Direction de la séance |
Proposition de loi Sécurité globale (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 410 , 409 , 393) |
N° 15 rect. 11 mars 2021 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. LEVI, REGNARD, DECOOL, BONHOMME, DELAHAYE, CANEVET, LAUGIER et BONNECARRÈRE, Mmes NOËL, BILLON, DUMONT et GARRIAUD-MAYLAM, MM. HINGRAY et LE NAY, Mme JOSEPH, MM. JOYANDET, CIGOLOTTI, MÉDEVIELLE, GUERRIAU, NOUGEIN, LONGEOT et CHASSEING, Mmes HERZOG et BONFANTI-DOSSAT, MM. Henri LEROY, WATTEBLED, FAVREAU et MOGA, Mme Laure DARCOS, MM. Jean-Michel ARNAUD et DUFFOURG et Mmes MORIN-DESAILLY et de CIDRAC ARTICLE 10 |
Alinéas 6 et 18
Après le mot :
connaissance
insérer le mot :
active
Objet
Au sujet de l'article 10, selon les alinéas concernés par cet amendement, l’idée est de contraindre un ressortissant d’un État membre de l’Union européenne ou d’un État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou d’un ressortissant d’un pays tiers, à une parfaite maîtrise de la langue française.
Or, la rédaction actuelle semble ambiguë. En effet, la simple « connaissance » d’une langue ne suffit pas car le ressortissant doit également justifier de sa « maîtrise » et donc de son « parler » et de son « écriture ». En d’autres termes, la connaissance passive d’une langue consiste à la comprendre, à reconnaître les mots, sans pour autant la parler voire même l’écrire.
La connaissance active d’une langue permet au contraire de la comprendre mais également de la parler et de l’écrire.
Tel est l’objet de ce présent amendement.