaires et les opérations extérieures. C’est notamment sur le fondement de cette confusion qu’il a été question, durant un temps, d’intégrer une partie de l’opération Barkhane dans la comptabilisation de l’APD française.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 116

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER A


Alinéa 5

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigé :

En cohérence avec cette priorité politique et les standards du consensus européen, 85 % des nouveaux projets d’aide intègrent le genre de façon principale ou significative, selon les marqueurs 1 et 2 du comité d’aide au développement de l’OCDE.

Objet

Cet amendement vise à aligner la France sur les standards européens en matière de prise en compte du genre dans les politiques d’aide publique au développement. Grande cause déclarée du quinquennat, la France conserve aujourd'hui un certain retard en la matière, que le présent projet de loi ne permet pas de résorber.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 127

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER A


Alinéa 5

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Les actions de coopération militaire auxquelles participe la France ne constituent pas des actions entrant dans le champ de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales.

Objet

Cet amendement vise à sortir la coopération militaire de la France du champ de l’aide publique au développement. S’il apparaît pertinent que la France puisse venir soutenir militairement les pays qui en font la demande au titre de la Charte des Nations Unies, ce pan de la politique extérieure de la France ne saurait être une politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités. Plus problématique encore, la précédente majorité avait tenté d’intégrer l’opération Barkhane dans le champ de l’APD. De manière plus pratique, cette confusion entre coopération militaire et politique de développement tend à rendre moins lisible et retraçable cette dernière.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 1 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, DÉTRAIGNE, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mmes GATEL et PERROT, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


ARTICLE 1ER A


Alinéa 6

1° Première phrase

Après le mot :

dont

insérer les mots :

l’enfance et

2° Après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Elle favorise la participation effective des enfants et des jeunes.

Objet

Cet amendement vise à consacrer la participation des enfants et des jeunes à la politique de développement. Souvent sous-estimée, cette participation est pourtant un aspect essentiel de l’approche par les droits citée dans le cadre de partenariat global (CPG). Cette précision est également fondamentale si l’on considère que dans les pays prioritaires de la France, les moins de 18 ans représentent souvent la moitié de la population.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 207

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER A


Alinéa 6, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Elle favorise la participation authentique des enfants, des jeunes et des organisations des jeunesses, qu'elle reconnaît comme acteur et actrices du développement et des dynamiques de transformation sociale.

Objet

Cet amendement vise à répercuter les avancées obtenues à l’alinéa 21 (partenariats) et à consacrer la participation des enfants et des jeunes à la politique de développement. Souvent sous-estimée, cette participation est pourtant un aspect essentiel de l’approche par les droits citée dans le CPG. Cette précision est également fondamentale si l’on considère que dans les pays prioritaires de la France, les moins de 18 ans représentent souvent la moitié de la population.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 192 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER A


Alinéa 6, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Elle favorise la participation effective des enfants et des jeunes, et tout particulièrement les filles et les jeunes femmes, qu’elle reconnaît comme acteurs et actrices du développement et des dynamiques de transformation sociale.

Objet

Cet amendement vise à répercuter les avancées obtenues dans le Cadre de Partenariat Global et à consacrer la participation des enfants et des jeunes à la politique de développement. Souvent sous-estimée, cette participation est pourtant un aspect essentiel de l’approche par les droits citée dans le Cadre de Partenariat Global.

En effet, l’approche fondée sur les droits vise à “rendre les bénéficiaires de la coopération au développement acteurs et actrices de leur propre développement afin de s’assurer qu’il soit véritablement durable ». Elle porte donc une attention particulière aux personnes les plus vulnérables, y compris pour assurer leur participation effective. L’égalité d’accès des filles et garçons aux espaces de décisions ne va pas de soi et la participation des jeunes, et a fortiori des filles et des jeunes femmes doit, pour être effective, faire l’objet de mesures spécifiques.

Pour cela, il convient de favoriser dès le plus jeune âge l’engagement des jeunesses (filles et garçons) à travers une éducation au leadership et à la citoyenneté (dans et en dehors de l’école), qui permette aux enfants et aux jeunes de développer les connaissances, attitudes et compétences nécessaires à l’exercice plein et entier de leur citoyenneté et à la défense de leurs droits.

La participation des filles dans tous les espaces (politique, économique, social) doit être encouragée ainsi que le développement du leadership féminin. Elles ont un rôle clé à jouer dans les dynamiques de transformation sociale.

Cette reconnaissance de la participation des jeunesses est également fondamentale si l’on considère que dans les pays prioritaires de la politique de solidarité internationale de la France, les moins de 18 ans représentent souvent la moitié de la population.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 206

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER A


Alinéa 6, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, et les personnes en situation de pauvreté et les plus vulnérables, afin que tous puissent être en capacité d’exercer leurs droits

Objet

Le texte de loi doit se prononcer en faveur la participation active et effective des bénéficiaires des projets soutenus, et notamment des publics les plus défavorisés, à tous les stades de leur mise en œuvre, depuis leur élaboration jusqu’à leur évaluation qui paraît essentielle pour prendre réellement en compte les dimensions de l’impact de ces projets.

Cet amendement s’appuie sur la Déclaration du 15 octobre 2020 de la CNCDH qui recommande que la participation des populations concernées soit explicitement inscrite dans le projet de loi en veillant à donner les moyens effectifs de la participation - y compris pour l’évaluation - aux plus pauvres d’entre eux, en portant une attention particulière aux femmes et aux jeunes, mais aussi aux minorités, qu’elles soient ethniques, religieuses, ou liées à l’orientation sexuelle ;

En outre la France a beaucoup contribué à l’adoption en 2012 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU des Principes directeurs sur l'extrême pauvreté et les droits de l’homme et s’est engagée à respecter et promouvoir une approche fondée sur les droits humains visant à renforcer les capacités des citoyens, en particulier des plus vulnérables, afin qu’ils soient en mesure de faire valoir leurs droits, au premier rang desquels le droit à la participation.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 125

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER A


Alinéa 6

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales est fondée sur les besoins des pays récipiendaires. À cette fin, la France veille notamment à favoriser la maîtrise d’ouvrage et la réalisation, par les États, les entreprises et la société civile de ces pays, de leurs projets de développement économique.

Objet

Cet amendement vise à promouvoir une vision de la politique internationale française cohérente. A l’heure actuelle, on ne peut que constater une inadéquation entre d’une part le développement des contrats liés et des PPP dans les pays en développement et d’autre part la volonté affichée d’accompagner ces pays vers une autonomie. S’il est bénéfique que la France, notamment par le biais d’Expertise France, puisse apporter une aide logistique, et s’il n’est pas exclu que des projets d’infrastructures particulièrement complexes nécessitent la participation d’entreprises françaises, l’omniprésence de ces dernières à l’heure actuelle freine considérablement les capacités de développement des pays récipiendaires de l’APD.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 314

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 1ER A


Alinéa 7, deuxième phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

Lors de la dernière Conférence nationale humanitaire, le président de la République a rappelé l’attachement de la France au principe de non-discrimination dans l’attribution de l’aide, suivant les besoins des populations en situation de risque humanitaire et selon le principe inscrit dans les Conventions de Genève de 1949.

La question du criblage des bénéficiaires finaux a fait l’objet d’un amendement adopté par l’Assemblée nationale, qui a introduit dans le présent projet de loi un nouvel article 13, lequel prévoit que le Gouvernement présentera, dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la loi, un rapport évaluant les possibilités de dispense de criblage des bénéficiaires finaux pour certaines actions de stabilisation à l’intérieur de périmètres géographiques définis caractérisés par une situation de crise persistante et l’existence de groupes armés non-étatiques. Il est nécessaire de ne pas préempter les résultats de ce travail.

C’est pourquoi il est proposé de supprimer cette disposition à l’alinéa 7 de l’article 1er A.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 36 rect.

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Retiré

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 1ER A


Alinéa 7, deuxième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

en situation de crise humanitaire

Objet

Cet alinéa 7 de l’article 1er A vise à mettre en exergue que l’action humanitaire s’inscrit pleinement dans la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales de la France. 

Cet amendement vise ainsi à pleinement intégrer cette phrase, insérée en commission, dans le sujet traité par ce paragraphe, à savoir le volet d’urgence. Lors de la dernière Conférence nationale humanitaire, le président de la République a aussi réaffirmé l’attachement de la France au principe de non-discrimination dans l'attribution de l'aide suivant les besoins des populations en situation d’urgence humanitaire. 

Quant au sujet du criblage appliqué à l’ensemble de l’aide publique au développement, il est justement traité dans l’article 13 du présent projet de loi, dans le cadre d’une demande de rapport. En effet, la réflexion sur la doctrine française en la matière étant en cours, compte tenu de l’engagement du Gouvernement de faire aboutir ces travaux d’ici juin, les auteurs de cet amendement estiment qu’il est plus opportun d’en attendre les résultats.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 141

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER A


Alinéa 8, première phrase

Après les mots :

en matière de

insérer les mots :

territorialité des sanctions et d’occupation et de colonisation de territoires ainsi que de

Objet

Cet amendement vise à rappeler que l’aide publique au développement s’inscrit dans le cadre du droit international. Si ce dernier doit bien évidemment concerner la question des droits humains et des libertés fondamentales, l’APD doit aussi veiller à rester dans la droite ligne de ce droit international en matière de territorialité des sanctions et d’occupation/colonisation de territoires. Alors que certains États ont fait de la colonisation de territoires contestés et de l’extraterritorialité de leurs sanctions des outils diplomatiques, la France doit maintenir la doctrine d’un respect total du droit issu du multilatéralisme.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 22 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, LOUAULT, CANÉVET, LE NAY, DÉTRAIGNE et MOGA, Mmes HERZOG, SAINT-PÉ et FÉRAT, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes BILLON et JACQUEMET et MM. CHAUVET, DELAHAYE, LONGEOT et Pascal MARTIN


ARTICLE 1ER A


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales de la France protège et défend la diversité culturelle et linguistique, notamment l'usage de la langue française et du plurilinguisme au sein des enceintes multilatérales.

Objet

Le présent amendement vise à ancrer dans le projet de loi, dans son premier article, la protection de la langue française et de l'usage du français dans les instances internationales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 208

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER A


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales promeut les droits à une prise en charge médicale, à l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle ainsi qu’à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.

Objet

Le présent amendement vise à ce que l’aide bilatérale de la France œuvre à l’inclusion des personnes en situation de handicap au sein des pays en voie de développement. En effet, la condition des personnes en situation de handicap est un enjeu essentiel. Malgré des avancées législatives, beaucoup reste à faire.

Selon l’ONU, il y a dans le monde plus 650 millions de personnes en situation de handicap, dont plus de 500 millions se trouvent dans les pays en voie de développement.

Pour protéger leurs droits, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté en décembre 2006 la Convention relative aux droits des personnes handicapées. L'article 3 de cette Convention définit les principes généraux de son application : il s’agit notamment du respect de la dignité intrinsèque, de la liberté de choix de tous, d’une pleine participation à la vie de la société et de l'acceptation des personnes en situation de handicap comme faisant partie de la diversité humaine.

Toutefois, force est de constater que les personnes en situation de handicap dans les pays en voie de développement sont confrontées à de nombreux obstacles, qui les exposent à des situations d’extrême vulnérabilité. Elles sont notamment discriminées sur le marché de l’emploi et ne bénéficient pas d’un accompagnement personnalisé dans le cadre de leur formation et de la réalisation de leur projet professionnel : selon l’ONU, les personnes adultes en situation de handicap subissent un taux de chômage et d’inactivité économique élevé, qui se situe à près de 80 %. Souvent privées d’outils de mobilité, elles sont souvent condamnées à vivre d’aumône. En Afrique subsaharienne plus précisément, seuls 10% des enfants en situation de handicap ont accès à l’éducation.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 209

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER A


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales promeut la santé comme bien public mondial. Dans ce cadre, la France s’assure d’un égal accès à la santé pour tous, en particulier pour les pays au revenu les plus faibles et promeut, aux côtés de l’Union Européenne, la signature d’un traité international sur la préparation et la riposte aux pandémies qui consacre les vaccins comme biens communs mondiaux. À ces fins, la France soutient le partage et l’accès au niveau mondial de la recherche, la production et l’accès aux vaccins.

Objet

La pandémie de Covid-19 a été révélatrice d’inégalités mondiales dans l’accès à la recherche et la production des vaccins. Mais la logique des pandémies nous impose une réponse mondiale, soutenant la recherche et l’innovation technologique dans les produits de santé. Cet amendement consacre la santé au rang de bien public mondial et réaffirme l’importance de la santé dans la lutte contre la pauvreté. Il a pour but d’assurer un égal accès pour tous à la santé et aux vaccins.

Dans le cadre de sa politique d’aide publique au développement, la France doit se positionner pour que chaque population ait accès à la santé. La pandémie a mis en exergue le manque de réponse coordonnée dans la lutte mondiale contre les virus. Les vaccins se sont révélés être la pierre angulaire d’une sortie de crise globale. Si le mécanisme de solidarité Covax est une initiative bienvenue, il est cependant insuffisant, l’objectif initial étant déjà limité et les livraisons effectives étant bien en-deçà des besoins. L’objectif initial d’assurer gratuitement la vaccination des pays à faible revenu n’est donc pas atteint.

Les vaccins ne peuvent être considérés comme un bien à valeur marchande. Dans le cadre de la riposte aux pandémies, le partage et l’égal accès au niveau mondial aux vaccins est une nécessité qui doit être consacrée dans la loi. Cet amendement a pour but de mettre fin aux inégalités mondiales en termes d’accès aux vaccins, favoriser la libre coopération et faciliter le partage de toute propriété intellectuelle, dans l’intérêt mondial.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 324

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 1, seconde phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

La programmation financière est complétée avant la fin de l’année 2022, après consultation et vote du Parlement, pour les années 2023, 2024 et 2025.

II. – Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots :

et s’efforcera d’atteindre 0,7 % de ce revenu national brut en 2025

III. – Alinéa 5, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

(En millions d’euros courants)

 

2020

2021

2022

Crédits de paiement de la mission « Aide publique au développement ».......................................................................

3 251

3 925

4 800

IV. – Alinéa 6

Rétablir le 2 dans la rédaction suivante :

2. 50 millions d’euros de crédits de paiement de la mission « Plan de relance » sont alloués à la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales en 2021.

V. – Alinéa 7

Rédiger ainsi cet alinéa :

3. Les ressources du fonds de solidarité pour le développement, alimentées par le produit des financements innovants, sont augmentées de 100 millions d’euros en 2022 par rapport à leur niveau de 2020 et 2021 et sont ainsi fixées à 838 millions d’euros en 2022, afin de financer les biens publics mondiaux. À défaut d’une telle augmentation, les crédits de paiement de la mission « Aide publique au développement » prévus au 1 du présent IV sont fixés à 4 900 millions d’euros en 2022.

VI. – Alinéa 8

Rétablir le 4 dans la rédaction suivante :

4. En conséquence des 1 à 3 du présent IV, la somme des crédits de paiement de la mission « Aide publique au développement », des crédits de paiement de la mission « Plan de relance » alloués à la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales et des crédits du fonds de solidarité pour le développement s’établit à 3 989 millions d’euros en 2020, à 4 713 millions d’euros en 2021 et à 5 638 millions d’euros en 2022.

Objet

Le présent amendement vise à rétablir le texte adopté par l’Assemblée nationale. Celui-ci fixe une clause de rendez-vous, laquelle prévoit que la programmation financière est complétée avant la fin de l’année 2022, après consultation et vote du Parlement, pour les années 2023, 2024 et 2025. Il fixe par ailleurs la date de 2025 pour s’efforcer d’atteindre l’objectif de 0,7 % du revenu national brut (RNB) consacré à l’aide publique au développement de la France, selon la formulation de la Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies de 1970 (A/RES/2626(XXV). Il ne comporte pas de trajectoire de crédits sur la mission « Aide publique au développement » au-delà de 2022. Il prévoit enfin, pour l’exercice budgétaire 2022, une augmentation des ressources du fonds de solidarité pour le développement de 100 M€ ou, à défaut, une augmentation de même montant des crédits de paiement de la mission « Aide publique au développement ».






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 107

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 1, seconde phrase

Remplacer les mots :

d’examiner la possibilité d’atteindre en 2025 l’objectif de 0,7 % du revenu national brut

par les mots :

de planifier les crédits budgétaires et les ressources fiscales permettant d’atteindre en 2025 un investissement de 18 milliards d’euros

II. – Alinéa 3

Rédiger ainsi cet alinéa :

III. – La France consacrera en 2025 18 milliards d’euros à l’aide publique au développement.

III. – Alinéa 9

Remplacer les mots :

0,55 % du revenu national brut à celle-ci en 2022

par les mots :

18 milliards d’euros à celle-ci en 2025

Objet

La crise sanitaire et économique actuelle a montré toutes les difficultés de se fixer des objectifs en terme de pourcentage en matière de programmation des politiques publiques. En effet, la baisse attendue du RNB permet, tout en maintenant voire en baissant ses investissements, de consacrer un taux de RNB supérieur. Ainsi, c’est à la faveur de cette baisse du RNB que la Grande-Bretagne, tout en baissant ses investissements, a réussi à atteindre en 2020 les 0,7 % de RNB consacrés à l’APD.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 185

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Alinéa 1, seconde phrase

Supprimer les mots :

d’examiner la possibilité

Objet

Cet amendement vise à consacrer la date butoir de 2025 comme horizon définitif pour atteindre la part de 0,7 % du RNB consacrée à l'aide publique au développement et enfin tenir l'engagement solennel de la France pris à la tribune de l’ONU le 24 octobre 1970.

La formulation actuelle du projet de loi n'est pas assez nette et mérite d'être précisée.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 210

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COZIC, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 1, seconde phrase

Supprimer les mots :

d’examiner la possibilité

Objet

Cet amendement vise à faire de l’objectif de 0,7 % du revenu national brut consacré à l’aide au développement, l’objectif de référence à atteindre de manière contraignante en 2025. L’actualisation de la trajectoire budgétaire en 2023 ne doit pas être seulement l’occasion d’évaluer s’il peut être atteint mais comment il peut être atteint. Il est essentiel de conserver l’ambition de 0,7 % du RNB : ce projet de loi est une occasion unique de poursuivre la dynamique enclenchée. Investir aujourd’hui dans la l’aide au développement, c’est s’assurer qu’elle constitue réellement un outil d’influence et de puissance, alors que le préambule du Cadre de partenariat global souligne sa complémentarité avec l’action diplomatique et militaire et sa contribution à la politique étrangère de la France. C’est par conséquent s’assurer qu’elle dispose des moyens nécessaires pour la réalisation de ces objectifs mais aussi pour s’adapter aux défis mondiaux actuels.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 105

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 1, seconde phrase

Remplacer les mots :

d’examiner la possibilité

par les mots :

de planifier les crédits budgétaires et les ressources fiscales permettant

II. – Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots :

puis 0,7 % de son revenu national brut en 2025

III. – Alinéa 9

Après l’année : 

2022

insérer les mots :

et 0,7 % de son revenu national brut en 2025

Objet

Cet amendement vise à inscrire dans la Loi, de manière claire et lisible, que la France remplira bien en 2025 l’engagement qu’elle a prise il y a cinquante ans de consacrer 0,7 % de son RNB en 2025. Si la crise actuelle que nous connaissons interroge sur la pertinence d’objectifs calculés en pourcentage, son impact particulièrement important sur les pays bénéficiant de l’aide publique au développement impose à la France une accélération de son engagement dans l’APD.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 37

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 1ER


Alinéa 1, seconde phrase

1° Remplacer les mots : 

d’examiner la possibilité d’

par les mots :

de maintenir les efforts pour

2° Remplacer le mot : 

consacrés

par le mot :

consacré

Objet

Cet amendement s’inspire de la formulation « s’efforcera d’atteindre 0,7 % de ce revenu national brut en 2025 », qui avait été adoptée à l’Assemblée nationale, et qui est directement issue de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies de 1970 (A/RES/2626(XXV). Une telle inscription répond à une demande forte de la société civile, qui considère l'atteinte des 0,55% comme une première étape vers celle des 0,7%. Par cet amendement, il s’agit donc pour la France de se conformer à la résolution onusienne pré-citée et de ne pas être en-deçà. Enfin, il s’agit également de s’inscrire dans la position portée par les rapporteurs de garantir une aide publique au développement française à la hauteur des attentes.

Cet amendement comporte également une correction rédactionnelle.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 328

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAURY et TEMAL

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 1ER


Alinéa 1, seconde phrase

Remplacer le mot :

consacrés

par le mot :

consacré

Objet

Rédactionnel






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 111

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 1

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Une seconde réactualisation est examinée par le Parlement en 2025 afin de pérenniser ce taux jusqu’en 2030.

II. – Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots :

et atteindra 0,7 % de ce revenu national brut en 2025 avec l’objectif de pérenniser ce taux jusqu’en 2030

Objet

Cet amendement vise à renforcer l'engagement de la France en matière d'aide publique au développement. Si le projet de loi fait explicitement mention à l'objectif de 0,7% du RNB d'ici à 2025, il est essentiel, 50 ans après la prise de cet engagement, de le satisfaire au plus vite et alors que la crise sanitaire fait reculer massivement la lutte contre la pauvreté.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 211

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COZIC, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots :

et 0,7 % de son revenu national brut en 2025

Objet

Cet amendement vise à souligner que l’objectif de 0,55 % en 2022 ne constitue qu’un objectif intermédiaire et qu’il est primordial dans ce projet de loi d’affirmer l’objectif cible, tel que défini par les Nations-Unies en 1970, soit 0,7 % du RNB dédié à l’aide au développement.






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(n° 533 , 532 , 529)

N° 109

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 5, tableau, seconde ligne

1° Deuxième colonne

Remplacer le nombre :

4 800

par le nombre :

5 800

2° Troisième colonne

Remplacer le nombre :

5 617

par le nombre :

6 647

3° Quatrième colonne

Remplacer le nombre :

6 434

par le nombre :

7 388

4° Dernière colonne

Remplacer le nombre :

7 251

par le nombre :

8 166

Objet

Cet amendement, reprenant le chiffrage des ONG, permet tout à la fois d’atteindre 0,7 % du RNB consacré à l’aide publique au développement tout en en prévoyant la programmation.






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(n° 533 , 532 , 529)

N° 187

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Alinéa 5, tableau, seconde ligne

1° Deuxième colonne

Remplacer le montant :

4 800

par le montant :

5 800

2° Troisième colonne

Remplacer le montant :

5 617

par le montant :

6 617

3° Quatrième colonne

Remplacer le montant :

6 434

par le montant :

7 434

4° Dernière colonne

Remplacer le montant :

7 251

par le montant :

8 251

Objet

Cet amendement vise à ce que soient alloués 1 milliard d’euros supplémentaires à la programmation des crédits annuels de la mission “aide publique au développement”, prolongée jusqu’en 2025.

Le présent projet de loi devrait avoir pour priorité d’améliorer la qualité de l’APD, à l’heure où la plupart des augmentations observées depuis 2017 résultent de la comptabilisation de flux qui ne quittent en réalité jamais le territoire français, ou du moins ne représentent pas d’argent additionnel pour les pays en développement : déjà, en 2018, près de 16% de l’aide ne quittait pas le territoire français. Coûts d’accueil des réfugiés, bourses et frais d’écolage, allègements de dette : si le bien-fondé de ces flux n’est pas à questionner, ces canaux, comptabilisés dans le volume total d’APD, ne bénéficient pas directement aux populations dans les pays en développement. En outre, la comptabilisation croissante des financements destinés à soutenir des projets du secteur privé (comme la comptabilisation depuis 2018 d’une partie des financements de la filiale de l’AFD Proparco), est à l’origine d’une augmentation de l’APD en trompe-l’œil d’environ 500 millions d’euros entre 2018 et 2019. Cette tendance s’est accrue en 2021 : la comptabilisation de l’allègement de dette a explosé de 1867% cette année, et représente ainsi 77% des augmentations d’APD prévues pour 2021. Cette tendance est d’autant plus inquiétante que les nouvelles règles de l’OCDE en permettent une double comptabilisation qui gonfle artificiellement les statistiques de l’aide.

Au-delà de la transparence et la visibilité financière qu’a permis l’extension de la programmation jusqu’en 2025, allouer un milliard supplémentaire à la mission “aide publique au développement” permet donc de s’assurer que l’augmentation de l’APD française ne repose pas sur une baisse de sa qualité, par une comptabilisation de flux financiers n’ayant pas d’impact direct sur les pays partenaires.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 212

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COZIC, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 5, tableau, seconde ligne

1° Troisième colonne

Remplacer le montant :

5 617

par le montant :

6 647

2° Quatrième colonne

Remplacer le montant :

6 434

par le montant :

7 388

3° Dernière colonne

Remplacer le montant :

7 251

par le montant :

8 166

Objet

Le présent tableau traduit concrètement les deux amendements précédemment déposés.

Il vise, d'une part, à établir une véritable programmation financière pour les années 2022 à 2025, tout en rehaussant les crédits de la mission APD dès 2022 afin de faire en sorte que la mission APD, qui gère la partie dite « pilotable » de l’APD, représente 50 % de l’APD totale de la France. Il permet donc de prolonger la programmation jusqu’en 2025 afin d’atteindre la cible de 0,7 % du RNB alloué à l’APD.

D'autre part, il traduit de manière chiffrée la cible de 0,7% du RNB fixée au présent article. Cet objectif-cible a été défini par les Nations-Unies en 1970 et a été revendiqué depuis notamment par le Président de la République. En cohérence, ce tableau indique les montants qui seraient alloués à la mission APD afin de soutenir cet objectif-cible défendu systématiquement dans les discours.






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(n° 533 , 532 , 529)

N° 11

4 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. REQUIER

au nom de la commission des finances


ARTICLE 1ER


Alinéa 5, tableau, seconde ligne

1° Troisième colonne

Remplacer le nombre :

5 617

par le nombre :

5 300

2° Quatrième colonne

Remplacer le nombre :

6 434

par le nombre :

5 800

3° Dernière colonne

Remplacer le nombre :

7 251

par le nombre :

6 300

Objet

Cet amendement prévoit la programmation budgétaire des crédits de la mission « Aide publique au développement » de 2022 à 2025 telle qu'adoptée par la commission des finances.

La commission des finances partage le constat selon lequel la portée programmatique de ce projet de loi est très limitée par l’absence de trajectoire budgétaire au-delà de l’exercice 2022. Cette faiblesse de la programmation budgétaire est d’autant moins compréhensible que la loi de programmation pour la recherche, adoptée il y a seulement quelques mois, prévoyait une trajectoire jusqu’en 2030.  

Pour autant, la trajectoire proposée jusqu'en 2025 doit répondre à un double objectif. D’une part, elle doit proposer une progression ambitieuse, afin de consolider jusqu’en 2025 l’effort amorcé depuis le début du quinquennat en faveur de la politique de développement. D’autre part, elle doit sanctuariser les moyens dédiés à l’aide publique au développement, tout en tenant compte du contexte actuel de forte tension pesant sur les finances publiques.

Ainsi, cet amendement propose de compléter la trajectoire des crédits de la mission « Aide publique au développement » jusqu’en 2025, en fixant une augmentation annuelle de 500 millions d'euros après 2022.






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(n° 533 , 532 , 529)

N° 131

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Dans une logique de lisibilité et de cohérence, l’impact des contrats de désendettement et de développement n’est pas comptabilisé dans la répartition de l’aide publique au développement française.

Objet

Pour les C2D, le remboursement des échéances implique une écriture en « APD négative » équivalente au remboursement du capital et une écriture en « APD positive » lors du versement du don (capital + intérêts). Le solde positif pour le calcul de l'APD française équivaut donc au seul montant des intérêts payés par le pays débiteur. Par contre, les refinancements par dons ont un impact significatif sur les composantes de l'aide publique au développement, puisqu'ils en réduisent la composante « prêts » (« écriture négative » du montant du capital remboursé) tout en augmentant sa composante « dons » (« écriture positive »). Ainsi, sur la période 2012-2019, les C2D augmentent de 8,9 % en moyenne le volume des dons comptabilisés en APD française, tous bénéficiaires confondus, tandis qu'ils réduisent de 10 % en moyenne le volume des prêts nets de cette même APD française.
Les C2D contribuent ainsi à ce que la composante « dons » de l'aide publique française atteigne un niveau « historique » (en euros courants) à la fin des années 2010 alors que, hors C2D, elle resterait inférieure à ce qu'elle était dans les années 2006-2007. Finalement, en tendance sur les vingt-cinq dernières années, la composante « dons » de l'APD française augmente très légèrement alors qu'elle stagne – et baisse en termes réels – hors C2D. Autant d'éléments qui constituent un faisceau d'indices convergents qui contribuent, parmi d'autres facteurs, à un effet de substitution des C2D sur l'aide publique française.






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(n° 533 , 532 , 529)

N° 345

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, deuxième à dernière phrases

Rédiger ainsi ces phrases :

La composante bilatérale de l’aide publique au développement française devra atteindre, en moyenne, 70 % du total sur la période 2022-2025. Les dons devront représenter au moins 75 % du montant de l’aide publique au développement française hors allègement de dette, mesurée en équivalent-don, en moyenne sur la période 2022-2025. En 2025, au moins 25 % de l’aide pays programmable (APP) et de l’aide humanitaire de la France devra bénéficier à ces pays prioritaires.

Objet

Le gouvernement partage pleinement l’objectif des Sénateurs de s’assurer que nos financements bilatéraux en dons augmentent, conformément à la décision du CICID de 2018, et qu’ils bénéficient en priorité à nos 19 pays prioritaires. Il est toutefois important de fixer des cibles qui soient atteignables d’une part, et qui soient, d’autre part, compatibles avec les autres objectifs poursuivis par notre politique de développement. C'est pourquoi le Gouvernement propose d’ajuster les cibles de concentration de notre APD, introduites lors de l’examen du texte en commission du Sénat.

 1/ Sur la composante bilatérale de l’APD

 La cible de 70% annuelle inscrite dans le texte par la commission est difficilement atteignable en raison notamment de la forte hausse de l’APD mise en œuvre par l’Union européenne, qui représente la moitié de notre APD multilatérale. Il est par ailleurs nécessaire de préserver les marges de manœuvres nécessaires pour nous permettre de prendre des engagements en faveur des fonds multilatéraux lors des conférences internationales qui auront lieu en 2021 et 2022, en faveur de la santé, de l’égalité femmes-hommes (Forum Génération Egalité) et du climat (COP 26, COP15 biodiversité). Le Gouvernement propose donc de lisser cette cible sur la période 2022-2025.

 2/ Part des dons dans l’APD

 La part de dons dans l’APD de la France est passée de 77% en 2017 à 81% en 2019. Elle s'établit en 2020 à 72%, compte tenu de l'impact des décaissements de l'initiative « Santé en commun » mise en œuvre par l’AFD. En volume, l’APD en dons est passée de 7,8 Mds€ en 2017 à 8,9 Mds€ en 2020. La cible de 75% de dons inscrite dans le texte par la commission est difficilement atteignable. L’atteinte de cette cible est fortement contrainte par les allègements de dette, qui font baisser la part des dons dans l’APD totale (en 2021, malgré une augmentation en volume, la part des dons devrait passer à 57% du fait de l’allègement Soudan). Par ailleurs, la contribution de la France aux banques multilatérales de développement, dont une partie est comptabilisé en prêts multilatéraux, fera mécaniquement augmenter la part des prêts dans notre APD. Le Gouvernement propose donc de retenir la cible de 75%, mais de sortir les traitements de dette du périmètre de calcul, et lisser la cible sur la période 2022-2025.

 3/ Aide pays programmable à destination des 19 pays prioritaires

L’Aide pays programmable à destination des 19 pays prioritaires s’établit aujourd’hui à 13%.  La cible de 30% est, en l’état de la trajectoire des crédits de la mission APD, très difficilement atteignable. Par ailleurs, l’APP telle que définie par l’OCDE exclut l’aide humanitaire, pour laquelle la France a pris un engagement ambitieux de 500 M€ en 2022. Le Gouvernement propose donc une cible, plus réaliste, de 25% de l’APP = et de l’aide humanitaire = bénéficiant aux pays prioritaires à horizon 2025.






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N° 188

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, troisième phrase

Remplacer les mots :

et sur toute la période 2022-2025

par les mots :

et au moins 85 % à compter de 2025

Objet

Cet amendement vise à renforcer les dons au sein de l’aide publique au développement française. Le choix des modalités et des instruments par lesquels l’aide est fournie par les bailleurs n’est pas neutre : le recours au prêt peut accentuer la dette des pays partenaires. Or la France, en termes de ratio prêts/dons au sein de son APD, fait partie des trois plus gros « prêteurs » derrière le Japon et la Corée du Sud, alors que des pays  comme le Danemark ou l’Australie ont une APD exclusivement constituée de dons. Selon la base de données de l’OCDE, en 2018, près de 50% de l’APD brut bilatérale française était versée sous forme de prêts, contre 16% en moyenne pour l’ensemble des pays du Comité d’aide au développement de l’OCDE. Par conséquent, la réduction des prêts dans l’aide française doit être une priorité afin de lutter contre les inégalités mondiales.

En complément de l’objectif de 65 % ajouté en commission, nous proposons d’inscrire l’objectif de 85% de dons en flux bruts, c’est-à-dire la moyenne des pays du CAD de l’OCDE, à l'horizon 2025.






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N° 119

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, troisième phrase

Remplacer le taux :

65 %

par le taux :

85 %

Objet

Cet amendement poursuit deux objectifs. Premièrement, en réorientant massivement l’APD française vers les dons, il permet de se rapprocher des standards du comité d’aide au développement de l’OCDE. Deuxièmement, il permet de réorienter l’APD française vers les pays les moins avancés, la politique de l’APD en prêt l’orientant mécaniquement vers les pays solvables






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N° 213

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, troisième phrase

Remplacer le taux :

65 %

par le taux :

85 %

Objet

Cet amendement vise à dédier l’essentiel de l’aide au développement française à l’attribution sous forme de dons. Le choix des modalités et des instruments par lesquels l’aide est fournie par les bailleurs n’est pas neutre, le recours au prêt peut accentuer la dette des pays. Or la France, en termes de ratio prêts/dons au sein de son APD, fait partie des trois plus gros « prêteurs » derrière le Japon et la Corée du Sud, alors que des pays comme le Danemark ou l’Australie ont une APD exclusivement constituée de dons.

Selon la base de données de l’OCDE, en 2018, près de 50 % de l’APD brute bilatérale française était sous forme de prêts, contre 16 % en moyenne pour l’ensemble des pays membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE. De plus, selon l’Examen par les pairs de l’OCDE de juin 2018, au cours de la période 2012-2016, l’élément de libéralité des prêts en APD de la France (c’est-à-dire l’élément permettant de calculer la concessionnalité du prêt) octroyés aux PMA est resté tous les ans en-dessous du seuil de 90 % établie par le CAD, en se dégradant d’une année sur l’autre, et ce bien que ce problème ait déjà été identifié comme une faiblesse de la coopération française par l’OCDE. Par conséquent la réduction des prêts dans l’aide française doit être une priorité afin de lutte contre les inégalités mondiales. Il est nécessaire de prioriser les dons afin de prioriser les services essentiels car les prêts sont en grande majorité dirigés vers les activités rentables (industries, finance, infrastructures etc.) dans les pays émergents qui ont une forte capacité d’absorption financière.

Ce projet de loi ne conforte pas concrètement un rééquilibrage en faveur des dons, malgré les montants en hausse dédiés à l’aide au développement. Et ce, alors que le budget de la mission Aide au développement pour 2020 prévoit lui-même une réduction de la part de don, qui, comme le soulignait les rapporteurs budgétaires de notre commission, marque un coup d’arrêt, après la hausse de 1 milliard d’euros en autorisation d’engagement en 2019. Le manque d’engagement ferme et clair dans ce projet de loi tend ainsi à prouver ce sentiment partagé : une hausse exceptionnelle et non pérenne. Afin d’assurer à ce projet de loi, la visibilité d’une véritable loi de programmation financière, les socialistes souhaitent ainsi que figure au présent alinéa cet engagement chiffré pour assurer un rééquilibrage de l’aide au développement en faveur des dons.






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6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, dernière phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

En 2025, au moins 50 % de l’aide publique au développement (APD) de la France sera consacrée aux pays les moins avancés.

Objet

Ce ciblage sur les pays les moins avancés vise trois objectifs. Premièrement, un ciblage plus important vers les PMA participerait automatiquement au rééquilibrage voulu entre les prêts et les dons. Deuxièmement, il s’agit d’une urgence en période de crise sanitaire et alors que l’APD aux PMA a reculé de 26 % depuis 2015. Troisièmement, cela permettrait de rediriger l’APD française vers les pays qui en ont le plus besoin, au moment où un seul des 19 pays prioritaires définis par la France fait partie des dix premiers récipiendaires de l’APD française






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6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, dernière phrase

Après l’année :

2025,

insérer les mots :

la moitié de l’aide publique totale sera consacrée aux pays les moins avancés et

Objet

Cet amendement vise à préciser l’engagement souscrit à l’alinéa 10 de l’article 1er de concentrer les moyens de la composante bilatérale de l’aide au développement française en direction des pays les moins avancés et de conforter ainsi la stratégie française.

Sur le ciblage géographique en effet, l’aide française souffre encore d’une forte dispersion et ne priorise pas les pays les moins avancés (PMA), qui concentrent pourtant les poches d’extrême pauvreté dans le monde. La loi met l’accent sur les pays les moins avancés (PMA) africains dans son narratif. Mais elle stagne sur les objectifs de ciblage, inchangés depuis 2014, et ne concrétise donc pas cette priorisation dans les faits. La loi reprend en effet les cibles géographiques de la LOP-DSI de 2014.

Ainsi, la zone Afrique et Méditerranée doit recevoir 75% de l’effort financier de l’État et 85% de celui de l’AFD (ce qui recouvre les subventions mais aussi les prêts concessionnels). Sans grande différence avec la cible de 2014 (qui plaçait l’effort financier de l’État à 85%), elle est géographiquement trop large car elle inclut un grand nombre de pays à revenus intermédiaires, plutôt qu’un vrai ciblage sur les PMA.

Avec le Programme d’action en faveur du financement du développement qui a été approuvé à Addis-Abeba le 15 juillet 2015 et auquel le préambule du présent projet de loi fait référence, la France s’est engagée à affecter de 0,15% à 0,2% de son RNB brut pour les pays les moins avancés, tel que cela est confirmé à l’alinéa 122 au titre des moyens du Cadre de partenariat global annexé au projet de loi.

Selon le FMI, pour respecter l’agenda 2030, ce sont près de 500 milliards de dollars supplémentaires par an qu’il faudrait investir dans les PMA.

Soulignons, enfin, que ce ciblage plus important vers les PMA participerait automatiquement au rééquilibrage prêts/dons.






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6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Alinéa 10, dernière phrase

Remplacer le taux : 

30 %

par le taux :

40 %

Objet

Cet amendement vise à augmenter l’effort consacré aux pays prioritaires de l’aide publique française, afin que ces moyens traduisent effectivement une volonté de priorisation.

La qualité de l’APD dans la lutte contre l’extrême pauvreté va de pair avec un ciblage efficace vers les pays et les populations qui en ont le plus besoin. Or sur le ciblage géographique, l’aide française souffre encore d’une forte dispersion et ne priorise pas les pays les moins avancés (PMA), qui concentrent pourtant les poches d’extrême pauvreté dans le monde. Les orientations que s’est données la France, par le CICID, contiennent une liste de 19 pays prioritaires : pourtant, ceux-ci ne font pourtant pas partie des 10 principaux récipiendaires de l’APD française. L’ensemble de ces 19 pays ne reçoit que 15% de l’aide française et 13% de son aide pays programmable, des volumes très insuffisants. Par ailleurs, l’APD qui leur est destinée a reculé de 26% depuis 2015. Selon le FMI, ce sont près de 500 milliards de dollars supplémentaires par an qu’il faudra investir dans les pays prioritaires pour respecter l’Agenda 2030 : il est temps que notre aide au développement cible prioritairement les populations qui en ont le plus besoin. 

Si l’objectif inscrit par la commission d’allouer 30% de notre aide pays programmable aux pays prioritaires de la France est louable, il n’est pas assez ambitieux, puisque cela représenterait moins de 2 milliards d’euros distribués entre 19 pays. Une hausse de cette part à 40% retranscrirait davantage la volonté de renforcer le ciblage géographique de l’aide. L’aide pays programmable apparaît comme un périmètre pertinent pour améliorer le ciblage géographique de l’aide, dans la mesure où il ne prend en compte que l’APD bilatérale et exclut l’allègement de dette, les bourses et frais d’écolage, ainsi que les coûts d’accueil des réfugiés. Il prend donc en compte les flux financiers qui bénéficient directement aux pays bénéficiaires : en augmenter la part joue le rôle d’une garantie de la qualité de l’aide.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 121

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 10

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Par ailleurs, au moins 50 % de l’aide publique au développement (APD) française sera dédiée aux services sociaux de base.

Objet

Cet amendement poursuit deux objectifs. Premièrement, il permet de se rapprocher des standards du comité d’aide au développement de l’OCDE. Deuxièmement, il constitue un levier essentiel permettant aux pays récipiendaires, et notamment les pays moins avancés, de développer leur structuration administrative et leurs ressources internes. Ainsi, l’APD française doit permettre, à terme, aux États de ne plus dépendre de la solidarité internationale.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 144

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 10

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Par ailleurs, au moins 10 % de l’aide publique au développement (APD) française sera dédiée au soutien au renforcement des systèmes fiscaux des pays en voie de développement.

Objet

La CNUCED regrette que la communauté internationale ait négligé la fiscalité en tant qu'enjeu du développement. Elle relève que seulement 0,1% de l'APD est dirigé vers le soutien au renforcement des systèmes fiscaux des pays en développement. Le présent amendement vise à dépasser cet état de fait préjudiciable.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 190

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La hausse des moyens prévue au présent article contribuera à l’accroissement du montant de l’aide publique au développement répondant à l’objectif de lutte contre le changement climatique, ainsi qu’à la protection de la biodiversité. Conformément aux engagements internationaux de la France, ce montant atteindra au minimum 1,8 milliards d’euros en 2025.

Objet

Le présent amendement vise à corriger l’incohérence relevée dans le projet de loi entre, d’une part, les engagements de financements pour la biodiversité annoncés par la France à l’occasion du One Planet Summit le 11 janvier 2021, et, d’autre part, la programmation des moyens financiers favorables à la biodiversité tel qu'inscrite dans le projet de loi.

La France s’est engagée, à l’occasion de la quatrième édition du One Planet Summit du 11 janvier 2021, à accroître la part des financements de l’AFD favorables à la biodiversité, en portant à 30 %, d’ici 2025, la part de la finance climat directement favorable à la biodiversité, et à 1 milliard d’euros, d’ici 2025, le montant annuel de financements engagés par l’AFD en faveur de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité.

Considérant que la France s’est parallèlement engagée, à l’occasion du Sommet Ambition Climat du 12 décembre 2020, à maintenir le montant de finance climat au niveau atteint en 2020 (près de 6 milliards d’euros), l’engagement de convergence climat-biodiversité (30%) nécessitera de porter de 1 milliard d'euros en 2019 à 1,8 milliards d'euros en 2025 le montant annuel de financements climat favorables à la biodiversité.

Pour assurer la cohérence entre les engagements annoncés par la France, et la programmation des moyens, le présent amendement propose d'intégrer une référence expresse aux nouvelles cibles de financements dont l’AFD a été dotée.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 310 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GOLD, GUÉRINI, BILHAC et GUIOL, Mme Maryse CARRÈRE et MM. CORBISEZ, FIALAIRE et REQUIER


ARTICLE 1ER


Après l'alinéa 10

Insérer un paragraphe ainsi rédigé : 

… – La hausse des moyens prévue au présent article contribuera notamment à l’accroissement du montant de l’aide publique au développement répondant aux objectifs de lutte contre le changement climatique et de protection de la biodiversité. 

Objet

L'amendement vise à rappeler, à l'article 1er relatif aux principaux objectifs de développement solidaire, les engagements de financements pour la biodiversité et le climat annoncés par la France à l’occasion de différentes rencontres internationales. En janvier dernier, lors du One Planet Summit, le Président de la République a décidé de porter à un milliard d'euros d'ici 2025 le montant annuel de financements engagés par l'AFD en faveur de la gestion durable de la biodiversité. Dans le cadre du sommet Ambition Climat qui s'est déroulé en décembre 2020, la France s'est également engagée à maintenir le montant de la finance climat au niveau atteint en 2020, soit 6 milliards d'euros. Sur le plan mondial, depuis 2015, le climat est devenu un nouvel impératif structurant de l'aide publique au développement, notamment illustré par la mise en place du fond vert. La France promeut concrètement cette évolution. Il convient de le rappeler clairement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 191 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Après l’alinéa 10

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – L’État s’engage à ce qu’en 2025, 85 % des volumes annuels d’engagements de l’APD bilatérale programmable française aient l’égalité femmes-hommes pour objectif principal ou significatif, avec comme étape intermédiaire un volume de 60 % en 2022. L’État s’engage également à ce que 20 % des volumes annuels d’engagement aient comme objectif principal, suivant les marqueurs du comité d’aide au développement de l’OCDE à l’horizon 2025.

Objet

Cet amendement vise d’une part à inscrire un objectif de 85% d’APD bilatérale programmable française ayant l’égalité femmes-hommes pour objectif principal ou significatif, d’autre part à inscrire les nouvelles ambitions d’APD genre dans le corps de la loi plutôt que dans la seule annexe.

Depuis 2019, la France porte publiquement une “diplomatie féministe” dans les différents forums internationaux qui pour l’instant peine à se traduire dans une véritable APD féministe. Les statistiques de l’OCDE confirment le retard de la France au sein des pays donateurs quant à la proportion de l’aide CAD 1 ou 2 (objectif significatif ou principal). Le choix de la cible spécifique de 85% n’est pas anodin. D’une part, il harmonise l’objectif français sur celui du Plan d’action sur l’égalité de genre de l’Union européenne (2021-2025) du même alinéa. D’autre part, il s’agit d’un objectif réalisable à l’horizon 2025 et déjà atteint par d’autres pays porteurs d’une diplomatie féministe. Cet objectif à horizon 2025 est repris et recommandé par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes dans son évaluation de la diplomatie féministe française, avec un seuil intermédiaire de 60 % d’aide genrée d’ici 2022.  A l’heure où les femmes subissent de manière accrue les conséquences de la pandémie de COVID-19, les obstacles spécifiques auxquels elles font face doivent être pris en compte dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des projets sur le terrain. Un projet aveugle au genre perd en efficacité et augmente les inégalités au détriment des femmes et des filles. Un marquage genre ambitieux peut catalyser une véritable portée transformatrice des rapports sociaux et de réduction de la pauvreté.

Enfin le marquage genre ne représente pas une priorité sectorielle en concurrence avec d’autres secteurs. C’est une priorité transversale qui peut s’appliquer sur des projets d’accès aux soins de santé, d’agriculture ou encore d’infrastructure, en s’assurant que les besoins spécifiques des femmes et des filles ne soient pas des angles morts du projet.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 148

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Après l’alinéa 10

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Les pertes de recettes des pays membres de l’Union monétaire ouest-africaine consécutives de la suppression de la rémunération des réserves de change placées sur le compte bloqué du Trésor français dédié à la garantie sont compensées, à due concurrence, par l’aide publique au développement.

Objet

La réforme du franc CFA a laissé en place et même renforcé les mécanismes néfastes de la domination monétaire. Par exemple malgré la suppression apparente du compte d'opérations, le Trésor français continue à maintenir son rôle putatif de « garant » de la convertibilité du franc CFA à taux fixe, ce qui signifie qu'il autorise la possibilité d'un découvert « non plafonné » en euros à la BCEAO en cas d'épuisement de ses réserves officielles (article 2 de la Convention de garantie). Or une telle disposition requiert l'ouverture préalable d'une ligne de trésorerie dans les écritures comptables du gouvernement français. En résumé on peut dire que le compte d'opérations disparaît pour réapparaître sous une nouvelle forme, moins onéreuse pour le gouvernement français car il n'est plus tenu de verser à la BCEAO des intérêts sur ses réserves au taux nominal de 0,75%), et qui lui assure un contrôle politique similaire. Cet amendement vise à réaffecter cette économie pour l'Etat français que l'on peut estimer à 40 millions annuels actuellement à l'APD.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 12

4 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REQUIER

au nom de la commission des finances


ARTICLE 1ER


Alinéa 11

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement supprime la disposition selon laquelle les services de l’État concourant à la politique de développement disposent de moyens humains cohérents avec les ressources prévues par le présent projet de loi.

Cette disposition vise à satisfaire un objectif louable, à savoir garantir des moyens humains suffisants pour la mise en œuvre d’une trajectoire ambitieuse de l’aide publique au développement de la France.

Toutefois, elle n’apparaît pas adaptée à la conduite de cette politique publique.

Premièrement, l’aide publique au développement transite par de multiples canaux, qui ne requièrent pas tous une hausse des moyens humains pour absorber la hausse des moyens budgétaires. Ainsi, le doublement de la contribution de la France à un fonds multilatéral ne nécessite pas le doublement des effectifs qui en assurent la gestion.

Deuxièmement, en pratique, il est difficile de distinguer parmi les effectifs de l’État à l’étranger ceux qui concourent à la politique de développement stricto sensu de ceux qui participent à la politique culturelle, ou à d’autres enjeux pris en charge par notre réseau d’ambassades et de consulats.

Enfin, l’Agence française de développement et Expertise France constituent les principaux piliers de la mise en œuvre de la politique de développement. Or, leurs effectifs ont déjà connu une croissance importante ces dernières années.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 311 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GOLD, GUÉRINI, BILHAC et GUIOL, Mme Maryse CARRÈRE et MM. CORBISEZ et FIALAIRE


ARTICLE 1ER


Alinéa 12

1° Première phrase

Après l’année :

2022,

insérer les mots :

au moins

2° Seconde phrase

Supprimer les mots :

afin de tendre vers la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques

Objet

L'article 1er, qui définit notamment les grands axes de la politique solidaire, précise que les moyens transitant par la société civile devront doubler en 2022 par rapport à 2017. Ce doublement correspond à l'objectif fixé par le CICID (Comité interministériel du développement et de la coopération internationale). L'aide publique au développement bilatérale française transitant par la société civile française et internationale connaît actuellement une trajectoire ascendante avec un montant de 460 millions d'euros d'aide en 2019 contre 241millions en 2016. Le soutien de la société civile joue un rôle majeur. 

L'amendement propose de conforter la rédaction de l'article en précisant que ces moyens devront atteindre "au moins 1 milliard d'euros". Il est également proposé de supprimer la référence à l'objectif de la moyenne des pays de l'OCDE. Si la France est actuellement en retard au regard des bailleurs issus des pays de l'OCDE, le contexte de récession économique mondiale pourrait fragiliser la référence "moyenne des pays de l'OCDE". Comme on l'observe, compte tenu de la dégradation de leurs finances publiques, les principaux pays de l'OCDE réduisent leur budget consacré à l'aide au développement. C'est le cas au Royaume-Uni qui a choisi de faire passer son budget consacré à l'aide publique au développement de 0,7% à 0,5% de son revenu national brut. De leur côté, des ONG rencontrent des difficultés de financement liées à la pandémie. Par conséquent, la France doit afficher sans frein sa propre ambition à la hausse.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 200

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Alinéa 12, seconde phrase

Remplacer les mots :

maintenir la progression de ce montant afin de tendre vers

par le mot :

rejoindre

Objet

L’alinéa tel que rédigé dans le projet de loi, reste dans la ligne peu ambitieuse du CICID de février 2018 qui accorde une place extrêmement réduite aux organisations de la société civile dans le domaine de solidarité internationale et ne s’engageant qu’à doubler, entre 2017 et 2022, non la part d’APD bilatérale, mais, dans une formulation très générale, « les fonds transitant par les organisations de la société civile » pour « permettre de se rapprocher à  terme de la moyenne de l’OCDE en la matière ».

Le « Rapport sur la modernisation de la politique partenariale de développement et de solidarité internationale » du député Hervé Berville remarque encore la faiblesse persistante de la part de l’APD  bilatérale transitant par les ONG, très éloignée de la moyenne des pays du CAD de l’OCDE.

La revue par les pairs du comité d’aide au développement de l’OCDE de 2018 fait le constat d’une APD bilatérale trop fragmentée  et insuffisamment orientée, parmi d’autres, vers les ONG qui, malgré le doublement de montant, reste  très faible comparée aux pays du CAD et émet la recommandation suivante : « La France doit  augmenter la part de son aide bilatérale consacrée aux ONG internationales et locales ou acheminée par le biais de ces ONG ».

Une préconisation du CESE dans son avis du 20 février 2020 va dans le même sens : « Doubler sur la période 2020-2022 le pourcentage de l’APD transitant par les organisations de la société civile en vue, dans la programmation 2022-2025, de se rapprocher de la moyenne des pays de l’OCDE et des orientations fixées par le MEAE  en 2018 ».

La reformulation de l’alinéa vise à donner aux acteurs incontournables, que sont les organisations de la société civile de solidarité internationale, les moyens pour que les objectifs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales puissent être atteints pleinement dans un cadre véritablement partenarial.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 215

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 12, seconde phrase

Remplacer les mots :

de tendre vers

par les mots :

d’atteindre en 2025

Objet

Si on peut se féliciter de l’inscription dans le projet de loi de la cible pour 2022 de 1 milliard d’euros alloués aux projets mis en œuvre par les organisations de la société civile, la France très en deçà de la moyenne de la part d’APD bilatérale versée et transitant par les organisations de la société civile des pays du Comité d’aide au développement de l’OCDE. Alors que la moyenne de ces pays se situe autour de 15%, celle de la France ne dépassait pas 6,96% en 2019 avec une cible à 7% en 2020.

Il nous paraît donc important, conformément à l’engagement de la France, dans le préambule de ce projet de loi, de « s’aligner sur les stratégies de développement des pays partenaires », que la France assume dans les faits son partenariat avec les ONG.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 38

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 1ER


Alinéa 12, première phrase

Remplacer les mots :

1 milliard d’euros

par les mots :

le double du montant constaté en 2017

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de rétablir la rédaction issue des travaux de l’Assemblée nationale, à savoir de revenir sur l’engagement du Gouvernement de doubler en volume l’APD transitant par les organisations de la société civile (OSC), tous canaux confondus (AFD via le don ONG et le don projet, aide humanitaire, FSPI, etc.) pour atteindre 620M€ en 2022. 

Compte tenu de la situation économique incertaine, il n’apparaît pas opportun d’inscrire dans le présent projet de loi une cible nominale.

Ainsi, la « marche » à franchir pour atteindre 1 Md€ est, en l’état de la trajectoire des crédits du P209, inatteignable en 3 ans (par rapport au niveau de 2019, qui s'élevait à 460 M€, cela représenterait un effort de 540 M€). Cumuler des contraintes sur la concentration sectorielle et géographique d’une part, et sur les canaux d’autre part, reviendrait à rigidifier à l’extrême le pilotage global de l’APD. À titre d'illustration, cette cible d’1Md€ d'APD transitant par les OSC semble difficilement conciliable avec la cible de concentration de 30% de l’aide pays programmable sur les 19 pays prioritaires, qui exclut l’aide humanitaire par laquelle transitent pourtant 20% de l’APD transitant par les OSC.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 322

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 1ER


Alinéa 12, première phrase

Remplacer les mots :

1 milliard d’euros

par les mots :

le double du montant constaté en 2017

Objet

Le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) du 8 février 2018 a fixé un objectif de doublement, en 2022, de l’aide publique au développement (APD) transitant par les organisations de la société civile (OSC) par rapport au montant constaté en 2017. L’APD transitant par les OSC devra être portée à 620 millions d’euros, contre 310 millions d’euros en 2017.

L’objectif d’un milliard d’euros n’est pas, en l’état de la trajectoire des crédits du programme budgétaire 209, atteignable en trois ans.

Par ailleurs, il n’est pas possible de cumuler des contraintes sur la concentration sectorielle et géographique de l’APD d’une part, et sur les canaux d’autre part, sauf à rigidifier le pilotage global de l’aide publique au développement.

Il est donc proposé de revenir à la rédaction adoptée par l’Assemblée nationale.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 39

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 1ER


Alinéa 13, après la première phrase

Insérer trois phrases ainsi rédigées :

L’État associe à la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales les organisations de la société civile, françaises et des pays partenaires, les destinataires des actions de développement solidaire, les citoyens engagés, les entreprises de l’économie sociale et solidaire, ainsi que les partenaires sociaux. Il met en place les conditions permettant leur participation à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes et des projets de développement solidaire qu’il finance. Avec ces acteurs de la société civile, française et des pays partenaires, l’État organise un dialogue annuel qui couvre toutes les composantes de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales.

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de préciser davantage cet alinéa, qui évoque la reconnaissance par l’État du rôle, de l’expertise et de la plus-value des organisations de la société civile du Nord et du Sud. Il s’agit ainsi de mentionner explicitement que l’État associe à la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales les organisations de la société civile, françaises et des pays partenaires, les destinataires des actions de développement solidaire, les citoyens engagés, les entreprises de l’économie sociale et solidaire, ainsi que les partenaires sociaux et qu’il instaure un dialogue annuel avec ceux-ci.  

Tel est le sens de cet amendement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 308

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Alinéa 15

Rédiger ainsi cet alinéa :

X. – Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement met en place, après consultation des parties prenantes, une base de données ouvertes regroupant les informations financières et budgétaires relatives à l’aide publique au développement bilatérale et multilatérale de la France, et aux autres soutiens français dans les pays en développement mis en œuvre par l’État, par les opérateurs dont il assure la tutelle, et par les établissements publics et semi-publics contribuant à l’action extérieure de la France dans les pays en développement. Cette base de données comprend notamment les budgets totaux, les budgets désagrégés, les analyses d’impacts sociaux et environnementaux, les résultats des appels à projets, les rapports de résultats, les revues à mi-parcours et les évaluations sur les projets financés indirectement. Elle est mise en œuvre par l’État et les opérateurs dont il assure la tutelle. Les conditions facilitant l’appropriation des données sont fixées par le Conseil national pour le développement et la solidarité internationale.

Objet

Le présent amendement vient compléter le dispositif de base de données ouverte regroupant les informations relatives à l’aide publique au développement bilatérale et multilatérale de la France ajouté à l’Assemblée nationale.

Il vise tout d’abord à inclure dans la base de données les soutiens financiers hors APD octroyés par l’Etat et ses opérateurs. Cette base de données comprend notamment, les budgets totaux, les budgets désagrégés, les  rapports de résultats et les évaluations des soutiens financiers non APD octroyés par l'état, ses opérateurs et l’ensemble des établissements publics et semi-publics participant à l’action extérieure de la France dans les pays en développement, notamment par Proparco et BPI-France.

En effet, ces flux financiers ne font pas l’objet de transparence ni de mécanisme de redevabilité, alors qu’ils ont pourtant une incidence majeure sur le modèle de développement suivi par ces pays et, in fine, sur la politique de développement française. L’approche partenariale promue au sein de la présente loi requiert pourtant une transparence et une redevabilité accrues de l’ensemble des acteurs. 

Cet amendement ajoute également au contenu de la base de données les analyses des impacts sociaux et environnementaux de l’APD française et des autres soutiens français.

Il attribue enfin au Conseil créé par l’article 9 du présent projet de loi la responsabilité d’assurer la lisibilité des données et leur appropriation par les parties concernées.

Une telle amélioration de la base de données publique prévue par cet article serait donc au service des engagements pris par la France.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 151

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 15, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

ainsi qu’aux soutiens financiers octroyés par les opérateurs de l’État, leurs filiales et les établissements publics et semi-publics contribuant à l’action extérieure de la France

Objet

Si l’alinéa 15 de l’article 1er permet de renforcer la transparence de l’aide publique au développement française, il convient d’élargir le spectre de la base de données proposée par le projet de loi. En effet, il existe aujourd'hui un manque de lisibilité conduisant, notamment, à des soupçons de transit par les paradis fiscaux ou des montages financiers nuisant au développement des pays récipiendaires






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 201

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 1ER


Alinéa 15, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

et aux autres soutiens français dans les pays en développement, mis en œuvre par l’État, les opérateurs dont il assure la tutelle, et les établissements publics et semi-publics contribuant à l’action extérieure de la France dans les pays en développement

Objet

Le présent amendement vise à élargir le périmètre de la base de données proposée par le projet de loi, afin de pallier l’absence relative de transparence et de mécanismes de redevabilité pour les soutiens financiers hors APD octroyés par les établissements et acteurs publics et semi publics contribuant à l’action extérieure de la France dans les pays en développement, notamment les organismes Proparco et BPI France.

Ces soutiens financiers ont une incidence majeure sur le modèle de développement suivi par ces pays et, in fine, sur la politique de développement française. L’approche partenariale promue au sein de cette loi requiert une transparence et une redevabilité accrues de l’ensemble des acteurs de l’action extérieurs de la France.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 302

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 15

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Cette base de données comprend notamment, les budgets totaux, les budgets désagrégés, les analyses d’impacts sociaux et environnementaux, les résultats des appels à projets, les rapports de résultats, les revues à mi-parcours et les évaluations sur les projets financés indirectement.

Objet

Cet amendement, inspiré de diverses ONG, vise à préciser la base de données prévue à l'article 1er. Si la décision de renforcer la transparence de l'APD est la bienvenue, il convient de la préciser. Aujourd'hui, une grande part de ces données sont par ailleurs inutilisables car mal renseignées ou insuffisamment détaillées. Aucune de ces bases de données ne satisfait le niveau d’exigence minimum assurant une bonne transparence et visibilité de l’aide






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 115

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéas 17 et 18

Rédiger ainsi ce paragraphe :

XI. – Le livre IV du code de procédure pénale est complété par un titre ainsi rédigé :

« Titre ….

« De l’affectation des recettes provenant de la confiscation des biens mobiliers ou immobiliers détenus directement ou indirectement par des personnes étrangères politiquement exposées reconnues coupables d’infractions en matière de probité

« Art. 706-…. – I. – Il est créé, au sein du budget de l’État, un fonds destiné à recueillir les recettes provenant de la confiscation des biens mobiliers ou immobiliers détenus directement ou indirectement par des personnes étrangères politiquement exposées reconnues coupables, en France, en application des articles 321-1 à 321-5 et 324-1 à 324-4 du code pénal, des délits de recel ou de blanchiment du produit de biens ou de revenus provenant d’un crime ou d’un délit commis, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions, au préjudice d’un État étranger.

« Les fonds sont affectés à une aide publique au développement visant à participer à l’appui d’un renforcement des systèmes fiscaux des pays en développement.

« Les sommes recouvrées et le produit de la vente des biens confisqués, déduction faite le cas échéant des frais de procédure engagés dans la limite d’un plafond fixé par décret, sont affectés à l’amélioration des conditions de vie des populations et au renforcement de l’état de droit ainsi qu’à la lutte contre la corruption dans le ou les pays où les infractions susvisées ont eu lieu.

« La procédure d’affectation des fonds repose sur les principes de transparence, de redevabilité, d’efficacité, de solidarité et d’intégrité.

« Les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État.

« II. – Les ressources du fonds sont constituées par les recettes provenant desdits avoirs confisqués. »

Objet

La CNUCED regrette que la communauté internationale ait négligé la fiscalité en tant qu'enjeu du développement. Elle relève que seulement 0,1% de l'APD est dirigé vers le soutien au renforcement des systèmes fiscaux des pays en développement.

Cet amendement vise à aller à l'encontre de cet état de fait en concertation avec des organismes comme le Forum sur l'administration fiscale en Afrique et le centre interaméricain des administrations fiscales.

Cet amendement reprend ainsi le dispositif prévu dans la proposition de loi relative à l'affectation des avoirs issus de la corruption transnationale adoptée en mai 2019 par le Sénat






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 30 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LEVI et CIGOLOTTI, Mmes BILLON et GUIDEZ, MM. LE NAY et CHAUVET, Mme JACQUEMET, M. HINGRAY, Mme LOISIER et MM. DELAHAYE, MOGA, KERN, BONHOMME, Jean-Michel ARNAUD, Pascal MARTIN et Loïc HERVÉ


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 17

1° Remplacer le mot :

restituées

par le mot :

restitués

2° Après le mot :

pénal

insérer les mots :

ou les biens eux-mêmes lorsqu'ils sont susceptibles de participer à l’action diplomatique de l’État concerné

II. – Alinéa 18, seconde phrase

1° Après le mot :

recettes

insérer les mots :

ou des biens lorsqu’ils sont susceptibles de participer à l’action diplomatique de l’État concerné

2° Remplacer les mots :

qu’elles

par les mots :

qu’ils

Objet

Dans le cadre de ses relations internationales, l’État français veille au respect de la souveraineté des États. A ce titre, cet amendement prévoit, en plus de la possibilité initialement prévue de restitution des recettes issues de la cession des biens confisqués, une possibilité de restitution des biens eux-mêmes lorsqu’ils sont susceptibles de participer à l’action diplomatique de l’État concerné.

Ainsi, les modalités et l’objet de la restitution seront appréciés au cas par cas, afin de permettre une restitution adaptée aux besoins de l’État concerné et d’éviter la cession d’un bien qui pourrait profiter à l’action diplomatique de l’État concerné.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 40

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 1ER


Alinéa 18, seconde phrase

Supprimer les mots :

et au renforcement de l’État de droit ainsi qu’à la lutte contre la corruption dans ce ou ces pays où les infractions mentionnées au précédent alinéa ont eu lieu

Objet

Les auteurs de cet amendement se félicitent de l’intégration, dans le présent projet de loi, d’un mécanisme de restitution des recettes provenant de la cession de « biens mal acquis ». Pour s’assurer que ce mécanisme inédit puisse pleinement se déployer et le plus près possible des besoins des populations concernées, ils proposent de ne pas imposer d’affectation aussi prescriptive à cette restitution des fonds issus de « biens mal acquis » et de s’en tenir à s’assurer que ces fonds sont bien restitués « au plus près de la population de l’État étranger concerné » afin de financer « des actions de coopération et de développement » contribuant « à l’amélioration des conditions de vie des populations », premières victimes de ces « biens mal acquis ». 

En effet, l’ajout de critères cumulatifs autour de l’« État de droit » et de la « lutte contre la corruption » pose plusieurs difficultés :

- premièrement, de légitimité : l’objectif premier est de restituer ces fonds aux populations lésées, soit des fonds dont la France n’est pas propriétaire. Elle ne peut pas légitimement imposer une affectation spécifique de cet argent ;

- une autre limite porte sur l’impact des projets : ces conditions empêcheraient la mise en œuvre de projets dans le domaine de la santé, de l’éducation, du climat et de l’environnement, qui ne rempliraient pas les critères de « État de droit » et « lutte contre la corruption ».

Aussi, il serait préférable que l’affectation des fonds soit décidée au cas par cas, autant que possible en collaboration avec le pays concerné, et si possible avec la société civile locale, le tout pour cadrer au mieux avec les besoins spécifiques des populations concernées. Les auteurs de cet amendement formulent ainsi le voeu que les critères d’« État de droit » et « lutte contre la corruption » puissent faire partie des actions financées.

Tel est le sens de cet amendement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 228

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 2, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Elle met en exergue les inégalités structurelles, notamment celles fondées sur le genre, et impacte de manière disproportionnée les femmes, les adolescentes et les filles.

Objet

Cet amendement vise à actualiser le préambule du Cadre de Partenariat Global et de souligner l'impact particulier de la crise liée à la pandémie de Covid-19 sur les femmes.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 112

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 5, troisième phrase

Remplacer les mots :

en vue d’atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) consacrés à l’aide publique au développement (APD) en 2022

par les mots :

permettant d’atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) en 2022, puis 0,7 % du RNB en 2025, consacrés à l’aide publique au développement (APD) avec l’objectif de pérenniser ce taux jusqu’en 2030

II. – Alinéa 124, première phrase

Remplacer les mots :

en vue d’atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) en 2022, première étape vers l’objectif de 0,7 %

par les mots :

permettant d’atteindre 0,55 % en 2022 puis 0,7 % en 2025 du revenu national brut (RNB) consacrés à l’aide publique au développement (APD) avec l’objectif de pérenniser ce taux jusqu’en 2030

Objet

Cet amendement vise à renforcer l'engagement de la France en matière d'aide publique au développement. Si le projet de loi fait explicitement mention à l'objectif de 0,7% du RNB d'ici à 2025, il est essentiel, 50 ans après la prise de cet engagement, de le satisfaire au plus vite et alors que la crise sanitaire fait reculer massivement la lutte contre la pauvreté.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 106

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 5, troisième phrase

Remplacer les mots :

en vue d’atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) consacrés à l’aide publique au développement (APD) en 2022

par les mots :

permettant d’atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) en 2022, puis 0,7 % du RNB en 2025, consacrés à l’aide publique au développement (APD)

II. – Alinéa 124, première phrase

Remplacer les mots :

en vue d’atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) en 2022, première étape vers l’objectif de 0,7 %

par les mots :

permettant d’atteindre 0,55 % en 2022 puis 0,7 % en 2025 du revenu national brut (RNB) consacrés à l’aide publique au développement (APD)

Objet

Cet amendement vise à inscrire dans la Loi, de manière claire et lisible, que la France remplira bien en 2025 l’engagement qu’elle a prise il y a cinquante ans de consacrer 0,7 % de son RNB en 2025. Si la crise actuelle que nous connaissons interroge sur la pertinence d’objectifs calculés en pourcentage, son impact particulièrement important sur les pays bénéficiant de l’aide publique au développement impose à la France une accélération de son engagement dans l’APD.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 108

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. - Alinéa 5, troisième phrase

Remplacer les mots :

en vue d’atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) consacrés à l’aide publique au développement (APD) en 2022

par les mots :

permettant d’atteindre 18 milliards d’euros en 2025 consacrés à l’aide publique au développement (APD)

I. - Alinéa 124, première phrase

Remplacer les mots :

en vue d’atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) en 2022, première étape vers l’objectif de 0,7 %

par les mots :

permettant d’atteindre 18 milliards d’euros en 2025 consacrés à l’aide publique au développement (APD)

Objet

La crise sanitaire et économique actuelle a montré toutes les difficultés de se fixer des objectifs en terme de pourcentage en matière de programmation des politiques publiques. En effet, la baisse attendue du RNB permet, tout en maintenant voire en baissant ses investissements, de consacrer un taux de RNB supérieur. Ainsi, c’est à la faveur de cette baisse du RNB que la Grande-Bretagne, tout en baissant ses investissements, a réussi à atteindre en 2020 les 0,7 % de RNB consacrés à l’APD.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 41

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 10

Rédiger ainsi cet alinéa : 

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales a pour objectifs principaux, d’une part, l’éradication de la pauvreté dans toutes ses dimensions, en particulier la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition, d’autre part, la protection des biens publics mondiaux, la santé, l’éducation, la préservation du climat par la baisse des émissions de gaz à effet de serre, la lutte contre la perte de biodiversité et la lutte contre la pollution, enfin, la promotion des droits humains, en particulier des droits de l’enfant, le renforcement de l’État de droit et de la démocratie, ainsi que l’égalité entre les femmes et les hommes et entre les filles et les garçons. 

Objet

Cet amendement de coordination tire les conséquences de l’amendement déposé par les auteurs à l’article 1er A, en ce qui concerne l’énumération du triptyque d’objectifs principaux de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales et le fait que l’insécurité alimentaire constitue une dimension de la pauvreté.

Il vise aussi à se conformer à la définition onusienne des biens publics mondiaux (BPM). En effet, d’après la définition du Programme des Nations unies pour le développement (1999), trois grandes catégories composent les BPM : ceux qui sont naturels (tels le climat ou la biodiversité), ceux d'origine humaine et, enfin, ceux résultant de politiques globales (comme par exemple la paix, l’éducation et la santé). Par conséquent, il serait préférable de citer l'éducation et la santé parmi les biens publics mondiaux.

Enfin, cet amendement a pour objet de faire figurer la lutte contre la pollution, qui constitue un défi majeur pour la protection de la planète, parmi les objectifs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. 






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 42

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 10

1° Supprimer les mots : 

, la promotion de l’éducation et de la santé

2° Après les mots :

biens publics mondiaux,

insérer les mots :

la santé, l’éducation,

Objet

Cet amendement de repli vise à se conformer à la définition onusienne des biens publics mondiaux (BPM). En effet, d’après la définition du Programme des Nations unies pour le développement (1999), trois grandes catégories composent les BPM : ceux qui sont naturels (tels le climat ou la biodiversité), ceux d'origine humaine et, enfin, ceux résultant de politiques globales (comme par exemple la paix, l’éducation et la santé). Par conséquent, il serait préférable de citer l'éducation et la santé parmi les biens publics mondiaux.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 43

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 10

Remplacer les mots :

et de la biodiversité

par les mots :

, la lutte contre la perte de biodiversité et la lutte contre la pollution

Objet

Cet amendement de repli a pour objet de faire figurer la lutte contre la pollution, qui constitue un défi majeur pour la protection de la planète, parmi les objectifs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 229

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 10

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Dans tous les secteurs d’intervention de sa politique de développement et de solidarité internationale, la France prend en compte dans les objectifs, principes et indicateurs, l’égalité́ femmes-hommes et l’égalité filles-garçons, y compris dans sa réponse à la pandémie de covid-19.

Objet

Cet amendement permettrait d'affirmer la transversalité de l'égalité entre les femmes et les hommes et la nécessité d'irriguer l'ensemble des champs d'action de l'aide publique au développement française au prisme de cet enjeu.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 128

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 11

Rédiger ainsi cet alinéa :

Elle contribue à construire et assurer la paix et la sécurité, en permettant le développement économique et social des pays récipiendaires. Ce dernier constitue en effet le meilleur moyen de stabilisation des pays concernés.

Objet

Cet amendement vise à sortir la coopération militaire de la France du champ de l’aide publique au développement. S’il apparaît pertinent que la France puisse venir soutenir militairement les pays qui en font la demande au titre de la Charte des Nations Unies, ce pan de la politique extérieure de la France ne saurait être une politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités. Plus problématique encore, la précédente majorité avait tenté d’intégrer l’opération Barkhane dans le champ de l’APD. De manière plus pratique, cette confusion entre coopération militaire et politique de développement tend à rendre moins lisible et retraçable cette dernière.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 164 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD, KLINGER, BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. HUSSON et FOLLIOT et Mme GOSSELIN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 12, première phrase

Après le mot :

culturels,

insérer le mot :

sportifs,

Objet

Le Cadre de Partenariat Global est un rapport approuvé à l'article 1er du présent projet de loi. Il énumère les grands principes et les parties prenantes de la politique de développement solidaire de la France et rappelle les objectifs de concentration sectorielle et géographique de l’aide.

La première partie du CPG définit les grands objectifs et principes d’action de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. L’alinéa 12 indique que celle-ci concourt à la politique étrangère de la France ainsi qu’à son rayonnement et à son influence culturels, diplomatiques et économiques.

L’influence sportive de la France n’est malheureusement pas prise en compte. L’objet de cet amendement est donc de venir la mentionner.

Le sport est spécifiquement mentionné dans la déclaration des Nations-Unies sur les Objectifs de Développement Durable. Les mouvements olympiques et paralympiques internationaux s’inscrivent également dans cette démarche.

Lors de son discours de Ouagadougou du 28 novembre 2017, le Président de la République a par ailleurs présenté le sport comme le deuxième ciment pour un avenir commun notamment avec les pays africains et de leurs jeunesse.

Aujourd’hui, la plus-value du sport en matière de développement n’est plus à démontrer, et un nombre grandissant d’acteurs s’engagent dans cette voie (ministères, AFD, Paris 2024, entreprises, fédérations sportives, …).

C’est pourquoi il est déterminant que le sport soit clairement mentionné comme concourant à la politique de développement mise en œuvre par la France, tant pour encourager les acteurs à s’investir dans cette voie que pour reconnaitre les travaux d’ores et déjà engagés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 3 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, de BELENET, DÉTRAIGNE et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mmes GATEL et PERROT, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 13

Après le mot :

humains

insérer les mots :

, de droits de l’enfant

Objet

Cet ajout semble indispensable car la ratification de la Convention des droits de l’enfant implique le respect et la promotion de ses principes directeurs, qui étaient mentionnés dans la loi de 2014 (la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement et la participation).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 230

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 13

Après le mot :

humains

insérer les mots :

, de droits de l’enfant

Objet

Cet ajout semble indispensable car la ratification de la Convention des droits de l’enfant implique le respect et la promotion de ses principes directeurs, qui étaient mentionnés dans la loi de 2014 : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement et la participation.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 181 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE, Sylvie ROBERT, MEUNIER, PRÉVILLE, CONWAY-MOURET et JASMIN, M. GILLÉ, Mme VAN HEGHE, M. TISSOT, Mme MONIER, M. Patrice JOLY, Mme ROSSIGNOL, MM. ANTISTE et FÉRAUD et Mmes ARTIGALAS et BILLON


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 17

Remplacer les mots :

aux droits de l’Homme

par les mots :

aux droits humains

Objet

Cet amendement propose de remplacer la référence aux droits de l’Homme par une référence aux droits humains afin de prendre en compte la moitié de la population mondiale composée de femmes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 231 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

; ...) la convention internationale des droits de l’enfant

Objet

Cet amendement vise à rétablir la référence à la convention internationale des droits de l’enfant supprimée en commission.

L’argument selon lequel il ne serait pas pertinent de singulariser une catégorie de personne ne tient pas au regard des objectifs de l’aide au développement. Toute politique de développement qui se veut efficace commence par l’enfant, et est amenée à accompagner ses besoins puis ses projets. Faut-il ici rappeler que plus on agit tôt, plus l’enfant aura des chances de connaître une vie meilleure. Et cela commence par le respect de ses droits : droit à l’éducation mais aussi protection contre le travail forcé par exemple.Le groupe socialiste considère ainsi qu’il est important que la France donne un signal particulier en ce sens. Premier traité international à énoncer les droits de tous les enfants et à contraindre les Etats parties à en respecter tous les articles, la convention internationale des droits de l’enfant a toute sa place dans l’énoncé du cadre multilatéral dans lequel la France souhaite inscrire son action.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 232

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

; …) La convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Déclaration et Programme d’action de Beijing et la convention d’Istanbul

Objet

Les cadres multilatéraux relatifs aux droits des femmes ont pu faire l'objet de récentes attaques ou critiques (Convention d'Istanbul). La France se doit de réaffirmer son attachement à ces textes et conventions, véritables piliers du cadre législatif permettant la protection des droits des femmes. Leurs mentions dans le cadre général de mise en œuvre de notre aide publique au développement est un message fort que la France se doit d'envoyer si elle veut être à la hauteur des enjeux de diplomatie féministe qu'elle revendique.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 233

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

; …) Les conventions et les recommandations de l’Organisation internationale du travail

Objet

Cet amendement vise à ce que l’action de la France en matière de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales s’inscrive également dans le cadre des conventions et recommandations de l’Organisation internationale du travail. Il est particulièrement pertinent en effet que cette action promeuve sinon exige le respect des normes internationales du travail à la fois auprès des populations et des acteurs locaux mais également auprès des pays partenaires, qu’il s’agisse des 8 conventions fondamentales (liberté syndicale, négociation collective, abolition du travail forcé, âge minimum, lutte contre le travail des enfants, égalité de rémunération, discrimination en matière salariale ou d’emploi) ou des recommandations comme celle relative au caractère universel de la couverture sociale. Leur promotion et leur respect sont une clé de la réussite de l’aide au développement.

 






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 176 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes LEPAGE, MEUNIER, CONWAY-MOURET et VAN HEGHE, M. GILLÉ, Mmes JASMIN, PRÉVILLE, Sylvie ROBERT et BRIQUET, M. TISSOT, Mme MONIER, M. Patrice JOLY, Mme ROSSIGNOL, MM. ANTISTE et FÉRAUD et Mmes ARTIGALAS et BILLON


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 18, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, ainsi que le Plan d’action Genre de l’Union Européenne (2021-2025)

Objet

Les cadres multilatéraux relatifs aux droits des femmes ont pu faire l'objet de récentes attaques ou critiques (Convention d'Istanbul). La France se doit de réaffirmer son attachement à ces textes et conventions, véritables piliers du cadre législatif permettant la protection des droits des femmes. Leurs mentions dans le cadre général de mise en œuvre de notre aide publique au développement est un message fort que la France se doit d'envoyer si elle veut être à la hauteur des enjeux de diplomatie féministe qu'elle revendique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 25 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, LOUAULT, CANÉVET, LE NAY, DÉTRAIGNE et MOGA, Mmes HERZOG et FÉRAT, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes BILLON et JACQUEMET et MM. CHAUVET, DELAHAYE et Pascal MARTIN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 21, seconde phrase

Supprimer les mots :

notamment d’outre-mer,

II – Après l’alinéa 21

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France s’appuie sur les collectivités et territoires d’outre-mer dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. Elle appuie et favorise les activités extérieures des collectivités territoriales et des organisations de la société civile d’outre-mer dans leur environnement régional.

Objet

Cet amendement vise à clarifier dans le cadre de partenariat global l'importance de l'outre-mer dans la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. L'outre-mer est un atout et un outil, notamment comme plateforme d'action dans l'environnement régional de chaque collectivité et territoire d'outre-mer.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 165 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD, KLINGER, BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP, M. FOLLIOT et Mme GOSSELIN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 22, première phrase

Après le mot :

diasporas

insérer les mots :

, les acteurs du monde du sport

Objet

L'alinéa 22 du CPG indique les partenaires que la France mobilise sur son territoire et dans les pays partenaires, pour démultiplier l’impact de son action en faveur de la réalisation des ODD.

Les acteurs du monde du sport ne sont malheureusement pas spécifiquement cités, alors que leur action est grandissante et percutante. 

L’objet de cet amendement est donc de les inclure et les associer au coeur de la politique de développement menée par la France.

La France souhaite rassembler les acteurs issus du monde du développement durable et ceux issus du monde du sport. Au travers des partenariats noués avec les athlètes et les organisations sportives internationales et nationales, la France incite ces acteurs à prendre davantage en compte les impacts ODD liés à leurs actions, notamment en Afrique, et surtout à les optimiser.

L’exemple de la plateforme Sport en commun (initiée par l’AFD) dont l’objectif central est de rassembler les acteurs issus de ces mondes étrangers jusqu’alors, pour le développement économique et social en Afrique, illustre cette volonté. 

On peut également citer l’engagement des comités organisateurs des évènements Olympiques et Paralympiques, Paris 2024 et Dakar 2026 en premier lieu, qui ont mis en œuvre des stratégie d’héritage – d’impact social et environnemental (pérennes) – pour l’organisation de leurs évènements. 

On peut enfin faire référence à l’engagement de certains athlètes français qui mettent en œuvre des projets à impact social et/ou environnemental dans les pays partenaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 32 rect. bis

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. CADIC et LE NAY, Mme JACQUEMET, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes DINDAR et FÉRAT, MM. LAUGIER et KERN, Mme VÉRIEN, MM. DELAHAYE et HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, M. DÉTRAIGNE, Mme PERROT et MM. FOLLIOT, Pascal MARTIN et LEVI


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France reconnaît le rôle actif des entrepreneurs français à l’étranger (EFE) comme vecteurs de l’efficacité de notre politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. En cas de circonstances exceptionnelles (catastrophes naturelles, pandémies, événements politiques...) mettant en péril leur activité, les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME) de droit local détenues par des entrepreneurs français à l’étranger ainsi que les filiales de TPE/PME françaises à l’étranger doivent pouvoir bénéficier d’un accès facilité au crédit par le biais de garanties offertes par l’Agence française de développement.

Objet

Les entrepreneurs français à l’étranger (EFE) sont, au sens large, des entreprises fondées et/ou dirigées par un ou des Français dans un pays étranger. Dans les pays émergents, elles participent directement à l’emploi d’une main d’œuvre locale tout en étant soumises aux règles du droit local, notamment en matière de fiscalité. Aussi, elles contribuent directement à la création de richesse pour ces pays.

Au-delà du fait que ces EFE, la plupart étant des TPE, représentent la marque France à l’international et participent à son rayonnement à travers le monde, elles permettent également de partager un savoir-faire et une organisation du travail dans les pays en voie de développement.

Étant de droit local, ces entrepreneurs français à l’étranger ne bénéficient d’aucune aide française dans le cadre de la pandémie. C’est également le cas lors d’aléas naturels comme le tremblement de terre en Équateur en 2016.

Gravement menacée, la disparition des EFE dans le monde porterait atteinte à un partenaire majeur dans la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. 

C’est pourquoi je souhaite que la France apporte tout son soutien à ces entrepreneurs français à l’étranger en ouvrant le dispositif de garantie et d’aides à l’ensemble des entrepreneurs français à l’étranger dans le besoin.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 234

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 23, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France renforce l’action de ces diasporas en soutenant des initiatives de partenariat et de solidarité internationale entre les associations diasporiques et les associations françaises et locales, afin de réaliser des projets d’économie sociale et solidaire au service du développement local des pays en voie de développement.

Objet

Le président de la République a, dès le début de son quinquennat, exprimé sa volonté de placer la diaspora au cœur de la dynamique nouvelle qu’il entend donner aux relations franco-africaines, en vue d’impulser un réel développement allant dans le sens de nos intérêts communs.

D’une part, les diasporas, grâce à leur double appartenance à la lisière de plusieurs cultures, sont non seulement des ambassadrices de la France en Afrique et inversement de l’Afrique en France.

D’autre part, elles jouent un rôle indispensable dans le développement des pays en voie de développement. En effet, selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts de fonds de la diaspora africaine en direction de ses pays d’origine ont atteint 46 milliards de dollars en 2018. Ces transferts de fonds sont devenus la principale source de financement extérieur pour les pays en développement. Par ailleurs, les diasporas sont des actrices à part entière du développement car organisées formellement à travers des associations à l’origine de plusieurs projets de développement dans leurs pays respectifs.

Ces actions ont permis de doter des pans entiers de villages et de localités d’infrastructures de base (écoles, centres de santé, stockage de céréales, aménagement de périmètres irrigués, constitution de banques céréalières, réseaux d’eau potable et d’assainissement…) nécessaires au développement local. En outre, les diasporas participent également à des activités d’économie sociale comme le développement de la microfinance, des transports et de coopératives dans divers secteurs.

Le renforcement des actions des diasporas permettrait de renforcer leur pouvoir d’action, d’autant plus qu’il y aura une certaine reconnaissance juridique des associations qu’elles créent et qui sont de vrais vecteurs de développement.

L’Agence française de développement (AFD) devrait en ce sens être renforcée pour apporter un réel appui aux associations diasporiques liées au Forum des organisations de solidarité internationale issues des migrations (FORIM) en vue de créer une réelle coopération fructueuse. Aujourd'hui, les fonds alloués par l’AFD en faveur du FORIM ne sont pas prioritairement orientés vers les pays de l’Afrique subsaharienne. En effet, le FORIM regroupe plus de 1 000 fédérations et associations de la diaspora, originaires de 70 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et engagées dans des actions d'intégration en France et dans des actions de développement dans les pays d'origine. Il s’agirait donc d’augmenter le nombre de projets subventionnés par l’AFD en faveur du FORIM, en veillant à accorder une priorité particulière aux zones géographiques fixées comme prioritaire dans le cadre de l’aide publique au développement de la France.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 235

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 23, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Elle apporte son assistance matérielle et humaine pour pallier l’insuffisance de supports scientifiques et de ressources humaines.

Objet

Le présent amendement vise à faire de l’aide publique au développement de la France un instrument au service du développement dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche au sein des pays bénéficiaires.

En effet, les pays en voie de développement, notamment d’Afrique subsaharienne, accusent un retard important en matière de matériels, tels que les outils informatiques, et de ressources humaines.

L’objectif serait d’accompagner les pays en voie de développement dans la création de leurs propres centres de recherche.

Il s’agit de permettre une autonomisation progressive de la recherche des pays bénéficiaires et de créer une perspective de partenariat fructueux entre la France et ces pays. 






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 166 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Retiré

MM. SAVIN, LAUGIER, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD, KLINGER, BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. HUSSON et FOLLIOT et Mme GOSSELIN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 23, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Elle reconnaît également le rôle que le sport peut jouer dans l’éducation à la citoyenneté et dans l’ouverture de la jeunesse à l’international à travers des échanges et des projets internationaux.

Objet

La première partie du CPG affirme le rôle des partenariats multipartites dans la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. Des initiatives montrent déjà le rôle que le sport peut jouer dans ce cadre, notamment dans l’éducation à la citoyenneté et dans l’ouverture de la jeunesse à l’international.

La mention explicite du rôle du sport sera un point d’appui utile pour développer et renforcer les initiatives internationales des acteurs du sport concourant à l’atteinte de ces objectifs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 236

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 23

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Conformément au principe du volontariat réciproque, la France permet aux bénévoles ressortissants des pays partenaires et aux binationaux de pouvoir effectuer un volontariat au sein d’entreprises ou d’organisations françaises implantées sur leur territoire et en France.

Objet

Le présent amendement vise à renforcer le dispositif de volontariats réciproques, dans une démarche d’ouverture et d’enrichissement mutuels.

En effet, les bénévoles ressortissants des pays partenaires sont de véritables courroies de transmission de l’expertise française.

D’une part, ces bénévoles pourront acquérir des savoir-faire et des compétences. Réciproquement, ils pourront relayer l’expertise française.

D’autre part, cette réciprocité permettrait de renforcer la coopération entre la France et les pays en développement, les liens entre les jeunesses du Nord et du Sud, ainsi que les connexions d’affaires entre les entreprises de ces pays et les entreprises françaises. Il s’agit d’un véritable facteur de fluidification des échanges dans le cadre des relations bilatérales. 

La France est l’un des principaux bailleurs de la francophonie. Elle peut donc s’appuyer sur une coopération avec des institutions comme l’OIF, notamment en renforçant le dispositif préexistant du volontariat international de l’OIF afin de favoriser l’arrivée de volontaires originaires de pays en voie de développement. C’est le chemin du développement humain, du rayonnement de la France, de son savoir-faire et de la culture francophone.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 237

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 28, seconde phrase

Compléter cette phrase par les mots :

en matière d’État de droit, de droits humains, de protection de ses populations

Objet

Cet amendement vise à préciser ce qui est attendu des pays partenaires en termes d’exigence dans la logique de réciprocité telle qu’attendue.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 124

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 28

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France veille à maintenir une cohérence entre sa politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales et ses autres politiques de coopération internationale. À cette fin, elle s’abstient de promouvoir des actes de coopération impliquant, notamment, l’abandon important de recettes fiscales pour les pays partenaires récipiendaires de l’aide publique au développement.

Objet

Cet amendement vise à promouvoir une vision de la politique internationale française cohérente. A l’heure actuelle, on ne peut que constater une inadéquation entre la coopération économique de la France marquée, entre autres, par l’appui à la création de zones franches, grévant de fait leurs capacités fiscales.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 301

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 30

1° Remplacer le mot :

favorise

par le mot :

assure

2° Après le mot :

culturelle

insérer les mots :

, agricole et alimentaire,

Objet

Cet amendement vise à inscrire la cohérence des objectifs de la politique de développement de la France avec les politiques agricole et alimentaire, parmi l’ensemble des politiques publiques susceptibles d’avoir un impact dans la réalisation des ODD. En effet, les politiques relatives aux secteurs de l’alimentation et de l’agriculture sont essentielles dans la réalisation de l’ODD n°2, dont l’objectif est l’éradication de la faim et de la pauvreté. L’importance de la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable est par ailleurs consacrée dans la liste des priorités sectorielles de l’aide au développement du présent Cadre de partenariat global. Il est donc essentiel que le principe de cohérence, qui est un acquis important de la présente loi, soit également appliqué aux politiques agricole et alimentaire. 

Enfin, cet amendement permet de consacrer une formulation plus contraignante sur le principe de cohérence dont l’application est essentielle à la qualité et l’effectivité de l’aide au développement française.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 167 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD, KLINGER, BOUCHET, MOGA, HUSSON et FOLLIOT et Mme GOSSELIN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 30

Après le mot :

éducative

insérer le mot :

, sportive

Objet

L'alinéa 30 du CPG indique que « l’État favorise la cohérence entre les objectifs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales et ceux des autres politiques publiques susceptibles d’avoir un impact dans la réalisation des ODD dans les pays partenaires », et cite de nombreuses politiques telle que les politique sociale, éducative, culturelle, commerciale, de recherche, …

La politique sportive n’est malheureusement pas spécifiquement citée.

L’objet de cet amendement est de la mentionner explicitement.

Le sport est spécifiquement présent dans la déclaration des Nations-Unies sur les Objectifs de Développement Durable. Les mouvements olympiques et paralympiques internationaux s’inscrivent également dans cette démarche. Le Comité International Olympique a par ailleurs souligné la capacité du sport à contribuer à la réalisation de 11 des 17 ODD.

Aujourd’hui, la plus-value du sport en matière de développement n’est plus à démontrer, et de nombreux acteurs s’engagent dans cette voie (ministères, AFD, Paris 2024, entreprises, fédérations sportives, …).

C’est pourquoi il est déterminant que la politique sportive soit clairement inscrite afin d’être prise en compte dans les politiques menées, mais également pour reconnaitre les nombreux travaux d’ores et déjà engagés.  Elle participe, au même titre que d’autres politiques publiques nationales, à l’effort de coordination des politiques pour le développement durable (dans les pays partenaires).

Dans ce cadre, l’Ambassadrice pour le sport du MEAE permet de faire le lien entre la politique de développement du gouvernement et la politique sportive menée dans le cadre de la coopération internationale. Elle assure la bonne coopération entre le Ministère des sports et les acteurs du dispositif de coopération internationale français (telle que l’AFD, qui accompagne les collectivités et établissements publics ultramarins dans la mise en œuvre de la politique sportive du gouvernement français dans ces territoires).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 21 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, LOUAULT, CANÉVET, LE NAY, DÉTRAIGNE et MOGA, Mme HERZOG, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes BILLON et JACQUEMET et MM. CHAUVET, DELAHAYE, LONGEOT et Pascal MARTIN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, dernière phrase

Après le mot :

française

insérer les mots :

, son apprentissage

Objet

Cet amendement vise à assurer, au même titre que l'usage de la langue française, son apprentissage. Il est important d'investir dans l'apprentissage de la langue française afin d'en promouvoir son usage, notamment compte tenu des dynamiques démographiques dans les pays francophones.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 238

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 36, première phrase

Après le mot :

climatique

insérer les mots : 

, de santé

Objet

Cet amendement vise à introduire la référence à la santé au titre des défis contemporains auxquels l’Afrique est confrontée.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 44

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 36, première phrase

Remplacer les mots :

d’urbanisation accélérée

par le mot :

urbain

Objet

Amendement rédactionnel






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 45

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 36, seconde phrase

Remplacer les mots :

et des liens

par les mots :

, ainsi que des liens

Objet

Amendement rédactionnel






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 118

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 37

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

En 2025, au moins 50 % de l’aide publique au développement (APD) de la France sera consacrée aux pays les moins avancés.

Objet

Ce ciblage sur les pays les moins avancés vise trois objectifs. Premièrement, un ciblage plus important vers les PMA participerait automatiquement au rééquilibrage voulu entre les prêts et les dons. Deuxièmement, il s’agit d’une urgence en période de crise sanitaire et alors que l’APD aux PMA a reculé de 26 % depuis 2015. Troisièmement, cela permettrait de rediriger l’APD française vers les pays qui en ont le plus besoin, au moment où un seul des 19 pays prioritaires définis par la France fait partie des dix premiers récipiendaires de l’APD française






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 289

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l'alinéa 37

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Il est dédié a minima 50 % de l’aide publique au développement française aux services sociaux de base qui sont le plus à même d’avoir un impact positif sur la réduction des inégalités mondiales.

Objet

Cet amendement vise à affecter au moins 50 % de l’APD aux services sociaux de base. En 2018, la France consacrait moins de 20 % de son APD totale aux services sociaux de base (SSB), tels que la santé, l’éducation, l’eau, l’assainissement et l’hygiène ou encore les systèmes de protection sociale.

Dans le monde pré-Covid, nous n’étions déjà pourtant pas sur la bonne voie pour atteindre les cibles fixées pour 2030 par l’agenda des Objectifs du développement durable. Puis, partout, la crise sanitaire et économique a révélé et exacerbé les inégalités d’accès à ces services, pourtant essentiels. La Covid-19 a mis en lumière le manque de financement chronique dont ils pâtissent, un désinvestissement qui dure depuis plusieurs décennies. Ils sont pourtant le socle de la réalisation des droits humains fondamentaux et la clef de voûte de la réduction de la pauvreté et des inégalités, notamment de genre.

La pandémie a fait reculer drastiquement l’accès à ces services, notamment dans les pays les plus pauvres et pour les populations les plus vulnérables et minorisées, au premier rang desquelles les femmes, les adolescentes et les filles. Pour la première fois depuis plus de vingt ans, l’extrême pauvreté va augmenter et les études démontrent que ce sont les plus pauvres qui s’appauvrissent encore. Ainsi l’Afrique subsaharienne qui comptait déjà des taux de pauvreté élevés devrait abriter près d’un tiers des personnes nouvellement appauvries par la Covid-19.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 122

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 144, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

À cette fin, au moins 50 % de l’aide publique au développement (APD) française sera dédiée aux services sociaux de base.

Objet

Cet amendement poursuit deux objectifs. Premièrement, il permet de se rapprocher des standards du comité d’aide au développement de l’OCDE. Deuxièmement, il constitue un levier essentiel permettant aux pays récipiendaires, et notamment les pays moins avancés, de développer leur structuration administrative et leurs ressources internes. Ainsi, l’APD française doit permettre, à terme, aux États de ne plus dépendre de la solidarité internationale.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 290

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 37

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

L’État s’engage à ce qu’en 2025 85 % des volumes annuels d’engagements de l’APD bilatérale programmable française ont l’égalité femmes-hommes pour objectif principal ou significatif, et 20 % comme objectif principal.

Objet

Cet amendement vise à intégrer, par cohérence, ces objectifs chiffrés destinés à l’aide publique au développement bilatérale ayant l’égalité femmes/hommes pour objectif principal ou significatif et 20% comme objectif principal.

Cet objectif doit être pleinement assumé par le Gouvernement puisqu’il correspond à la cible adoptée à l’échelle européenne via le Plan d’action de l’Union européenne pour l'égalité des genres et l’émancipation des femmes dans l’action extérieure 2021-2025 (GAP III) auquel la France a souscrit.

D’après les chiffres de l’OCDE, autour de 20% de l’APD bilatérale programmable française avaient l’égalité femmes-hommes pour objectif principal ou significatif en 2018, dont seuls 4% pour objectif principal. Comme relevé par la revue des pairs de l’OCDE, ces chiffres « semblent contredire la priorité accordée par la France à l’égalité femmes-hommes » via l'adoption d'une diplomatie féministe.

En comparaison, les autres pays ayant adopté une diplomatie féministe, à l’instar du Canada et de la Suède, ont d’ores et déjà atteint la cible de 85%. A l’heure où la France accueille en 2021 le Forum Génération Égalité, cette priorité doit aussi s’inscrire dans ses ambitions d’APD, pour l’instant identifiées comme un point faible par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes dans son évaluation de la diplomatie féministe française.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 250

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 55, après la quatrième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Elle prend l’engagement additionnel, en accord avec sa diplomatie féministe, à ce que 20 % du volume annuel d’engagements de l’aide publique au développement bilatérale programmable ait l’égalité femmes-hommes pour objectif principal à l’horizon 2025.

Objet

L’OCDE a posé un cadre de suivi des efforts d’aide en faveur de l’égalité́ des sexes et des droits des femmes au moyen de marqueurs genre. Les projets sont ainsi marqués CAD 1 s’ils ont pour objectif significatif l’égalité et CAD 2 si l’égalité correspond à leur objectif principal. Le présent amendement vise à ce que la France se fixe un objectif pour 2025 de 20% des projets soutenus qui aient l’égalité femmes-hommes comme objectif principal.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 239

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 38, dernière phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Dans la perspective de la concentration des moyens vers les zones prioritaires de l’aide publique au développement, le Gouvernement se fixe comme objectif de consacrer 30 % de l’aide publique au développement totale de la France aux dix–neuf pays prioritaires définis par le CICID du 8 février 2018, au plus tard en 2025, ainsi que la moitié de l’aide projet mise en œuvre par l’État, dont un tiers concentré sur les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

Objet

Cet amendement vise à remplacer les cibles actuellement inscrites dans le CPG vis-à-vis des pays prioritaires de l’aide française pour inscrire à la place l’objectif englobant de 30% d’aide publique au développement (APD) allouée aux 19 pays pauvres prioritaires de la France. L’ensemble de ces 19 pays ne reçoit que 15% de l’aide française, un montant bien insuffisant pour retranscrire cette volonté de priorisation. De plus, sur les cinq premiers pays bénéficiaires de l’aide française, aucun n’appartient à la catégorie des PMA ni ne fait partie des pays prioritaires.

La qualité de l’APD dans la lutte contre l’extrême pauvreté va de pair avec un ciblage efficace vers les pays et les populations qui en ont le plus besoin. Or sur le ciblage géographique, l’aide française souffre encore d’une forte dispersion et ne priorise pas les pays les moins avancés (PMA), qui concentrent pourtant les poches d’extrême pauvreté dans le monde.

La loi met l’accent sur les pays les moins avancés (PMA) africains dans son narratif. Mais elle stagne sur les objectifs de ciblage, inchangés depuis 2014, et ne concrétise donc pas cette priorisation dans les faits. La loi reprend en effet les cibles géographiques de la LOP-DSI de 2014 :

-Zone Afrique et Méditerranée : dans la loi actuelle, cette région doit recevoir 75% de l’effort financier de l’Etat et 85% de celui de l’AFD (ce qui recouvre les subventions mais aussi les prêts concessionnels). Sans grande différence avec la cible de 2014 (qui plaçait l’effort financier de l’Etat à 85%), elle est géographiquement trop large car elle inclut un grand nombre de pays à revenus intermédiaires, plutôt qu’un vrai ciblage sur les PMA.

- Définis par le CICID de 2018, les 19 pays prioritaires pour l’APD française sont tous des PMA africains, à l’exception d’Haïti. Dans la loi actuelle, l’ensemble de ces pays doit recevoir la moitié de l’aide-projet mise en œuvre par l’Etat, ainsi que les deux-tiers des subventions mises en œuvre par l’AFD. Mais cette cible est pourtant obsolète et insuffisante. D’une part, le nombre de ces pays a augmenté de 16 à 19 entre 2014 et 2020, sans que le ciblage n’augmente en parallèle. D’autre part, ces cibles ne portent que sur les subventions et l’aide-projet, qui ne représentent qu’une infime partie de l’APD française. Dès lors que le montant total des subventions chute, les pays les plus pauvres en pâtissent, même si la cible elle-même est respectée. C’est ce qui s’est passé ces dernières années, quand les subventions ont chuté de -11,3% entre 2011 et 2016. Enfin, l’aide-projet (803 millions d’euros en 2021) et les subventions de l’AFD (793 millions d’euros en 2021) ne représentent qu’une part minime de notre APD.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 240

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l'alinéa 38

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France s’engage à intégrer davantage de pays pauvres et moins avancés dans la liste des dix premiers pays bénéficiaires de son aide publique au développement bilatérale brute.

Objet

Cet amendement vise à promouvoir le fait que plus de pays les moins avancés soient destinataires de l’APD brute bilatérale de la France. En 2018, selon l’OCDE, l’aide française se concentre encore majoritairement sur des pays à revenus intermédiaire qui sont par ordre d’importance la Colombie, l’Indonésie, la Côte d’Ivoire, Maroc, Cameroun, Inde, Turquie, Sénégal, Egypte, et la Chine. Un seul pays parmi ces derniers appartient à la catégorie de la liste des 19 pays prioritaires.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 241

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 39, dernière phrase

Après le mot :

réciprocité

insérer les mots :

, notamment en matière de respect des droits humains

Objet

En définissant les priorités géographiques, le cadre de partenariat mentionne que la politique d’APD devra reposer sur des principes de responsabilité et de réciprocité. Cet amendement vise à préciser ce qui est entendu par le terme « réciprocité », conformément aux objectifs principaux de l’APD. Cet amendement replace au centre de la réciprocité le respect des droits humains comme élément essentiel des principes de l’APD.

 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 242

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 41, deuxième phrase

1° Après les mots :

sécurité alimentaire,

insérer les mots :

aux inégalités sociales, à l’urbanisation,

2° Après les mots :

gouvernance démocratique

insérer les mots :

, aux enjeux de diversité culturelle

Objet

Cet amendement vise à intégrer au rang des questions pour lesquelles il est essentiel d’accroître les synergies, les questions des inégalités sociales, de l’urbanisation et de la diversité culturelle.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 46

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 45, troisième phrase 

Après le mot :

étatiques

insérer le mot :

, territoriaux

Objet

Lors de l’examen du texte en séance, les députés ont adopté un amendement visant à concrétiser la résolution nº 514 de l’Assemblée nationale portant la création d’une Communauté Méditerranéenne des Énergies Renouvelables (CEMER). 

Les auteurs de cet amendement se félicitent d’un tel ajout et proposent de le compléter par une référence à l’action des collectivités territoriales, fortement impliquées dans la coopération portant sur le pourtour méditerranéen, et notamment la préparation du futur Forum de la Méditerranée.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 243 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 45, avant la dernière phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France met en œuvre de façon exemplaire le Règlement (UE) n° 2017/821 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2017 relatif aux minerais provenant de zones de conflit, entré en vigueur le 1er janvier 2021.

Objet

Cet amendement vise à intégrer au titre des priorités transversales l’engagement de la France à mettre en œuvre le règlement européen relatif aux minerais dits de conflit. Cette exigence est d’autant plus pertinente que la France s’apprête à intégrer ce règlement dans son code minier et son code des douanes à l’occasion de l’examen du prochain projet de loi DDADUE à son article 28 sur lequel la commission des affaires étrangères du Sénat se prononcera prochainement. L’objet de ce règlement européen est d’empêcher l’importation de métaux et de minerais dits « de conflit » ayant contribué au financement de conflits armés ou à des atteintes aux droits de l’homme. Il est lié aux obligations européennes existantes en matière de devoir de diligence à l’égard de la chaîne d’approvisionnement pour les importations d’étain, de tantale, de tungstène et d’or provenant de zones de conflit ou à haut risque. La France devra organiser les contrôles nécessaires, y compris au niveau local et définir les peines correspondantes aux violations constatées. L’introduction de ces obligations à l’alinéa 45 du Cadre de Partenariat global apparaît ainsi justifiée.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 47

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 46, deuxième phrase

1° Remplacer le mot :

climat

par les mots :

climat 2017-2022,

2° Supprimer les mots :

d’ici à 2020

Objet

Le bilan intermédiaire de la stratégie « Climat » de l’AFD, qui a été présenté au conseil d'administration de l’Agence, détaille le bilan de l’AFD vis-à-vis de cet engagement que le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères considère comme rempli. Les auteurs de cet amendement saluent un tel engagement ambitieux et inédit en faveur du climat et qui honore la France. Avec cet amendement de précision rédactionnelle, ils soulignent que cet engagement doit être maintenu dans la durée et que le niveau d’exigence pourrait être rehaussé dans le futur.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 48

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 47, troisième phrase

Remplacer les mots :

de l’agence Expertise France

par les mots :

d’Expertise France

Objet

Cet amendement de coordination vise à tirer les conséquences de la transformation d’Expertise France en une société par actions simplifiée, conformément à l’article 8 du présent texte. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 327

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 47

1° Cinquième phrase

Remplacer les années :

2019-2020

par les années :

2018-2022

2° Avant la dernière phrase

Insérer deux phrases ainsi rédigées :

Sur la période 2018-2020, la France était aussi le quatrième contributeur au Fonds multilatéral pour la mise en œuvre du Protocole de Montréal (FMPM) qui appuie les pays en développement dans leur mise en conformité. Plus spécifiquement, le Protocole de Montréal vise à l’élimination progressive des substances appauvrissant la couche d’ozone (dont CFC, HCFC) et depuis l’adoption de l’amendement de Kigali en 2016 (entré en vigueur en 2019), il couvre également des fluides de remplacement qui ont un fort potentiel de réchauffement climatique (HFC).

Objet

La septième reconstitution des ressources du Fonds pour l’environnement mondial FEM concerne la période 2018-2022.

Le Fonds multilatéral pour la mise en œuvre du Protocole de Montréal (FMPM) est l’outil financier du Protocole de Montréal qui est reconnu comme l’un des accords multilatéraux pour l’environnement les plus techniques et efficaces grâce à un calendrier de réductions fixé et des financements liés à ces réductions. Plus spécifiquement, le FMPM appuie les pays en développement dans leur mise en conformité avec les mesures de contrôle de ce protocole, qui vise à l’élimination progressive des substances appauvrissant la couche d’ozone telles que les chlorofluorocarbones (CFC) et les hydro-chlorofluorocarbones (HCFC). Par ailleurs, depuis l’adoption de l’amendement de Kigali en 2016 (entré en vigueur en 2019), le Protocole de Montréal couvre également les hydrofluorocarbures (HFC), fluides de remplacement de substances appauvrissant la couche d’ozone qui ont un fort potentiel de réchauffement climatique. La France est le quatrième contributeur au FMPM sur la période de reconstitution 2018-2020, derrière les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 49

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 48

1° Après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Elle contribue à la promotion de l’« Engagement des dirigeants pour la nature » et co-préside la coalition de haute ambition pour la nature et les peuples qui réunit une soixantaine d’États s’engageant à protéger 30 % de la planète.

2° Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

La France a pris des engagements forts pour s’attaquer aux facteurs directs et indirects de pression sur la biodiversité. Elle s’est notamment engagée à réduire considérablement la pollution de l’air, des terres, des sols, de l’eau douce et de l’océan, en particulier en éliminant d’ici à 2050 toute pollution plastique additionnelle des océans, en agissant en faveur de l’économie circulaire et d’un nouveau cadre ambitieux pour l’approche stratégique sur la gestion internationale des produits chimiques au-delà de 2020 (SAICM).

Objet

Lors du One Planet Summit de janvier 2021, la France s’est engagée à ce que d’ici 2030, 30% de ses financements bilatéraux dédiés au climat présentent des co-bénéfices pour la biodiversité. Dans ce contexte, les auteurs de cet amendement proposent de renforcer les dispositions du cadre de partenariat global relatives à la biodiversité. Il s’agit ainsi de prendre en considération ces récents et ambitieux engagements et refléter la priorité accordée par la France à cette thématique, alors que se tiendra en octobre 2021 la COP15 de la Convention sur la diversité biologique (CDB).






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 304

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 48, troisième phrase

Remplacer les mots :

300 millions d’euros

par les mots  :

800 millions d’euros par an, d’ici 2025

Objet

Le présent amendement vise à corriger l’incohérence relevée dans le projet de loi entre, d’une part, les engagements de financements pour la biodiversité annoncés par la France à l’occasion du One Planet Summit le 11 janvier 2021, et, d’autre part, la programmation des moyens financiers favorables à la biodiversité tel qu'inscrit dans le projet de loi.

La France s’est engagée, à l’occasion de la quatrième édition du One Planet Summit du 11 janvier 2021, à accroître la part des financements de l’AFD favorables à la biodiversité, en portant à 30 %, d’ici 2025, la part de la finance climat directement favorable à la biodiversité, et à 1 milliard d’euros, d’ici 2025, le montant annuel de financements engagés par l’AFD en faveur de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité.

Considérant que la France s’est parallèlement engagée, à l’occasion du Sommet Ambition Climat du 12 décembre 2020, à maintenir le montant de finance climat au niveau atteint en 2020 (près de 6 milliards d’euros), l’engagement de convergence climat-biodiversité (30%) nécessitera de porter de 1 milliard d'euros en 2019 à 1,8 milliards d'euros en 2025 le montant annuel de financements climat favorables à la biodiversité.

En prévoyant, dans le Cadre de partenariat global, d’accroître « de plus de 300 millions » les moyens financiers dédiés à cette convergence, le projet de loi ne permet pas d'honorer les nouveaux engagements de l'AFD.

Pour assurer la cohérence entre les engagements annoncés par la France (à l’occasion du Sommet Ambition Climat du 12 décembre 2020 et du One Planet Summit du 11 janvier 2021), et la programmation des moyens, le présent amendement propose de préciser le montant de financement annuel restant à apporter, d’ici 2025, pour atteindre ces objectifs.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 306

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 48

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France s'assure que tous les projets qu'elle finance au titre de l’aide publique au développement respectent les droits des peuples autochtones, et que ces projets ont obtenu le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause des peuples autochtones susceptibles d'être concernés, y compris pour les projets internationaux visant à lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’assurer le respect du droit au consentement libre, informé et préalable des peuples autochtones dans la création et la gestion des projets de conservation de la nature et de la biodiversité en particulier, et de tous les projets financés au titre de l’aide publique au développement en général.

En effet, aujourd’hui, 80% de la biodiversité mondiale se situe dans les territoires des peuples autochtones. Or, la présomption que l’expansion des aires protégées sera favorable à la conservation de la biodiversité ignore les risques considérables de violations des droits humains : ces aires mènent fréquemment à l’évacuation des peuples qui habitent ces territoires, détruisant leur culture et leur identité. De telles violations des droits humains sont survenues dans le parc Kaziranga en Inde, financé à hauteur de 80 millions par l’AFD depuis 2012. Pourtant, dans d’autres projets, tels qu’en Amazonie, l’AFD soutient les peuples autochtones dans la sauvegarde de leurs terres face aux pressions d’exploitations agricoles, reconnaissant que “les zones forestières situées en territoires indigènes sont celles où la déforestation progresse le moins, pour peu que les populations aient suffisamment de moyens de contrôle”. La politique d’aide au développement doit favoriser ces mécanismes de conservation fondées sur la gestion communautaire par les peuples autochtones. Dans ce cadre, le droit au consentement libre, informé et préalable, est une condition indispensable à la bonne gestion des projets de conservation de la biodiversité.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 244

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 49

Après les mots :

Afrique subsaharienne,

insérer les mots :

promeut la protection des espèces mentionnées dans la liste CITES (Convention de Washington)

Objet

Pour éviter la disparition de plus de 3 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales sauvages, la France est signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Cette convention permet de garantir que le commerce international des espèces ne nuit pas à la conservation de la biodiversité, ou que les espèces sauvages ne soient pas surexploitées. Dans ce cadre, cet amendement vise à compléter l’engagement de la France dans la lutte contre le trafic des espèces sauvages en promouvant la protection des espèces mentionnées dans la Convention de Washington.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 50

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 51, troisième phrase

Remplacer les mots :

et l'égalité entre les femmes et les hommes, promue dès le plus jeune âge,

par les mots :

l’autonomie corporelle des filles, des adolescentes et des femmes, ainsi que l’égalité entre les femmes et les hommes

Objet

Cet amendement vise à souligner le fait que l’autonomie corporelle des filles, des adolescentes et des femmes est partie intégrante du socle fondamental du développement durable, aux côtés de l’autonomisation politique, économique et sociale des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes. 

Selon le dernier rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), intitulé « Mon corps m’appartient » et publié le 14 avril 2021, dans 57 pays à travers le monde, près d’une femme sur deux voit son autonomie corporelle bafouée. Ces femmes se retrouvent ainsi empêchées de prendre leurs propres décisions, sans crainte de violence, qu’il s’agisse de relations sexuelles, du recours à la contraception ou encore de la recherche de soins de santé. Le constat est cinglant dans ce premier rapport des Nations unies sur la capacité et les moyens des individus de faire des choix concernant leur corps. En somme, des centaines de millions de filles, d’adolescentes et de femmes sont victimes d’atteintes à leur autonomie corporelle, allant du viol à la stérilisation forcée, en passant par l’imposition de tests de virginité et de mutilations génitales. 

L’autonomie corporelle n’est pas seulement un droit, elle est le fondement même des autres droits humains. Elle est incluse, implicitement ou explicitement, dans de nombreux instruments internationaux relatifs aux droits humains.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 245

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 51, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France s’engage à soutenir la scolarisation et l’insertion professionnelle des jeunes filles, favorisées par des acteurs de terrain tels que les associations qui accompagnent leur transition du secteur professionnel informel au secteur formel.

Objet

Le présent amendement vise à affirmer la volonté de la France de faire de l’égalité entre les femmes et les hommes et entre les filles et les garçons une réalité. En effet, la question de l’égalité entre les genres constitue la pierre angulaire d’une société inclusive. Pour ce faire, il est impératif de donner aux jeunes filles les moyens nécessaires à leur émancipation, notamment la scolarisation.

En effet, l’Agence française de développement subventionne trop souvent des projets de grande envergure au détriment de ceux nés d’initiatives locales soutenues par les petites associations qui sont pourtant les vraies interlocutrices sur les questions en lien avec l’émancipation des femmes et leur insertion socio-professionnelle.

Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), en 2018, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, l’emploi informel représentait respectivement 92,4% et 91% de l’emploi global, tous les secteurs confondus.

En outre, le niveau d’éducation et le sexe sont des variables déterminantes. Le taux de travailleuses dans le domaine informel est de 89,7% contre 82,7% de travailleurs. A fortiori, les risques d’occuper un emploi informel augmentent selon le niveau d’éducation. La condition des femmes dans les pays en voie de développement est souvent à la croisée de toutes ces inégalités.

Or, l’informalité empêche aussi les pays en voie de développement de tirer pleinement parti de l'ouverture du commerce en enfermant les travailleurs en transition entre deux emplois dans le piège de la pauvreté.

Dès lors, le renforcement de ces structures associatives permettrait aux femmes d’ancrer leur activité dans le secteur formel.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 51

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, dernière phrase

Remplacer les mots :

ainsi qu’aux processus de paix et de sécurité

par les mots :

, ainsi que leur participation aux opérations de maintien de la paix et aux processus de paix et de sécurité, dans le cadre de l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité »

Objet

La France a fait de la mise en oeuvre des résolutions « Femmes, paix, sécurité » un axe fort de son action et soutient pleinement les efforts des Nations unies pour les déployer à tous les niveaux, en particulier dans les processus de paix. Si beaucoup de choses ont été réalisées depuis l'adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité et des résolutions ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité, les auteurs de cet amendement estiment qu’il reste encore beaucoup à faire puisque nous sommes encore loin de garantir la participation pleine, égale et significative des femmes aux processus de paix. 

De même, les auteurs de cet amendement jugent essentiel que la France continue à soutenir la mise en oeuvre de la résolution 2538 du Conseil de sécurité, adoptée à l’unanimité en août 2020, sur les femmes dans les opérations de maintien de la paix. Il convient de souligner qu’il s’agit de la première résolution autonome sur les femmes dans le maintien de la paix. Les femmes artisanes de la paix existent et sont actives depuis des années. C’est le cas au Yémen, en Syrie, en Libye, au Mali, au Soudan, au Soudan du Sud ou encore en Afghanistan. 

Tel est le sens de cet amendement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 168 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD, KLINGER, BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. HUSSON et FOLLIOT et Mme GOSSELIN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée : 

Elle vise enfin à assurer l’égal accès des femmes et des filles à la pratique sportive, facteur d’émancipation et de socialisation.

Objet

L’alinéa 52 du CPG est consacré à l’action de la France en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes dans sa politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. Il mentionne l’accès aux services fondamentaux (éducation, santé sexuelle et reproductive), aux ressources productives et économiques, à la justice et la protection contre toutes les violences, la participation effective des femmes dans les espaces de décisions économiques, politiques et sociaux ainsi qu’aux processus de paix et sécurité.

Le présent amendement vise à y ajouter l’accès à la pratique sportive, qui recouvre plusieurs des objectifs mentionnés : santé, éducation à la citoyenneté, émancipation...

L'actualité montre régulièrement que l’accès à la pratique sportive libre est un enjeu important de l’émancipation féminine dans le monde. Le sport constitue un accélérateur de ces évolutions qu’il serait contre-productif de délaisser.

L’ODD 5 vise explicitement l’égalité hommes/femmes. Sur ce point, le CIO s’est également engagé fortement en indiquant la capacité du sport à contribuer à sa réalisation : « le sport est une puissante plateforme pour encourager l’égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des jeunes filles. Il peut contribuer à l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des jeunes filles, favoriser l'estime de soi, faciliter l’intégration sociale, remettre en question les normes sexospécifiques, offrir des débouchés pour devenir dirigeantes et accroitre leur employabilité. »

C’est pourquoi cet amendement vient préciser précisément le rôle du sport dans le soutien à l’égalité femmes-hommes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 246

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 53, première phrase

Après les mots :

opérateurs publics

insérer les mots :

, dont le Fonds de soutien aux organisations féministes,

Objet

Cet amendement vise à valoriser et pérenniser le fonds de soutien aux organisations féministes. Ce fonds a été annoncé par le président de la République en 2019 et est doté de 120 millions d’euros pour trois ans (2020, 2021 et 2022). Il est destiné à soutenir les organisations de la société civile féministe opérant dans les pays partenaires de la politique de développement de la France.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 303

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 53

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

En particulier, l’Agence Française du Développement et le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères soutiennent les sociétés civiles féministes des pays partenaires de la politique de développement et de solidarité internationale de la France à travers le Fonds de soutien aux organisations féministes (FSOF) dont ils œuvrent à pérenniser les financements.

Objet

Le Fonds de soutien aux organisations féministes (FSOF) est un fonds créé pour la période 2020-2022et géré par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et l’Agence française de développement(AFD). Il vise à contribuer à réduire les inégalités de genre au niveau international en soutenant les mouvements et organisations féministes des pays partenaires. Cet amendement permet de valoriser un effort concret de la France dans le cadre de sa diplomatie féministe et de poser les jalons de la nécessaire pérennisation de ses financements au-delà de 2022, afin d’obtenir de réels résultats en termes de réduction des inégalités de genre dans les pays partenaires. Le FSOF est également l’une des garanties pour atteindre l’augmentation progressive des volumes de financement de l’aide publique au développement bilatérale programmable






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 194 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 54, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

En particulier, l’AFD et le ministère des affaires étrangères soutiennent les sociétés civiles féministes des pays partenaires de la politique de développement et de solidarité internationale de la France à travers le Fonds de Soutien aux Organisations Féministes (FSOF) dont ils œuvrent à pérenniser les financements sur la période 2020-2025.

Objet

Le Fonds de soutien aux organisations féministes (FSOF) est un fonds créé pour la période 2020-2022 et géré par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et l’Agence française de développement.

Il vise à contribuer à réduire les inégalités de genre au niveau international en soutenant les mouvements et organisations féministes des pays partenaires. Cet amendement permet de valoriser un effort concret de la France dans le cadre de sa diplomatie féministe et de poser les jalons de la nécessaire pérennisation de ces financements au-delà de 2022, afin d’obtenir de réels résultats en termes de réduction des inégalités de genre dans les pays partenaires.

Le FSOF est également l’un des outils pour atteindre l’augmentation progressive des volumes de financement de l’aide publique au développement bilatérale programmable dont l’objectif principal est l’égalité femmes-hommes (marqué genre 2).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 249

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Tombé

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 54, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

En particulier, l’AFD et le ministre chargé du développement soutiennent les sociétés civiles féministes des pays partenaires de la politique de développement et de solidarité́ internationale de la France à travers le Fonds de Soutien aux Organisations Féministes (FSOF) dont ils œuvrent à pérenniser les financements.

Objet

Le Ministre des Affaires Étrangères a rappelé l’urgence de « prendre de nouveaux engagements de progrès pour les femmes et pour les filles » lors du Forum Génération Égalité en mars 2021.

Le Fonds de Soutien Aux Organisations Féministes qui doit mobiliser 120 millions d’euros sur trois ans (2020, 2021 et 2022) fait partie de ces nouveaux engagements qui méritent une valorisation dans le temps long.

Cet amendement vise donc à ce que ce fonds soit mis en valeur et puisse être pérennisé.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 7 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, DÉTRAIGNE, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mmes GATEL et PERROT, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 53, première et dernière phrases

Après les mots :

les hommes

insérer les mots :

et entre les filles et les garçons

Objet

Cet amendement a pour objet de mettre le contenu du CPG en cohérence avec la priorité transversale 2 « Soutenir la grande cause du quinquennat qu’est l’égalité entre les femmes et les hommes et entre les filles et les garçons ».

En effet, les filles demeurent un public vulnérable parmi les vulnérables, et se trouvent encore trop souvent négligées sur les plans de la santé, de l’éducation, de la nutrition, de la protection… Une mobilisation forte et marquée est donc indispensable.

L’égalité filles-garçons est une condition incontournable à la réalisation de l’égalité femmes hommes dont le Gouvernement a fait une grande cause du quinquennat. L’égalité filles-garçons s’inscrit dans un continuum avec l’égalité femmes-hommes qu’il est important de rappeler dans ce texte pour qu’il soit considéré ainsi dans l’ensemble des programmes, de façon intégrée et transversale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 247

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 53

1° Deuxième phrase

Remplacer les mots :

tendre vers

par les mots :

mettre en œuvre

2° Dernière phrase

Remplacer le taux :

75 %

par le taux :

85 %

Objet

Le cadre de partenariat général permet de fixer des objectifs à l'horizon 2025. Dans le cadre du marquage égalité femmes-hommes, il est important que la France se fixe des objectifs ambitieux si notre pays veut être à la hauteur des enjeux. La diplomatie féministe doit avoir des instruments pour assurer son application et le marquage genre des projets soutenus par le biais de notre aide publique au développement en est un. Cet outil, au service de la stratégie diplomatique définie par le Ministre des Affaires Étrangères, doit avoir des perspectives claires de mise en œuvre à l’horizon 2025. Il semble alors que la rédaction actuelle soit trop floue. Cet amendement propose une nouvelle rédaction, plus ambitieuse et plus affirmée.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 248

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 54, première phrase

Remplacer les mots :

déterminants de la fécondité

par les mots :

droits à la santé sexuelle et reproductive

Objet

Les droits sexuels et reproductifs font l’objet d’un climat mondial assez hostile depuis quelques années. Leur promotion par la France passe par leur affirmation dans ce texte. Cet amendement prévoit donc de les nommer expressément dans le cadre de partenariat global et de ne pas se limiter aux "déterminants de la fécondité" qui ne prend en compte que la dimension reproductive de la sexualité.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 177 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LEPAGE, VAN HEGHE, CONWAY-MOURET et MEUNIER, M. GILLÉ, Mmes JASMIN, PRÉVILLE et Sylvie ROBERT, M. TISSOT, Mme MONIER, M. Patrice JOLY, Mme ROSSIGNOL, MM. ANTISTE et FÉRAUD et Mmes ARTIGALAS et BILLON


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 55, quatrième phrase

Remplacer le mot :

soutenant

par les mots :

mettant en œuvre

Objet

Le plan d’action Genre de l’Union Européenne prévoit une mise en œuvre concrète de l’objectif de 85% de projets intégrant des cobénéfices genre. Dès lors, le simple « soutien » de la France n’est pas suffisant. Il est nécessaire que la France s’engage à une mise en œuvre effective de cet objectif.

C’est l’objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 52

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 57, première phrase

Supprimer les mots :

et de lutte contre les inégalités mondiales

Objet

Cet amendement rédactionnel vise à supprimer une redondance.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 251

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 57, après la première phrase

Insérer quatre phrases ainsi rédigées :

L’action humanitaire est partie intégrante de l’effort de solidarité de la France, tant à l’échelle internationale qu’à l’échelle nationale. Elle vise à secourir les populations vulnérables et est au service du traitement durable des crises. La France veille à assurer la continuité ou la concomitance entre les phases d’urgence, de reconstruction et de développement. Elle soutient une action humanitaire fondée sur les principes d’indépendance, de neutralité et d’impartialité, destinée à répondre aux besoins des populations.

Objet

Cet amendement vise à affirmer la nécessité du renforcement du respect des principes guidant l’action humanitaire et la gestion de crises.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 9 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mme GATEL, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 57, avant-dernière phrase

Remplacer les mots :

reconnaît le lien étroit entre sécurité et développement

par les mots :

rappelle le lien entre paix, justice et institutions efficaces

Objet

Les termes retenus dans ce cadre semblent faire un pas de côté par rapport à l’intitulé de l’ODD 16 dont l’objectif est de promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.

La notion de paix semble importante à rappeler, tant elle est structurante dans l’agenda 2030 qui s’organise autour des « 5P » car il est au service de la planète, des populations, de la prospérité, de la paix et des partenariats.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 199 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 57, avant-dernière phrase

Remplacer les mots :

reconnaît le lien étroit entre sécurité et développement

par les mots :

rappelle le lien entre paix, justice et institutions efficaces

Objet

La modification proposée s’inspire de l’intitulé de l’ODD 16 dont l’objectif est de « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous ».

La notion de paix est structurante dans l’agenda 2030 qui s’organise autour des « 5P », au service de la Planète, des Populations, de la Prospérité, de la Paix et des Partenariats. Elle englobe de manière efficace les notions de sécurité et développement en cohérence avec les objectifs et les textes internationaux dont se réclame par ailleurs le Cadre de Partenariat Global.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 252

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 57, avant-dernière phrase

Remplacer les mots :

reconnaît le lien étroit entre sécurité et développement

par les mots :

rappelle le lien entre paix, justice et institutions efficaces

Objet

Les termes retenus dans ce cadre semblent faire un pas de côté par rapport à l’intitulé de l’Objectif de Développement Durable 16 dont l’objectif est de promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.
La notion de paix semble importante à rappeler, tant elle est structurante dans l’agenda 2030 qui s’organise autour des « 5P » car il est au service de la planète, des populations, de la prospérité, de la paix et des partenariats. Cet amendement vise donc à rappeler la notion de paix dans ce cadre.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 6 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, DÉTRAIGNE, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mmes GATEL et PERROT, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 59, deuxième phrase

Après le mot :

femmes

insérer les mots :

et les filles

Objet

Les filles demeurent un public vulnérable parmi les vulnérables, en particulier dans les situations de crise. Les filles sont trop souvent négligées sur les plans de la santé, de l’éducation, de la nutrition, de la protection… Une mobilisation forte et marquée est donc indispensable.

A titre d’exemples:

- Sur les 258 millions d’enfants et d’adolescents qui n’avaient pas accès à l’école en 2018, près de 130 millions sont des filles âgées de 6 à 17 ans (dont 75 % d’adolescentes) ;

- Au moins 200 millions de filles et de femmes en vie aujourd'hui ont subi des mutilations génitales dans 30 pays et 12 millions de filles sont mariées chaque année.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 198 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 59, deuxième phrase

Après le mot :

femmes

insérer les mots :

et les filles

Objet

Les filles demeurent un public particulièrement vulnérable en particulier durant les situations de crise.

130 millions de filles âgées de 6 à 17 ans n’ont pas accès à la scolarité et suite à la pandémie, près de 11 millions de filles scolarisées ne sont pas retournées à l’école.

12 millions de filles sont mariées de force chaque année.

Les politiques de développement en direction des femmes doivent dès lors prendre en considération la situation de vulnérabilité particulière des filles en matière de santé, d’éducation, de nutrition ou de protection. 

L’ajout du mot "fille" dans cette amendement constitue donc une précision indispensable pour orienter une mobilisation forte des politiques publiques de développement à leur encontre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 254

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 59, deuxième phrase

Après le mot :

femmes

insérer les mots :

et les filles

Objet

Les filles demeurent un public vulnérable parmi les vulnérables, en particulier dans les situations de crise. Les filles sont trop souvent négligées sur les plans de la santé, de l’éducation, de la nutrition, de la protection... Une mobilisation forte et marquée est donc indispensable.
Cet amendement vise à reconnaitre l’impact de la crise sur les filles et à mettre en exergue leur particulières difficultés.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 4 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, DÉTRAIGNE, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mmes GATEL et PERROT, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 59, troisième phrase

Après le mot :

santé

insérer les mots :

, à l'éducation

Objet

L’éducation est un droit et un besoin fondamental pour les enfants vivant dans des situations de crise. Non seulement l’éducation permet d’assurer un avenir à ces enfants, mais elle contribue à préserver autant que possible l’enfance de ces enfants. Elle agit comme un facteur de protection : le maintien à l’école ou même d’une éducation informelle permet par exemple d’éviter le travail des enfants ou le mariage des filles. L’éducation est donc un droit et besoin fondamental autant qu’un levier pour préserver les enfants dans les crises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 196 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 59, troisième phrase

Après le mot :

 santé

insérer les mots :

, à l’éducation

Objet

L’éducation est un droit et un besoin fondamental pour tous les enfants.

Non seulement l’éducation permet d’assurer un avenir aux enfants, mais elle contribue à préserver autant que possible l’enfance de ces enfants. Elle agit comme un facteur de protection : le maintien à l’école ou même d’une éducation informelle permet par exemple d’éviter le travail des enfants ou le mariage forcé des filles. L’éducation est donc un droit et un besoin fondamental autant qu’un levier pour préserver les enfants durant les crises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 253

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 59, troisième phrase

Après le mot :

santé

insérer les mots :

, à l’éducation

Objet

La France souhaite préserver la vie et la dignité des populations touchées par des crises or l’éducation est un droit et un besoin fondamental pour les enfants vivant dans des situations de crise. Non seulement l’éducation permet d’assurer un avenir à ces enfants, mais elle contribue à préserver autant que possible l’enfance de ces enfants. Elle agit comme un facteur de protection : le maintien à l’école ou même d’une éducation informelle permet par exemple d’éviter le travail des enfants ou le mariage des filles. L’éducation est donc un droit et besoin fondamental autant qu’un levier pour préserver les enfants dans les crises.

Cet amendement propose donc de l’inclure dans les besoins fondamentaux des populations en temps de crise.

 






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 53

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, deuxième phrase

Supprimer les mots :

et contribue au Fonds pour l’enregistrement des naissances qui lui est attaché

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de supprimer une disposition qui conduirait à engager la France à contribuer à un fond inexistant à ce jour. En effet, le Fonds dédié du Groupe de travail UNLIA (LIA Multi-partner Trust Fund) n’a pas encore été créé, car le montant minimum requis pour sa création n’a pas été atteint (cinq millions de dollars américains). En attendant, les fonds destinés à faire progresser cet agenda sont directement transférés vers les agences onusiennes membres du Groupe de travail. La France étant favorable à cet Agenda, en l’absence de fonds dédié, elle pourra soutenir directement les agences onusiennes membres du Groupe de travail. De plus, cette participation volontaire au Groupe de travail (et donc aux agences membres) est déjà inscrite dans le cadre de partenariat global du présent projet de loi (alinéa 102) : « la France s’investit au niveau multilatéral, notamment par […] une participation volontaire au groupe de travail pour l’agenda sur l’identité juridique de l’Organisation des Nations unies (LIA TF). »






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 256

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France reconnait les enfants et les jeunes, en particulier les filles, adolescentes, jeunes femmes et femmes comme des actrices à part entière des dynamiques de transformation sociale en ne les considérant pas uniquement comme des bénéficiaires de l’aide, et favorise leur participation authentique dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des programmes et politiques publiques les concernant.

Objet

La participation de tous dans l’élaboration des politiques publiques les concernant est un enjeu majeur de demain. Les femmes sont particulièrement mises à l’écart dans les instances de décision. Cet amendement vise donc à ce que notre aide publique au développement considère les femmes comme des décisionnaire les encourage à concourir aux politiques publiques qui les concernent.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 257

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, troisième phrase

Après les mots :

égalité entre les femmes et les hommes

insérer les mots :

et les filles et les garçons

Objet

La loi de 2014 actait l’importance de la « prise en compte de la situation spécifique des filles, par l’intégration de leurs besoins et de leurs droits dans la définition et la mise en œuvre des actions de solidarité́ internationale ».

Les filles demeurent en effet un public vulnérable parmi les publics vulnérables, et se trouvent encore trop souvent négligées sur les plans de la santé, de l’éducation, de la nutrition, de la protection... Une mobilisation forte et marquée est donc indispensable.

L’égalité́ filles-garçons est une condition incontournable pour la réalisation de l’égalité́ femmes- hommes dont le Gouvernement a fait une grande cause du quinquennat. L’égalité́ filles- garçons s’inscrit dans un continuum avec l’égalité́ femmes-hommes qu’il est important de rappeler dans ce texte pour qu’il soit considéré́ ainsi dans l’ensemble des programmes, de façon intégrée et transversale.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 258

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, troisième phrase

Après les mots :

égalité entre les femmes et les hommes

Insérer les mots :

, de la lutte contre les mutilations sexuelles,

Objet

Cet amendement vise à intégrer la lutte contre les mutilations sexuelles au titre de la défense des droits humains afin que cette question ne soit pas seulement abordée en termes de genre ou de santé. Selon l’ONU, 200 millions de jeunes filles et femmes ont été victimes de mutilations sexuelles, souvent pratiquées sur des jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15 ans. L’OMS dénonce toutes les formes de mutilations sexuelles féminines. Les mutilations sexuelles sont le reflet des inégalités et constituent une forme de discrimination à l’égard des jeunes filles et femmes. Ainsi, cet amendement a pour but de rappeler l’engagement de la France pour la lutte contre les mutilations sexuelles dans une approche fondée sur les droits humains.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 17 rect.

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BOURGI, Mmes ARTIGALAS, BRIQUET, CARLOTTI et CONWAY-MOURET, MM. DEVINAZ, HOULLEGATTE et MARIE, Mmes MONIER et PRÉVILLE, MM. REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT et Mme VAN HEGHE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, troisième phrase

Après le mot :

homosexualité

insérer les mots :

et du respect des principes de Yogyakarta

Objet

En octobre 2020, Elisabeth Moreno, Ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances, dévoilait son Plan national d’actions 2020-2023 pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+.

Dans le cadre de ce plan, des engagements ont été pris en matière de politique internationale, parmi lesquels une amplification de l’action française en faveur de la défense des droits de l'Homme et des libertés fondamentales des personnes LGBT+, partout dans le monde. Le champ d’une telle action comprend évidemment la dépénalisation de l’homosexualité, inscrite dans le présent projet de loi, mais il ne saurait être limité à cette thématique.

Aussi il parait plus pertinent d’ajouter dans ce projet de loi la mention du respect des principes de Yogyakarta, qui renvoie à la déclaration faisant autorité en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre, à l’échelle internationale. Ces principes visent en effet l’interdiction absolue des discriminations sous toutes leurs formes à l’endroit des personnes LGBT et intersexes (protection contre les violences et les tortures, respect du droit à la vie privée, reconnaissance des discriminations et accès à la justice, droits à la liberté d’expression et d’association, accès à l’emploi, la santé, l’éducation…).

Cette réécriture permettrait de donner un cadre plus ambitieux à la diplomatie française, et plus protecteur des personnes LGBT+.

Tel est le sens du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 157

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme LIENEMANN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, troisième phrase

Après le mot :

homosexualité

insérer les mots :

et du respect des principes de Yogyakarta

Objet

Le présent amendement a pour objet de transposer les engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023 présenté par Elisabeth MORENO, ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances en octobre 2020 en matière de politique internationale.

En l'espèce, le plan prévoit que le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères amplifie l'engagement de la France en matière de défense des droits de l'Homme et des libertés fondamentales des personnes LGBT+. Le champ de cette action est donc plus large que la dépénalisation de l'homosexualité, bien que cette question demeure centrale.

Aussi, il apparaît plus pertinent d'évoquer dans le cadre des axes prioritaires de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales la promotion et le respect des principes de Yogyakarta qui renvoie à la déclaration faisant autorité sur les droits humains des personnes « d’orientations sexuelles et d’identités de genre diverses.

Ces principes mentionnent le droit à la vie et recommandent d'abroger toutes les formes de criminalisation dont l’objectif ou l’effet est d’interdire toute activité sexuelle consentie entre des personnes de même sexe en âge de consentement, mais également d'autres principes protecteurs pour l'ensemble des personnes LGBT+.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 297

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes TAILLÉ-POLIAN et BENBASSA, MM. BENARROCHE, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, troisième phrase

Après le mot  :

homosexualité

insérer les mots :

et du respect des principes de Yogyakarta

Objet

Le présent amendement a pour objet de transposer les engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBTQI+ 2020-2023 présenté par Elisabeth MORENO, ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances en octobre 2020 en matière de politique internationale.

En l'espèce, le plan prévoit que le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères amplifie l'engagement de la France en matière de défense des droits de l'Homme et des libertés fondamentales des personnes LGBTQI+. Le champ de cette action est donc plus large que la dépénalisation de l'homosexualité, bien que cette question demeure centrale.

Aussi, il apparaît plus pertinent d'évoquer dans le cadre des axes prioritaires de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales la promotion et le respect des principes de Yogyakarta qui renvoie à la déclaration faisant autorité sur les droits humains des personnes "d’orientations sexuelles et d’identités de genre diverses".

Ces principes mentionnent le droit à la vie et recommandent d'abroger toutes les formes de criminalisation dont l’objectif ou l’effet est d’interdire toute activité sexuelle consentie entre des personnes de même sexe en âge de consentement, mais également d'autres principes protecteurs pour l'ensemble des personnes LGBTQI+.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 259

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France respecte et promeut les Principes directeurs des Nations Unies sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme qui permettent de réaffirmer que l’extrême pauvreté est une grave violation des droits humains et proposent les principes pour y remédier.

Objet

Cet amendement vise à intégrer la question de l’extrême pauvreté dans l’approche fondée sur les droits humains et à renforcer les capacités des citoyens afin qu’ils soient en mesure de faire valoir leurs droits. Les Principes directeurs extrême pauvreté et droits de l’homme adoptés en 2012 par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, avec le soutien de la diplomatie française, consacrent une avancée majeure dans la pensée sur l’extrême pauvreté, en tant que grave violation de l’ensemble des droits de l’homme, et sur les politiques pour l’éradiquer : c’est l’approche par les droits. La France avait notamment contribué à l’adoption en 2012 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU des Principes directeurs sur l'extrême pauvreté et les droits de l’homme et s’est engagée à respecter et promouvoir une approche fondée sur les droits humains. Cet amendement est donc une continuité des engagements pris par la France sur la scène internationale. De plus, la Déclaration de la CNCDH du 15 octobre 2020 relative au projet de loi « recommande que les Principes Directeurs des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme soient également intégrés dans le projet de loi et servent d’éléments structurants ; ». Tel est l’objet de cet amendement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 5 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, DÉTRAIGNE, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mmes GATEL et PERROT, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, quatrième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

et veille à l’application des quatre grands principes directeurs que sont la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement et le droit à la participation

Objet

Le texte de loi mentionne désormais à plusieurs reprises les droits de l’enfant, ce qui constitue des avancées notables. Il apparait toutefois que cette mention de la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE), dans le paragraphe sur l’approche par les droits, gagnerait à être suivie de la mention des quatre principes directeurs à savoir la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie à la survie et au développement et le droit à la participation, afin de renforcer la visibilité de la CIDE dans cette loi qui en fait désormais une priorité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 197 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, quatrième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

et veille à l’application des quatre grands principes directeurs que sont la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, la survie et au développement et le droit à la participation

Objet

Le texte de loi mentionne à plusieurs reprises les droits de l’enfant, ce qui constitue une avancée notable dont il convient de maintenir la cohérence tout au long du texte.

Il apparait toutefois que cette mention de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, dans le paragraphe sur l’approche par les droits, gagnerait à être suivie de la mention des quatre principes directeurs de la Convention à savoir la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, la survie et au développement et le droit à la participation, afin de renforcer la visibilité de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dans cette loi et d’en préciser les priorités offrant ainsi un cadrage plus précis des missions de politiques publiques au sein du Cadre de Partenariat Global.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 260

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, quatrième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

et veille à l’application des quatre grands principes directeurs que sont la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement et le droit à la participation

Objet

Les droits de l’enfant sont désormais mentionnés plusieurs fois dans le projet de loi, ce qui constitue une avancée notable. Il apparait toutefois que cette mention de la Convention internationale des droits de l’enfant gagnerait à être suivie de la mention des quatre principes directeurs à savoir la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement et le droit à la participation, afin de renforcer la visibilité de la Convention internationale des droits de l’enfant dans la programmation de notre aide publique au développement qui en fait désormais une priorité.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 54 rect.

12 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, sixième phrase

Remplacer les mots :

y compris les membres des organisations syndicales

par les mots :

en particulier les membres des organisations syndicales et les défenseurs des droits des personnes appartenant à des populations autochtones

Objet

Ces dernières années, les attaques contre les défenseurs des droits humains des populations autochtones, qui cherchent à défendre leurs droits sur les terres et les ressources, ont augmenté de façon spectaculaire. Pourtant, l’absence de reconnaissance juridique et le manque de données ventilées contribuent à leur invisibilité, aggravant alors la discrimination dont elles sont victimes. Ainsi, dans de nombreux pays, les cultures des populations autochtones continuent d’être menacées et la protection de leurs droits battues en brèche, aboutissant parfois à leur déplacement et à leur dépossession. Les femmes et les filles autochtones sont, quant à elles, confrontées à des formes supplémentaires de discrimination. Elles sont trois fois plus susceptibles de subir des violences sexuelles que les femmes non autochtones, tandis que la pandémie de la covid-19 est venue aggraver ces vulnérabilités.

En Colombie, un des principaux pays bénéficiaires de l'aide publique au développement français, ces populations sont régulièrement la cible de groupes armés financés par le narcotrafic, qui se disputent le contrôle de territoires stratégiques pour leur marché. C’est ainsi que le 20 avril 2021, une gouverneure indigène, Sandra Liliana Pena, a été assassinée dans le sud-ouest du pays. Selon un observatoire indépendant colombien, 1166 leaders communautaires et défenseurs des droits humains ont été assassinés depuis la signature par les autorités colombiennes de l’accord de paix avec les Farc, il y a quatre ans. 

Les auteurs de cet amendement estiment donc essentiel de redoubler d’efforts pour protéger les défenseurs des droits des populations autochtones.

Tel est le sens de cet amendement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 255 rect.

12 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63, première phrase

Remplacer le mot :

visant

par les mots :

telle que décrite dans la Stratégie Droits Humains et Développement et les Objectifs du Développement Durable, qui vise notamment

Objet

Cet amendement vise à rappeler les cadres que la France s’est engagée à respecter en mentionnant les ODD et la stratégie droits humains et développement de 2019.

La stratégie droits humains et développement a pour ambition de formaliser le cadre de l’action française d’appui au respect, à la protection et à la réalisation des droits humains via la coopération. Conformément au nouveau consensus européen pour le développement, elle vise également à intégrer l’approche fondée sur les droits humains dans l’ensemble des actions de coopération au développement menées par la France. Le développement crée les conditions de jouissance effective des droits humains pour toutes et tous, et le respect des droits humains participe à un développement véritablement durable. Ainsi, il s’agit de continuer à faire évoluer l’approche française, en ne concevant plus les programmes de développement uniquement comme une action de solidarité mais également comme un outil de soutien à la mise en œuvre des obligations internationales des États en matière de droits de l’homme. Si la réalisation des droits humains est l’idéal commun à atteindre, c’est également le moyen de parvenir à un développement durable.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 261

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 63

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La France promeut le devoir de vigilance des entités publiques et privées ayant une influence et un impact sur les droits humains et l’environnement au-delà des frontières nationales.

Objet

Cet amendement vise à compléter la priorité transversale relative au respect des droits humains en insistant sur le nécessaire respect du devoir de vigilance par les entreprises qui un impact et une influence, au-delà des frontières nationales, sur les droits humains et sur l’environnement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 262

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 63

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France s’engage à favoriser la participation effective des personnes en situation de vulnérabilité, et à « ne laisser personne de côté », selon le principe onusien au cœur de l’agenda 2030. La France, grâce à une approche inter-sectionnelle reconnaissant que plusieurs discriminations peuvent être expérimentées par une même catégorie de personnes, veillera à favoriser la participation effective des personnes traditionnellement les plus exclues.

Objet

Cet amendement vise à compléter la priorité transversale relative au respect des droits humains en insistant sur l’exigence de ne laisser personne de côté.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 55

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 66, deuxième phrase

Remplacer les mots :

doit être désormais considérée comme

par les mots :

est

Objet

Cet amendement de coordination part du principe que la France n’a pas à rougir de ses actions menées jusqu’à présent, en faveur de la promotion de la santé comme bien public mondial, et qui sont détaillées à l’alinéa suivant. En effet, la promotion de la santé comme bien public mondial « est » un élément constitutif de la politique française de développement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 263

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 66

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La France s’attache à répartir son aide entre les programmes internationaux et le soutien au renforcement des systèmes sanitaires nationaux.

Objet

Le présent amendement vise répondre à l’urgence sanitaire en participant au renforcement des systèmes de santé de base des pays en voie de développement.

En effet, dans de nombreux pays classés comme prioritaires, les infrastructures sanitaires sont absentes ou défaillantes, les personnels de santé manquent et l’absence de médicaments engendre un commerce illégal sur les marchés.

Alors que le domaine de la santé est au cœur de nos priorités, ce souhait déclaré ne se traduit pas dans la réalité (rapport sur la modernisation de la politique partenariale de développement et de solidarité internationale, Hervé Berville, 2018). La répartition sectorielle de l’aide publique au développement bilatérale brute française en 2016 montre une répartition de 4% allouée au secteur de la santé, ce qui est très pauvre.

Il est urgent de passer du discours à l’action et placer l’urgence sanitaire au cœur même de notre politique de développement.

D’une part, il s’agit d’agir prioritairement au bénéfice des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes, dans le cadre des droits à la santé sexuelle et reproductive.

D’autre part, il s’agit d’assurer la disponibilité de médicaments de qualité sur tout le territoire et pour toutes les maladies.

Enfin, il s’agit de consolider globalement les fondations du système de santé, en renforçant la formation des personnels de santé et en accompagnant les États dans la réforme de l’organisation et du financement de leur système de santé.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 264

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 67, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

En cohérence avec la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de consacrer 0,1 % du revenu national brut à l’aide publique au développement santé, la France s’engage à consacrer 15 % de son aide publique au développement en dons à la santé mondiale d’ici 2022.

Objet

Cet amendement vise à préciser qu’une part plus importante de l’aide française doit aller au secteur de la santé. La France fait déjà beaucoup mais elle doit faire plus compte-tenu de la situation sanitaire actuelle. Malgré le fait qu’il figure parmi les 5 priorités définies en CICID, le secteur de la santé ne fait pas l’objet dans le présent projet de loi d’indications chiffrées sur la part de financement qui lui est consacrée. Cet amendement vise à remédier à cet état de fait dans le contexte particulier de pandémie de Covid-19.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 169 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD et KLINGER, Mme GOSSELIN, MM. BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP et M. FOLLIOT


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 67, deuxième phrase

Après le mot :

pandémies,

insérer les mots :

la lutte contre la sédentarité,

II. – Alinéa 72

Après le mot :

inégalités,

insérer les mots :

à la lutte contre la sédentarité,

Objet

La deuxième partie du CPG définit les axes prioritaires de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. La première priorité sectorielle affichée par la France est le renforcement de l’action pour lutter contre les maladies et soutenir les systèmes de santé. A cet égard, la France s’engage sur de nombreux points.

Cependant, la lutte contre la sédentarité n’est pas prise en compte. Cet amendement vient donc l’ajouter aux axes des politique menées par la France.

Selon de très nombreuses études, dont une dernière publiée il y a quelques semaines dans le British Medical Journal of Sports Medicine, l’inactivité physique et la sédentarité seraient responsable de 7,2% des morts par an, soit plus de 4 millions de morts sur les 56,9 millions de personnes qui décèdent en moyenne chaque année.

A cet égard, le sport est spécifiquement mentionné au paragraphe 37 de la déclaration des Nations-Unies sur les Objectifs de Développement Durable, indiquant notamment que le sport contribue à la réalisation des objectifs de santé.

Le Comité International Olympique s’est également inscrit dans cette démarche, en soulignant la capacité du sport à contribuer entre autres à la réalisation de l’ODD3 lié directement à la santé : « le sport est le troisième axe de la prévention des maladies non transmissibles, lesquelles sont bien trop souvent provoquées par l'inactivité physique et une mauvaise alimentation. La pratique d'une activité physique régulière est l'un des meilleurs moyens de prévenir les maladies et affections ».

Lors de son discours de Ouagadougou du 28 novembre 2017, le Président de la République a par ailleurs présenté le sport comme le deuxième ciment pour un avenir commun notamment avec les pays africains.

Aujourd’hui, la plus-value du sport en matière de santé n’est plus à démontrer, et de nombreux acteurs s’engagent dans cette voie (ministère, AFD, Paris 2024, entreprises, fédérations sportives, …). 

C’est pourquoi il est déterminant que la lutte contre la sédentarité soit clairement mentionnée comme un axe prioritaire de l’action de la France dans la lutte contre les maladies et pour soutenir les systèmes de santé.

Dans la lignée des recommandations de l’OMS de pratiquer une activité sportive quotidienne d’au moins 30 min, et dans la logique d’intervention « Sport pour tous » de la France dans ce secteur (garantir un accès à toutes et à tous à cette pratique sportive), ses actions participent à lutter contre la sédentarité en Afrique, principalement auprès des jeunes (principaux bénéficiaires). Le fait de permettre aux jeunes de pratiquer une activité sportive physique via ces projets, participe également à prévenir de certaines maladies qui sont liées au manque de pratique sportive.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 265

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 67, deuxième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

et contre la malnutrition

Objet

L’approche au travers des Objectifs de développement durable 2 et 3 permet de s’engager pour une « faim zéro » et la « bonne santé et le bien-être ». Cet amendement a pour but d’ancrer la malnutrition au rang des engagements de la France afin de permettre l’atteinte des objectifs 2 et 3 des ODD. La malnutrition couvre deux groupes d’affection : la dénutrition et le surpoids ou l’obésité. En 2016, pour lutter contre la malnutrition, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution dans laquelle elle proclame « 2016-2025 Décennie d’actions des Nations Unies pour la nutrition ». Ainsi, l’objet de cet amendement est de considérer un champ d’action sur la malnutrition.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 266

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 67

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La France renforce les partenariats entre les chercheurs des laboratoires français et ceux des pays en développement et favorise la création de laboratoires nationaux.

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux pays en développement d’acquérir leur autonomie dans le domaine de la recherche, en particulier dans le domaine sanitaire.

En effet, la croissance économique tant recherchée ces dernières années par les pays en développement ne résout pas la question des inégalités de l’accès aux soins. La croissance économique n’est pas synonyme de développement social.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique abrite un quart des personnes malades dans le monde. Toutefois, elle ne fabrique qu’une part infime - soit moins de 2 % - des médicaments consommés sur le continent. Elle ne bénéficie que de 1,3 % des ressources financières mondiales consacrées à la santé et dispose de seulement 3 % des professionnels de santé (OMS, 2018).

La pandémie de la Covid-19 a démontré l’importance d’avoir un système de santé efficace et efficient et la nécessité de renforcer l’unité d’action internationale dans le domaine de la recherche sanitaire.

Cela passe par d’abord par une meilleure coopération des chercheurs dans les travaux de recherche. Cela passe également par l’établissement et le renforcement de laboratoires implantés localement ; ce qui leur permettra de mener des travaux de recherches innovants et de pouvoir faire face aux crises épidémiques qui les touchent plus localement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 126

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 69, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

À cette fin, la France augmentera massivement son apport financier aux initiatives ACT-A et COVAX et promeut, aux côtés de l’Union Européenne, la signature d’un traité international sur la préparation et la riposte aux pandémies qui consacre les vaccins comme bien public mondial et la levée des brevets.

Objet

Si la France a participé pleinement au lancement de l’initiative ACT-A, force est de constater qu’elle a aujourd'hui décaissé 14 fois moins que l’Allemagne ou 6 fois moins que la Grande-Bretagne. Ce différentiel, s’il peut s’expliquer, pose toutefois question dans un moment où les inégalités d’accès aux soins et aux vaccins contre le COVID fait de nombreuses victimes et prolonge la crise sanitaire, économique et sociale. Dans le cadre du programme Covax pour une large distribution des vaccins contre la Covid, la France est le premier pays à transférer des doses aux pays à faibles revenus. Lancé en mars 2020, Covax commence ses livraisons depuis deux mois, avec un retard dans l'approvisionnement. Enfin, il est dans l’intérêt mondial de promouvoir la levée des brevets pour les vaccins. A ce titre, l’exemple indien est édifiant au moment où le pays subit un nouveau variant particulièrement meurtrier et où sa recherche est paralysée alors même que le gouvernement milite pour la levée des brevets depuis plus de six mois.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 267

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 69, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France soutient la proposition de dérogation temporaire aux droits de propriété intellectuelle touchant au commerce définis dans l’accord ADPIC de l’OMC afin de faciliter le partage au niveau mondial de ces droits pour la recherche, la production et l’accès aux vaccins et traitements contre la Covid-19.

Objet

A l’initiative de l’Afrique du Sud, plus de 100 pays, élus, syndicats et organisations de la société civile demandent aujourd’hui une dérogation temporaire des obligations liées à l’accord ADPIC de l’OMC sur les droits de propriété intellectuelle liés au commerce.

Cette dérogation faciliterait le partage de la propriété intellectuelle et du savoir-faire nécessaires pour accroître et accélérer la disponibilité, l’accessibilité et le caractère abordable des vaccins, tests et traitements contre la COVID-19 dans le monde.

En 2001, sous la pression de l’opinion publique mondiale, les laboratoires pharmaceutiques avaient finalement dû se résoudre à laisser l’Afrique du Sud, ravagée par l’épidémie de Sida, faire produire en Inde des génériques d’antiviraux. Véritable tournant dans l’histoire des brevets sur les médicaments, cet évènement avait conduit l’OMC à introduire l’exception de la licence obligatoire, plutôt que de voir mis en péril l’édifice de la propriété industrielle sur les médicaments.

Si à l’époque il s’agissait de permettre la fabrication de génériques de synthèse, accéder au brevet de ces vaccins de nouvelle génération reste pourtant insuffisant. La déclaration commune lancée à l’initiative de l’ONG Médecins sans frontières, qui sera rendue publique ces prochains jours, insiste également sur l’accès « au savoir-faire, aux données et aux ressources » liées à la recherche et développement.

L’enjeu est tel qu’il nécessite un engagement majeur des Etats auprès des institutions internationales pour que les laboratoires acceptent de transférer les technologies développées.

Signataires de cette déclaration commune visant à l’application de la dérogation temporaire à l’accord sur les ADPIC, les membres du Groupe socialiste, écologiste et républicain souhaitent que la France soutienne activement cette position au niveau international, en particulier dans le cadre de l’OMC, afin, qu’au-delà des mécanismes Covax et Gavi de distribution de vaccins, les pays en développement puissent eux-mêmes être des acteurs de lutte contre les pandémies et produire les vaccins nécessaires à leurs populations.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 56

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 69, cinquième phrase 

Remplacer les mots : 

, visant une meilleure coordination des bailleurs et agences multilatérales pour permettre à tous de vivre en bonne santé

par les mots : 

pour permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous, qui vise une meilleure coordination des bailleurs et des agences multilatérales

Objet

Cet amendement rédactionnel vise à reprendre la dénomination officielle du « Plan d’action mondial pour permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 57

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Dans ce cadre, le sport constitue un levier pour la réalisation de l’ODD 3.

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de mettre en lumière le rôle essentiel joué par le sport en matière de développement. Si aucune cible des Objectifs de développement durable (ODD) ne concerne directement le sport, ce dernier est au coeur de plusieurs enjeux et facteurs de développement. 

Le 23 octobre 2018, le Comité international olympique (CIO) et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) ont co-organisé, pour la première fois, une table ronde intitulée « investir dans le sport pour les ODD ». Cet évènement avait pour objectif de réfléchir à des politiques et initiatives concrètes visant à renforcer la contribution du sport et des investissements qui y sont liés à l’atteinte des ODD.

Pour ce qui concerne l’AFD, elle déploie une stratégie intitulée « Sport et développement », qui fait du sport l’un des nouveaux axes de son action. Elle se concentre sur la promotion du « sport pour toutes et pour tous » et favorise l’égalité d’accès à la pratique, en mettant l’accent sur les questions d’égalité femmes-hommes. 

Lors de son discours de Ouagadougou de novembre 2017, le président de la République a affirmé que le sport constitue un « levier d'action pour la jeunesse et le développement économique et social en Afrique ».   

Les auteurs de cet amendement souhaitent par ailleurs soutenir et saluer les actions menées par des organisations de la société civile intervenant dans le domaine du sport.

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 170 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD et KLINGER, Mme GOSSELIN, MM. BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP et MM. HUSSON et FOLLIOT


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

L’activité physique et sportive, qui contribue à la réalisation de ces objectifs, est intégrée dans l’action bilatérale de la France en matière de santé.

Objet

La deuxième partie du CPG définit les axes prioritaires de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. La première priorité sectorielle affichée par la France est le renforcement de l’action pour lutter contre les maladies et soutenir les systèmes de santé. A cet égard, la France s’engage sur de nombreux points.

 Alors que l’activité physique et sportive prend aujourd’hui une place croissante dans les politiques de santé, cet amendement vient souligne que l’APS est pleinement intégrée dans l’action bilatérale de la France en matière de santé.

Le sport est spécifiquement mentionné au paragraphe 37 de la déclaration des Nations-Unies sur les Objectifs de Développement Durable, indiquant notamment que le sport contribue à la réalisation des objectifs de santé.

Le Comité International Olympique s’est également inscrit dans cette démarche, en soulignant la capacité du sport à contribuer entre autres à la réalisation de l’ODD3 lié directement à la santé. A cet égard, le mouvement olympique a souligné que « le sport est le troisième axe de la prévention des maladies non transmissibles, lesquelles sont bien trop souvent provoquées par l’inactivité physique et une mauvaise alimentation. La pratique d'une activité physique régulière est l'un des meilleurs moyens de prévenir les maladies et affections – le sport peut donc permettre de réduire considérablement les coûts des soins de santé, de contribuer à augmenter la productivité́ et aider à prévenir les problèmes de santé mentale. »

Aujourd’hui, la plus-value du sport en matière de santé n’est plus à démontrer, et de nombreux acteurs s’engagent dans cette voie (ministère, AFD, Paris 2024, entreprises, fédérations sportives, …). C’est pourquoi il est important de la mentionner précisément dans le texte.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 178 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE, MEUNIER, PRÉVILLE, CONWAY-MOURET et JASMIN, M. GILLÉ, Mme VAN HEGHE, MM. TISSOT et Patrice JOLY, Mmes MONIER et ROSSIGNOL, MM. ANTISTE et FÉRAUD et Mmes ARTIGALAS et BILLON


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 75

Remplacer les mots :

l’employabilité

par les mots :

l’insertion socio-économique

Objet

L’employabilité des jeunes renvoie à leur formation et ne semble pas suffisant au regard des enjeux liés à l’emploi des jeunes. Leur insertion socio-économique implique non seulement l’accès à l’emploi et l’accès à l’éducation mais aussi l’insertion sociales des personnes à besoins spécifiques ou encore l’appui à la participation citoyenne. L’objet de cet amendement est donc d’inclure ce terme, plus adapté aux enjeux de développement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 273

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. VALLINI, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 76

Compléter cet alinéa par quatre phrases ainsi rédigées :

La France amplifie ses efforts face à la crise éducative majeure à laquelle sont confrontés plus de 214 millions d’enfants de 3 à 18 ans en raison de la crise multidimensionnelle de la Covid 19 qui s’ajoute aux contextes de vulnérabilités et creuse les inégalités. 75 millions d’enfants et de jeunes, dont 39 millions de filles, étaient déjà marginalisés à cause des conflits armés, des déplacements forcés et des catastrophes naturelles. Elle fait de l’éducation une priorité de sa réponse à la Covid 19 et tire des enseignements de cette crise afin de contribuer à la résilience des systèmes éducatifs et de s’assurer qu’aucun enfant et jeune ne soit privé d’éducation, et ainsi d’environnements protecteurs et d’opportunités pour se réaliser pleinement. Elle s’engage à consacrer 4 % de son aide humanitaire à l’éducation et à renforcer le nexus urgence-développement en matière d’éducation.

Objet

L’éducation, déjà sous-financée dans les situations d’urgence et de crise prolongée, est frappée de plein fouet par le contexte actuel. Selon l’UNESCO, l’éducation reste globalement absente de la réponse financière à la Covid19, ne bénéficiant que de 0,78 % des plans de relance au niveau mondial. La COVID-19 pourrait augmenter le déficit de financement annuel de l'éducation dans les pays les plus pauvres d'un tiers, jusqu'à 200 milliards de dollars par an. La continuité du droit à l’éducation constitue un point d’ancrage indispensable au maintien des droits sociaux dans leur ensemble. Si des engagements ne sont pas pris, avec une programmation financière adéquate, les risques de voir une génération entière sacrifiée demeurent immenses. L’aide française à l’éducation doit répondre aux besoins éducatifs fondamentaux et urgents, et en ce sens la France doit dans le cadre de ce projet de loi s’engager à allouer davantage de ressources aux systèmes éducatifs dans les contextes de crise. Ceci, afin de renforcer leur capacité d’anticipation et de résilience et protéger les populations les plus vulnérables.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 268

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. VALLINI, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 77

1° Au début

Insérer deux phrases ainsi rédigées :

La France rappelle que l’éducation est non seulement un droit humain et un droit fondamental de l’enfant et des jeunes, inscrit dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ratifiée par la France. L’éducation est aussi un levier pour remédier à toutes les inégalités et favoriser l’engagement citoyen dans les processus de changements socio-économiques et politiques.

2° Première phrase

Après les mots :

égalité entre les femmes et les hommes 

insérer les mots :

et les filles et les garçons

et après les mots :

cohésion sociale

insérer les mots :

, changement climatique, consolidation de la paix, exercice de la citoyenneté et défense des droits humains

II. – Alinéa 79

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La France adopte une approche multisectorielle qui promeut la collaboration et la coordination entre et à travers les ministères (de la santé, affaires sociales, famille, justice, éducation, etc.) et multipartite (bailleurs, Gouvernements, OSC et organisations de jeunes, au niveau local, national et international) au sein du secteur de l’éducation.

Objet

Ce projet de loi vise à promouvoir le respect des droits humains et une approche intégrée des ODD. Or, l’approche par les droits est absente de la partie éducation et formation. Il est essentiel de rappeler que l’éducation est un droit humain et un droit de l’enfant, notamment inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme, l'insertion dans la vie sociale et professionnelle, l’exercice de la citoyenneté. C’est une dimension primordiale, que cette loi doit mettre en avant afin d’insister sur le caractère obligatoire et juridique d’assurer le droit à l’éducation dans le respect de l'égalité des chances ainsi que la responsabilité et le devoir qui incombent aux Etats de le faire respecter, conformément aux normes et standards relatifs aux droits humains. D’autant plus important, qu’aujourd’hui des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes se trouvent encore privés de ce droit fondamental. Il est également essentiel de rappeler le rôle de l’éducation comme levier d’atténuation du changement climatique, de consolidation de la paix, d’exercice de la citoyenneté, de défense des droits humains et l’importance d’une collaboration multi-secteurs et pluri-acteurs.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 269 rect.

12 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 77, après la deuxième phrase

Insérer deux phrases ainsi rédigées :

Par son concours, la France participe à la consolidation de la formation des enseignants et au renforcement du système éducatif dans les pays en voie de développement, notamment en finançant des infrastructures et des équipements scolaires en vue de favoriser l’apprentissage dans des conditions idoines et de couvrir de manière uniforme les territoires ruraux et urbains.

Objet

Le présent amendement a pour but de renforcer le système éducatif des pays en voie de développement. En effet, l’éducation est le gage d’un développement durable en mesure d’emporter des effets concrets sur les défis socio-économiques, politiques et démographiques auxquels les pays en voie de développement sont confrontés. L’éducation permet aux populations d’élever leur capital culturel et leur niveau de vie, et renforce la cohésion sociale, la sécurité et la santé. Selon l’Unesco, chaque année supplémentaire de scolarité pourrait ajouter non seulement 0,37% au PIB d’un pays, mais également 10% aux revenus d’un citoyen.

Notre aide au développement a pour objectif de réduire les inégalités mondiales et de promouvoir l’accès à l’éducation. Or le système éducatif des pays d’Afrique subsaharienne accuse un retard important par rapport aux autres régions du monde.

Les disparités persistantes sont généralement liées au genre, au handicap et à l’insuffisance de ressources financières allouées au domaine de l’éducation. Le surpeuplement des classes, le nombre réduit d’enseignants travaillant dans des conditions peu valorisantes et faiblement rémunérés par les États, l’insuffisance de manuels scolaires adaptés et actualisés, le délabrement des infrastructures et l’obsolescence des équipements ont pour conséquence de dégrader les conditions d’études. C’est la raison pour laquelle le présent amendement propose d’orienter l’aide publique au développement sur le financement des infrastructures et des équipements scolaires.

Ces disparités sont également liées au lieu de résidence, puisque les zones rurales défavorisées bénéficient moyennement, sinon quasiment pas, d’initiatives publiques de développement.  C’est pourquoi le présent amendement insiste sur la nécessité de couvrir de manière uniforme l’ensemble des territoires, ruraux et urbains.

Par ailleurs, les programmes scolaires sont généralement en déphasage avec les réalités endogènes et ne correspondent souvent pas à la demande sociale.

In fine, toutes ces insuffisances finissent par entraver l’essor d’un système éducatif inclusif et performant. Pourtant, cela relève de l’urgence.  En effet, selon l’Unicef, en 2030, le nombre d’enfants à scolariser atteindra 619 millions, dont 444 millions pour la seule Afrique subsaharienne.

L’aide au développement de la France doit produire un impact direct sur le système éducatif des pays en développement. Pourtant, en 2020, vingt organisations réunies au sein de la « Coalition Éducation » (syndicats, associations et ONG) ont fait part, dans différents rapports, de leurs inquiétudes à propos des engagements pris par la France en la matière dans le cadre de son projet de loi de finances pour 2021. En effet, bien que la France consacre 992 millions d’euros d’aide bilatérale à l’éducation dans les pays en développement, seuls 1,8% de l’APD bilatérale sont alloués à l’éducation de base, et 19% de ces fonds sont attribués aux pays les plus fragiles classés comme étant prioritaires. À tire d’exemple, seuls 5% de l’APD bilatérale allouée à l’éducation de base sont orientés vers les pays du Sahel, alors même que ces pays se trouvent à la croisée de tous les défis du développement (social, sécuritaire, environnement, nutrition…) Autre exemple, la comptabilisation des bourses et des frais d’écolage d’étudiants venant de pays en développement (qu'ils retournent ou pas dans leur pays à la fin de leurs études) ne produit aucun impact sur le développement du système éducatif dans les pays en développement. En l’état actuel, la mobilité internationale contribue à la fuite des cerveaux et gonfle de manière illusoire nos efforts dans le domaine de l’éducation.

Il convient donc de prendre des mesures permettant d’aboutir à une meilleure répartition de crédits de l’aide publique au développement en faveur de l’éducation.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 270

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 77, après la quatrième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

L’aide publique au développement de la France s’attache particulièrement à renforcer l’enseignement professionnel, en vue d’accroître l’employabilité des jeunes.

Objet

Le présent amendement vise à renforcer l’employabilité de la jeunesse.

Dans les économies des pays en voie de développement, et plus particulièrement ceux de la bande sahélienne, le secteur tertiaire à une place prépondérante.

En effet, les formations dispensées (commerce, droit, économie, finances, médecine, ressources humaines, sociologie, langues, tourisme, etc…) produisent un nombre important de citadins intellectuels, finalement touchés par un chômage massif. Ces jeunes diplômés sans emploi finissent parfois par être des cibles privilégiées des démagogues identitaire et religieux.

Cette situation d’inadéquation entre la formation et l’employabilité constitue un frein pour l’essor de l’industrialisation et la modernisation de l’agriculture sous-régionale.

Pourtant, le développement du secteur secondaire, qui nécessite la mise en place de filières d’enseignement technique industriel et d’enseignement technique agricole, est une condition sine qua non permettant l’accueil des capitaux en vue d’investir dans la transformation locale des produits. De même, seul un enseignement technique agricole permet l’acquisition des connaissances nécessaires à la modernisation de l’agriculture sous-régionale.

 






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 272

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. VALLINI, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 77

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

La France contribue, en coordination avec les autres acteurs de l’aide, à appuyer les États les plus fragiles, pour renforcer leurs capacités en matière de conception et de mise en œuvre des politiques éducatives, avec une attention particulière à la promotion de l’égalité de genre et la non-discrimination à travers les systèmes éducatifs. La France s’engage à atteindre progressivement la part de 15 % de l’APD totale pour l’éducation, et de 50 % de l’APD éducation à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles, en mettant la priorité sur les pays d’Afrique subsaharienne.

Objet

Malgré les engagements significatifs de la France en faveur de l’éducation depuis 2018, l’aide à l’éducation reste insuffisante et pas prioritairement orientée vers les besoins prioritaires des populations. La France consacre seulement 13 % de son APD à l’éducation dont 18% de l’APD à l’éducation bilatérale aux pays prioritaires qui traversent une crise éducative inquiétante, soit moins de 2% de l’aide bilatérale française totale, et 16 % de l’aide bilatérale à l’éducation dans les pays d’Afrique subsaharienne. Cette loi doit permettre de rétablir ce déséquilibre alarmant, en intégrant l’objectif des 15 % de l’APD à l’éducation et 50% de l'APD à l’enseignement de base. La France doit s’engager à consacrer l’intégralité des montants additionnels, tenant compte de l’augmentation de l’APD pour atteindre les 0,7 %, à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles. Cette mesure est urgente afin de répondre aux besoins éducatifs fondamentaux des 265 millions d’enfants privés d’éducation, d’autant plus au regard de la crise actuelle qui bouleverse fortement les systèmes éducatifs des pays fragiles.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 58

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 78, première phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Sur le plan bilatéral, la France appuie l’accès universel à un socle de connaissances et de compétences fondamentales, en particulier à travers les interventions de l’AFD, les activités des opérateurs dédiés à l’enseignement supérieur et à la recherche au Sud (CIRAD, CNRS, IRD, Campus France), celles de l’Institut Pasteur, ainsi que les projets de coopération menés par les ambassades.

Objet

Cet amendement vise, d’une part, à apporter une modification rédactionnelle et, d’autre part, à mettre en exergue la contribution de Campus France à l’appui de la France en faveur de l’accès universel à un socle de connaissances et de compétences fondamentales. 

Campus France porte notamment le programme « Partenariats avec l’enseignement africain », aux côtés du ministère de l’Europe et des affaires étrangères et du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Cet appel à projets financé par l’AFD, qui est l’un des volets de la stratégie « Bienvenue en France » présentée par le Premier ministre en novembre 2018, vise à financer des partenariats universitaires ambitieux dans des secteurs prioritaires pour le développement des 18 pays africains éligibles.

Cet amendement vise également à tenir compte du fait que l’Institut Pasteur est une fondation privée à but non lucratif, et non un opérateur de l’État.

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 24 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, LOUAULT, CANÉVET, LE NAY, DÉTRAIGNE et MOGA, Mmes HERZOG et SAINT-PÉ, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes BILLON et JACQUEMET et MM. CHAUVET, DELAHAYE, LONGEOT et Pascal MARTIN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 78, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France fixe, parmi les priorités de l’AFD, le financement des écoles qui enseignent le français.

Objet

Cet amendement vise à fixer, parmi les priorités de l'Agence française de développement, le financement des écoles qui enseignent le français. En effet, il est important d'investir sur l'apprentissage du français à tous les niveaux, même dans les pays non-francophones.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 59

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 78, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

En vue de la réalisation de l’ODD 4, la France promeut le sport, qui favorise également l’inclusion sociale, l’égalité entre les filles et les garçons, ainsi que la paix.

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de mettre en lumière le rôle essentiel joué par le sport en matière de développement. Si aucune cible des Objectifs de développement durable (ODD) ne concerne directement le sport, ce dernier est au coeur de plusieurs enjeux et facteurs de développement. 

Le 23 octobre 2018, le Comité international olympique (CIO) et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) ont co-organisé, pour la première fois, une table ronde intitulée « investir dans le sport pour les ODD ». Cet évènement avait pour objectif de réfléchir à des politiques et initiatives concrètes visant à renforcer la contribution du sport et des investissements qui y sont liés à l’atteinte des ODD.

Pour ce qui concerne l’AFD, elle déploie une stratégie intitulée « Sport et développement », qui fait du sport l’un des nouveaux axes de son action. Elle se concentre sur la promotion du « sport pour toutes et pour tous » et favorise l’égalité d’accès à la pratique, en mettant l’accent sur les questions d’égalité femmes-hommes. 

Lors de son discours de Ouagadougou de novembre 2017, le président de la République a affirmé que le sport constitue un « levier d'action pour la jeunesse et le développement économique et social en Afrique ».   

Les auteurs de cet amendement souhaitent par ailleurs soutenir et saluer les actions menées par des organisations de la société civile intervenant dans le domaine du sport.

Tel est le sens de cet amendement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 171 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD et KLINGER, Mme GOSSELIN, MM. BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP et M. FOLLIOT


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 78

Compléter cet alinéa par trois phrases ainsi rédigées :

La France intègre le sport comme un nouvel outil pour contribuer à l’éducation, l’égalité et l’épanouissement, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes dans les pays partenaires. Le sport offre un cadre structurant, un espace de dialogue et de sensibilisation efficace pour amener des jeunes non scolarisés ou déscolarisés à entamer des démarches de formation, et peut contribuer à l’insertion citoyenne, économique et sociale des jeunes, et la lutte contre toutes les formes de discriminations. À travers les interventions des ambassades, de l’AFD et des différents partenaires du mouvement sportif national et international, le sport est également utilisé comme outil pour sensibiliser les publics jeunes de façon ludique sur des enjeux liés aux ODD.

Objet

Cet amendement vient souligner la force de la politique sportive dans le cadre du développement solidaire, tant sur l’aspect social et sociétal que sur l’aspect de l’accès à de nouvelles infrastructures. Dans le cadre de l’accueil des JOP de Paris 2024, cette dimension particulière a une résonnance particulière, et doit être un vecteur puissant de la programmation des prochaines années. La France partage son expertise avec notamment le Sénégal et Dakar pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2026, ainsi qu’avec la République démocratique du Congo et Kinshasa pour l’organisation des Jeux de la Francophonie en 2022.

Le sport et le jeu sont identifiés par l’UNICEF parmi les éléments essentiels pour apporter une éducation de qualité avec des impacts positifs reconnus pour l’éducation et le développement cognitif de l’enfant.  Les milieux scolaire et universitaire sont un des environnements les plus appropriés pour l’apprentissage et la pratique sportive. L’activité physique contribue en effet à améliorer les performances scolaires et les compétences « de vie » en permettant le développement des capacités d’attention, de concentration, de mémoire et des comportements positifs en classe (respect des règles, des autres, etc.).

Les projets financés par les ambassades et opérateurs français utilisent le sport à des fins d’éducation et de sensibilisation aux Objectifs de Développement Durable (ODD) auprès des jeunes et notamment en Afrique, en adéquation avec le discours de Ouagadougou du président de la République (novembre 2017), mais également dans les autres pays ciblés par les aides françaises tel que l’Inde.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 10 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mmes GATEL et PERROT, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 79, première phrase

Après les mots :

(UNICEF)

insérer les mots :

dans son action multisectorielle en faveur de l'enfance

Objet

L’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale a permis l’adoption d’un langage plus robuste sur les droits de l’enfant, y compris sur l’indispensable approche multisectorielle de l’enfance, notamment grâce aux mentions des droits de l’enfant et de la Convention relative. Pour cette raison, il semble souhaitable et logique de préciser que la France soutient l’UNICEF, certes sur l'éducation (qui était déjà une priorité affirmée dans la loi) mais également dans son approche multisectorielle pour l’effectivité des droits de l’enfant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 271

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. VALLINI, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 79

1° Deuxième phrase

Remplacer les mots :

et à l’éducation de base dans les pays à faible revenu

par les mots :

publics dans les pays d’Afrique subsaharienne et notamment les pays prioritaires de l’APD

2° Dernière phrase

Remplacer cette phrase par deux phrases ainsi rédigées :

La France promeut l’éducation comme un service public gratuit. Dans cette perspective, elle s’engage à travailler en collaboration avec les pays partenaires pour réguler l’implication des acteurs privés dans l’éducation afin de garantir l’accès de tous les enfants à une éducation gratuite de qualité pour l’enseignement de base, et lutter contre toute forme de discrimination.

Objet

La crise de la COVID-19 et ses effets sur les systèmes scolaires ont une fois de plus révélé l’importance de systèmes scolaires publics et inclusifs stables, bien financés, gratuits et conformes aux normes des droits humains et ont montré que cela ne peut être réalisé sans les autorités publiques. Il est indispensable de construire des espaces non-marchands, alignés sur les droits humains, avec un secteur public fort, garantissant des services égaux pour tous les enfants, y compris en cas d’urgence. Les Principes d’Abidjan adoptés en 2019 fournissent des directives claires pour aider les États à construire des systèmes scolaires plus équitables, solides et efficaces. Ce projet de loi vise à garantir un financement concentré sur le développement de systèmes d’éducation publique durables et résilients, et assurer que des mesures réglementaires soient prises pour garantir le droit à l’éducation et protéger les plus vulnérables dans le cadre d’une implication du secteur privé.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 60

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 80, deuxième phrase

Remplacer les mots :

favoriser le développement des pays du Sud et à leur permettre

par les mots :

permettre aux pays du Sud

Objet

Amendement rédactionnel : il s’agit d’éviter une redondance avec la phrase précédente et ainsi alléger la rédaction.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 61

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 80, quatrième phrase

Après les mots :

mais aussi

insérer les mots :

des « talents »

Objet

Cet amendement vise à insérer deux mots manquants pour la bonne compréhension de cette phrase. 

Dans son discours prononcé à l’université de Ouagadougou le 28 novembre 2017, le Président de la République a effectivement appelé à la circulation des "talents", faisant le voeu « que la France puisse accueillir 1000 nouveaux talents africains chaque année dans le domaine de la création d’entreprises, dans la recherche, dans l’innovation, dans la culture, dans le sport ».






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 172 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD et KLINGER, Mme GOSSELIN, M. MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP et M. FOLLIOT


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 80, dernière phrase

Après le mot :

culturelle,

insérer le mot :

sportive,

Objet

L’alinéa 80 du Cadre de Partenariat Global souligne l’importance de la coopération de la France autour de la Méditerranée, particulièrement dans le renforcement de la coopération culturelle, scientifique et d’éducation.

Au regard de l’essor de la diplomatie sportive et de l’importance des actions menées dans ce domaine, il est important que celui-ci soit explicitement inscrit dans les axes de la coopération de la France avec les pays de la Méditerranée.

Lors de son discours de Ouagadougou du 28 novembre 2017, le Président de la République a présenté le sport comme le deuxième ciment pour un avenir commun notamment avec les pays africains.

Aujourd’hui, la plus-value du sport en matière de développement n’est plus à démontrer, et de nombreux acteurs s’engagent dans cette voie (AFD, Paris 2024, entreprises, fédérations sportives, …).

C’est pourquoi il est déterminant que le sport soit clairement mentionné comme devant être pris en compte spécifiquement dans les politiques de coopérations mise en place à l’échelle méditerranéenne.

Les Jeux méditerranéens, et les différents championnats arabes, sont des occasions de favoriser la coopération de la France avec les autres pays du pourtour de la Méditerranée sur la dimension sportive, plus particulièrement sur les impacts sociaux/environnementaux qui peuvent être construits autour de ces évènements sportifs. A titre d’exemple, les opérateurs français sont en contact avec les organisateurs des prochains Jeux méditerranéens qui se tiendront à Oran en 2022.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 274

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. VALLINI, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 80

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

La France s’engage à officiellement ne comptabiliser dans l’APD (selon les critères de l’OCDE) que les bourses et les frais d’écolage bénéficiant aux 19 pays prioritaires de l’aide française. La France met en place des indicateurs ou des dispositifs de suivi permettant de vérifier que les bourses répondent aux priorités de la politique de développement française.

Objet

La France figure depuis des années parmi les pays qui comptabilisent dans son APD le montant le plus élevé de bourses et frais d’écolage destinés aux étudiants étrangers issus de pays en développement pour poursuivre leurs études en France. Ces montants représentent 75 % de l’APD éducation bilatérale. L’impact de ces dépenses sur la réduction de la pauvreté et des inégalités dans les pays d’origine des étudiants est contesté car nombreux sont celles et ceux qui n’y retournent pas. En 2017, l'évaluation des « bourses du gouvernement français » du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères a pointé le problème de cohérence entre les bourses et l’objectif de l’APD. Bien que les bourses figurent dans les critères de l’OCDE, les Etats ne sont pas contraints de les comptabiliser. Les Etats-Unis et la Finlande ont fait le choix de ne pas les inclure et d’autres pays comme l’Espagne, le Canada, le Royaume-Uni, la Suède en ont comptabilisé qu’une très faible part. Afin d’assurer la cohérence de la politique française avec ses objectifs, il est indispensable que cette loi inscrive un engagement officielle de la France à inclure dans l’APD (selon les critères de l’OCDE) les seuls bourses et les frais d’écolage bénéficiant aux 19 pays prioritaires. La Commission d’évaluation indépendante doit permettre la mise en place d’indicateurs ou de dispositifs de suivi afin de vérifier si les bourses répondent aux priorités de la politique de développement française (cibler les étudiants issus des pays les plus pauvres et des pays prioritaires de la France, ainsi que les étudiants issus des milieux les plus modestes dans tous les pays).






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 323

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéas 148 à 161

Rédiger ainsi ces alinéas :

V. – Prévisions d’aide publique au développement de la France sur la période 2020-2022*

(En millions d’euros)

2017

2017 (nouvelle méthode – à titre indicatif)

2018

2019

2020

2021

2022

Aide publique au développement résultant des crédits budgétaires

6 977

5 817

6 363

7 706

8 860

9 193

10 349

(i) mission APD (hors prêts)

2 177

2 177

2 297

2 726

3 072

3 595

4 523**

(ii) prêts bilatéraux de l’AFD au secteur public

2 458

1 298

1 131

1 364

2 308

2 103

2 228

(iii) instruments d’aide au secteur privé (prêts, prises de participation)

428

564

556

456

608

(iv) autres

2 342

2 342

2 506

3 052

2 923

3 038

2 990

Dont bourses et écolages du MESR (P150, P231)

753

753

797

798

819

825

825

Dont frais d’accueil des demandeurs d’asile (P303)

502

502

613

835

832

852

859

Dont frais de santé des demandeurs d’asile

175

174

185

189

Dont recherche (P172)

342

342

341

332

349

339

339

Dont action extérieure de l’État (P105 et P185)

429

429

437

445

435

375

375

Autres prêts

125

448

709

146

323

376

272

(i) prêts concessionnels du Trésor

- 95

140

110

 80

108

126

130

(ii) prêts multilatéraux

220

308

599

 66

215

250

142

Contrats de désendettement (décaissements)

325

325

319

366

129

 – 

231

Contribution à l’APD financée par le budget de l’Union européenne (prélèvement sur recettes)

1 527

1 527

1 476

1 451

1 631

2 016

2 414

Allègements de dette

- 183

 92

 57

 18

333

4 407

 49

Fonds de solidarité pour le développement

809

809

835

733

610

738

738

TOTAL BUDGET DE L’ÉTAT ET DE SES AGENCES

9 580

9 018

9 759

10 421

11 886

16 730

14 053

Collectivités territoriales et agences de l’eau

118

118

131

138

136

134

141

Frais administratifs de l’AFD hors rémunération des opérations de l’AFD pour le compte de l’État

354

354

394

349

384

410

425

TOTAL APD

10 052

9 489

10 284

10 908

12 407

17 274

14 619

APD en % du RNB (nouvelle série SEC 2014)

0,43 %

0,40 %

0,43 %

0,44 %

0,53 %

0,70 %***

0,56 %

*Cette trajectoire d’aide publique au développement est fondée sur les données disponibles en avril 2021.

**Dont 100 millions d’euros en 2022 à confirmer en fonction des dispositions du IV de l’article 1er de la présente loi.

***Hors allègements de dette, le ratio APD/RNB s’établit à 0,52 % en 2021.

La décomposition de l’APD française est la suivante :

1° L’aide financée par la mission « Aide publique au développement » (programmes 110 et 209) s’élève à 3,1 milliards d’euros en 2020, 3,6 milliards d’euros en 2021 et 4,5 milliards d’euros en 2022 conformément aux dispositions prévues à l’article 1er de la présente loi de programmation. Ces crédits permettent de financer l’activité en subventions de l’AFD (aide-projet), l’aide-projet du MEAE (Fonds de solidarité pour les projets innovants, les sociétés civiles, la francophonie et le développement humain – FSPI), les crédits de gestion et sortie de crise (fonds d’urgence humanitaire, aide alimentaire programmée, aide budgétaire) et de contribuer aux principaux fonds multilatéraux, ainsi qu’au Fonds européen de développement. Ces montants diffèrent de ceux inscrits au tableau des crédits de paiement de la mission « Aide publique au développement » du IV. 1 de l’article 1er de la présente loi, en raison de l’inéligibilité en APD de certaines dépenses de la mission budgétaire « Aide publique au développement », notamment les bonifications de prêts ;

2° Les prêts bilatéraux de l’AFD[1] ;

3° Les instruments d’aide au secteur privé : les prêts, prises de participation et garanties accordées et appelées au bénéfice du secteur privé[2] ;

4° Les autres programmes du budget de l’État et de ses opérateurs, qui comprennent en particulier les frais de formation en France d’étudiants issus des pays inscrits sur la liste des pays éligibles à l’APD (écolages), les frais d’accueil et de santé de réfugiés provenant de ces mêmes pays, ainsi que les travaux de recherche sur le développement, conduits notamment par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) ;

5° Les autres prêts, principalement les prêts du Trésor ;

6° Les prêts multilatéraux au bénéfice des organisations éligibles à l’APD ;

7° La contribution française au budget de l’Union européenne finançant l’APD européenne. L’APD générée par le budget régulier de l’Union européenne est attribuée à chaque État membre en fonction d’une clé de répartition représentant la part du RNB de chaque État dans le RNB total de l’Union. Elle correspond ainsi à l’APD de l’Union financée par le biais du prélèvement sur recettes au bénéfice de l’Union européenne (PSRUE) ;

8° Les opérations de traitement de la dette, ainsi que les contrats de désendettement, qui tiennent compte des allègements et annulations qu’il est possible de prévoir actuellement. D’autres allègements ou annulations pourraient intervenir d’ici 2022 ;

9° L’APD financée par les taxes affectées au Fonds de solidarité pour le développement (taxe sur les transactions financières et taxe de solidarité sur les billets d’avion) ;

10° Une dernière catégorie de dépenses comptabilisables en APD se situe hors du budget de l’État. Elle correspond en particulier à l’APD réalisée par les collectivités territoriales, qui ne peut être prévue avec exactitude, et aux frais administratifs de l’AFD qui ne sont pas pris en charge par le budget de l’État.

Certaines données, notamment des crédits non pilotables (frais d’accueil et de santé des demandeurs d’asile) n’ont qu’une valeur indicative et seront actualisées chaque année dans le document de politique transversale « Politique française en faveur du développement » annexé au projet de loi de finances. Ce document de politique transversale indique également le suivi annuel des décaissements en dons et en prêts, par pays et par thématique, ainsi que les traitements de dette.

[1] Jusqu’en 2017, un prêt était comptabilisé (i) pour la totalité de sa valeur faciale dès lors qu’il est considéré éligible à l’APD, (ii) au rythme des décaissements (APD positive) et des remboursements (APD négative). La méthodologie en vigueur depuis 2018 consiste à (i) ne comptabiliser comme APD positive que l’équivalent-don du prêt mais (ii) à ne plus déduire les remboursements comme APD négative. (iii) Pour être comptabilisable en APD, un prêt doit, depuis 2018, comporter un élément-don d’au moins 45 % dans les pays les moins avancés (PMA) et autres pays à faible revenu (PFR), 15 % dans les pays à revenu intermédiaire – tranche inférieure (PRITI) et 10 % dans les pays à revenu intermédiaire – tranche supérieure. L’élément-don du prêt (le taux de concessionnalité) est arrêté lors de l’engagement du prêt. Ce taux est ensuite appliqué à chaque décaissement des différentes tranches du prêt considéré, pour calculer l’APD générée au fur et à mesure des décaissements ;

[2] Les instruments d’aide au secteur privé sont comptabilisés en flux nets (APD positive lorsque le prêt ou la prise de participation est décaissé ou que la garantie est appelée, APD négative lorsque le prêt est remboursé ou que la prise de participation est revendue ou génère des dividendes). Pour être comptabilisable en APD, un prêt au secteur privé doit comporter un élément-don d’au moins 25 %.

Objet

Le présent amendement vise à actualiser les prévisions d’aide publique au développement (APD) en fonction des dernières données disponibles.

L’alinéa 148 contient les prévisions d’APD jusqu’en 2022, sur la base de données actualisées en avril 2021. La chronique de revenu national brut prise en compte correspond à la chronique sous-jacente au Programme de Stabilité 2021-2027 de la France. La précédente chronique de revenu national brut correspondait à la chronique sous-jacente aux prévisions présentées dans l’article liminaire de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. Il en résulte ainsi la trajectoire du ratio d’APD/RNB suivante : 0,53% en 2020 ; 0,70% en 2021 et 0,56% en 2022.

Cette nouvelle rédaction se fonde également sur les dernières données d’APD disponibles. En volume, le montant d’APD de l’année 2019 correspond au montant notifié par la France et validé par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), dans le cadre de la déclaration définitive d’APD, publiée en janvier 2021. Le montant d’APD de l’année 2020 correspond au montant notifié par la France et validé par le CAD de l’OCDE, dans le cadre de la déclaration préliminaire d’APD, publiée en avril 2021. De ce fait, le volume d’APD s’établit à 10 908 millions d’euros en 2019 et à 12 407 millions d’euros en 2021.

Pour les années 2021 et 2022, les prévisions d’APD issue des prêts bilatéraux au secteur public de l’AFD ont été revues légèrement à la hausse, afin de tenir compte des dernières données disponibles en matière d’évolution des taux d’intérêts mondiaux. L’APD liée aux instruments d’aide au secteur privé (APD réalisée par Proparco et STOA) a été revue en forte hausse, en raison de la montée en charge de l’activité de prises de participations de Proparco, et d’un impact plus faible qu’anticipé de la pandémie de Covid-19 sur les capacités d’absorption des pays partenaires en prêts au secteur privé, notamment dans les secteurs des énergies et des infrastructures d’une part, de l’industrie, de l’agriculture et des services d’autre part. L’APD liée à la contribution de la France au budget régulier de l’Union européenne est également revue à la hausse conformément aux prévisions de décaissement  du Cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-20217, en particulier pour l’instrument européen pour le voisinage, le développement et la coopération internationale (NDICI). Enfin, l’APD liée aux contrats de désendettement et de développement (C2D) est revue à la baisse, notamment en 2021, en raison de l’extension jusqu’au 31 décembre 2021 de l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD), agrée par le G20 et le Club de Paris.

Une correction est apportée aux ratios APD/RNB au titre des années 2017 et 2018, qui s’établissent à 0,43%. Les ratios inscrits dans cet amendement correspondent à ceux validés par le CAD de l’OCDE pour ces deux années, et présentés dans le document de politique transversale « Politique française en faveur du développement » annexé chaque année au projet de loi de finances.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 129

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 149, tableau, septième ligne

Supprimer cette ligne.

II. – Alinéa 154

Supprimer les mots :

les frais de formation en France d’étudiants issus des pays inscrits sur la liste des pays éligibles à l’APD (écolages),

Objet

Cet amendement vise à sortir les frais d’écolage du champ de l’aide publique au développement. S’il apparaît pertinent que la France puisse mener une politique ambitieuse d’accueil des étudiants et élèves étrangers, ce pan de la politique extérieure de la France ne saurait être une politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités. La prise en compte de ces frais d’écolage, qui représentent par exemple plus de 67 millions d’euros annuels pour la Chine, nuit à la lisibilité de l’APD française sans pour autant participer au développement des pays récipiendaires de l’APD.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 130

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 149, tableau, huitième et neuvième lignes

Supprimer ces lignes.

II. – Alinéa 154

Supprimer les mots :

les frais d’accueil et de santé de réfugiés provenant de ces mêmes pays,

III. – Alinéa 161, première phrase

Supprimer les mots :

(frais d’accueil et de santé des demandeurs d’asile)

Objet

Cet amendement vise à sortir les frais d’accueil et de santé des réfugiés du champ de l’aide publique au développement. S’il apparaît bienvenu que la France puisse mener une politique ambitieuse d’accueil des réfugiés, ce pan essentiel de la politique extérieure de la France ne saurait être une politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités. Il convient donc de distinguer ce qui relève de la politique d’accueil et ce qui relève de la politique d’aide au développement des pays éligibles à l’APD.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 110

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 151, première phrase

Remplacer les mots :

4,8 milliards d’euros en 2022, 5,6 milliards d’euros en 2023, 6,4 milliards d’euros en 2024 et 7,2 milliards d’euros en 2025

par les mots :

5,8 milliards d’euros en 2022, 6,647 milliards d’euros en 2023, 7,388 milliards d’euros en 2024 et 8,166 milliards d’euros en 2025

Objet

Cet amendement, reprenant le chiffrage des ONG, permet tout à la fois d’atteindre 0,7 % du RNB consacré à l’aide publique au développement tout en en prévoyant la programmation.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 16

4 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Tombé

M. REQUIER

au nom de la commission des finances


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 151, première phrase

Après l’année :

2022

rédiger ainsi la fin de cette phrase :

, 5,3 milliards d’euros en 2023, 5,8 milliards d’euros en 2024 et 6,3 milliards d’euros en 2025, conformément à l’article 1er de la présente loi.

Objet

Cet amendement de coordination vise à assurer la cohérence des dispositions du cadre de partenariat global, c’est-à-dire le rapport annexé au projet de loi, avec la trajectoire budgétaire proposée par la commission des finances à l’article 1er du projet de loi.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 71

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Tombé

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 151, seconde phrase 

1° Après le sigle :

FSPI), 

insérer les mots :

le soutien à l’action extérieure des collectivités territoriales, 

2° Remplacer les mots :

ainsi qu’au Fonds européen de développement

par les mots : 

ainsi qu’à l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale

Objet

Cet amendement vise, d’une part, à mentionner le financement par le programme 209 du soutien à l’action extérieure des collectivités territoriales, et, d’autre part, à prendre en considération les derniers développements relatifs au nouveau cadre financier pluriannuel de l’Union européenne pour 2021-2027, qui créé un instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale qui comprend les dépenses de l’UE en matière de développement international.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 62

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 83, première phrase

Remplacer le mot :

transformation

par le mot :

transition

Objet

Amendement rédactionnel






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 275

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 83, deuxième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

notamment pour lutter contre le gaspillage de ressources alimentaires lié aux carences de moyens logistiques et de stockage

Objet

La sécurité alimentaire est primordiale pour lutter contre les inégalités dans le monde. Le gaspillage des ressources alimentaires lié aux carences de moyens logistiques de stockage ne doit plus être une raison de l’insécurité alimentaire et une attention particulière doit être portée à ce sujet. La lutte contre la putréfaction des denrées à cause de problèmes logistiques de sortie des ports et ports secs ou à cause de conditions de stockage n’ayant pas les ressources minimales d’hygiène doit être une priorité pour garantir un système alimentaire pérenne dans les villes dont l’urbanisation est croissante mais la logistique alimentaire est secondaire. Tel est l’objet de cet amendement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 307

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 88, quatrième et dernière phrases

Remplacer ces phrases par quatre phrases ainsi rédigées :

Elle exerce en conséquence sa vigilance sur les projets agricoles à emprise foncière importante, publics ou privés, ainsi que sur les projets visant à lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité tels que les aires protégées, financés par les entités du groupe de l’Agence française de développement. Elle exerce une vigilance particulière sur les projets menés dans les territoires où vivent les peuples autochtones puisqu’en raison de leur relation étroite avec leur environnement, ceux-ci sont particulièrement vulnérables aux conséquences de l’accaparement des terres. Lorsque leurs droits territoriaux sont reconnus et respectés, ils assurent la protection efficace et la gestion durable de l’environnement naturel, dont ils dépendent pour leur subsistance, leur santé et leur mode de vie. Enfin, elle propose d’intégrer des clauses spécifiques au foncier dans les principes directeurs de l’OCDE concernant les investissements étrangers et d’apporter son soutien aux défenseurs des droits à la terre et à l’environnement.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’assurer le respect des droits des peuples autochtones dans la mise en œuvre des projets agricoles à emprise foncière importante et des projets visant à lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité, telles que les aires naturelles protégées.

Aujourd’hui, 80% de la biodiversité mondiale se situe dans les territoires des peuples autochtones. Or, la création de ces aires mènent fréquemment à l’évacuation des peuples qui habitent ces territoires, détruisant leur culture et leur identité, en raison de leur relation étroite avec leur environnement. De telles violations des droits humains sont notamment survenues dans le parc naturel Kaziranga en Inde, financé à hauteur de 80 millions par l’AFD depuis 2012. Pourtant, dans d’autres projets, tels qu’en Amazonie, l’AFD soutient les peuples autochtones dans la sauvegarde de leurs terres face aux pressions d’exploitations agricoles, reconnaissant que “les zones forestières situées en territoires indigènes sont celles où la déforestation progresse le moins, pour peu que les populations aient suffisamment de moyens de contrôle”. La politique d’aide au développement doit prendre en compte de manière systématique la vulnérabilité de ces populations face à certains projets agricoles et de protection de la biodiversité, ainsi qu’aux formes d’accaparement des terres, notamment en favorisant les mécanismes de conservation fondées sur la gestion communautaire par les peuples autochtones.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 276

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. TEMAL, Mme CARLOTTI, MM. KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 93, au début

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France met en œuvre la stratégie internationale pour l’eau et l’assainissement 2020-2030.

Objet

Alors que les autres priorités sectorielles identifiées dans le CPG font référence aux stratégies existantes dans le secteur, aucune référence à la stratégie internationale pour l’eau et l’assainissement 2020-2030 n’est intégrée dans la priorité sectorielle n°4 sur l’eau et l’assainissement.

Suite à une commande du CICID, la France a adopté une nouvelle stratégie internationale pour l’eau et l’assainissement 2020-2030, en février 2020, après un processus de consultation d’un an et demi, piloté par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE) et impliquant de nombreux acteurs. La stratégie constitue un document d’orientation politique pour l’action extérieure de la France dans le domaine de l’eau, l’assainissement et l’hygiène (EAH), laquelle poursuit, d’après le document, deux objectifs principaux : (i) l’accès universel et équitable à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, et (ii) la Gestion Intégrée des Ressources en Eau à l’échelle des bassins versants.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 305

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 94, après la première phrase

Insérer deux phrases ainsi rédigées :

La France met en œuvre la stratégie internationale pour l’eau et l’assainissement 2020-2030. Elle s’engage à augmenter la part de ses dons dédiés à ce secteur, et intensifie ses efforts sur l’assainissement et l’hygiène, en consacrant, d’ici à 2030, la moitié de l’APD du secteur à l’assainissement.

Objet

Cet amendement vise à inscrire dans le Cadre de partenariat global une référence à la stratégie internationale de la France pour l’eau et l’assainissement 2020-2030 adoptée sur commande du CICID, en février 2020, par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. L’inscription de cette référence est cohérente avec les autres priorités sectorielles identifiées dans le Cadre de partenariat global, qui font référence aux stratégies existantes dans leur secteur.

La stratégie constitue un document d’orientation politique pour l’action extérieure de la France dans le domaine de l’eau, l’assainissement et l’hygiène (EAH), laquelle poursuit deux objectifs principaux : (i) l’accès universel et équitable à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, et (ii) la Gestion Intégrée des Ressources en Eau à l’échelle des bassins versants.

La stratégie intègre une cible pour l’assainissement (page 31, Axe 3.1 – Augmenter et diversifier les financements du secteur de l’EAH) qui vise à équilibrer les financements entre eau et assainissement, en intensifiant les efforts sur l’assainissement et l’hygiène : en 2030, la moitié de l’APD du secteur doit être dédiée à l’assainissement.

En effet, selon les données OCDE, en 2019, les versements bilatéraux français pour des projets d’assainissement représentaient 136 millions de dollars, contre 431 millions pour l’eau (et 47 millions pour des projets eau et assainissement). Cette part reste nettement en deçà des besoins dans le domaine. Au niveau global, le sous-secteur de l’assainissement accuse un fort déficit de financement, face à des besoins extrêmes : 2,4 milliards de personnes n’ont pas accès élémentaire à une installation sanitaire, 1 milliard d’entre elles défèquent en plein air (JMP OMS/UNICEF 2019). Selon la Banque mondiale (2016), 19,5 milliards de dollars par an seront nécessaires entre 2015 et 2030 pour réaliser l’objectif de fourniture d’assainissement de base et 49 milliards de dollars par an pour assurer la gestion durable des déchets fécaux.

La France a compris l’importance de l’assainissement comme l’atteste sa stratégie sectorielle 2020-2030. L’assainissement est indispensable pour atteindre les ODD, à commencer par celui sur la santé : l’accès à l’assainissement et l’accès à l’hygiène réduisent respectivement la morbidité diarrhéique de 32 % et 44 %. L’assainissement impacte également fortement la nutrition, l’accès à l’éducation, l’égalité des genres, la préservation de l’environnement. Or l’assainissement manque de priorisation et de visibilité, car ces externalités positives apparaissent seulement si la communauté locale investit collectivement et massivement dans l’assainissement pour que chaque ménage soit desservi et pour que l’environnement ne soit pas contaminé. C’est également un secteur où l’équilibre financier est difficile à atteindre et qui repose largement sur les subventions. C’est pourquoi l’action publique, à laquelle contribue l’APD, est décisive pour améliorer l’accès à l’assainissement.

La stratégie internationale de la France pour l’eau et l’assainissement reconnaît une forte prépondérance de l’instrument « prêt » et acte de la nécessité d’augmenter les dons pour le secteur de l’eau et l’assainissement (page 19).

Le secteur de l’eau et l’assainissement est effectivement un secteur particulièrement touché par le déséquilibre prêts/ dons dans l’APD bilatérale française : en 2019, 87% des versements bilatéraux pour l’eau et l’assainissement sont des prêts (données OCDE). La prépondérance de l’instrument « prêt » a pour conséquence d’orienter massivement l’APD vers les Pays à Revenus Intermédiaires (75% des versements sur la période 2015-2019) et pour les systèmes dits « à grande échelle ». Cette situation va à l’encontre des orientations du projet de loi qui affirme que la priorité géographique de l’APD française est l’Afrique et qui identifie 19 pays prioritaires, appartenant tous à la catégorie des PMA.

Les dons sont indispensables pour assurer l’accès aux services essentiels pour les populations les plus pauvres (en particulier l’accès de base à l’eau et aux toilettes), dans les pays peu solvables ou en crise. Ils sont indispensables pour financer l’accès à l’assainissement (comme indiqué ci-dessus), mais également l’appui à l’amélioration de la gouvernance et l’appui institutionnel, nécessaires à la durabilité de l’action. Afin de réorienter l’aide vers ces enjeux prioritaires et au regard de la trajectoire ascendante de l’APD, la France doit tendre vers un équilibre entre prêts et dons dans le secteur.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 326

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 96, dernière phrase

Remplacer les mots :

du cadre intégré renforcé pour l’assistance technique liée

par les mots :

de programmes d’assistance technique spécifiques liés

Objet

La France soutient plusieurs programmes d’assistance technique et de formation à l’OMC, qui sont ciblés sur les besoins des pays en développement et en particulier des pays les moins avancés, pour renforcer leur participation au système commercial multilatéral, tout en prenant en considération les enjeux de développement durable.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 63

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 99, première phrase

1° Après la première occurrence du mot :

des

insérer les mots :

droits fondamentaux et celui des

2° Compléter cette phrase par les mots :

sur le climat et des conventions de l'OIT

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de souligner que l’Union européenne tire aussi parti de sa politique commerciale pour défendre et promouvoir les droits humains auprès de ses partenaires.

Les accords de libre-échange « de nouvelle génération », négociés et conclus par l’Union européenne depuis 2014, comprennent systématiquement une clause relative aux droits humains et à la démocratie et imposent aux parties l’obligation de respecter les droits fondamentaux du travail consacrés par les conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT). Les préférences commerciales unilatérales de l’Union (par exemple « Tout sauf les armes ») sont également subordonnées au respect par les pays bénéficiaires des droits fondamentaux et des droits du travail. 

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 18 rect. bis

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme DEROMEDI, MM. BABARY, SOL et MILON, Mme JOSEPH, MM. VOGEL et de NICOLAY, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. BOUCHET, Mme DEMAS, MM. ROJOUAN, Daniel LAURENT, PIEDNOIR, PERRIN, RIETMANN et BURGOA, Mmes CANAYER et Valérie BOYER, M. DAUBRESSE, Mme LASSARADE, MM. FRASSA et CHARON, Mmes EUSTACHE-BRINIO et DESEYNE, M. PANUNZI, Mmes BELRHITI et DI FOLCO, MM. LEFÈVRE, SAVARY, CHATILLON et LAMÉNIE, Mme MALET, MM. BRISSON et MEURANT, Mme BOURRAT, M. HOUPERT, Mme RICHER et M. GREMILLET


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 99, seconde phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, en particulier en prévoyant l’inclusion systématique de tels critères dans les marchés publics concernés des pays partenaires

Objet

Notre amendement a pour objet de faire concrètement de la commande publique et de l’aide au développement un véritable levier de développement durable et de renforcer la dynamique vertueuse des critères de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Il faut, en effet, encourager les entreprises soumissionnaires à ces marchés à complètement respecter les valeurs et principes de l’aide au développement résultant des critères du Pacte Mondial des Nations unies (Global Compact) et de ses dix principes universellement acceptés touchant les Droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.

Ces critères permettront aussi de considérer un marché en fonction de son coût global et non plus en fonction du coût initial des fournitures et des travaux.

Les enjeux de durabilité, de cycle de vie des produits et de coût de la maintenance doivent être aussi pris en compte, comme le précise le rapport annexé au projet de loi au sujet de « l’assistance technique cruciale » que la France doit apporter « pour garantir la durabilité des produits concernés par les différents projets ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 162

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. MENONVILLE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 100

Rédiger ainsi cet alinéa :

Elle promeut le renforcement des critères de responsabilité sociale et environnementale dans les marchés publics dans les pays partenaires, en particulier en exigeant l’inclusion systématique de tels critères dans les marchés publics concernés des pays partenaires.

Objet

Le présent amendement vise à valoriser, dans la sélection et les critères d’attribution des marchés publics de l’aide au développement financés par les agences françaises de développement, les notions de responsabilité sociale et environnementale notamment celles qui concernent la défense de l’environnement, le respect du droit du travail, des droits syndicaux, l’interdiction du travail forcé, la non-corruption et des droits de l’homme. Il encouragera les entreprises soumissionnaires à ces marchés à mieux respecter les valeurs en phase avec les principes de l’aide au développement, à l’image des critères du Pacte Mondial des Nations unies (Global Compact) et de ses dix principes universellement acceptés touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.

 Cet amendement permettra de renforcer la dynamique vertueuse des critères RSE et de faire concrètement de la commande publique et de l’aide au développement un véritable levier de développement durable.

 Ces critères permettront aussi de considérer un marché en fonction de son coût global et non plus en fonction du coût initial des fournitures et des travaux. En effet, les enjeux de durabilité, de cycle de vie des produits et de coût de la maintenance doivent être aussi pris en compte, comme le précise le rapport annexé au projet de loi s’agissant de « l’assistance technique cruciale » que la France doit apporter « pour garantir la durabilité des produits concernés par les différents projets ».






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 158

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. HUSSON


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 100

1° Remplacer les mots : 

promeut le renforcement, dans les pays partenaires et auprès des autres bailleurs de fonds, des

par les mots :

favorise, dans les pays partenaires et auprès des autres bailleurs de fonds, l’insertion de

2° Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que, le cas échéant, leur renforcement pour les marchés publics qui en sont déjà dotés

Objet

De nombreux pays ne respectant pas les mêmes standards que les pays européens en matière sociale et environnementale, développent leurs industries grâce aux marchés publics financés par l’aide au développement française. La commande publique et l’aide au développement doivent devenir de véritables leviers de développement durable et enclencher une dynamique vertueuse en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE).

Il semble alors nécessaire d’inscrire la commande publique dans les enjeux contemporains en soutenant l’harmonisation des normes RSE entre les États tout en préservant les intérêts de la France.

A ce titre, le présent amendement vise à favoriser la prise en compte des critères sociaux et environnementaux dans les clauses des marchés publics financés par l’aide au développement française et, le cas échéant, à les renforcer pour les marchés publics qui en sont déjà dotés.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 159 rect. bis

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. JACQUIN, TODESCHINI, ANTISTE, CARDON et PLA, Mme BRIQUET, MM. Patrice JOLY, DEVINAZ et MONTAUGÉ, Mme MONIER et M. FÉRAUD


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 100

Compléter cet alinéa par les mots :

, en particulier en exigeant le respect systématique de tels critères dans l'attribution des marchés publics des pays partenaires

Objet

Le présent amendement vise à valoriser, dans la sélection et les critères d’attribution des marchés publics de l’aide au développement financés par les agences françaises de développement, les notions de responsabilité sociale et environnementale notamment celles qui concernent la défense de l’environnement, le respect du droit du travail, des droits syndicaux, l’interdiction du travail forcé, la non-corruption et des droits de l’homme. Il encouragera les entreprises soumissionnaires à ces marchés à mieux respecter les valeurs en phase avec les principes de l’aide au développement, à l’image des critères du Pacte Mondial des Nations unies (Global Compact) et de ses dix principes universellement acceptés touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.

Cet amendement permettra de renforcer la dynamique vertueuse des critères RSE et de faire concrètement de la commande publique et de l’aide au développement un véritable levier de développement durable.

Ces critères permettront aussi de considérer un marché en fonction de son coût global et non plus en fonction du coût initial des fournitures et des travaux. En effet, les enjeux de durabilité, de cycle de vie des produits et de coût de la maintenance doivent être aussi pris en compte, comme le précise le rapport annexé au projet de loi s’agissant de « l’assistance technique cruciale » que la France doit apporter « pour garantir la durabilité des produits concernés par les différents projets ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 277

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 99

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La France expérimente un affichage des performances sociales et environnementales de l’industrie textile.

Objet

Dans le but de créer une société avec une meilleure performance pour les normes sociales et environnementales, cet amendement a pour objectif de créer un affichage des performances sociales et environnementales de l’industrie textile. L’industrie textile est souvent controversée pour des performances sociales et environnementales très faibles. Cet affichage permettra une meilleure transparence et une lisibilité plus aisée de l’impact de l’industrie textile, de la création, la production, à la mise en vente des produits. Enfin, cette expérimentation permettra de renforcer les mesures pour une croissance économique inclusive et durable.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 163

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. MENONVILLE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 100

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France promeut également une concurrence équitable dans le cadre des marchés publics de l’aide au développement, en particulier en exigeant que ne puissent répondre à ces marchés publics que des entreprises originaires du pays bénéficiaire ou de pays parties à l’accord sur les marchés publics de l’Organisation mondiale du commerce.

Objet

Le présent amendement vise à valoriser une concurrence plus équitable entre les différents pays dans le cadre de l’aide internationale au développement.

Il propose de réserver l’accès aux marchés publics de l’aide au développement uniquement aux entreprises originaires des pays bénéficiaires de cette aide et aux entreprises des pays parties à l’accord sur les marchés publics de l’Organisation mondiale du commerce. Le dispositif exclut donc uniquement les pays qui n’ouvrent pas leurs marchés publics aux entreprises étrangères (notamment européennes) et qui lient systématiquement leurs aides au développement.

Pour rappel, cet accord sur les marchés publics de l’OMC a pour objectif de garantir l'ouverture mutuelle, l'équité et la transparence des conditions de concurrence pour les marchés publics. Les 27 Etats membres de l’Union européenne sont parties à l’accord depuis le 1er janvier 1996 ; il est donc normal que l’aide au développement de l’Europe et notamment de la France puisse bénéficier avant tout à des entreprises originaires de pays respectant des règles de base en matière de concurrence loyale.

Cet amendement permettra de renforcer à la fois la dynamique vertueuse d’une concurrence plus équitable entre les différents pays qui respectent les mêmes règles et sera incitatif pour les autres afin qu’ils ouvrent davantage leurs marchés. De plus, cela permettra aussi aux pays bénéficiaires de pouvoir plus facilement répondre à ces marchés publics.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 287

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 100

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France promeut également une concurrence équitable dans le cadre des marchés publics de l’aide au développement, en particulier en exigeant que ne puissent répondre à ces marchés publics que des entreprises originaires du pays bénéficiaire ou de pays parties à l’accord sur les marchés publics de l’Organisation mondiale du commerce.

Objet

Le présent amendement vise à valoriser une concurrence plus équitable entre les différents pays dans le cadre de l’aide internationale au développement.
Il propose de réserver l’accès aux marchés publics de l’aide au développement uniquement aux entreprises originaires des pays bénéficiaires de cette aide et aux entreprises des pays parties à l’accord sur les marchés publics de l’Organisation mondiale du commerce. Le dispositif exclut donc uniquement les pays qui n’ouvrent pas leurs marchés publics aux entreprises étrangères (notamment européennes) et qui lient systématiquement leurs aides au développement.
Pour rappel, cet accord sur les marchés publics de l’OMC a pour objectif de garantir l'ouverture mutuelle, l'équité et la transparence des conditions de concurrence pour les marchés publics. Les 27 Etats-membres de l’Union européenne sont parties à l’accord depuis le 1er janvier 1996 ; il est donc normal que l’aide au développement de l’Europe et notamment de la France puisse bénéficier avant tout à des entreprises originaires de pays respectant des règles de base en matière de concurrence loyale.
Cet amendement permettra de renforcer à la fois la dynamique vertueuse d’une concurrence plus équitable entre les différents pays qui respectent les mêmes règles et sera incitatif pour les autres afin qu’ils ouvrent davantage leurs marchés. De plus, cela permettra aussi aux pays bénéficiaires de pouvoir plus facilement répondre à ces marchés publics.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 19 rect. bis

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEROMEDI, MM. BABARY, SOL et MILON, Mme JOSEPH, MM. VOGEL et de NICOLAY, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. BOUCHET, Mme DEMAS, MM. ROJOUAN, Daniel LAURENT, PIEDNOIR, PERRIN, RIETMANN et BURGOA, Mmes CANAYER et Valérie BOYER, M. DAUBRESSE, Mme LASSARADE, MM. FRASSA et CHARON, Mmes EUSTACHE-BRINIO et DESEYNE, M. PANUNZI, Mmes BELRHITI et DI FOLCO, MM. LEFÈVRE, SAVARY, CHATILLON et LAMÉNIE, Mme MALET, MM. BRISSON et MEURANT, Mme BOURRAT, M. HOUPERT, Mme RICHER et M. GREMILLET


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 100

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France promeut également une concurrence équitable dans le cadre des marchés publics de l’aide au développement, notamment en prévoyant que ne puissent répondre à ces marchés que des entreprises originaires du pays bénéficiaire ou des pays parties à l’accord sur les marchés publics de l’Organisation mondiale du commerce.

Objet

Notre amendement a pour objet de valoriser une concurrence plus équitable entre les différents pays dans le cadre de l’aide internationale au développement.

Il réserve l’accès aux marchés publics de l’aide au développement aux entreprises originaires des pays qui en sont bénéficiaires et aux entreprises des pays parties à l’accord sur les marchés publics de l’Organisation mondiale du commerce. Le dispositif exclut donc les pays qui n’ouvrent pas leurs marchés publics aux entreprises étrangères (notamment européennes) et qui lient systématiquement leurs aides au développement.

L’accord sur les marchés publics de l’OMC garantit l'ouverture mutuelle, l'équité et la transparence des conditions de concurrence pour les marchés publics. Les 27 Etats-membres de l’Union européenne sont parties à l’accord depuis le 1er janvier 1996. Il est donc normal que l’aide au développement de l’Europe et notamment de la France puisse bénéficier avant tout à des entreprises originaires de pays respectant des règles de base en matière de concurrence loyale.

Cet amendement permettra de renforcer à la fois la dynamique vertueuse d’une concurrence plus équitable entre les différents pays qui respectent les mêmes règles et sera incitatif pour les autres afin qu’ils ouvrent davantage leurs marchés.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 346

17 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. SAURY

au nom de la commission des affaires étrangères


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 100

1° Remplacer les mots : 

promeut le renforcement, dans les pays partenaires et auprès des autres bailleurs de fonds, des

par les mots :

favorise, dans les pays partenaires et auprès des autres bailleurs de fonds, l’insertion de

2° Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que, le cas échéant, leur renforcement pour les marchés publics qui en sont déjà dotés

Objet

Se justifie par son objet même



NB :Reprise par la commission des affaires étrangères de l'amendement n° 158 non soutenu par son auteur





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 179 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE, VAN HEGHE, Sylvie ROBERT, MEUNIER, PRÉVILLE, CONWAY-MOURET et JASMIN, MM. GILLÉ, TISSOT et Patrice JOLY, Mmes MONIER, BRIQUET et ROSSIGNOL, MM. ANTISTE et FÉRAUD et Mmes ARTIGALAS et BILLON


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 102, première phrase

Après les mots :

État de droit

insérer les mots :

, dont l’égalité entre les femmes et les hommes est une composante,

Objet

L’État de droit ne saurait être conçu sans l’égalité entre les femmes et les hommes. Cet amendement propose donc de le préciser afin d’envoyer un message fort à tous nos partenaires. Le France, dans le cadre de sa diplomatie féministe, doit promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes à tous les niveaux. La rédaction issue de cet amendement permettrait d’affirmer une conception forte de l’État de droit que la France se doit de porter dans le cadre de son aide publique au développement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 173 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD et KLINGER, Mme GOSSELIN, MM. BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP et MM. HUSSON et FOLLIOT


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 102, deuxième phrase

Après le mot :

culturel

insérer le mot :

, sportif

Objet

La deuxième partie du CPG définit les axes prioritaires de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. La sixième priorité sectorielle affichée par la France est la promotion de la gouvernance démocratique, économique et financière.

L’alinéa 102 dispose que la France promeut une conception extensive et dynamique et de la gouvernance qui inclus tous les champs politique, économique, social, culturel. Malheureusement, le champ sportif n’est pas inclus, alors même que la France a mis en place des instruments financiers (notamment via l’AFD) permettant d’accompagner les gouvernement partenaire dans la mise en œuvre de politique sportive (sport pour tous, sport scolaire, lutte contre la sédentarité et prévention, etc.).

Au regard de la montée en puissance de l’action sportive dans le cadre de la politique de développement, il est important que ce champ soit également concerné par la promotion d’une gouvernance démocratique, économique et financière à tous les niveaux. Des dérives ont malheureusement pu être constatées ces dernières années, et il est important que la France participe pleinement à la promotion de bonne gouvernance en matière sportive.

De nombreux acteurs se sont d’ores et déjà engagés à ce sujet, et c’est la raison pour laquelle il est important que l’État les accompagne pleinement.

Selon l’OCDE, le sport représente 2% du PIB mondial, contre seulement 0,5% sur le continent Africain. Il existe donc une marge de progression pour que la structuration du secteur sportif national dans les pays partenaires puisse avoir des retombées économiques et sociales (en termes de création d’emplois, création de filières sportives de formation, etc.).

De nombreux pays africains ont mis en place des politiques publiques sportives, pour développer la pratique de masse et le sport de haut niveau. La France accompagne ces pays sur la dimension « sport pour tous » dans le dialogue politique avec les Ministère des Sports locaux, mais aussi au travers d’études qui sont financées afin d’appuyer les gouvernements à identifier les forces en présence et les acteurs locaux moteurs pour la structuration du secteur sport local.

A titre d’exemple, le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais travaille avec le Comité International Olympique et l’AFD sur les impacts sociaux des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar en 2026 (stratégie d’héritage). Il convient de noter que le sport occupe une place importante dans le Plan Sénégal Émergent 2035 (pour le développement économique et social) mis en place par le gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 174 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD et KLINGER, Mme GOSSELIN, MM. BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP et M. FOLLIOT


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 104, troisième phrase

Après les mots :

services essentiels

insérer les mots :

et à la pratique sportive

Objet

L’alinéa 104 du CPG fixe les objectifs que la France promeut dans les politiques de développement urbain, en particulier en Afrique : « l’accès aux services essentiels, l’attractivité́ et la prospérité́ des territoires ou encore la protection de la santé des citoyens et de l’environnement ». Y ajouter l’accès à la pratique sportive est important tant l’activité́ physique est un facteur de santé essentiel, en particulier dans un contexte urbain où la sédentarité́ des modes de vie s’accroit.

Le onzième ODD vise à faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables. Le CIO s’est engagé en faveur de cet ODD, soulignant que « les villes qui investissent dans des terrains de sport et des espaces de jeu publics ainsi que dans des programmes d'activités physiques et sportives parviennent à économiser de l'argent sur les soins de santé, à lutter contre la délinquance et la violence, et à promouvoir la cohésion sociale et l’identité communautaire. Les évènements sportifs peuvent également permettre d’accélérer le développement de villes durables, notamment avec des réseaux routiers et des transports publics améliorés, contribuant ainsi à la sécurité routière. » 

De nombreux acteurs engagés dans la politique de développement (ministères, AFD, Paris 2024, entreprises, fédérations sportives, …) sont conscients de l’importance du sport, et leurs axes d’actions se renforcent fortement autour de cette problématique.

C’est pourquoi cet amendement vient spécifiquement mentionner l’apport du sport et de la pratique des activités physiques et sportives dans le cadre de la mise en place des politiques urbaines.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 278

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l'alinéa 104

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France s’engage à favoriser la création et le développement dans les pays partenaires et le développement de réseaux de banques mutualistes au service de la transition sociale et écologique. Fondés sur les principes de l’économie sociale et solidaire, ils ont vocation à proposer des instruments financiers adaptés aux besoins des populations, aux collectivités territoriales et à la création d’entreprise.

Objet

Cet amendement vise à promouvoir la création de réseaux de banques, notamment mutualistes, œuvrant dans le secteur de l’économie sociale et solidaire. Elles devraient proposer des instruments financiers adaptés aux besoins des populations et à la création d’activité et de l’entreprenariat privé ou social et solidaire. Le développement de telles institutions semble répondre à un besoin et un manque. Ces institutions financières constitueraient une alternative aux grandes banques privées actives dans les pays en développement, et les banques de micro-crédit qui prêtent aux populations les plus démunies. La France s’engagerait ainsi à participer à la naissance de pôles de l’économie sociale et solidaire.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 279

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 105, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France s’engage à l’horizon 2025 à ce que l’ensemble des flux financiers de l’aide publique au développement et de ses partenaires privés n’utilise aucun dispositif ayant trait directement ou indirectement avec les paradis fiscaux, au sens de la liste de l’Union européenne des pays et territoires non coopératifs.

Objet

Cet amendement vise à souligner l’importance d’une coordination renforcée entre les pays partenaires et les flux financiers qui composent l’aide au développement. Dans ses objectifs, l’aide publique au développement a pour but d’aider au plus près les populations dans leur développement. Si les paradis fiscaux sont des pays ou territoires ayant une fiscalité très attractive et un taux d’imposition très faible, l’absence de transparence est une caractéristique commune à ces territoires, empêchant l’échange d’information. Les paradis fiscaux participent de fait à l’aggravation des inégalités en privant les services publics de financement nécessaire pour les faire fonctionner. Cet amendement a donc pour but que la France s’engage à lutter contre les paradis fiscaux en s’assurant qu’aucun de ses partenaires privés et que l’ensemble des flux financiers de l’aide publique au développement ne transitent pas par des paradis fiscaux, de manière directe ou indirecte, afin de lutter contre les inégalités et renforcer la transparence.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 64

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l'alinéa 106

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

Le renforcement des capacités numériques des États représente aujourd’hui un levier de développement privilégié, notamment par sa contribution au développement d’activités économiques et à la diffusion de l’information et des savoirs. Cette transformation s’accompagne néanmoins de risques majeurs pour les pays en développement, tant pour l’indépendance stratégique des États que par le creusement de la fracture numérique. Dans le cadre de l’Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace, la France s’engage dans la promotion d’une gouvernance démocratique du numérique et pour la défense d’un cyberespace libre, ouvert et sûr. La France se mobilise en faveur de l’amélioration de la connectivité des populations, et en particulier des femmes, en soutenant le développement d’infrastructures numériques durables. Elle promeut l’utilisation responsable des nouvelles technologies du numérique pour la réalisation de l’Agenda 2030, et plus spécifiquement des cibles de l’ODD 9.

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de mettre l’accent sur les possibilités offertes par les nouvelles technologies et le cyberespace, qui sont autant d’atouts pour une croissance économique renforcée et pour soutenir la résilience face aux crises. Ces possibilités constituent aussi un levier de développement privilégié, notamment par l’amélioration de la connectivité des populations et le développement des technologies de l’information et des communications. 

Cependant, cette révolution numérique présente aussi des risques majeurs tant pour l’indépendance stratégique des États que pour la protection d’un cyberespace libre, ouvert et sûr. Les pays en développement sont plus exposés que d’autres aux risques inhérents au manque d’infrastructures numériques critiques. Le développement de leurs capacités numériques doit être regardé comme une priorité stratégique pour le renforcement d’écosystèmes numériques libres, ouverts et sûrs.

Les auteurs de cet amendement appellent donc la France à soutenir une politique de développement dédiée à la réduction de la fracture numérique, à l’accompagnement de la révolution numérique des pays en développement et à la mobilisation des nouvelles technologies pour la réalisation de l’Agenda 2030, et plus spécifiquement les cibles de l’ODD 9. Dans ce cadre, ils estiment nécessaire que la France se mobilise notamment en faveur des objectifs suivants : le développement d’infrastructures critiques pour améliorer l’accès des populations à une connectivité à haut débit, ainsi que le stockage et le traitement responsable des données personnelles ; le développement d’écosystèmes numériques libres, ouverts, sûrs, éthiques et responsables comme sources d’une croissance durable à haute valeur ajoutée ; la mobilisation des nouvelles technologies, du cyberespace et de l’espace numérique au profit du développement humain ; un modèle de gouvernance et de régulation démocratique du numérique et du cyberespace, respectueux des libertés individuelles. 

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 33 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. LEVI et CIGOLOTTI, Mmes BILLON et GUIDEZ, MM. LE NAY et CHAUVET, Mme JACQUEMET, M. HINGRAY, Mme LOISIER et MM. DELAHAYE, MOGA, KERN, BONHOMME, Jean-Michel ARNAUD, Pascal MARTIN et Loïc HERVÉ


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 107

Après les mots :

« mal acquis »,

insérer les mots :

ou les biens eux-mêmes lorsqu’ils sont susceptibles de participer à l’action diplomatique de l’État concerné,

Objet

Dans le cadre de ses relations internationales, l’État français veille au respect de la souveraineté des États. A ce titre, cet amendement prévoit, en plus de la possibilité initialement prévue de restitution des recettes issues de la cession des biens confisqués, une possibilité de restitution des biens eux-mêmes lorsqu’ils sont susceptibles de participer à l’action diplomatique de l’État concerné.

Ainsi, les modalités et l’objet de la restitution seront appréciés au cas par cas, afin de permettre une restitution adaptée aux besoins de l’État concerné et d’éviter la cession d’un bien qui pourrait profiter à l’action diplomatique de l’État concerné.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 280

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 111

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement vise à simplifier et à clarifier le pilotage politique de l’aide au développement de la France en supprimant la création du Conseil du développement présidé par le Président de la République. Il s’agit ainsi de redonner un rôle central au CICID et au ministre chargé du développement.

Enfin, il s’agit d’une mise en cohérence avec l’amendement adopté en commission qui précise que le CICID se réunit au moins une fois par an. Dans ce format et avec cette périodicité, le CICID est parfaitement habilité à prendre les décisions stratégiques nécessaires que le ministre chargé du développement met en œuvre, et si nécessaire avec les autres ministres concernés.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 281

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 113, au début

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Est nommé un ministre de plein exercice chargé de la coopération et du développement solidaire.

Objet

L’ambition affichée par la France pour le renforcement de sa politique de développement solidaire Le volume de l’aide au développement tel qu’il est programmé nécessitent aujourd’hui qu’un ministre de plein exercice, dédié à la politique de développement soit nommé. Cette nomination contribuerait à la clarification du pilotage politique de la politique de développement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 320

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 113, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

en lien avec les ministres chargés de l’économie et du budget et les autres ministres concernés

II. – Alinéa 115

1° Première phrase

Remplacer les mots :

par le ministre chargé du développement

par les mots :

conjointement par le ministre des affaires étrangères et le ministre chargé de l’économie

2° Deuxième phrase

Remplacer les mots :

du président du secrétariat

par les mots :

des présidents du co-secrétariat

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir le ministre chargé de l’économie dans le dispositif de pilotage de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, tel qu’il est prévu par le décret n°98-66 du 4 février 1998 portant création du comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID). Ce décret précise notamment que le ministre des affaires étrangères et le ministre chargé de l'économie et des finances assurent le secrétariat du comité interministériel.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 65

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 117, après la quatrième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée : 

Chaque année, le ministre chargé du développement et le ministre chargé de l’économie remettent au directeur général de l’agence une lettre d’objectifs.

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de renforcer le pilotage politique de l’Agence française de développement, en prévoyant que, chaque année, le ministre chargé du développement et le ministre chargé de l’économie remettent au directeur général de l’agence une lettre d’objectifs. Cet amendement tend à concrétiser une recommandation formulée par la Cour des comptes dans son rapport intitulé « Le pilotage stratégique par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères des opérateurs de l’action extérieure de l’État ». Il s’agit aussi d’un amendement de coordination avec l’alinéa 9 de l’article 7 du présent texte, qui mentionne l’existence de cette lettre d’objectifs, et qui a été inséré en commission par les auteurs de cet amendement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 67

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 120, première phrase

Supprimer les mots : 

les élus locaux,

Objet

Cet amendement vise à supprimer la référence aux « élus locaux », qui constitue une redondance, et sans que cela n’empêche les élus locaux de participer aux conseils locaux du développement. En effet, les élus locaux de l’hexagone et de l'outre-mer sont déjà pris en considération par les termes « acteurs de la coopération décentralisée », tandis que les élus locaux des Français de l’étranger sont eux aussi bel et bien mentionnés, puisqu’il s’agit des conseillers des Français de l’étranger. Par ailleurs, cet amendement vise aussi à tenir compte de la volonté exprimée par le rapporteur Hervé Berville, dans son amendement n°566 examiné en séance publique à l’Assemblée nationale, de supprimer ces termes « élus locaux » : « L’expression d’’élus locaux des Français établis hors de France’ n’a pas de signification juridique précise. Il convient de parler de ‘conseillers des Français de l’étranger’ ».






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 66

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 120, première phrase

Remplacer les mots : 

représentant les

par les mots : 

des

Objet

Cet amendement rédactionnel vise à calquer la rédaction de l’alinéa 120 sur celle de l’alinéa 24.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 161 rect. bis

17 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. LE NAY et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. CAPO-CANELLAS, CHAUVET et DUFFOURG, Mme SAINT-PÉ, M. LOUAULT, Mme BILLON, MM. CADIC, DELAHAYE et Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET, MM. LONGEOT, CIGOLOTTI, FOLLIOT et MOGA et Mme DOINEAU


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 120, première phrase

Après les mots :

Français établis hors de France

insérer les mots :

et, en tant que de besoin, les présidents des groupes d’amitié parlementaire de l’Assemblée nationale et du Sénat concernés,

Objet

Cet amendement vise à inclure les groupes d’amitié parlementaire (153 à l’Assemblée Nationale et 81 au Sénat) dans la politique d’aide publique au développement. En tant qu’observateurs, ils pourront ainsi suivre et éclairer le conseil local de développement






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 282

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 120

Compléter cet alinéa par les mots :

lorsqu’elles respectent leurs obligations liées au devoir de vigilance ainsi qu’une exemplarité en matière sociale, environnementale, et de droits humains

Objet

Cet amendement vise à s’assurer que les entreprises qui seront conviées au conseil de développement soient exemplaires en matière de responsabilité sociale, de respect des droits humains et de pratique environnementale. Il s’agit en particulier ici d’encadrer toute tentation de clientélisme au niveau local et de privilégier les entreprises qui se conforment à des obligations en matière de devoir de vigilance.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 28 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET, CADIC, BONNECARRÈRE, LE NAY, de BELENET et LONGEOT, Mme VERMEILLET, M. MIZZON, Mme FÉRAT, MM. FOLLIOT et DELCROS, Mmes GUIDEZ et BILLON, M. DÉTRAIGNE, Mme DOINEAU, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme SAINT-PÉ, MM. CIGOLOTTI, DELAHAYE, KERN et HENNO, Mme JACQUEMET et MM. MOGA et Loïc HERVÉ


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 121, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Les projets d’un montant défini par décret, dès lors qu’ils sont validés par le conseil local de développement, sont directement soumis pour approbation aux directions interrégionales concernées.

Objet

Cet amendement vise à simplifier la gestion des projets financés par l’AFD, en augmentant la subsidiarité et en assouplissant la validation des projets d’un montant inférieur à deux millions d’euros. C’est pourquoi il propose que ces projets, une fois sélectionnés par le comité locale de développement, sous la présidence de l’ambassadeur, ne soient pas soumis au niveau central de l’AFD, mais aux directions interrégionales. Cette démarche de déconcentration du traitement des projets permettra d’augmenter la réactivité et l’efficacité sur le terrain de la politique française d’aide au développement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 283 rect.

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 124, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

D’ici 2025, la part de l’APD en dons représentera 85 % de l’APD totale.

Objet

Cet amendement vise à renforcer les dons au sein de l’aide au développement française. Le choix des modalités et des instruments par lesquels l’aide est fournie par les bailleurs n’est pas neutre, le recours au prêt peut accentuer la dette des pays. Or la France, en termes de ratio prêts/dons au sein de son APD, fait partie des trois plus gros « prêteurs » derrière le Japon et la Corée du Sud, alors que des pays comme le Danemark ou l’Australie ont une APD exclusivement constituée de dons.

Selon la base de données de l’OCDE, en 2018, près de 50 % de l’APD brut bilatérale française était sous forme de prêts, contre 16% en moyenne pour l’ensemble des pays du CAD. De plus, selon la 7e revue par les pairs de l’OCDE publiée en juin 2018 au cours de la période 2012-2016, l’élément de libéralité des prêts en APD de la France (c’est-à-dire l’élément permettant de calculer la concessionnalité du prêt) octroyés aux PMA est resté tous les ans en-dessous du seuil de 90 % établie par le CAD, en se dégradant d’une année sur l’autre, et ce bien que ce problème ait déjà été identifié comme une faiblesse de la coopération française par l’OCDE. Par conséquent la réduction des prêts dans l’aide française doit être une priorité afin de lutte contre les inégalités mondiales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 120

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 124

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À cette fin, 85 % de l’aide publique au développement (APD) française prendra la forme de dons.

Objet

Cet amendement poursuit deux objectifs. Premièrement, en réorientant massivement l’APD française vers les dons, il permet de se rapprocher des standards du comité d’aide au développement de l’OCDE. Deuxièmement, il permet de réorienter l’APD française vers les pays les moins avancés, la politique de l’APD en prêt l’orientant mécaniquement vers les pays solvables






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 68

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 128, dernière phrase

Remplacer les mots :

, France Volontaires ou encore l’Institut Pasteur

par les mots :

et France Volontaires

Objet

L'Institut Pasteur est un acteur indéniable de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales de la France, mais il s'agit d'une fondation française privée à but non lucratif, et non pas d'un opérateur public. Les auteurs de cet amendement proposent donc de supprimer leur mention dans cette phrase listant les opérateurs de l'État contribuant à l'APD française.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 329 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G Favorable
Adopté

MM. SAURY et TEMAL

au nom de la commission des affaires étrangères


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 128, dernière phrase

Remplacer les mots :

, France Volontaires ou encore l’Institut Pasteur

par les mots :

et France Volontaires

Objet

Correction d'une erreur : l'Institut Pasteur, par ailleurs dûment cité à l'alinéa 78 du rapport annexé, n’est pas un opérateur de l’État. C’est un centre de recherche de droit privé dont l’activité est reconnue d’utilité publique et qui reçoit des soutiens publics.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 284

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 130, après la première phrase

Insérer deux phrases ainsi rédigées :

Le Gouvernement transmet au Parlement la liste budgétisée des projets réalisés au titre du FSPI. Le choix des projets financés par les ambassades se fait en concertation avec les organisations associatives françaises et locales.

Objet

Le présent amendement vise, d’une part à renforcer la transparence de notre politique d’aide au développement et de renforcer le contrôle parlementaire, et d’autre part à impliquer davantage les acteurs locaux.

D’une part, il s’agirait pour le Parlement de disposer d’une liste exhaustive des projets réalisés et des fonds mobilisés, afin de renforcer la transparence sur l’utilisation de ces fonds.

D’autre part, il s’agirait d’associer les acteurs locaux – associations locales ou françaises - au choix des projets afin de choisir des projets en cohérence avec les besoins du terrain et d’emporter davantage l’adhésion des populations locales.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 69

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 133

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Avec le soutien de l’Agence française de développement et d’Expertise France, les collectivités territoriales d'outre-mer conduisent des projets de coopération avec les pays de leur bassin régional.

Objet

Cet amendement a pour objet de mettre en exergue le rôle central joué par les collectivités territoriales d’outre-mer en matière de politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. Au regard de leur situation géographique, elles constituent de véritables ponts entre la France et le monde. De ce fait, elles contribuent activement à la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. Avec le soutien de l’Agence française de développement et d’Expertise France, elles conduisent des projets de coopération avec les pays qui composent leur bassin régional. 

En 2019, l’AFD a adopté la stratégie Trois Océans, autour des territoires ultramarins et des États voisins dans l’Atlantique, l’Indien et le Pacifique, dans le but d’apporter une réponse globale à des problématiques transfrontalières (en particulier environnementaux, lutte contre le changement climatique, contre les inégalités sociales) et une solidarité internationale au service du développement des États voisins des Outre-mer. Depuis 2018, 255 projets ont ainsi été financés.

Aujourd’hui, Expertise France appuie les efforts nationaux de développement humain durable des pays et territoires d’outre-mer (PTOM) des Caraïbes via le Programme en faveur de la résilience, des énergies durables et de la biodiversité marine dans les PTOM des Caraïbes, d’un budget de 36,94 M € financé par l’Union européenne.

Tel est le sens de cet amendement. 






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 70

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 136

1° Remplacer les mots :

financés par le budget de l’UE via

par les mots :

en particulier de

2° Compléter cet alinéa par les mots :

financé par le budget de l’UE

Objet

Cet amendement vise à prendre en considération le fait que, certes, le Fonds européen de développement (FED) n’existe plus en tant que tel dans le cadre financier pluriannuel de l'Union européenne pour 2021-2027 (où il est désormais budgétisé, et partiellement absorbé par le nouvel instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale), mais que des engagements financiers restants du FED du précédent cadre financier pluriannuel 2014-2020 subsisteront encore quelques années.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 145

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 144, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

À cette fin, au moins 10 % de l’aide publique au développement (APD) française sera dédiée au soutien au renforcement des systèmes fiscaux des pays en voie de développement.

Objet

La CNUCED regrette que la communauté internationale ait négligé la fiscalité en tant qu'enjeu du développement. Elle relève que seulement 0,1% de l'APD est dirigé vers le soutien au renforcement des systèmes fiscaux des pays en développement. Le présent amendement vise à dépasser cet état de fait préjudiciable.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 182 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE, MEUNIER et VAN HEGHE, M. GILLÉ, Mmes JASMIN, CONWAY-MOURET, PRÉVILLE et Sylvie ROBERT, MM. TISSOT et Patrice JOLY, Mmes MONIER et ROSSIGNOL, MM. ANTISTE et FÉRAUD et Mmes ARTIGALAS et BILLON


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 146, sixième phrase

Remplacer les mots :

droits de l’Homme

par les mots :

droits humains

Objet

Cet amendement propose de remplacer la référence aux droits de l’Homme par une référence aux droits humains afin de prendre en compte la moitié de la population mondiale composée de femmes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 146

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 147

Compléter cet article par une phrase ainsi rédigée :

Toutefois, les instruments en appui au secteur privé ne sont pas comptabilisés dans le cadre des objectifs budgétaires de l’aide publique au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales tels qu’énoncés dans la loi.

Objet

La comptabilisation des ISP en APD se fait au détriment de l'aide vers les services sociaux de base dans les pays les plus pauvres. D'ores et déjà, rien qu'en France, alors que les financements de l'AFD vers le secteur privé ont progressé de 14 % à 19 % entre 2016 et 2017, la proportion des financements pour la santé et l'éducation confondus a été réduite de 7 % à 4 % sur la même période. Par ailleurs, la part du revenu national brut (RNB) de la France allouée aux pays les moins avancés (PMA) a reculé de 0,10 % à 0,08 % entre 2015 et 2016.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 147

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 147

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

Toutefois, seule la partie concessionnelle des instruments en appui au secteur privé sont comptabilisés dans le cadre des objectifs budgétaires de l’aide publique au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales tels qu’énoncés dans la loi. Cette comptabilisation se fait sur la base de critères stricts de concessionnalité, les garanties étant exclues de la comptabilisation.

Objet

La comptabilisation des ISP en APD se fait au détriment de l'aide vers les services sociaux de base dans les pays les plus pauvres. D'ores et déjà, rien qu'en France, alors que les financements de l'AFD vers le secteur privé ont progressé de 14 % à 19 % entre 2016 et 2017, la proportion des financements pour la santé et l'éducation confondus a été réduite de 7 % à 4 % sur la même période. Par ailleurs, la part du revenu national brut (RNB) de la France allouée aux pays les moins avancés (PMA) a reculé de 0,10 % à 0,08 % entre 2015 et 2016.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 325

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 165, seconde phrase et alinéa 169, tableau, dernière colonne, huitième ligne

Remplacer les mots :

Fonds mondial pour l’environnement

par les mots :

Fonds pour l’environnement mondial

Objet

Amendement rédactionnel.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 193 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 167

Rédiger ainsi cet alinéa :

La France encourage la production de données désagrégées par âge et par sexe et les indicateurs de résultats genrés, au travers de son dialogue politique avec les États partenaires et par un appui technique et financier. Les données sont désagrégées par sexe et par âge, afin de permettre la mesure de l’impact de l’action de la France en matière de lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons.

Objet

En l’état actuel, le cadre de résultats ne comporte qu’une seule donnée désagrégée par sexe (indicateur 1.6 sur l’éducation) ce qui ne permet pas une redevabilité sur la prise en compte du genre dans l’opérationnalisation de la loi. Une prise en compte systématique de l’âge dans les indicateurs de résultat permettrait de rendre visibles les enjeux liés à la fois au genre et à l’âge et de définir des politiques publiques plus adaptées.

De plus, l’enregistrement des naissances est certes un enjeu majeur, puisque 230 millions d’enfants de moins de 5 ans ne sont pas enregistrés à la naissance, ce qui les prive d’accès à l’identité et donc à l’ensemble de leurs droits. Par exemple, une fille doit pouvoir prouver son âge là où le cadre légal les protège du mariage précoce et forcé.

La collecte et l’analyse de données constituent un enjeu de la définition de politiques publiques pertinentes et adaptées aux besoins tout au long du cycle de vie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 8 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mmes GATEL et PERROT, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 167

1° Au début, insérer une phrase ainsi rédigée :

La France encourage la production de données désagrégées par âge et par sexe, au travers de son dialogue politique avec les États partenaires et à travers un appui technique et financier.

2° Supprimer les mots :

Lorsqu’elles sont disponibles,

3° Après le mot :

sexe

insérer les mots :

et par âge

4° Compléter cet alinéa par les mots :

, les filles et les garçons

Objet

Le cadre de résultats ne comporte, en l’état actuel, qu’une seule donnée désagrégée par sexe (indicateur 1.6 sur l’éducation) ce qui ne permet pas une redevabilité sur la prise en compte du genre dans l’opérationnalisation de la loi. Une prise en compte systématique de l’âge dans les indicateurs de résultat permettrait de rendre visibles les enjeux liés à la fois au genre et à l’âge et de définir des politiques publiques plus adaptées.

De plus, certes l’enregistrement des naissances est un enjeu majeur, puisque 230 millions d’enfants de moins de 5 ans ne sont pas enregistrés à la naissance, ce qui les prive d’accès à leur identité et donc à l’ensemble de leurs droits. Néanmoins, s’arrêter à l’enregistrement des naissances n’est pas suffisant. 

Par exemple, une fille doit pouvoir prouver son âge là où le cadre légal les protège du mariage précoce et forcé. La collecte et l’analyse de données constituent un enjeu de la définition de politiques publiques pertinentes et adaptées aux besoins tout au long du cycle de vie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 285

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 167

Après le mot :

sexe

insérer les mots :

et par âge

Objet

Cet amendement vise à mieux évaluer les politiques publiques mises en œuvre en fonction de la variabilité de l’égalité effective entre femmes et hommes, filles et garçons, selon l’âge. Cela permet notamment de prendre en compte les évolutions des inégalités en fonction du niveau d’éducation.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 286

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 169, tableau, cinquième colonne, onzième ligne

Compléter cette ligne par quatre alinéas ainsi rédigés :

– Volume de financement ayant pour objectif le libre et égal accès aux services, notamment les services sociaux de base tels que la santé sexuelle et reproductive

- Volume de financement ayant pour objectif d’assurer la participation effective des femmes et des filles dans les espaces de décisions économiques, politiques et sociaux

- Nombre de personnes dont l’accès aux services sociaux de base tels que la santé sexuelle et reproductive a été amélioré́ grâce à l’appui de la France, avec des données désagrégées par sexe et par âge

- Nombre de personnes dont la participation effective dans les espaces de décisions économiques, politiques et sociaux, formels et informels, a été amélioré́ grâce à l’appui de la France, avec des données désagrégées par sexe et âge

Objet

L’évaluation de notre politique d’aide publique au développement implique la mise en place d’indicateurs adaptés. Mieux évaluer c’est permettre d’avoir une vision au plus près de la réalité de terrain et donc d’adapter notre politique en fonction des besoins réels. Cet amendement vise donc à la mise en place d’indicateurs plus précis.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 113

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 235 ter ZD du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « que son acquisition donne lieu à un transfert de propriété, au sens de l’article L. 211-17 du même code, » sont supprimés ;

b) Au deuxième alinéa, après les mots : « s’entend de », sont insérés les mots : « l’exécution d’un ordre d’achat ou, à défaut, de » ;

2° Au premier alinéa du VII, après les mots : « et effectue la livraison du titre, », sont insérés les mots : « ou s’il n’y a pas de livraison du titre, » ;

3° La dernière phrase du VIII est ainsi rédigée :

« Un décret précise, que l’acquisition donne lieu ou non à un transfert de propriété au sens de l’article L. 211-17 dudit code, la nature de ces informations, qui incluent le montant de la taxe due au titre de la période d’imposition, les numéros d’ordre quand ils existent des opérations concernées, la date de leur réalisation, la désignation, le nombre et la valeur des titres dont l’acquisition est taxable et les opérations exonérées, réparties selon les catégories d’exonération mentionnées au II. »

II. – Le I s’applique aux acquisitions réalisées à compter du 1er janvier 2020.

Objet

Il s'agit par cet amendement de rétablir une disposition prévue dans la loi de finances pour 2017 qui prévoyait l'élargissement de l'assiette de la TTF aux transaction infrajournalières (50% des transactions du CAC40). Il s'agissait ici d'une avancée notable et attendue pour la société civile au vu des enjeux. La situation difficile actuelle de l’aide publique au développement, pourtant essentielle en pleine crise sanitaire, rend aujourd’hui nécessaire une réelle montée en charge de la solidarité internationale et de ses leviers de financement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 114

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au V de l’article 235 ter ZD du code général des impôts, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,5 % ».

Objet

Le contexte annuel nous oblige à redonner un nouveau souffle à la solidarité internationale. En effet, le nouveau report de la loi de programmation pluriannuelle de la solidarité internationale inquiète les acteurs de l’aide publique au développement qui ont besoin d’une visibilité à long terme. Or, la crise sanitaire actuelle conduit, plus encore que d’habitude, à une forte augmentation des besoins. Cette montée en charge, pourtant essentielle, est aujourd’hui mise à mal par la chute drastique de 140 millions d’euros du produit de la taxe de solidarité sur les billets d’avion






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 300 rect. bis

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l'article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans le cadre de leur action extérieure, les acteurs publics français, qui exercent une influence à l’étranger, ainsi que les acteurs privés qui concourent à l’exercice de cette influence, ont l’obligation de prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l'environnement, résultant directement ou indirectement des activités d’organismes publics ou privés français ou des activités des sous-traitants, des fournisseurs ou des bénéficiaires avec lesquels ils entretiennent une relation établie.

La responsabilité des acteurs publics et privés, qui exercent une influence à l’étranger, dans les conditions ci-dessus définies, est engagée et l'oblige à réparer le préjudice que l'exécution de cette obligation aurait permis d'éviter. Est présumée responsable la personne morale qui, dans le cadre de ses activités, de celles de ses filiales, de ses partenaires, bénéficiaires ou de ses sous-traitants, ne démontre pas avoir pris toutes les mesures nécessaires et raisonnablement en son pouvoir en vue de prévenir ou d’empêcher la survenance d’un dommage ou d’un risque certain de dommage envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l'environnement.

Objet

Cet amendement vise à inscrire une obligation de vigilance à tous les acteurs publics et privés français  qui exercent une influence à l’étranger (Etat, BPI France, hôpitaux publics, AFD, opérateurs,  administrations, municipalités et centrales d’achat en charge de la commande publique, etc). Il est impensable que l’État, ses administrations et ses opérateurs ne s’assurent pas du respect des droits humains et de l’environnement dans les activités que mènent des acteurs publics et privés relevant de sa juridiction à l’étranger.  Cette obligation permet ainsi de prévenir, identifier  et réparer les atteintes aux droits humains et dommages environnementaux commises par les acteurs français dans les pays étrangers.

Comme l’a souligné le secrétaire d’État chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie à l’occasion de la session extraordinaire du CNDSI du 18 février 2020, cette obligation de vigilance doit s’appliquer aussi bien aux acteurs publics que privés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 142 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l'article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales s’accompagne d’une obligation de vigilance pour les acteurs publics français qui exercent une influence à l’étranger, ainsi que les acteurs privés qui concourent à l’exercice de cette influence. Lorsqu’un acteur public français est témoin d’une atteinte grave envers les droits humains et les libertés fondamentales, les normes sociales telles qu’édictées par l’Organisation Internationale du Travail, ou d’une mise en danger de la santé et de la sécurité des personnes ou de l’environnement, résultant des activités des organismes publics et des sociétés qu’il contrôle, directement ou indirectement, ainsi que des activités des sous-traitants, des fournisseurs ou des bénéficiaires avec lesquels est entretenue une relation établie, il est tenu de le signaler à la justice.

Ce devoir de vigilance s’accompagne d’une veille toute particulière des opérateurs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales quant au choix des opérateurs par lesquels et pour lesquels ils s’engagent, notamment en matière de respect du droit fiscal.

Objet

Cet amendement vise à mettre en œuvre un devoir de vigilance pour l’ensemble des acteurs français de l’aide publique au développement. Cette vigilance doit s’appliquer tout à la fois contre les atteintes aux droits humains, les libertés fondamentales, les mises en danger de la santé et de la sécurité des personnes ou de l’environnement telles que définies par la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre, mais aussi contre les infractions au droit fiscal et notamment le transit par les paradis fiscaux. Alors que la filiale de l’AFD, PROPARCO, est toujours mise en cause pour ses investissements « offshore », cette loi de programmation doit faire de la transparence de la politique de développement solidaire et de la lutte contre les inégalités mondiales et de la cohérence des politiques extérieures françaises deux points centraux.



NB :La rectification consiste en un changement de place (d'un additionnel après l'article 6 bis à un additionnel après l'article 1er).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 216

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


 Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales s’accompagne d’une obligation de vigilance pour les acteurs publics français qui exercent une influence à l’étranger, ainsi que pour les acteurs privés qui concourent à l’exercice de cette influence. Lorsqu’un acteur public ou privé français est témoin d’une atteinte grave envers les droits humains et les libertés fondamentales, ou d’une mise en danger de la santé et de la sécurité des personnes ou de l’environnement, résultant des activités des organismes publics et des sociétés qu’elle contrôle, directement ou indirectement, ainsi que des activités des sous-traitants, des fournisseurs ou des bénéficiaires avec lesquels est entretenue une relation établie, il est tenu d’en informer les autorités compétentes pour en connaître.

Objet

Cet amendement vise à introduire une obligation de vigilance qui s’applique à tous les acteurs publics et privés ayant une influence à l’étranger. Cette obligation repose notamment sur un devoir d’alerte pour les opérateurs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales quand des atteintes graves sont portées à leur connaissance.

L’introduction d’un tel article permettrait de se conformer aux mêmes exigences que l’article 8 de la loi n°2014-773 du 7 juillet 2014 d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale.

Cette proposition complète utilement l’alinéa 144 du Cadre de partenariat global, qui, dans sa formulation actuelle, ne garantit pas la prévention effective des atteintes aux droits humains et à l’environnement dans les projets financés et les soutiens économiques et diplomatiques apportés par la France à des acteurs publics et privés à l’étranger.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 189 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l'article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales s’accompagne d’une obligation de vigilance pour les acteurs publics français qui exercent une influence à l’étranger, ainsi que pour les acteurs privés qui concourent à l’exercice de cette influence. Lorsqu’une autorité constituée, un officier public ou un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’une atteinte grave envers les droits humains et les libertés fondamentales ou d’une mise en danger de la santé et de la sécurité des personnes ou de l’environnement, résultant directement ou indirectement des activités d’organismes publics ou privés français ou des activités des sous-traitants, des fournisseurs ou des bénéficiaires avec lesquels ils entretiennent une relation établie, il est tenu d’en informer les autorités judiciaires compétentes pour en connaître.

Objet

Le présent amendement propose qu’une obligation de vigilance s’applique à tous les acteurs publics et privés ayant une influence à l’étranger. Cette proposition complète utilement l’alinéa 141 du Cadre de partenariat global, qui, dans sa formulation actuelle, ne garantit pas la prévention effective des atteintes aux droits humains et à l’environnement dans les projets financés et les soutiens économiques et diplomatiques apportés par la France à des acteurs publics et privés à l’étranger. Cette obligation repose notamment sur un devoir d’alerte pour les opérateurs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales quand des atteintes graves (telles qu’elles sont définies par l’article premier de la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre) sont portées à leur connaissance.



NB :La rectification consiste en un changement de place (de l'article 1er A à un additionnel après l'article 1er).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 217

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La responsabilité des acteurs publics et privés, qui exercent une influence à l’étranger, dans les conditions ci-dessus définies, est engagée et l’oblige à réparer le préjudice que l’exécution de cette obligation aurait permis d’éviter. Est présumée responsable la personne morale qui, dans le cadre de ses activités, de celles de ses filiales, de ses partenaires, bénéficiaires ou de ses sous-traitants, ne démontre pas avoir pris toutes les mesures nécessaires et raisonnablement en son pouvoir en vue de prévenir ou d’empêcher la survenance d’un dommage ou d’un risque certain de dommage envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement, et dont elle ne pouvait préalablement ignorer la gravité.

Objet

Cet amendement vise à inscrire une obligation de vigilance à tous les acteurs publics et privés français qui exercent une influence à l’étranger (Etat, BPI France, hôpitaux publics, AFD, opérateurs, administrations, municipalités et centrales d’achat en charge de la commande publique etc) vis-à-vis de leur chaîne de valeur. Une obligation qui engage la responsabilité de ces acteurs, et qui doit être assortie d’un mécanisme d’accès à l’information avec une charge de la preuve qui incombe aux acteurs français. Cette obligation permet ainsi de prévenir, identifier et réparer les atteintes aux droits humains et dommages environnementaux commises par les acteurs français dans les pays étrangers. 






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 218

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les sociétés, quelle que soit leur forme juridique, destinataires de fonds obtenus dans le cadre de l’aide publique au développement versée par l’État ou ses agences et leurs filiales, le versement des sommes octroyées est subordonné au respect des obligations suivantes :

1° La détention d’actifs dans un ou plusieurs des États et territoires non coopératifs en matière fiscale, tels que définis par l’article 238-0 A du code général des impôts, est interdite. Lorsqu’à la date de publication de la présente loi cette règle n’est pas respectée, la société dispose d’un délai de six mois à compter de cette date pour liquider lesdits actifs.

2° La société respecte les dispositions de l’Accord de Paris conclu entre les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques lors de sa vingt-et-unième session et entré en vigueur le 4 novembre 2016 ou, est engagée dans une démarche s’inscrivant dans les objectifs de celui-ci. À cette fin, elle transmet à l’administration fiscale chaque année, à compter de 2021 un rapport faisant état de sa trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 pour atteindre les objectifs fixés par le plafond national des émissions de gaz à effet de serre tel que défini en application de l’article L. 222-1 A du code de l’environnement.

3° La société s’est dotée d’un plan de vigilance lorsqu’elle est soumise aux dispositions de l’article L. 225-102-4 du code de commerce.

II. – Toute société contrevenant à au moins une des obligations prévues au I est tenue au remboursement du bénéfice des baisses d’impôt et redevable d’une amende correspondant à 5 % du chiffre d’affaires mondial consolidé de la société. Le cas échéant, cette amende est majorée d’un montant équivalent au montant ou, le cas échéant, à la valeur des dividendes indument versés.

III. – Le présent article entre en vigueur à compter de la publication de la présente loi.

Objet

Cet amendement vise à conditionner tout versement de fonds aux entreprises destinataires d’aide publique au développement versées par l’État, ou ses agences et leurs filiales, à plusieurs conditions en matière sociale, environnementale et fiscale quelle que soit la taille des entreprises.

Ces obligations sont les suivantes :

• Non-détention d’actifs dans un paradis fiscal

• Remise d’un rapport annuel faisant état de la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 pour atteindre les objectifs fixés par le plafond national des émissions de gaz à effet de serre

• Mise en place d’un plan de vigilance.

Le non-respect d’au moins une de ces trois obligations entraîne un remboursement par le paiement d’une amende pouvant atteindre 5 % du chiffre d’affaires mondial consolidé de la société.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 136

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots :

et les indicateurs développés par le Programme des Nations unies pour le développement et des organisations de la société civile impliquées dans le développement solidaire, la lutte contre les inégalités mondiales et la promotion des droits humains

Objet

Si le cadre de résultats annexé dans le cadre de partenariat global reprend la nomenclature de l’OCDE, il semble plus pertinent d’enrichir le rapport prévu à l’article 2 en reprenant certains des indicateurs émis par le PNUD (Indice de développement humain par exemple) ou par certains ONG particulièrement impliquées, notamment dans le défense des droits humains.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 72

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2


Alinéa 3

Après le mot :

commerciale,

insérer le mot : 

sociale

Objet

Cet amendement vise à rétablir la mention explicite de la cohérence recherchée entre politique de développement solidaire et politique sociale de la France, qui paraît essentielle et qui avait été retirée en commission à l’Assemblée nationale. Par exemple, quand la France finance des centres médico-sociaux à l’international, cela relève justement de la politique sociale.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 137

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéa 3

1° Après la deuxième occurrence du mot :

avec

insérer les mots :

d’une part les résolutions de l’Organisation des Nations unies et le droit international, notamment humanitaires et d’autre part

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À cette fin, le rapport analyse la cohérence des négociations internationales, notamment de libre-échange, en cours dans lesquelles la France devrait être partie prenante avec les objectifs définis à l’article 1er A de la présente loi.

Objet

Cet amendement, inspiré d’un amendement du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine de l’Assemblée nationale vise à enrichir et préciser le rapport annuel que le gouvernement remet au Parlement et relatif à la politique d’aide au développement. Ce rapport, qui doit être le plus exhaustif possible, est un outil essentiel de la mission de contrôle du gouvernement par le Parlement, et trouve son intérêt dans l’optique d’un renforcement de la transparence de l’aide publique et de la mise en cohérence des politiques étrangères de la France.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 138

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéa 3

1° Après la deuxième occurrence du mot :

avec

insérer les mots :

d’une part les résolutions de l’Organisation des Nations unies et le droit international, notamment humanitaires et d’autre part

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À cette fin, le rapport analyse la compatibilité entre l’aide publique au développement française et les dispositifs proposés par Business France et Bpifrance dans le cadre de la diplomatie économique avec les objectifs définis à l’article 1er A de la présente loi.

Objet

Cet amendement, inspiré d’un amendement du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine de l’Assemblée nationale vise à enrichir et préciser le rapport annuel que le gouvernement remet au Parlement et relatif à la politique d’aide au développement. Ce rapport, qui doit être le plus exhaustif possible, est un outil essentiel de la mission de contrôle du gouvernement par le Parlement, et trouve son intérêt dans l’optique d’un renforcement de la transparence de l’aide publique et de la mise en cohérence des politiques étrangères de la France.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 139

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéa 3

1° Après la deuxième occurrence du mot :

avec

insérer les mots :

d’une part les résolutions de l’Organisation des Nations unies et le droit international, notamment humanitaires et d’autre part

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À cette fin, le rapport analyse les conséquences financières des conventions fiscales signées par la France et leur impact sur les ressources fiscales des pays bénéficiant en parallèle de mesures d’aide au développement et leur cohérence avec les objectifs définis à l’article 1er A de la présente loi.

Objet

Cet amendement, inspiré d’un amendement du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine de l’Assemblée nationale vise à enrichir et préciser le rapport annuel que le gouvernement remet au Parlement et relatif à la politique d’aide au développement. Ce rapport, qui doit être le plus exhaustif possible, est un outil essentiel de la mission de contrôle du gouvernement par le Parlement, et trouve son intérêt dans l’optique d’un renforcement de la transparence de l’aide publique et de la mise en cohérence des politiques étrangères de la France.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 140

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéa 3

1° Après la deuxième occurrence du mot :

avec

insérer les mots :

d’une part les résolutions de l’Organisation des Nations unies et le droit international, notamment humanitaires et d’autre part

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À cette fin, le rapport analyse l’ampleur de l’effet de substitution des C2D sur l’aide publique française ainsi que le rôle de ces derniers dans la politique d’influence française.

Objet

La doctrine révisée des C2D de 2006 réaffirme que les C2D ne doivent pas se substituer à l'aide publique au développement d'autres canaux, mais au contraire être additionnels. Force est de constater que cela n'est pas le cas. En parallèle, un article de 2017 de Revue de la politique du C2D souligne que le dispositif appuie sa « double logique de l'instrument, entre instrument diplomatique et outil rénové de l'APD. » et qu'il est par définition, « un contrat entre deux gouvernements, ce qui renforce de fait le caractère politique du dialogue sur les projets et programmes mis en œuvre. De ce fait, la dimension politique et diplomatique est plus prégnante dans certaines interventions relevant du C2D que dans d'autres instruments classiques de l'APD française ». Or, ce constat, doublé d’un manque de transparence, fait aujourd'hui l’objet de critiques sur les finalités mêmes des C2D et de fait de l’APD française. Ainsi, on assiste à une dérive avec des projets imposés par la France, réservés à des grands groupes hexagonaux et de surcroît surfacturés bien loin des besoins réels des pays récipiendaires. Le projet récent du train d'Abidjan est l'exemple le plus récent et le plus scandaleux de cette logique. Un rapport permettrait de faire le point sur les conséquences au long cours de cette politique.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 219 rect.

9 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 3

Remplacer les mots :

humains et

par les mots :

humains, en particulier des droits de l'enfant, et des droits

Objet

L’article 2 du projet de loi prévoit un rapport de suivi annuel de la politique d’aide publique au développement. Ce rapport porte notamment sur la cohérence des politiques publiques françaises et de la politique d’aide publique au développement avec le respect et la promotion des droits humains. Le présent amendement propose d’ajouter les droits des enfants. Cet ajout semble indispensable car la ratification de la Convention des droits de l’enfant implique une action extérieure de la France conforme aux droits de l’enfant, et visant leur effectivité́, mais également l’application des Droits de l’enfant sur le territoire français. Il est donc indispensable que les droits de l’enfant fassent l’objet d’un suivi concernant la cohérence des politiques publiques.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 2 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme DOINEAU, MM. LE NAY, LONGEOT, DÉTRAIGNE, de BELENET et KERN, Mme DINDAR, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. CANÉVET et LEVI, Mme GATEL, MM. FOLLIOT, CIGOLOTTI et CHAUVET, Mme FÉRAT, M. DUFFOURG, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET et M. DELCROS


ARTICLE 2


Alinéa 3

Après le mot :

humains

insérer les mots :

, en particulier des droits de l'enfant,

Objet

Amendement de mise en cohérence, avec une reprise de la rédaction retenue pour l’ensemble du texte, notamment dans l’article 1er A. Cet ajout semble indispensable car la ratification de la Convention des droits de l’enfant implique une action extérieure de la France conforme aux droits de l’enfant, et visant leur effectivité, mais également l’application des Droits de l’enfant sur le territoire français. Il est donc indispensable que les droits de l’enfant fassent l’objet d’un suivi concernant la cohérence des politiques publiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 319

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 2


Alinéa 4

Remplacer les mots :

pays aidés par la France

par les mots :

dix-neuf pays prioritaires

Objet

Lors de l’examen en commission, les sénateurs ont voté un amendement qui prévoit que le rapport annuel que le Gouvernement remet au Parlement comprend « la comparaison des flux d’aide publique au développement français avec les autres flux financiers à destination des pays aidés par la France, en particulier les transferts monétaires des diasporas et les flux issus de la générosité privée ». La compilation de l’ensemble des flux privés pour tous les pays en développement est méthodologiquement longue et difficile, voire impossible pour ce qui concerne les dons de personnes privées, et ne saurait être réalisée à moyens constants.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 73

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2


Après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

…° Les montants de l’aide publique au développement française transitant par les instruments d’aide liée, en particulier les prêts du Trésor et le Fonds d’études et d’aide au secteur privé ;

Objet

Cet amendement a pour objet de permettre la mise en évidence des outils de l’aide liée française, qui représentent désormais un poids marginal dans l’aide publique au développement française depuis que la France a pris la décision, en 2002, de délier son aide. L’aide liée est gérée par la Direction générale du Trésor via des prêts concessionnels et le Fonds d’études et d’aide au secteur privé (études de faisabilité, assistance technique, etc.). La mise en oeuvre de ces financements est assurée par Natixis.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 221

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 8

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Il est également indiqué le montant de sa contribution volontaire au fonds créé par le Groupe de travail pour l’agenda sur l’identité juridique de l’Organisation des Nations unies ;

Objet

Le Secrétaire général des Nations unies, M. António Guterres, soutenu par la Secrétaire générale adjointe, Mme Aminata J. Mohammed, a créé le Groupe d’experts sur l’identité juridique (Legal Identity Expert Group, LIEG) en septembre 2018.

Ce groupe de travail, désormais dénommé Groupe de travail pour l’agenda sur l’identité juridique (UN Legal Identity Agenda Task Force, LIA TF), est co-présidé par l’UNICEF, le PNUD et le DAES. Initialement provisoire, cette structure a été pérennisée en 2019 et renommée Groupe de travail pour l’agenda sur l’identité juridique (UN Legal Identity Agenda Task Force, LIA TF). Son objectif est de mettre en place l’Agenda des Nations unies pour l’identité légale (2020-2030), En d’autres termes, la LIA TF doit aider les pays membres de l’ONU en difficulté à atteindre les ODD 16.9 et 17.19 d’ici 2030, par des actions concrètes.

Treize pays ont été identifiés par la LIA TF pour y mener potentiellement des actions de renforcement de l’état civil : le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, la Guinée, le Kenya, le Liberia, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, la Sierra Leone et la Zambie.

Un fonds (LIA multi-partner trust fund) a été créé pour financer les actions de ce groupe de travail. Il peut être abondé par les agences onusiennes membres du groupe de travail, mais aussi par des pays membres de l’ONU. Plusieurs pays, dont la Suisse, le Royaume-Uni et le Canada ont déjà manifesté leur intérêt. La France n’en fait pas encore partie. Compte-tenu de l’enjeu que représente l’enregistrement des naissances en matière de développement, il apparaît aujourd’hui indispensable que la France apporte une contribution volontaire à ce fonds en faveur de l’enregistrement des naissances et de la délivrance d’actes de naissance. Cet amendement est l’occasion de lui demander d’adhérer à ce groupe et donc de contribuer à ce fond afin de donner une forme concrète à son engagement inscrit à l’alinéa 62 du Cadre de partenariat global annexé à ce projet de loi.

C’est la raison pour laquelle le rapport au Parlement sur les choix opérés par la France dans l’allocation de ses contributions aux fonds et programmes multilatéraux doit comprendre ceux concernant l’enregistrement des naissances via ce fonds spécial créé par les Nations-Unies.

 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 74

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2


Alinéa 9

Remplacer les mots : 

nos concitoyens et nos

par les mots :

sa population et ses

Objet

Cet amendement rédactionnel part du constat que le terme « concitoyens » est trop restrictif. Ses auteurs considèrent que la perception des ressortissants étrangers établis sur notre territoire, en particulier les membres des diasporas, doit également pouvoir être prise en considération, ce que permet le terme « population ». 

Comme le précise le cadre de partenariat global annexé au présent texte, les diasporas jouent un rôle essentiel dans le déploiement de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales de la France. 

Tel est le sens de cet amendement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 160 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CONWAY-MOURET, MM. BOURGI, LECONTE, CARDON et ANTISTE, Mmes BONNEFOY, BRIQUET et POUMIROL, M. TISSOT, Mmes LEPAGE, JASMIN et PRÉVILLE, MM. DEVINAZ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS et MM. Patrice JOLY et Joël BIGOT


ARTICLE 2


Alinéa 9

Remplacer les mots :

qu'une

par les mots :

que par les citoyens des pays partenaires, et une

Objet

Le présent amendement vise à évaluer la perception des populations qui sont les premières destinataires de l'aide à l'égard de notre politique d'aide au développement 

En effet, souvent les actions menées par la France en matière d'aide publique au développement ne sont pas visibles sur le terrain et sont inconnues des populations qui en sont pourtant les premières bénéficiaires.

L'élargissement de cette évaluation, au-delà de nos propres concitoyens mais aussi auprès des citoyens des pays partenaires, permettrait d'une part d'emporter davantage leur adhésion, et d'autre part de rendre plus perceptible notre volonté d'accompagner les États destinataires de l'aide dans la mise en oeuvre de leur politique de développement.






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(n° 533 , 532 , 529)

N° 312 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. GOLD, GUÉRINI, BILHAC et GUIOL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. CORBISEZ et FIALAIRE, Mme GUILLOTIN et M. REQUIER


ARTICLE 2


Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Les positions défendues par la France en matière d’aide au développement au sein de l’Union européenne ;

Objet

L'amendement vise à compléter la liste des informations demandées dans le cadre du rapport que le Gouvernement doit remettre chaque année au Parlement prévu par l'article 2 du projet de loi. Il s'agit d'ajouter les positions défendues par la France en matière d'aide au développement au sein de l'Union européenne. L’aide publique au développement est, depuis longtemps, une des priorités de la politique extérieure de l’Union européenne avec la création, prévue dès 1957, du premier Fonds européen de développement (FED). Aujourd'hui, l’Union européenne est le plus important contributeur en matière d’aide au développement à l’échelle mondiale, avec une contribution de 75,2 milliards d’euros pour l’année 2019, soit 55,2 % de l’aide apportée au niveau mondial. En 2017, un « Nouveau consensus européen pour le développement » a été défini afin de constituer un cadre commun global pour la coopération européenne. Au sein de celui-ci, l’Union et les États membres s’engagent à avoir une approche globale, à la fois dans la conception du développement et dans les moyens mis en oeuvre. Compte tenu du poids financier de l'aide européenne, il convient de connaître les positions que la France défend pour celle-ci. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 152

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° La liste complète des engagements financiers des agences de l’État et de leurs filiales, comprenant notamment la mention des intermédiaires financiers et bénéficiaires finaux, ainsi que les informations relatives aux modes et critères de contractualisation des projets financés, notamment les contrats relatifs aux partenariats publics-privés, aux passations de marchés ainsi que les mentions relatives au respect des normes sociales et environnementales ;

Objet

La récurrence des soutiens financiers par la voie des PPP et des fonds d’investissement pose aujourd'hui question. En effet, ce phénomène est accompagné d’une opacité nuisant à la fois au pouvoir de contrôle du Parlement mais aussi à la perception positive par les populations de l’aide apportée à l’étranger. A titre d’exemple, on peut citer le projet de « l’Autoroute de l’avenir ». Ce dernier, engageant le Sénégal et Eiffage a considérablement affaibli la capacité d’investissement de Dakar. En effet, l’entreprise a investi 70 milliards de francs CFA (106 millions d’euros), soit trois fois moins que l’État (300 milliards de FCFA/ 457 millions d’euros) mais bénéficiera d’un remboursement par le Sénégal de quelques 200 milliards de FCFA (304 millions d’euros).






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 222

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Après l'alinéa 13

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° La liste complète des engagements financiers des agences de l’État et de leurs filiales, comprenant notamment la mention des intermédiaires financiers et bénéficiaires finaux, ainsi que les informations relatives aux modes et critères de contractualisation des projets financés, notamment les contrats relatifs aux partenariats publics privés, aux passations de marchés ainsi les mentions relatives au respect des normes sociales et environnementales.

Objet

Cet amendement vise à souligner que l’un des objectifs de ce projet de loi est de veiller à inscrire l’aide au développement dans un cadre de transparence et de redevabilité exigeant.

Une part de plus en plus importante de l’aide publique au développement et des soutiens publics français destinés au secteur privé, vers les pays en développement est opérée via des fonds d’investissements, parfois localisés dans territoires opaques ou à fiscalité faible.

La publication de l’intégralité des engagements financiers des agences de l’État et de leurs filiales, et la mention des intermédiaires financiers et bénéficiaires finaux de ces engagements, permettra une réelle traçabilité et redevabilité de ces actions. Les bénéficiaires finaux sont trop rarement.

connus quand les opérateurs font recours à des intermédiaires financiers, ce qui ne permet pas de s’assurer de la destination finale des soutiens.

Cette publication permettra également de s’assurer que ces intermédiaires financiers ne sont pas localisés dans des territoires opaques dans une démarche d’évitement de l’impôt (la liste des territoires non coopératifs est à ce jour trop insuffisante pour être l’outil pertinent sur ce sujet).

Alors que le nombre de partenariats publics privés augmente, la publication de ces contrats ainsi que des passations de marché doit permettre d’assurer d’entamer une démarche de transparence et redevabilité, en France et dans les pays concernés.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 195 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 2


Alinéa 12

Remplacer les mots :

droits de l’Homme

par les mots :

droits humains dont les droits de l’enfant

Objet

Amendement de mise en cohérence, avec une reprise de la rédaction retenue pour l’ensemble du texte, notamment dans l’article 1er A.

Cet ajout semble indispensable car la ratification de la Convention des droits de l’enfant implique une action extérieure de la France conforme aux droits de l’enfant et visant leur effectivité. Il est donc indispensable que les droits de l’enfant fassent l’objet d’un suivi concernant la cohérence des politiques publiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 180 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes LEPAGE, Sylvie ROBERT, CONWAY-MOURET, VAN HEGHE, MEUNIER, PRÉVILLE et JASMIN, MM. GILLÉ, TISSOT et Patrice JOLY, Mmes MONIER et ROSSIGNOL, MM. ANTISTE et FÉRAUD et Mmes ARTIGALAS et BILLON


ARTICLE 2


Alinéa 12

Remplacer les mots :

droits de l’Homme

par les mots :

droits humains

Objet

Cet amendement propose de remplacer la référence aux droits de l’Homme par une référence aux droits humains afin de prendre en compte la moitié de la population mondiale composée de femmes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 75

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2


Alinéa 13

1° Remplacer la première occurrence du mot :

acteurs

par le mot :

les actions

2° Remplacer les mots :

acteurs de l’aide au

par les mots :

les actions de

Objet

Cet amendement vise à préciser que les informations fournies par le Gouvernement concerneront la coordination entre les actions militaires et celles de développement, et non uniquement la coordination des acteurs visés, qui paraît plus restrictive pour les auteurs de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 220 rect.

9 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CONWAY-MOURET et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mme Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 13

Compléter cet alinéa par les mots :

notamment les informations relatives à la distribution des ressources affectées aux « trois D » (défense, diplomatie et développement)

Objet

Le présent amendement vise à offrir une meilleure grille de lecture sur la gestion de nos efforts en faveur du développement.

En effet, la nouvelle doctrine de l’aide publique au développement française consiste à combiner la défense, la diplomatie et le développement (appelés les « 3D »).

Alors que la défense et le développement constituent deux composantes de la politique étrangère de la France, bien souvent la dimension sécuritaire l’emporte sur les actions de développement. Le cas du Sahel est éloquent, puisque désormais il fait consensus que la solution à la crise que traverse la région n’est pas uniquement militaire.

Il s’agit donc de veiller, dans la présentation de la distribution des ressources, à ce que la dimension « développement » soit une composante à part entière de la politique étrangère de la France à l’égard des pays partenaires.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 76

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2


Après l’alinéa 13

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

…° Le nombre d’experts techniques internationaux français, avec leur secteur d’intervention et leur secteur géographique d’activité. 

Objet

Dans un contexte mondial marqué par une concurrence accrue et une forte demande d’expertise, l’expertise technique internationale est au coeur de la diplomatie et de la stratégie d’influence de la France. Elle contribue également à l’efficacité de notre politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. 

Dans ce cadre, les auteurs de cet amendement proposent de faire en sorte que le Gouvernement recense, dans son rapport annuel transmis au Parlement, le nombre d’experts techniques internationaux français (ETI), avec leur secteur d’intervention et leur secteur géographique d’activité. Le dispositif des ETI étant un levier politique indispensable de notre diplomatie d’influence, il appartient plutôt au Gouvernement d’en dresser le rapport, plutôt qu’à Expertise France (dans un rapport bisannuel), tel qu’il est actuellement prévu par le présent texte à la suite de l’adoption d’un amendement à l’Assemblée nationale. De plus, les auteurs de cet amendement estiment qu'il est plus pertinent d'intégrer cela dans le rapport annuel de l'article 2, plutôt que d'en consacrer un rapport distinct, afin de s'assurer de la bonne visibilité de ces informations qui seront transmises.

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 77

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2


Après l'alinéa 13

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

...° Les actions menées par la France pour consolider le cadre de la mobilité croisée et des volontariats réciproques, pour favoriser le développement d’opportunités d’engagement à l’international et pour prévenir les dérives du « volontourisme ».

Objet

Le volontariat est un levier transversal d’action de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. Ce rôle essentiel est reconnu par le Gouvernement, qui, dans ce présent texte, se donne les moyens de promouvoir l’accès de toutes et tous aux dispositifs de volontariat à l’international et de développer les volontariats dits « réciproques ». Cet amendement vise à permettre au Gouvernement de rendre compte annuellement des actions menées en ce sens.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 13

4 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. REQUIER

au nom de la commission des finances


ARTICLE 2


Alinéa 14

Supprimer les mots :

en séance publique

et les mots :

à l’Assemblée nationale et au Sénat, ainsi qu’

Objet

Cet amendement supprime la disposition selon laquelle un débat en séance publique à l’Assemblée nationale, au Sénat se tient sur le rapport annuel transmis par le Gouvernement au Parlement.

Premièrement, aucune échéance régulière n’est prévue pour ce débat, ce qui en réduit la portée.

Deuxièmement, il ne revient pas à une disposition d’une loi de programmation de contraindre l’ordre du jour des assemblées parlementaires. En effet, l’article 48 de la Constitution prévoit que l’ordre du jour est fixé par chaque assemblée. Celui-ci est déterminé selon les modalités prévues dans les règlements respectifs de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Par conséquent, cette disposition n’est pas nécessaire pour qu’un débat, d’initiative parlementaire ou gouvernementale, en séance publique puisse être organisé.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 79

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2 BIS


I. – Alinéa 1

Supprimer cet alinéa.

II. – Alinéa 2

1° Première phrase

Après les mots :

actions de développement solidaire

rédiger ainsi la fin de cette phrase :

, les citoyens engagés, les entreprises de l’économie sociale et solidaire, ainsi que les partenaires sociaux.

2° Deuxième phrase

Après le mot :

développement

insérer le mot :

solidaire

3° Dernière phrase

a) Au début

Ajouter les mots :

Avec ces acteurs de la société civile, française et des pays partenaires,

b) Supprimer les mots :

avec les acteurs de la société civile

c) Remplacer les mots :

associées à

par le mot :

de

Objet

Il s'agit d'un amendement de repli.

Tout en partageant l’objectif poursuivi par cet article 2 bis, les auteurs de cet amendement proposent de remédier à une redondance rédactionnelle entre les alinéas 1 et 2, sans rien enlever à la portée de cet article. 

En effet, le premier alinéa revient à souligner le rôle essentiel joué par les acteurs issus de la société civile dans la politique de développement solidaire, tandis que le deuxième appelle l’État à les associer au déploiement de la politique de développement solidaire. Les auteurs de cet amendement appellent donc à clarifier cet article en développant directement, en un seul alinéa, l’association par l’État de l’ensemble de ces acteurs mentionnés et en prévoyant un dialogue annuel avec ceux-ci. 

Par ailleurs, il s’agit de supprimer la phrase se référant au volontariat, qui aurait plutôt sa place à l’article 6, justement dédié aux volontariats « réciproques ». En outre, c’est parce que l’État reconnaît leur effet de levier transversal qu’une disposition entière est dédiée au développement et au régime juridique de ces volontariats. De plus, le rapport annexé le mentionne notamment dans son alinéa 23 : « La France encourage l’accès de tous, en veillant à intégrer celles et ceux qui vivent en situation de pauvreté ou de vulnérabilité, aux dispositifs de volontariat à l’international, y compris dans le cadre de la mobilité croisée et des volontariats réciproques ». Il n’apparaît donc pas nécessaire de le préciser dans cet article 2 bis.

Tel est le sens de cet amendement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 80

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2 BIS


Alinéa 1, première phrase

Remplacer les mots :

(organisations syndicales et d’employeurs) et les citoyens dont les représentants des plus vulnérables

par les mots :

et les citoyens, dont les représentants des plus vulnérables,

Objet

Cet amendement de repli vise à supprimer la définition des « partenaires sociaux ». Cette dernière étant communément admise, il n’est pas nécessaire de la faire figurer à nouveau à l’article 2 bis.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 81

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 2 BIS


Alinéa 1, dernière phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

Amendement de repli : cet amendement vise à supprimer la phrase se référant au volontariat, qui aurait plutôt sa place à l’article 6, justement dédié aux volontariats « réciproques ». En outre, c’est parce que l’État reconnaît leur effet de levier transversal qu’une disposition entière est dédiée au développement et au régime juridique de ces volontariats. De plus, le rapport annexé le mentionne notamment dans son alinéa 23 : « La France encourage l’accès de tous, en veillant à intégrer celles et ceux qui vivent en situation de pauvreté ou de vulnérabilité, aux dispositifs de volontariat à l’international, y compris dans le cadre de la mobilité croisée et des volontariats réciproques ». Il n’apparaît donc pas nécessaire de le préciser dans cet article 2 bis.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 223

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2 BIS


Après l’alinéa 2

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

.… – Les organisations de la société civile disposent d’un droit d’initiative au sens des articles 15 et 59 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Ce droit s’applique aux financements mentionnés au VII de l’article 1er de la présente loi et aux actualisations qu’elle prévoit. À échéance 2022, 70 % de l’aide publique au développement bilatérale française versée aux et transitant par les organisations de la société civile sera consacré aux dispositifs soutenant ce droit. Les actions financées participent à l’atteinte des objectifs de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales.

Objet

Cet amendement vise à compléter et préciser le nouvel article dédié aux organisations de la société civile, afin de renforcer la dimension partenariale dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de développement. Si un droit d’initiative est énoncé à l’alinéa 13 du présent article, il reste parcellaire en ne reconnaissant que le dispositif « Initiatives » de l’AFD et ne fixe aucun objectif programmatique. La progression des moyens financiers accordés aux organisations de la société civile ces dernières années s’est faite en grande partie par des appels à projets par l’État, accessibles à un nombre réduit des OSC. Un fonctionnement qui ne permet pas de prévisibilité. En 2019, les financements accordés aux dispositifs qui soutiennent le droit d’initiative ne représentaient que 44% du total des fonds versés aux et transitant par la société civile (460 millions d’euros), en régression par rapport à 2017 (49 %).






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 224

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2 BIS


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Sauf concertation frauduleuse avec la personne au profit de laquelle les fonds ou les ressources économiques ont été mis à disposition ou utilisés, les organisations de solidarité internationale reconnues par le droit français y compris les organisations humanitaires impartiales dont l’objet est de porter assistance aux personnes vulnérables, ainsi que leur personnel, sont exclues du champ d’application de l’article L. 562-4 du code monétaire et financier. Elles sont dégagées de toute responsabilité et aucune poursuite pénale ne peut être engagée à leur encontre de ce chef par application des articles L. 562-5 et L. 574-3 du même code, des articles 421-2-2 et 421-5 du code pénal et de l’article 459 du code des douanes.

Les transactions et opérations interdites en application de l’article L. 562-5 du code monétaire et financier qui sont destinées à la conduite des activités des organisations de solidarité et des organisations humanitaires, de leurs employés et contractants, sont autorisées en l’absence de concertation frauduleuse telle que mentionnée au premier alinéa du présent paragraphe.

Objet

Cet amendement vise à modifier les articles susmentionnés du Code monétaire et financier, du Code pénal et du Code des douanes qui transposent la directive (UE) 2015/849 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2015 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. L’ordonnance n°2020-1342 du 4 novembre 2020 qui a procédé à cette transposition et qui renforce l’application des mesures de gel des avoirs et d’interdiction de mise à disposition a occulté son application aux organisations de solidarité internationale et fait potentiellement obstacle à la mise en œuvre de l’action humanitaire par ces organisations.

Dans les faits, seraient ainsi sanctionnées désormais la simple mise à disposition ou l’utilisation de fonds et ressources économiques au profit de certaines personnes, ce qui concernera les soins, et les vivres, y compris à l’étranger, sans que ne soit prévu le caractère intentionnel ou non de l’infraction supposée. En ne prévoyant aucune exemption humanitaire, cette ordonnance aurait pour effet de remettre en cause les conditions et principes d’intervention des organisations humanitaires et de solidarité internationale, de criminaliser les activités relevant de l’action humanitaire et de faire peser sur les organisations de solidarité présentes sur le terrain le risque de poursuites et de condamnation pénales. Cette ordonnance aurait déjà des répercussions sur la poursuite même des activités sur le terrain. Dans l’attente d’une mise en conformité avec les obligations découlant de cette ordonnance et d’une clarification du droit applicable, certains bailleurs de fonds chargé de procéder au criblage des bénéficiaires finaux, comme l’AFD, ont suspendu des contrats de financement, provoquant le blocage des opérations concernées par ces contrats.

Pourtant, tant les recommandations de la Commission européenne de son rapport du 24 juillet 2019 sur l’évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme pesant sur le marché intérieur et liés aux activités transfrontières que la recommandation n°8 de février 2021 du  Groupe d’Action Financière (GAFI), insistent sur la prise en compte des organismes à but non lucratif dans le cadre de l’édiction de mesures de lutte contre le financement du terrorisme, selon une approche fondée sur les risques et des mesures ciblées et proportionnées.

Par ailleurs, la directive 2017/541 du 15 mars 2017 relative à la lutte contre le terrorisme, pierre angulaire du cadre juridique de l’UE en la matière, exclut bien de son champ d’application les activités humanitaires.

Le Conseil Constitutionnel, dans sa décision n°2018-717/718 du 6 juillet 2018 répondant à une QPC relative au principe de fraternité, souligne que tout obstacle à ce principe enfreint la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans aucune autre considération que le but poursuivi et la vulnérabilité de la personne concernée.

Par conséquent, le Groupe socialiste, écologiste et républicain, par cet amendement, défend aux côtés des organisations internationales de solidarité, l’exemption au motif de l’action humanitaire des dispositions qui viennent d’être intégrées en droit français par l’ordonnance relative au gel des avoirs.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 82

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 3


Alinéa 2

Rédiger ainsi cet alinéa :

1° Les mots : « annuellement au Parlement, le premier mardi d’octobre » sont remplacés par les mots : « au Parlement, avant le 1er juin de chaque année » ;

Objet

Il s’agit d’un amendement rédactionnel : il est déjà inscrit dans cet article unique de la loi n° 2015-411 du 13 avril 2015 visant à la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse dans la définition des politiques publiques, que le Gouvernement remet « annuellement » un rapport au Parlement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 83

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 4


Alinéa 2

Rédiger ainsi cet alinéa : 

1° Le premier alinéa de l’article L. 1115-1 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ils prennent en considération dans ce cadre le programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par l’Assemblée générale des Nations unies le 25 décembre 2015. » ;

Objet

À l’Assemblée nationale, lors de l’examen du texte en commission, les députés ont voté un amendement de la députée A. Kuric (amendement n° 559) visant à inscrire l’action extérieure des collectivités territoriales dans le cadre de l’Agenda 2030 via une modification de l’article L-115-1 du CGCT. Or, la formulation actuelle (« et notamment ») revient à singulariser l’Agenda 2030 parmi les engagements internationaux de la France, au détriment par exemple de l’Accord de Paris.

Par conséquent, pour plus de clarté, cet amendement vise à maintenir telle quelle la première phrase de cet alinéa L-115-1 du CGCT, qui fixe le principe et le cadre général de l’action extérieure des collectivités territoriales et la répartition des compétences avec l’État, et de déplacer cette mention de l’Agenda 2030 à la fin de cette phrase fondatrice.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 84

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 4


Alinéa 4

Remplacer les mots :

hors versement destiné au financement des services de mobilité affectées aux budgets

par les mots :

affectées aux budgets des services de mobilité, hors versement destiné au financement

Objet

Amendement de clarification rédactionnelle.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 291

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 4


Après l’article 4

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai d’un an suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport portant sur la mise en œuvre et les résultats de l’action extérieure des collectivités territoriales via les dispositifs prévus aux articles L. 1115-1-1 et L. 1115-2 du code général des collectivités territoriales.

Objet

Cet amendement vise, par une demande de rapport au Parlement, à établir un bilan des dispositifs des 1% dédiés aux services essentiels dont peuvent disposer les collectivités territoriales. 

Selon le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, environ 5000 collectivités territoriales françaises mènent des actions de coopération avec des collectivités étrangères. L’aide publique provenant des collectivités locales françaises représente 2,6 % de l’APD totale, plaçant la France au sixième rang des pays de l‘OCDE. Les collectivités territoriales peuvent ainsi disposer, depuis la loi Oudin-Santini du 9 février 2005, de ressources propres dédiées au financement du développement solidaire : il s’agissait du dispositif « 1 % eau et l’assainissement » , qui a ensuite été complété par les dispositifs “1% énergie” et “1% déchets”. Parmi ces mécanismes d’aide publique au développement dont disposent les collectivités, le « Rapport sur la modernisation de la politique partenariale de développement et de solidarité  internationale » du député Hervé Berville établissait que seul le premier (1% eau et assainissement) mobilisait des montants importants, le syndicat des eaux d’Île-de-France et le service public de l’assainissement francilien représentants à eux seuls 9,3 % de l’APD totale des collectivités. Alors que la présente loi propose la création d’un dispositif supplémentaire avec la création d “1 % mobilités”, il semble essentiel d’évaluer la mise en œuvre, les résultats et de faciliter l’appropriation de ces mécanismes par les collectivités compétentes, nous proposons donc la remise d’un rapport au Parlement à ce sujet.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 330

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAURY et TEMAL

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 6


Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots :

en application du même article 9

Objet

Précision rédactionnelle : il s'agit de préciser que les GIP sont bien, comme les associations, agréés pour l'envoi de volontaires de solidarité internationale en application de l'article 9 de la loi de 2005.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 85

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 6


Alinéa 5

Remplacer les mots :

les mots : « dans les domaines de la coopération au développement et de l’action humanitaire » sont remplacés par les mots : « visant à

par les mots :

sont insérés les mots : « , en vue de

Objet

Cet amendement vise à modifier une disposition adoptée en séance par l’Assemblée nationale, qui précise que les missions d’intérêt général visées, pour pouvoir entrer dans le cadre d’un contrat de volontariat de solidarité internationale, doivent « participer à la réalisation des objectifs de développement (ODD) durable inscrits au Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté le 25 septembre 2015 par l’Assemblée générale des Nations unies ».   

Si la condition de réaliser les ODD est pleinement conforme à la volonté de la France d’inscrire sa politique de développement solidaire dans le cadre multilatéral de l’Agenda 2030, tel que rédigé, l’adoption de l’amendement de l’Assemblée nationale a eu pour effet de supprimer la mention de la possibilité d’effectuer des missions d’intérêt général dans le « domaine de l’action humanitaire ». 

Aujourd’hui, devant la multiplication des catastrophes climatiques, des crises humanitaires et des conflits, il apparaît injustifié de supprimer un telle possibilité. Les acteurs humanitaires et ceux du développement ne sont pas les mêmes. Le présent amendement vise donc à remédier à cette suppression, tout en inscrivant la condition de réalisation des objectifs de développement durable inscrits au Programme 2030.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 143

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6 BIS


Après l’article 6 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans le cadre de leur activité de soutien aux secteurs publics et privés, de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, et en cohérence avec les objectifs et principes définis dans la présente loi, les opérateurs participant à la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales veillent à ce que les projets qu’ils soutiennent ne participent pas à la privatisation des services publics dans les pays récipiendaires.

Objet

Les auteurs de cet amendement considèrent que la lutte contre la pauvreté et l’extrême-pauvreté doit, pour partie, passer par le développement des structures administratives et des services publics au sein des pays récipiendaires. De fait, il apparaît incohérent de soutenir massivement des projets amenant à la privatisation desdits services publics, renforçant les inégalités parmi les habitants des pays concernés.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 317

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 7


Alinéas 2 à 6

Remplacer ces alinéas par six alinéas ainsi rédigés :

« Art. L. 515-13. – I. – L’Agence française de développement exerce une mission permanente d’intérêt public au sens de l’article L. 511-104. Cette mission consiste à réaliser des opérations financières de toute nature en vue de :

« 1° Contribuer à la mise en œuvre de la politique d’aide au développement de l’État à l’étranger, notamment en finançant :

« - l’accès aux services essentiels dans les pays les moins avancés et en particulier dans les pays prioritaires de la politique de développement française, particulièrement par des opérations de dons et de prêts concessionnels ;

« - les biens publics mondiaux, la convergence économique et la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement ;

« 2° Contribuer au développement des collectivités territoriales mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution.

« L’Agence française de développement rend compte de ces différentes activités.

Objet

Cet amendement vise à rappeler que l’AFD contribue avant tout à la politique de développement définie par l’Etat. Il vise également à préserver la capacité de l'AFD à intervenir dans les pays prioritaires, notamment dans les pays appartenant à la catégorie des pays les moins avancés (PMA), dans les domaines de la gouvernance, de la stabilisation, du climat et de l’environnement, ainsi que sous forme de garanties et de prises de participation. Il s’agit également de préserver la capacité de l’AFD à financer l'accès aux services essentiels dans l’ensemble des pays en développement, y compris les pays à revenu intermédiaire.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 344

11 mai 2021


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 317 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAURY et TEMAL

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 7


Amendement n° 317

1° Alinéa 5, au début

Ajouter les mots :

de manière prioritaire,

2° Alinéa 8

Après les mots :

rend compte de

insérer les mots :

chacune de

Objet

Le présent sous-amendement vise à modifier l'amendement 317 du Gouvernement afin d'y insérer la notion de priorité de l'aide à destination des pays les plus pauvres et de préciser que l'agence rend compte de manière distincte de chacune de ses activités.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 86

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Tombé

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 7


Alinéa 4

Supprimer les mots :

voie de

Objet

Cet amendement rédactionnel vise à substituer au terme obsolète « pays en voie de développement » celui désormais employé, à savoir « pays en développement ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 20 rect. bis

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, LOUAULT, CANÉVET, LE NAY, DÉTRAIGNE et MOGA, Mmes HERZOG et FÉRAT, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes BILLON et JACQUEMET et MM. CHAUVET, DELAHAYE, LONGEOT et Pascal MARTIN


ARTICLE 7


Alinéa 5

Compléter cet alinéa par les mots :

, des terres australes et antarctiques françaises et de l’île de Clipperton

Objet

L’ensemble des terres australes et antarctiques françaises procure à la France une Zone Economique Exclusive (ZEE) de plus de 2 200 000 de km², auxquels s'ajoutent les 436 000 km² grâce à l'île de La Passion - Clipperton, riches en ressources marines, qui contribue à donner à la France la deuxième emprise maritime au monde, ainsi que tous les gains économiques, écologiques, de biodiversité maritime, politiques, géopolitiques et stratégiques que cela engendre. Au niveau de l'Union européenne, ces terres sont associées aux pays et territoires d’outre-mer et bénéficient à ce titre des financements du Fonds européen de développement. Il est donc nécessaire que ces terres bénéficient des aides et expertises françaises en matière de politique de développement, comme au niveau européen.

Cet amendement vise donc à préciser que l'Agence française de développement contribue au développement de ces territoires, au même titre que les collectivités territoriales d'outre-mer.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 135 rect.

7 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 7


Alinéa 7

Remplacer les mots :

à caractère industriel et commercial

par le mot :

administratif

Objet

L’AFD a pour mission principale de contribuer à la mise en oeuvre de la politique d’aide au développement de l’État à l’étranger. Cette mission distingue l’AFD des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) contribuant à l’action extérieure de la France, qui participent à promouvoir la présence et l’influence de la France à l’étranger et l’action extérieure de l’État. Sans être contraires, ces deux missions ne se superposent pas. Afin de garantir la transparence et la redevabilité de la mise en oeuvre de l’APD, dont les finalités concernent la mise en oeuvre effective des droits humain, l’éradication de la pauvreté, des inégalités et de la faim, aux bénéfices des populations les plus pauvres et les plus vulnérables, et non la promotion des intérêts des entreprises françaises à l’étranger et la maîtrise des flux migratoires. Nous estimons donc essentiel de ne pas confondre l’AFD aux EPIC contribuant à l’action extérieure de la France tel qu’entendu par la loi du 27 juillet 2010.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 134

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 7


Alinéa 8

1° Remplacer les deux occurrences du mot :

deux

par le mot :

trois

2° Compléter cet alinéa par les mots :

dont au moins un député et un sénateur de l’opposition

Objet

Cet amendement vise à préciser la composition du conseil d’administration de l’AFD. Dans le respect du pluralisme des chambres parlementaires, il semble essentiel d’assurer la présence de parlementaires d’opposition au sein de la commission, tout en respectant les rapports de force issus des scrutins démocratiques.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 293

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 7


Alinéa 8

Compléter cet alinéa par les mots :

, désignés de manière à assurer une représentation égale de chaque sexe

Objet

Le dispositif de cet amendement est éclairant.

Au regard des fortes ambitions de diplomatie féministe portées par le présent projet de loi, il serait incongru que les parlementaires siégeant au conseil d’administration de l’AFD n’assurent pas la représentation égale des sexes.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 292

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 7


Alinéa 8

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Il comprend également parmi ses membres des représentants des ministères chargés de l’économie, des affaires étrangères, de l’outre-mer et de l’écologie.

Objet

Au regard des priorités environnementales de l’aide publique au développement française établies par le présent projet de loi, cet amendement vise, en cohérence, à assurer la représentation du ministre chargé de l’écologie au sein du conseil d’administration de l’Agence française de développement, ainsi que des autres ministères concernés. C’était l’une des recommandations du rapport du député Hervé Berville, afin de favoriser la coordination dans la réalisation de l’Agenda 2030. Cette inclusion devrait notamment “permettre de prendre en compte opérationnellement les transformations sous-tendues par les objectifs de développement durable et les implications relatives à la volonté de rendre l’AFD 100% compatible avec l’Accord de Paris”. L’association des autres ministères compétents dans la gouvernance de l’AFD doit également faciliter la mise en œuvre opérationnelle de cet objectif.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 309 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

MM. GOLD, GUÉRINI, GUIOL, BILHAC, CORBISEZ et FIALAIRE et Mme GUILLOTIN


ARTICLE 7


Alinéa 9

Après le mot :

développement 

insérer les mots :

, le ministre chargé de l’écologie

Objet

L'amendement vise à faire participer le ministre de l'écologie à la définition de la lettre d'objectifs adressée au directeur général de l'AFD. Alors que l'écologie est devenue un marqueur fort de l'aide publique au développement, la rédaction actuelle de l'article 7 prévoit que ce document soit adressé au ministre du développement ainsi qu'à celui chargé de l'économie. Compte tenu des orientations stratégiques adoptées par l'Etat en matière de coopération pour la réalisation des ODD (objectifs de développement durable) ainsi que pour le respect de l'accord de Paris, il apparaît cohérent d'associer davantage les compétences du ministère de l'écologie à la politique de l'AFD.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 533 , 532 , 529)

N° 27 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

MM. CANÉVET, CADIC, LE NAY, BONNECARRÈRE, de BELENET et LONGEOT, Mme VERMEILLET, M. MIZZON, Mme FÉRAT, MM. FOLLIOT et DELCROS, Mmes GUIDEZ et BILLON, M. DÉTRAIGNE, Mme DOINEAU, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme SAINT-PÉ, MM. DELAHAYE, CIGOLOTTI, KERN et HENNO, Mme JACQUEMET et MM. MOGA et Loïc HERVÉ


ARTICLE 7


Alinéa 11

Remplacer les mots :

est autorisée à détenir tout ou partie

par les mots :

détient, à la date de sa transformation, l’ensemble

Objet

Le CICID de 2018 avait prévu l’intégration d’Expertise France au sein du groupe AFD, et ce dès 2019. Le présent projet de loi concrétise ce rapprochement, déjà largement anticipé par les acteurs concernés.

S’il est donc clair qu’Expertise France est destinée à rejoindre le groupe AFD, il apparaît que le projet de loi, dans sa rédaction actuelle, procède en plusieurs étapes qui ne semblent pas nécessaires. Dans un souci de rationalisation et de de clarté de la loi, dès lors que l’objectif de ces dispositions est clair, il devient donc opportun d’inscrire directement dans le projet de loi que le groupe AFD détiendra 100 % du capital de la SAS Expertise France à la date de sa transformation.

Tel est l’objet du présent amendement.


NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 533 , 532 , 529)

N° 31 rect. bis

17 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CADIC et LE NAY, Mme JACQUEMET, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes DINDAR et FÉRAT, MM. LAUGIER et KERN, Mme VÉRIEN, MM. DELAHAYE et HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, M. DÉTRAIGNE, Mme PERROT et MM. FOLLIOT et Pascal MARTIN


ARTICLE 7


Après l’alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

... – La langue de travail de l’Agence française de développement est le français. L’emploi du français est privilégié à tous les stades de la relation contractuelle entre l’Agence française de développement et les organismes candidats à l’aide au développement qu’elle leur accorde.

Objet

Le présent amendement vise à réaffirmer l’utilisation de la langue française comme langue de travail au sein de l’Agence française de développement. A ce titre, la langue française, reconnue langue d’usage international, doit être obligatoirement utilisée par les organismes souhaitant bénéficier de l’aide publique au développement délivrée par l’Agence française de développement.






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(n° 533 , 532 , 529)

N° 316

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 7


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – L’agence a la capacité de transiger et de conclure des conventions d’arbitrage.

Objet

L’objectif de cet amendement est d’introduire une disposition permettant de sécuriser le recours aux transactions et à l’arbitrage.

Pour le recours à la transaction, il découle de l’article 2045, alinéa 3 du code civil, tel qu’interprété par le Conseil d’Etat dans son avis n° 359-996 du 21 janvier 1997, que les établissements publics de l’Etat doivent être autorisés à recourir à la transaction par décret du Premier ministre.

Pour l’arbitrage, l’article 2060, alinéa 1er du code civil énonce un principe d’interdiction d’arbitrage pour les collectivités publiques et les établissements publics. L’alinéa 2 précise néanmoins que des catégories d’établissements publics à caractère industriel et commercial peuvent être autorisées, par décret, à compromettre.

Les statuts de l’AFD ne comportent pas de disposition autorisant l’Agence à recourir à la transaction et à l’arbitrage. Seul le 12° de l’article R. 515-18 du Code monétaire et financier dispose que le conseil d’administration délibère sur « les transactions sur les intérêts de l’agence et les clauses compromissoires ». Cependant, cette seule disposition pourrait ne pas remplir les conditions posées par la loi pour autoriser le recours à ces deux modes de règlement des litiges par l’Agence.

En effet, cette disposition ne traite que de la compétence du conseil d’administration concernant la conclusion de clauses compromissoires, sans autoriser formellement l’AFD à compromettre. En outre, la rédaction de l’article 2060 du Code civil permettant aux établissements publics industriels et commerciaux de déroger par décret à la prohibition du recours à l’arbitrage pour les personnes publiques comporte une incertitude. La dérogation par décret concerne des catégories d’établissements publics à caractère industriel et commercial. L’autorisation de compromettre concernant uniquement l’AFD pourrait donc ne pas suffire.

Dès lors il est proposé d’autoriser l’AFD à recourir à l’arbitrage par la loi comme cela est le cas pour l’EPIC BPI (ordonnance 2005-722 art. 5) et était le cas pour les EPIC SNCF et La Poste avant leur transformation en société.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 226

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 7


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Après le 4° de l’article 2 de la loi n° 2010-873 du 27 juillet 2010 relative à l’action extérieure de l’État, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Trois membres de la société civile désignés par le Conseil national du développement et de la solidarité internationale. »

Objet

Cet amendement vise à permettre à la société civile d’être représentée dans les Conseils d’administration des Etablissements publics concourant à l’action extérieure de l’Etat, notamment l’Agence Française de Développement (AFD) en lui octroyant un quota de trois membres désignés par le Conseil National pour le Développement et la Solidarité Internationale (CNDSI). Cet amendement vient assurer une meilleure représentation des organisations de la société civile tout en permettant une meilleure représentativité des institutions concernées où elles siègeront, conformément à la recommandation du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur ce projet de loi.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 348

17 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G Défavorable
Adopté

M. SAURY

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 7


Alinéa 9

Après le mot :

développement 

insérer les mots :

, le ministre chargé de l’écologie

Objet

Se justifie par son objet même.



NB :Reprise par la commission des affaires étrangères de l'amendement n° 309 rect., non soutenu par son auteur.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 340

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAURY et TEMAL

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 8


Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots :

et son intitulé est ainsi rédigé : « Expertise France » 

Objet

Coordination






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 318

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 8


Alinéa 4

1° Première phrase

a) Supprimer les mots :

à compter du 1er juillet 2021

b) Compléter cette phrase par les mots :

à la date de la publication du décret fixant les statuts initiaux de la société, qui intervient dans un délai de six mois après la promulgation de la loi n°   du   de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales

2° Dernière phrase

Remplacer le mot :

État

par les mots :

Agence française de développement

Objet

Cet amendement vise, d’une part, à simplifier et à sécuriser le transfert du capital de la société Expertise France à l’AFD et, d’autre part, à adapter le calendrier de transformation de l’agence en société par actions simplifiée (SAS) à celui du projet de loi, afin d’éviter tout risque juridique lié à une éventuelle promulgation de la loi après la date fixée dans le texte (1er juillet 2021).

Le CICID de 2018 avait acté l’intégration d’Expertise France au sein du groupe AFD dès 2019. Le présent projet de loi concrétise ce rapprochement, déjà bien engagé au plan opérationnel par les deux opérateurs (mobilisation du réseau international de l’AFD, des fonctions support, nouvelles perspectives de carrière). 

Le présent amendement vise à simplifier l’opération de transfert du capital social d’Expertise France à l’AFD et à éviter des démarches et des procédures qui entraineront des délais et des coûts supplémentaires pour l’Etat, alors qu’un transfert direct de l’intégralité du capital social d’Expertise France à l’AFD ne limitera aucunement le pouvoir de contrôle de l’Etat sur l’opérateur après qu’il ait rejoint le groupe AFD.

La disposition consistant à aligner la date de transformation de l’EPIC en société sur celle de la publication du décret est par ailleurs conforme aux précédents relevés pour les sociétés EDF, GDF ou Aéroport de Paris.

Dès lors que le transfert direct du capital social d’Expertise France à l’AFD permet de procéder à une cession gratuite par l’Etat et à un rapprochement rapidement opérationnel, tout en garantissant la continuité du contrôle de l’Etat sur Expertise France, il est proposé d’inscrire dans le projet de loi une disposition prévoyant que l’AFD détiendra entièrement le capital de la SAS Expertise France d’une part, et que la transformation en SAS d’Expertise France sera alignée avec la date de publication du décret fixant les statuts initiaux de la société d’autre part, et ce dans un délai de six mois après la promulgation de la loi.

Ainsi, cet amendement permettra de consacrer l’intégration effective des deux opérateurs dans les meilleurs délais. 






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 29 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

MM. CANÉVET, CADIC, BONNECARRÈRE, LE NAY, de BELENET et LONGEOT, Mme VERMEILLET, M. MIZZON, Mme FÉRAT, MM. FOLLIOT et DELCROS, Mmes GUIDEZ et BILLON, M. DÉTRAIGNE, Mme DOINEAU, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme SAINT-PÉ, MM. CIGOLOTTI, DELAHAYE, KERN et HENNO, Mme JACQUEMET et MM. MOGA et Loïc HERVÉ


ARTICLE 8


Alinéa 4, dernière phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

Le CICID de 2018 avait prévu l’intégration d’Expertise France au sein du groupe AFD, et ce dès 2019. Le présent projet de loi concrétise ce rapprochement, déjà largement anticipé par les acteurs concernés.

S’il est donc clair qu’Expertise France est destinée à rejoindre le groupe AFD, il apparaît que le projet de loi, dans sa rédaction actuelle, procède en plusieurs étapes qui ne semblent pas nécessaires. Dans un souci de rationalisation et de de clarté de la loi, dès lors que l’objectif de ces dispositions est clair, il devient donc opportun d’inscrire directement dans le projet de loi que le groupe AFD détiendra 100% du capital de la SAS Expertise France à la date de sa transformation.

Dès lors, la dernière phrase de l’alinéa visé devient sans objet. Tel est l’objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 87 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 8


Alinéa 8, dernière phrase

Remplacer les mots :

d’outre-mer

par les mots :

et leurs groupements, en particulier celles et ceux d'outre-mer,

Objet

Cet amendement a pour objet de mettre en cohérence cet alinéa 8 avec l’alinéa 133 du cadre de partenariat global, selon lequel toutes « les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent solliciter […] Expertise France pour bénéficier d’un appui renforcé dans la mise en oeuvre de leur action extérieure ». La mention explicite des collectivités territoriales d'outre-mer est maintenue, afin de tenir compte de la situation singulière dans laquelle elles se trouvent, notamment au regard de leur localisation géographique.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 315

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 8


I. – Alinéa 15

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 6° Un représentant élu des collectivités territoriales et un représentant des organisations de la société civile de solidarité internationale, nommés par décret pris sur le rapport du ministre chargé du développement et du ministre chargé de l’économie ;

II – Alinéa 16

Supprimer cet alinéa.

III – Alinéa 17

Remplacer la référence :

par la référence :

Objet

Cet amendement technique vise à préciser la procédure de nomination de l’administrateur représentant les organisations de la société civile et de l’administrateur représentant élu des collectivités territoriales. La rédaction actuelle pose un problème en droit dans la mesure où elle créée deux nouvelles catégories d’administrateurs, qui ne correspondent à aucune entité juridique existante et qui ne sont encadrées par aucun autre texte législatif ou règlementaire. Le présent amendement propose donc une nomination par décret similaire à la procédure suivie pour la nomination des personnalités qualifiées.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 14

4 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. REQUIER

au nom de la commission des finances


ARTICLE 8


Alinéa 23

1° Remplacer les mots :

la société Expertise France remet au Gouvernement et

par les mots :

le Gouvernement remet

2° Après le mot :

activité

supprimer la fin de cet alinéa.

Objet

Cet amendement prévoit que le rapport bisannuel recensant le nombre d'experts techniques internationaux français et détaillant leur secteur d'intervention et leur secteur géographique, prévu par l'article 8, soit établi par le Gouvernement et non pas par Expertise France.

En effet, alors que le Gouvernement s'est engagé à doubler le nombre d'experts techniques internationaux de la France, il serait plus pertinent qu'il réalise lui-même le rapport relatif à leurs activités. Par conséquent, cet amendement est issu de la rédaction proposée en séance publique à l'Assemblée nationale par le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

En outre, il ne semble pas pertinent de préciser que l'objectif du rapport est d'améliorer l'attractivité du métier d'expert technique international, puisqu'il permettra avant tout de dresser un état des lieux objectif de leurs activités.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 26 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET, CADIC, LE NAY et CIGOLOTTI, Mme LOISIER, MM. LEVI, HENNO et Pascal MARTIN, Mmes GUIDEZ, MORIN-DESAILLY et SAINT-PÉ, M. DELAHAYE, Mmes BILLON, DOINEAU, FÉRAT et VÉRIEN, MM. LONGEOT, MOGA, FOLLIOT, CHAUVET, MIZZON et de BELENET, Mme JACQUEMET et M. Loïc HERVÉ


ARTICLE 9


I. – Alinéas 1 à 15

Remplacer ces alinéas par quatre alinéas ainsi rédigés :

I. – Il est institué une commission d’évaluation de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. Cette commission conduit des évaluations portant sur la politique de développement, notamment sur son efficacité et son impact. Elle contribue à la redevabilité de cette politique et à la transparence sur les résultats atteints ainsi qu’à l’information du public. Le secrétariat de la commission est assuré par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat.

II. – La commission est constituée de quatre députés et de quatre sénateurs désignés par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères et des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat de manière à assurer une représentation pluraliste, et de quatre personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement, nommées par les présidents de chaque assemblée à raison de deux membres chacun.

III. – Les groupes d’amitié de l’Assemblée nationale et du Sénat contribuent aux travaux de la commission, en évaluant de manière annuelle lapolitique de développement de la France, notamment sur son efficacité et son impact, dans les pays qui les concernent.

IV. – La commission arrête de manière indépendante son programme de travail. L’État et les autres personnes publiques conduisant des actions en faveur du développement sont tenus de répondre à ses demandes d’information et de lui apporter leur concours dans l’exercice de ses missions.

II. – Alinéa 16

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

Elle peut être directement saisie de demandes d’évaluation par le Parlement. Elle lui adresse ses rapports d’évaluation.

Objet

Conformément aux annonces du Gouvernement lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2021, cet article prévoit la création d’une commission d’évaluation de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. La loi de finances pour 2021 alloue une enveloppe de 3 millions d’euros au budget de fonctionnement de cette commission.

Votant chaque année les crédits alloués à la politique de développement de la France, le Parlement contrôle et évalue, en vertu de son rôle constitutionnel, cette même politique. Le présent article propose ainsi de regrouper et de centraliser les activités parlementaires de contrôle de la politique française de développement, tout en les élargissant, au sein de cette nouvelle commission indépendante. Les différents groupes parlementaires d’amitié, au nombre de 153 à l’Assemblée nationale et 81 au Sénat, sont en particulier associés aux travaux de la commission, en apportant leur éclairage et leur évaluation sur leur zone de compétence. Si l’expertise parlementaire est reconnue, elle sera au sein de cette commission enrichie par la désignation de différentes personnalités qualifiées.

De nombreuses commissions d’évaluation de la politique française d’aide au développement existent actuellement dans la sphère de l’Etat (on peut ainsi citer l’unité d’évaluation des activités de développement de la Direction générale du Trésor, ou encore le Comité des évaluations de l’Agence française de développement). Il convient à ce stade de renforcer la capacité d’évaluation du Parlement en la matière.

Tel est l’objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 89 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, MM. THÉOPHILE et CADIC, Mme GARRIAUD-MAYLAM et MM. LAGOURGUE et GUERRIAU


ARTICLE 9


A. – Alinéa 1

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

I. – La commission indépendante d’évaluation des stratégies, des projets et des programmes d’aide publique au développement, organisme indépendant, est placée auprès de la Cour des comptes. 

Elle conduit des évaluations portant sur l’efficacité, l’efficience et l’impact des stratégies, des projets et des programmes d’aide publique au développement. Elle contribue à la redevabilité de la politique de développement solidaire et à la transparence sur les résultats atteints ainsi qu’à l’information du public.

B. –Alinéa 2

Après le mot :

mesurer :

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

l’efficacité et l’efficience des stratégies, des projets et des programmes d’aide publique au développement.

C. –Alinéa 4

Rédiger ainsi cet alinéa :

II. – La commission comprend notamment :

D. – Alinéas 6 à 12

Rédiger ainsi ces alinéas :

2° Six personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement, dont trois nommées par la commission permanente chargée des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et trois nommées par la commission permanente chargée des affaires étrangères du Sénat ;

3° Un représentant des pays partenaires de la politique de développement solidaire, nommé par le premier président de la Cour des comptes.

Sa composition garantit une représentation équilibrée de chaque sexe.

Le président de la commission est désigné par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat, parmi les membres nommés au titre des 1° et 2°. En cas de partage égal des voix, il a voix prépondérante.

Les membres de la commission autres que son président sont désignés pour trois ans et leur mandat peut être renouvelé une fois. En cas de vacance, pour quelque cause que ce soit, d’un siège autre que celui du président, il est procédé à son remplacement pour la durée restant à courir du mandat. Un mandat exercé pendant moins d’un an n’est pas pris en compte pour l’application de la règle de renouvellement fixée au présent alinéa.

Lors de leur nomination, les personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement et le représentant des pays partenaires de la politique de développement solidaire remettent au premier président de la Cour des comptes une déclaration d’intérêts. 

E. – Alinéa 14

Après le mot :

répondre

insérer les mots :

dans les meilleurs délais

F. – Alinéa 16

Après le mot :

remet

insérer les mots :

et présente

G. – Alinéa 17

Rédiger ainsi cet alinéa :

VI. - Le Conseil national du développement et de la solidarité internationale et la Commission nationale de la coopération décentralisée sont destinataires du rapport d’évaluation de la commission indépendante d’évaluation des stratégies, des projets et des programmes d’aide publique au développement. Ils en tiennent compte dans leurs recommandations concernant  l’élaboration des objectifs, orientations et moyens de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales.

Objet

Cet amendement a pour objet de réécrire l’article 9, qui prévoit la création d’une commission indépendante d’évaluation des projets et programmes d’aide publique au développement.

Afin d’assurer le caractère indépendant de la future instance d’évaluation, les auteurs de cet amendement proposent de modifier sa composition ainsi que les modalités de désignation de ses membres. Ils souhaitent que :

- la commission ne comprenne aucun parlementaire : il s’agit de s’inspirer du fonctionnement d’autres commissions indépendantes d’évaluation, dans lesquelles aucun parlementaire ne siège (Espagne, États-Unis, Royaume-Uni, etc.). De plus, la commission a vocation à se réunir très régulièrement, ce qui risque de rendre compliquée la participation des parlementaires à ses travaux, eu égard à leurs autres activités parlementaires. Il s’agit également d’éviter de reproduire le malheureux exemple de l’observatoire de la politique de développement et de solidarité internationale - composé de 11 membres, dont 4 parlementaires -, qui a peiné à fonctionner et à réunir aussi souvent que nécessaire l’ensemble de ses membres pour évaluer efficacement la politique de développement solidaire ;

- la commission ne comprenne aucun représentant des collectivités territoriales : il s’agit d’éviter de placer la commission indépendante d’évaluation dans une situation inconfortable où certains de ses membres seraient à la fois juges et parties ;

- les six personnalités qualifiées soient désignées par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat, et non par le Gouvernement ;

- le président de la commission soit désigné par les commissions parlementaires, parmi les magistrats de la Cour des comptes et les personnalités qualifiées : en confiant aux parlementaires la mission de désigner le président de la commission, les auteurs de cet amendement souhaitent renforcer sa légitimité et lui conférer une assise démocratique ;

- le représentant des pays partenaires soit désigné par le premier président de la Cour des comptes, et non par le Gouvernement. Les auteurs forment par ailleurs le voeu de voir nommer le président de la Cour des comptes d’un pays partenaire. 

Les auteurs de cet amendement proposent également de :

- modifier l’intitulé de la commission afin de permettre à cette dernière de réaliser des évaluations portant sur les stratégies : il convient de souligner que le Comité d’aide au développement de l’OCDE lui-même distingue deux principaux types d’évaluations de l’APD : l’évaluation de projets et l’évaluation stratégique, de programmes et de pays. Sans cet élargissement du champ d’évaluation de la commission indépendante, cela signifierait par exemple qu’elle ne pourra pas se saisir des politiques sectorielles ou géographiques (ex : évaluation de l’aide accordée au Sahel) ;

- permettre à la commission d’évaluer l’efficience des stratégies, projets et programmes d’aide publique au développement, et ainsi de prendre en considération les efforts déployés par les pays partenaires en vue de lutter contre la corruption et le détournement de fonds ;

- laisser au Gouvernement la possibilité d’élargir, s’il le juge utile, la composition de la commission ;

- garantir une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein de la commission ;

- rendre obligatoire la production d’une déclaration d’intérêts par les personnalités qualifiées et le représentant des pays partenaires ;

- garantir la célérité des réponses aux demandes d’information de la part de la commission indépendante d’évaluation ;

- permettre à l’Assemblée nationale et au Sénat d’organiser un débat à la suite du dépôt du rapport annuel de la commission, en présence du président de la commission ;

- prévoir la transmission du rapport à la Commission nationale de la coopération décentralisée.

Tel est le sens de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 347

17 mai 2021


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 89 rect. de M. YUNG

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 9


Amendement n° 89, alinéa 4, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

ainsi que sur leur cohérence avec l’ensemble des politiques publiques ayant un impact sur la réalisation des objectifs de développement durable

Objet

Ce sous-amendement vise à inscrire l'ajout de l’évaluation de la cohérence des politiques publiques avec les objectifs de la politique de développement parmi les missions de la commission afin d'assurer la redevabilité de cette politique et le respect de ses objectifs.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 90

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


I. – Alinéa 1

1° Première phrase

a) Remplacer le mot :

Une

par le mot :

La

b) Après les mots :

d’évaluation des

insérer les mots :

stratégies, des

c) Après les mots :

projets et

insérer le mot :

des

d) Après le mot :

développement

insérer les mots :

, organisme indépendant,

2° Deuxième et dernière phrases

Supprimer ces phrases.

II. – Après l’alinéa 1

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Elle conduit des évaluations portant sur l’efficacité, l’efficience et l’impact des stratégies, des projets et des programmes d’aide publique au développement. Elle contribue à la redevabilité de la politique de développement solidaire et à la transparence sur les résultats atteints ainsi qu’à l’information du public.

Objet

En instaurant un mécanisme d’évaluation mis en oeuvre par une commission indépendante d’évaluation, l’article 9 de ce présent texte est au coeur de la volonté du Gouvernement de moderniser et de renforcer la politique française de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, et d’en assurer une redevabilité.

Au-delà de l’aspect rédactionnel de cet amendement de repli, les auteurs de cet amendement proposent de renforcer davantage le caractère indépendant de la commission d’évaluation, en affirmant que, bien que placée auprès de la Cour des comptes, elle est un « organisme indépendant » de cette dernière et exerce ses travaux d’évaluation en toute indépendance.

De plus, cet amendement vise à étendre le champ de l’évaluation de cette commission indépendante à l’efficience des projets et programmes d’aide publique au développement, afin notamment de prendre en considération les efforts déployés par les pays partenaires en vue de lutter contre la corruption et le détournement de fonds. En effet, ces efforts contribuent à prévenir toute déperdition de l’aide publique au développement et méritent d’être connus pour une évaluation sans angle mort de nos actions en matière de développement solidaire. 

Par ailleurs, pour les auteurs de cet amendement, il est important que la commission d’évaluation puisse aussi conduire des évaluations sur les stratégies et les contributions multilatérales. Il convient de souligner que le Comité d’aide au développement de l’OCDE lui-même distingue deux principaux types d’évaluations de l’APD : (1) l’évaluation de projets (telle qu’inscrite actuellement inscrite dans le présent texte) ; et (2) l’évaluation stratégique, de programmes et de pays : évaluation d’un ensemble d’actions, structuré pour atteindre des objectifs de développement spécifiques à l’échelle d’un secteur, d’un pays, d’une région. 

Sans cet élargissement du champ d’évaluation de la commission indépendante, cela signifierait par exemple qu’elle ne pourra pas se saisir :

- des orientations et des priorités de la politique de développement de la France (ex : mise en œuvre de la stratégie française en matière d’éducation), 

- ni des politiques sectorielles ou géographiques (ex : évaluation de l’aide accordée au Sahel), 

- ni des contributions françaises internationales ou multilatérales (ex : évaluation de la contribution française au PME ; au PNUD ; à la Banque africaine de développement) 

- et encore moins de la cohérence des politiques publiques pour l’atteinte des ODD (ex : cohérence entre politique d’APD/ politique commerciale)

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 295

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 9


Alinéa 1, deuxième phrase

Remplacer cette phrase par deux phrases ainsi rédigées :

Elle concourt à l’évaluation et au contrôle de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, sur le fondement des principes de l’efficacité de l’aide et de la primauté des droits humains et environnementaux, ainsi qu’au respect de la cohérence de l’ensemble des politiques publiques avec les objectifs de la politique de développement. Elle évalue notamment dans ce cadre, la mesure dans laquelle ces politiques publiques ne vont pas à l’encontre de la mise en œuvre des objectifs de développement durable et du respect des droits humains et environnementaux.

Objet

Le présent amendement vise à clarifier les modalités d’action de la Commission indépendante d’évaluation. En l’état, la loi ne spécifie pas suffisamment son mandat alors même qu’elle est la clé de voûte des nouveaux mécanismes d’évaluation et de redevabilité permettant de garantir l’efficacité et la viabilité de la politique de développement solidaire. Il nous semble donc essentiel d’établir clairement son mandat tout comme les principes qui guideront ses évaluations.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 313

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 9


Alinéa 1, deuxième phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Elle conduit des évaluations portant sur leur efficacité, leur impact, et le respect de la cohérence de l’ensemble des politiques publiques avec les objectifs de la politique de développement.

Objet

Cet amendement vise à inscrire l'ajout de l’évaluation de la cohérence des politiques publiques avec les objectifs de la politique de développement parmi les missions de la commission afin d'assurer la redevabilité de cette politique et le respect de ses objectifs.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 91

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Tombé

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 1, deuxième phrase 

Après le mot :

efficacité

insérer les mots :

, leur efficience

Objet

En instaurant un mécanisme d’évaluation mis en oeuvre par une commission indépendante d’évaluation, l’article 9 de ce présent texte est au coeur de la volonté du Gouvernement de moderniser et de renforcer la politique française de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, et d’en assurer une redevabilité.

Il s’agit d’un amendement de repli qui vise à étendre le champ de l’évaluation de cette commission indépendante à l’efficience des projets et programmes d’aide publique au développement, afin notamment de prendre en considération les efforts déployés par les pays partenaires en vue de lutter contre la corruption et le détournement de fonds. En effet, ces efforts contribuent à prévenir toute déperdition de l’aide publique au développement et méritent d’être connus pour une évaluation sans angle mort de nos actions en matière de développement solidaire.

Tel est le sens de cet amendement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 149

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 9


Alinéa 2

1° Après le mot :

efficacité

insérer les mots :

et la pertinence

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Ce cadre inclut, entre autres, une évaluation de la cohérence des projets et programmes d’aide publique au développement avec les objectifs énoncés à l’article 1er A de la présente loi, et notamment l’appropriation par les organisations de la société civile des projets et programmes d’aide publique au développement.

Objet

Aujourd'hui le suivi citoyen n'est pas possible pour les C2D qui prennent par exemple la forme d'un appui budgétaire. Ainsi par exemple l'AFD a opposé une fin de recevoir à la société civile ivoirienne à sa demande d'avoir un suivi sur le projet de train urbain d'Abidjan, décidé dans des conditions opaques et visiblement surfacturé. Cet amendement vise à mettre fin à un tel manque démocratique. En effet, la politique française d’aide publique au développement se fonde, entre autres, sur les principes de cohérence des politiques publiques et sur l’évaluation conjointe de son efficacité, tels qu’énoncés aux alinéas 1 et 6 de l’article 1er A.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 92

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 2

Remplacer les mots :

de la politique française de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales

par les mots :

et l’efficience des stratégies, des projets et des programmes d’aide publique au développement

Objet

En instaurant un mécanisme d’évaluation mis en oeuvre par une commission indépendante d’évaluation, l’article 9 de ce présent texte est au coeur de la volonté du Gouvernement de moderniser et de renforcer la politique française de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, et d’en assurer une redevabilité.

Il s’agit d’un amendement de coordination avec les précédents amendements du groupe RDPI. 

Ainsi, cet amendement vise à étendre le champ de l’évaluation de cette commission indépendante à l’efficience des projets et programmes d’aide publique au développement, afin notamment de prendre en considération les efforts déployés par les pays partenaires en vue de lutter contre la corruption et le détournement de fonds. En effet, ces efforts contribuent à prévenir toute déperdition de l’aide publique au développement et méritent d’être connus pour une évaluation sans angle mort de nos actions en matière de développement solidaire.

Par ailleurs, pour les auteurs de cet amendement, il est important que la commission d’évaluation puisse aussi conduire des évaluations sur les stratégies et les contributions multilatérales. Il convient de souligner que le Comité d’aide au développement de l’OCDE lui-même distingue deux principaux types d’évaluations de l’APD : (1) l’évaluation de projets (telle qu’inscrite actuellement inscrite dans le présent texte) ; et (2) l’évaluation stratégique, de programmes et de pays : évaluation d’un ensemble d’actions, structuré pour atteindre des objectifs de développement spécifiques à l’échelle d’un secteur, d’un pays, d’une région. 

Sans cet élargissement du champ d’évaluation de la commission indépendante, cela signifierait par exemple qu’elle ne pourra pas se saisir :

- des orientations et des priorités de la politique de développement de la France (ex : mise en œuvre de la stratégie française en matière d’éducation), 

- ni des politiques sectorielles ou géographiques (ex : évaluation de l’aide accordée au Sahel), 

- ni des contributions françaises internationales ou multilatérales (ex : évaluation de la contribution française au PME ; au PNUD ; à la Banque africaine de développement) 

- et encore moins de la cohérence des politiques publiques pour l’atteinte des ODD (ex : cohérence entre politique d’APD/ politique commerciale)

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 93

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéas 4 à 11

Remplacer ces alinéas par cinq alinéas ainsi rédigés :

II. – La commission comprend notamment : 

1° Trois magistrats de la Cour des comptes en activité à la Cour, désignés par son premier président ; 

2° Six personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement, dont trois nommées par la commission permanente chargée des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et trois nommées par la commission permanente chargée des affaires étrangères du Sénat ;

3° Un représentant des pays partenaires de la politique de développement solidaire, nommé par le premier président de la Cour des comptes.

Le président de la commission est désigné par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat, parmi les membres nommés au titre des 1° et 2°. En cas de partage égal des voix, il a voix prépondérante.

Objet

En instaurant un mécanisme d’évaluation mis en oeuvre par une commission indépendante d’évaluation, l’article 9 de ce présent texte est au coeur de la volonté du Gouvernement de moderniser et de renforcer la politique française de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, et d’en assurer une redevabilité.

Les auteurs de cet amendement de repli proposent de s’assurer que l'indépendance de la commission d'évaluation se reflète à travers sa composition et les modalités de nomination de ses membres. Ils proposent ainsi plusieurs gardes-fous pour garantir cette indépendance :

- Désignation de six personnalités qualifiées par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat. Les auteurs de cet amendement estiment que la proposition des rapporteurs de laisser le Gouvernement nommer les personnalités qualifiées ne correspond pas à la philosophie entourant la mise en place d’une institution indépendante devant évaluer les projets et programmes d’APD. Selon eux, il serait préférable que la désignation des personnalités qualifiées soit effectuée par le Parlement, qui a pour mission de contrôler l’application de la politique de développement solidaire.

- Absence de représentation des collectivités territoriales. Les auteurs de cet amendement veulent éviter de placer la commission indépendante d'évaluation dans une situation inconfortable où certains de ses membres seraient à la fois juges et parties.   

- Désignation du président de la commission indépendante d’évaluation par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat, parmi les magistrats de la Cour des comptes et les personnalités qualifiées. En confiant aux parlementaires la mission de désigner le président de la commission, les auteurs de cet amendement souhaitent renforcer sa légitimité et lui conférer une assise démocratique.

- Absence de parlementaires au sein de la commission d’évaluation. Il s’agit ainsi de s’inspirer du fonctionnement d'autres commissions indépendantes d’évaluation, dans lesquelles aucun parlementaire ne siège (Espagne, États-Unis, Royaume-Uni, etc.). De plus, la commission a vocation à se réunir très régulièrement, ce qui risque de rendre compliquée la participation des parlementaires à ses travaux, eu égard à leurs autres activités parlementaires. Il s’agit également d’éviter de reproduire le malheureux exemple de l’observatoire de la politique de développement et de solidarité internationale - composé de 11 membres, dont 4 parlementaires -, qui a peiné à fonctionner et à réunir aussi souvent que nécessaire l’ensemble de ses membres pour évaluer efficacement la politique de développement solidaire. 

Les auteurs de cet amendement sont favorables à l’idée de désigner trois magistrats de la Cour des comptes en activité à la Cour, ainsi qu’un représentant des pays partenaires de la politique de développement solidaire. En revanche, sur ce dernier point, ils proposent de confier au premier président de la Cour des comptes la mission de le nommer. Ils forment par ailleurs le voeu de voir nommer le président de la Cour des comptes d’un pays partenaire. 

Enfin, ils proposent de laisser au Gouvernement la possibilité d’élargir, s’il le juge utile, la composition de la commission.

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 15

4 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. REQUIER

au nom de la commission des finances


ARTICLE 9


I. – Alinéas 4 et 12, premières phrases

Remplacer les mots :

de la politique de développement et de solidarité internationale

par les mots :

des projets et programmes d’aide publique au développement

II. – Alinéa 15, première phrase

Après le mot :

évaluation

insérer les mots :

de projets et de programmes d’aide publique au développement

III. – Alinéa 17

Remplacer les mots :

d’évaluation de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales

par les mots :

indépendante d’évaluation des projets et programmes d’aide publique au développement

Objet

Cet amendement de coordination vise à tirer les conséquences de l'adoption par la commission des affaires étrangères d'un amendement recentrant les missions de la commission d'évaluation créée à l'article 9.

En effet, l'amendement adopté précise que la commission indépendante évalue les projets et programmes d'aide publique au développement, et modifie en conséquence sa dénomination.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 95 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéas 4 et 12, premières phrases

Remplacer les mots :

de la politique de développement et de solidarité internationale

par les mots :

des stratégies, des projets et des programmes d’aide publique au développement

Objet

Cet amendement de coordination vise à tirer les conséquences de la nouvelle dénomination de la commission indépendante d’évaluation résultant de l’adoption de l’amendement COM-153 de M. Requier. Par ailleurs, pour les auteurs de cet amendement, il est important que la commission d’évaluation puisse aussi conduire des évaluations sur les stratégies et les contributions multilatérales.

Il convient de souligner que le Comité d’aide au développement de l’OCDE lui-même distingue deux principaux types d’évaluations de l’APD : (1) l’évaluation de projets (telle qu’inscrite actuellement inscrite dans le présent texte) ; et (2) l’évaluation stratégique, de programmes et de pays : évaluation d’un ensemble d’actions, structuré pour atteindre des objectifs de développement spécifiques à l’échelle d’un secteur, d’un pays, d’une région. 

Sans cet élargissement du champ d’évaluation de la commission indépendante, cela signifierait par exemple qu’elle ne pourra pas se saisir :

- des orientations et des priorités de la politique de développement de la France (ex : mise en œuvre de la stratégie française en matière d’éducation), 

- ni des politiques sectorielles ou géographiques (ex : évaluation de l’aide accordée au Sahel), 

- ni des contributions françaises internationales ou multilatérales (ex : évaluation de la contribution française au PME ; au PNUD ; à la Banque africaine de développement) 

- et encore moins de la cohérence des politiques publiques pour l’atteinte des ODD (ex : cohérence entre politique d’APD/ politique commerciale)

Tel est le sens de cet amendement.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 133

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 9


I. – Alinéa 4, dernière phrase

Remplacer le mot :

dix

par le mot :

quatorze

II. – Alinéa 6

1° Remplacer le mot :

Deux

par le mot :

Trois

2° Remplacer le mot :

deux

par le mot :

trois

3° Compléter cet alinéa par les mots :

dont au moins un député et un sénateur de l’opposition

Objet

Cet amendement vise à préciser la composition de la commission indépendante d’évaluation. Au regard du rôle central qu’est amenée à occuper cette dernière, et dans le respect du pluralisme des chambres parlementaires, il semble essentiel d’assurer la présence de parlementaires d’opposition au sein de la commission, tout en respectant les rapports de force issus des scrutins démocratiques.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 23 rect.

10 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, LOUAULT, CANÉVET, LE NAY, DÉTRAIGNE et MOGA, Mmes HERZOG et FÉRAT, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes BILLON et JACQUEMET et MM. CHAUVET, DELAHAYE, Pascal MARTIN et LONGEOT


ARTICLE 9


I. – Alinéa 4, dernière phrase

Remplacer le mot :

dix

par le mot :

quatorze

II. – Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Une personnalité qualifiée désignée par le ministre chargé des outre-mer ;

III. – Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Un représentant de l’Organisation internationale de la francophonie, nommé par décret pris sur le rapport du ministre chargé du développement.

Objet

Cet amendement a pour but de mettre en cohérence la composition de la commission indépendante d'évaluation des projets et programmes d'aide publique au développement avec les priorités fixées par ce projet de loi.

Plusieurs personnalités désignées par plusieurs ministères seront présentes dans cette commission, à l'exception des outre-mer. Cependant, comme le rappelle le cadre de partenariat global et le projet de loi, les outre-mer sont une composante essentielle de notre politique d'aide au développement. Les outre-mer doivent donc être représentés au sein de cette commission.

De même, outre un représentant des pays partenaires, il apparait opportun d'intégrer un représentant de l'Organisation internationale de la francophonie, organisation prépondérante pour la France, sa diplomatie et sa politique de développement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 132

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 9


I. – Alinéa 4, dernière phrase

Remplacer le mot :

dix

par le mot :

quatorze

II. – Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Un représentant des organisations de la société civile française impliquées dans la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales et un représentant des organisations de la société civile des pays récipiendaires, nommés par décret pris sur le rapport du ministre chargé du développement.

Objet

Cet amendement s’inscrit dans le constat et les recommandations tirées du rapport d’Hervé Berville et du CESE qui tirent le constat que les organisations de la société civile, pourtant très impliquées dans le développement solidaire et la lutte contre les inégalités, sont trop souvent perçues comme de simples prestataires et non comme des partenaires à part entière. En parallèle, leur expertise serait un véritable atout pour la commission d’évaluation.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 299

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 9


I. – Alinéa 4, dernière phrase

Remplacer le mot :

dix

par le mot :

treize

II. – Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Un représentant de la société civile des pays partenaires de la politique de développement solidaire.

Objet

Cet amendement a pour objet d’assurer la représentation de la société civile, notamment du Sud, au sein de la commission. Cela semble tout à fait indispensable pour remplir au mieux sa mission d’évaluation.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 94

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 4, dernière phrase

Remplacer le mot :

dix

par le mot :

douze

Objet

Amendement de repli visant à corriger une erreur matérielle.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 341

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAURY et TEMAL

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 9


Alinéa 4, dernière phrase

Remplacer le mot :

dix

par le mot :

douze

Objet

Rédactionnel/coordination






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 96

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéas 6 à 10

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

2° Six personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement, dont trois nommées par la commission permanente chargée des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et trois nommées par la commission permanente chargée des affaires étrangères du Sénat ;

Objet

En instaurant un mécanisme d’évaluation mis en oeuvre par une commission indépendante d’évaluation, l’article 9 de ce présent texte est au coeur de la volonté du Gouvernement de moderniser et de renforcer la politique française de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, et d’en assurer une redevabilité.

C’est un autre amendement de repli.

Les auteurs de cet amendement proposent de s’assurer que l’indépendance de cette commission se reflète aussi à travers sa composition et les modalités de nomination de ses membres. À cette fin, ils proposent que trois personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement soient nommées par la commission permanente chargée des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et trois autres par la commission permanente chargée des affaires étrangères du Sénat. Les auteurs de cet amendement estiment effectivement que la proposition des rapporteurs de laisser le Gouvernement nommer ces personnalités qualifiées ne correspond pas à la philosophie entourant la mise en place d’une institution indépendante devant justement évaluer la politique du Gouvernement. Selon eux, il est préférable que leur désignation soit effectuée par le Parlement, qui a pour mission de contrôler la mise en oeuvre de la politique de développement solidaire. 






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 175 rect.

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD et KLINGER, Mme GOSSELIN, M. BOUCHET et Mme BORCHIO FONTIMP


ARTICLE 9


Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Une personnalité qualifiée désignée par le ministre chargé des sports ;

Objet

Cet amendement propose d’intégrer une personnalité qualifiée nommée par le ministère des sports au sein de la commission indépendante d’évaluation de la politique de développement et de solidarité internationale.

L’action des acteurs de la politique de développement en faveur du sport est en croissance constance, alors même qu’il contribue directement à l’atteinte de 12 des 17 objectifs de développement durable.

Plusieurs exemples concrets illustrent cette montée en puissance :

- l’AFD a engagé plus de 75 millions d’euros en faveur du sport depuis 2018, notamment au travers de la plateforme Sport en commun,

- un partenariat entre Paris 2024 et l’AFD a été conclu en février dernier, et aboutira notamment à l’ouverture d’un appel à projet,

- la Fédération Française de Football a lancé plusieurs programmes à ce sujet, en soutien avec la FIFA,

- une ambassadrice chargée des sports est nommé, pour soutenir entre autres ces actions, …

Aussi, il est déterminant que les financements liés aux projets sportifs soient tracés et évalués. Cette évaluation doit ainsi permettre une meilleure connaissance et prise en compte de ces projets, et permettra de développer les projets sportifs, de légitimer leur croissance et d’évaluer la place de « l’outil sport » dans la politique de développement française.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 288

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LEPAGE et CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 9


Après l'alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Un représentant du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes désigné par son président.

Objet

Le projet de loi crée une commission indépendante d'évaluation des projets et programmes d'aide publique au développement qui conduit des évaluations portant sur leur efficacité et leur impact. Elle contribue à la redevabilité de cette politique et à la transparence sur les résultats atteints ainsi qu'à l'information du public. Le Haut Conseil à l'Egalité créé en 2013 a pour mission d'assurer la concertation avec la société civile et d'animer le débat public sur les grandes orientations de la politique des droits des femmes et de l'égalité. Cette instance a donc toute sa place à prendre dans le cadre de la nouvelle commission indépendante d'évaluation. Cet amendement vise donc à intégrer un représentant du Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes dans cette instance.






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Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 97

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 10

Supprimer cet alinéa.

Objet

En instaurant un mécanisme d’évaluation mis en oeuvre par une commission indépendante d’évaluation, l’article 9 de ce présent texte est au coeur de la volonté du Gouvernement de moderniser et de renforcer la politique française de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, et d’en assurer une redevabilité.

C’est un amendement de repli.

Les auteurs de cet amendement proposent de s’assurer que l’indépendance de cette commission se reflète aussi à travers sa composition et les modalités de nomination de ses membres. À cette fin, ils proposent de supprimer la présence d’un représentant des collectivités territoriales. Selon eux, il s’agit d’éviter de placer la commission indépendante dans une situation où certains de ses membres seraient à la fois juges et parties. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 98

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 10

Remplacer le mot :

locales

par le mot :

territoriales 

Objet

Amendement rédactionnel de repli.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 99

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

Sa composition garantit une représentation équilibrée de chaque sexe.

Objet

Cet amendement vise à prévoir que la composition de la commission indépendante d’évaluation garantira une représentation équilibrée de chaque sexe, à l’instar de ce qui est prévu pour les membres composant le Haut conseil des finances publiques, institué par la loi organique n° 2012-1403 du 17 décembre 2012 relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 100

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 12, dernière phrase

Remplacer les mots :

à l’alinéa précédent

par les mots :

au présent alinéa

Objet

Amendement rédactionnel






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N° 342

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAURY et TEMAL

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 9


Alinéa 12, dernière phrase

Remplacer les mots :

à l'alinéa précédent

par les mots :

au présent alinéa

Objet

Rédactionnel






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 101

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Après l’alinéa 12

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

Lors de leur nomination, les personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement et le représentant des pays partenaires de la politique de développement solidaire remettent au premier président de la Cour des comptes une déclaration d’intérêts.

Objet

Les auteurs de cet amendement proposent de s’assurer que l’indépendance de la commission se reflète aussi à travers les modalités de nomination de ses membres. À cette fin, ils proposent que les personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement et le représentant des pays partenaires de la politique de développement solidaire remettent au premier président de la Cour des comptes une déclaration d’intérêts, à l’instar de ce qui est prévu pour les membres composant le Haut conseil des finances publiques, institué par la loi organique n° 2012-1403 du 17 décembre 2012 relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques.






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N° 102

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 14, seconde phrase

Après le mot :

répondre

insérer les mots :

dans les meilleurs délais

Objet

Amendement de précision : il s’agit en effet de garantir la célérité des réponses aux demandes d’information de la part de la commission indépendante d’évaluation.






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(n° 533 , 532 , 529)

N° 103

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 16

Après le mot :

remet

insérer les mots :

et présente

Objet

Cet amendement vise à donner à la remise au Parlement du rapport annuel de la commission d’évaluation le même caractère solennel que celle du rapport public annuel que « présente » la Cour des comptes au Parlement, conformément à l’article L136-1 du Code des juridictions financières. Les deux chambres auront la liberté de fixer les modalités de présentation du rapport. Les auteurs de cet amendement considèrent qu’il serait opportun d’organiser un débat en présence du président de la commission indépendante d’évaluation. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 104

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. YUNG, Mme DURANTON, MM. GATTOLIN, HAYE, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mme EVRARD, M. HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 9


Alinéa 17

Rédiger ainsi ce paragraphe :

VI. – Le Conseil national du développement et de la solidarité internationale et la Commission nationale de la coopération décentralisée sont destinataires du rapport d’évaluation de la commission indépendante d’évaluation des stratégies, des projets et des programmes d’aide publique au développement. Ils en tiennent compte dans leurs recommandations concernant l’élaboration des objectifs, orientations et moyens de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales.

Objet

Cet amendement vise à prévoir la transmission du rapport de la commission d’évaluation à la Commission nationale de la coopération décentralisée.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)

N° 153

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 9


Après l’alinéa 17

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Le rapport prévu au V est rendu public dans un format ouvert et aisément réutilisable.

Objet

Il s’agit, par cet amendement, de rendre plus transparents les travaux de la commission d’évaluation placée sous l’égide de la Cour des Comptes. Au même titre que le rapport annuel relatif aux ventes d’armements de la France, il est essentiel que la politique française de développement solidaire et de lutte contre les inégalités soit transparente.






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N° 154

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au sein de l’Assemblée nationale et du Sénat, est institué un rapporteur spécial à la cohérence des politiques sur le développement international. Ce rapporteur, issu de la commission en charge des affaires étrangères, est chargé d’un suivi transversal des actes législatifs et réglementaires relatif à l’aide publique au développement, à la coopération fiscale et à la cohérence de toutes les politiques publiques ayant trait au développement et à la solidarité internationale tout au long de l’année. Élu à la majorité simple au sein de la commission en charge des affaires étrangères, il veille au suivi et à l’application de la présente loi.

Objet

Cet amendement vise à alerter le Parlement sur le manque de contrôle législatif actuel de la politique gouvernementale en matière d’aide publique au développement. Cette dernière, diverse et croisée avec d’autres champs des politiques publiques, souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité qui nuit à sa cohérence. La nomination de ces rapporteurs s’inscrit par ailleurs dans la logique de mieux évaluer les politiques de développement, et peut s’avérer être le pendant de la commission d’évaluation prévue par l’article 9 et placée auprès de la Cour des Comptes.






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N° 155

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme GRÉAUME, M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 10


I. – Alinéa 1

Rédiger ainsi cet alinéa :

Dans l’optique de renforcer l’attractivité du territoire français, le Gouvernement propose, par voie de projet de loi, l’approbation par le Parlement d’une convention internationale ou d’un accord permettant à la France d’accorder des privilèges et immunités nécessaires pour garantir l’indépendance dans l’exercice de leurs fonctions sur le territoire national à :

II. – Alinéa 4

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les auteurs de cet amendement s’opposent au recours aux ordonnances en matière d’immunités et de privilèges. Alors que la France accueille déjà des bureaux d’organisations internationales et souhaite en attirer de nouveaux dans une optique de rayonnement du pays, il est essentiel de conserver les prérogatives du Parlement qui, jusqu’ici, a toujours réussi à être efficace en matière d’approbation des conventions internationales.






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N° 227

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, KANNER, TODESCHINI et ROGER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD, ANTISTE, COZIC et Patrice JOLY, Mmes LEPAGE et MONIER, MM. STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10


I. – Alinéa 1

Rédiger ainsi cet alinéa :

Le Gouvernement soumet au Parlement toute mesure qui relève du domaine de la loi visant à renforcer l’attractivité du territoire français et qui définit la nature et les conditions, notamment de délai, ainsi que les modalités d’octroi par le Gouvernement des privilèges et immunités nécessaires pour garantir l’indépendance dans l’exercice de leurs fonctions sur le territoire national :

II. – Alinéa 4

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'habilitation qui serait octroyée au gouvernement pour l'octroi de privilèges et immunités à des organisations internationales ou de agences décentralisées de l'Union européenne comme à des associations ou fondations de droit français ou étranger, sans supprimer pour autant la volonté affirmer de renforcer l'attractivité du territoire français. Si cette ambition est légitime, il reste néanmoins important que le Parlement puisse poursuivre l'examen au cas par cas des accords destinés à accorder des privilèges et des immunités en raison de la disparité des organismes qui seraient concernés.






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N° 343

11 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAURY et TEMAL

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 11


Alinéa 1, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

Suppression d'une mention inutile.






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N° 298

6 mai 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 13


1° Après le mot :

évaluant

insérer les mots :

l’impact et

2° Remplacer les mots :

certaines actions de stabilisation à l’intérieur des périmètres géographiques définis caractérisés par une situation de crise persistante et l’existence de groupes armés non étatiques

par les mots :

l’ensemble des projets financés par la France

Objet

Cet amendement vise à assurer que le rapport prévu au présent article puisse évaluer de manière complète, holistique et neutre l’impact des mesures dites de « criblage des bénéficiaires finaux » si appliquées aux organisations de solidarité internationale, lorsqu’elles bénéficient de financements contractuels de l’Etat français, et ce pour mener des projets de solidarité internationale quel que soit l’origine du financement (Agence Française de Développement, Centre de Crise et de Soutien, Direction Générale de la Mondialisation, etc.) et le ou les pays concernés par le financement/projet.

L’article 13, dans sa formulation actuelle, restreint considérablement le champ des possibles de l’évaluation, limitant l’étude d’impact à certains contextes, et ne permettra donc pas à la représentation nationale d’envisager de manière claire et globale le réel impact de la mise en œuvre des mesures dites de « criblage des bénéficiaires finaux », tant sur l’action des organisations de solidarité internationale que sur les administrations en charge de la gestion de ces fonds.

A ce jour, le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères s’est engagé à ce que les projets humanitaires financés ne soient pas concernés par ces mesures de criblage, ce que les organisations de solidarité internationale ont salué. Cependant, il est impératif qu’au regard des différents contextes d’intervention, ces mesures potentielles soient analysées de manière claire dans l’ensemble des situations, que ce soit en contexte de stabilisation ou de développement, ainsi qu’au regard des droits existants.

Par extension, il est entendu que le rapport doit évaluer l’impact de ces mesures pour les opérateurs de l’Etat Français devant mettre en œuvre et financer ces projets, ces dernières, si mises en œuvre, engendrant pour tous les acteurs concernés des coûts organisationnels, structurels mais aussi des impacts éthiques et de sécurité.