Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2019 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 146 , 147 , 148, 149, 150, 151, 152, 153) |
N° I-501 rect. 22 novembre 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. LAFON et Loïc HERVÉ, Mmes VULLIEN et BORIES, MM. LEFÈVRE, DELAHAYE, LE NAY, VOGEL, LAUGIER et DÉTRAIGNE, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. PRINCE, Mme VERMEILLET et MM. BONNE et KERN ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19 |
Après l'article 19
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur les modalités de mise en place d’une contribution additionnelle de financement de la transition énergétique à la redevance de stationnement des navires.
Objet
La très nette augmentation de la TICPE imposée par le Gouvernement en amplifiant la trajectoire de la contribution climat-énergie revient à faire supporter l’essentiel de l’effort de la transition énergétique aux automobilistes français, en particulier ceux qui n’ont pas d’autre choix que de se déplacer avec leur véhicule personnel.
Dans le même temps, de nombreuses études scientifiques ont alerté les pouvoirs publics sur le niveau de pollution important généré par les paquebots et les navires qui utilisent un fioul lourd, dont la teneur en soufre est 3500 fois supérieure aux normes tolérées pour l’essence terrestre.
Pour rétablir une logique conforme au principe du pollueur-payeur et mieux répartir les efforts rendus nécessaires par les objectifs de transition énergétique, il apparaît opportun de cibler la fiscalité écologique davantage sur les navires les plus polluants, par le biais d’un malus sur les droits portuaires.
La redevance de stationnement applicable aux navires de commerce relève aujourd’hui du domaine de réglementaire. Les taux de la redevance de stationnement sont variables dans chaque port et sont fixés au plan local.
Le Gouvernement remettra donc au Parlement un rapport sur les modalités de mise en place d’un malus écologique dû à raison des opérations commerciales ou des séjours des navires effectués dans les ports français. Cette contribution additionnelle de financement de la transition énergétique permettrait de revoir la trajectoire de la contribution climat-énergie sur le carburant terrestre.