Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2021 (1ère lecture) SECONDE PARTIE ARTICLES NON RATTACHÉS (n° 137 , 138 , 139, 140, 141, 142, 143, 144) |
N° II-588 rect. bis 1 décembre 2020 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. CHEVROLLIER, Mme PRIMAS, M. LE GLEUT, Mme DEROMEDI, MM. SAVARY, POINTEREAU, CUYPERS et SEGOUIN, Mme BELLUROT, MM. BRISSON, de NICOLAY, BASCHER, CARDOUX et RAPIN, Mme DI FOLCO, M. FAVREAU, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. BONHOMME et COURTIAL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et KAROUTCHI, Mme JOSEPH et M. SAURY ARTICLE 44 |
Alinéas 27 à 33
Supprimer ces alinéas.
Objet
Le présent amendement vise le maintien du versement du VSD qui limite l’étalement urbain en taxant les nouvelles constructions qui n’atteignent pas un seuil minimal de densité de bâti.
Il permet ainsi d’inciter à la densification du bâti et donc de freiner un peu l’étalement urbaine et l’artificialisation.
La volonté de Bercy de supprimer des taxes qui ne correspondraient qu’à de faibles recettes, n’est pas en soi une mauvaise chose, mais son application au VSD surprend.
Le VSD correspond à une volonté de maitriser et ralentir l’artificialisation des terres. Le Comité National de la biodiversité a d’ailleurs émis un avis sur l'artificialisation en 2019 demandant l'extension du VSD.
Sur le plan environnemental, le VSD est une conquête du Grenelle de l’Environnement, sa suppression peut donc être analysée comme un recul.
Au-delà de l’environnement, la suppression du VSD apparaît aussi négative parce qu’elle prive les communes et EPCI qui le souhaitent de lutter contre l’étalement urbain.
Des élus locaux vont regretter qu’on les prive d’un outil à leur disposition, d’une forme de « liberté locale » voire d’une ressource d’avenir, même faible.