Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2021 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES (n° 137 , 138 , 139) |
N° II-732 26 novembre 2020 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. Patrice JOLY, MONTAUGÉ, TISSOT et KANNER, Mmes ARTIGALAS et BLATRIX CONTAT, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, REDON-SARRAZY et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain Article 33 (Crédits de la mission) (État B) |
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture |
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Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation dont titre 2 | 300 000 |
| 300 000 |
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Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture dont titre 2 |
| 300 000 |
| 300 000 |
TOTAL | 300 000 | 300 000 | 300 000 | 300 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
Cet amendement vise à abonder les crédits de l'action n°8 du programme "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation" afin d'amorcer la création d'un Observatoire de la restauration hors foyer.
Le développement des circuits courts constitue un des outils de la valorisation de la filière bovine et de l'ensemble des productions agricoles d'une manière générale.
L'objectif de 50 % de produits durables et de qualité en restauration collective à partir du 1er janvier 2022, prévu par la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi « EGALIM », est un objectif ambitieux.
Alors que de nombreuses collectivités sont impliquées dans le développement de circuits courts et l'approvisionnement local de la restauration collective, il semblerait que le dispositif prévu par la loi Egalim encourage l'achat de produits certifiés et non de produits locaux.
Aussi, il devient important de pouvoir suivre l'évolution des parts de marché prises par les productions utilisant les circuits courts de manière à assurer un pilotage précis et fin.
Pour cela, il serait nécessaire de disposer d'un « Observatoire de la restauration hors foyer» et d'identifier les secteurs pour lesquels le développement de cette commercialisation peine avancer et d'en identifier les freins permettant d'imaginer les solutions.
Le coût de la création de cet observatoire serait très modeste au regard des montants de crédits de la Mission AAFAR. Il pourrait toutefois être révisé chaque année à l'occasion du budget en fonction des besoins, notamment humains.
Les auteurs de cet amendements proposent donc de mobiliser 0,3 M€ dans un première temps.
Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l'action 1 « Moyens de l’Administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture" et de les orienter vers l'action n°8 "Qualité de l'alimentation et offre alimentaire" du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaire de l'alimentation ».