Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2019 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 146 , 147 , 148, 149, 150, 151, 152, 153) |
N° I-873 rect. 22 novembre 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. ÉBLÉ ARTICLE 16 OCTIES |
I. – Après l’alinéa 8
Insérer deux alinéas ainsi rédigés :
…) Après le premier alinéa du I de l’article 975 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le propriétaire d’un monument historique ou inscrit, situé dans une commune rurale selon la définition de l’INSEE, lorsqu’il affecte tout ou partie de ce monument à l’une de ces activité ou à la visite payante, et s’engage à le conserver pendant au moins quinze ans, est exonéré à concurrence des trois quarts de sa valeur imposable. » ;
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
... – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Cet amendement de repli permet de réduire l'impact de l'IFI sur les activités commerciales exercées dans les monuments historiques (chambres d’hôtes, gîtes ruraux, séminaires, espaces de co-working,...), ainsi qu’aux visites payante, qui comportent des contraintes similaires afin que leur spécificité soit prise en compte dans le cadre de l'IFI.
Il est rappelé que les animateurs des monuments en cause doivent presque toujours, pour faire vivre leur famille et financer les charges de leur monument, exercer un emploi à l’extérieur, qui est réputé principal, et les prive de l’application de la règle ci-desssus. En conséquence, les intéressés supportent, en sus des impôts locaux, un impôt d’Etat sur leur monument, alors que c’est un élément du patrimoine national, auquel ils consacrent une grande partie de leurs ressources et de leur temps.