Direction de la séance |
Projet de loi Confiance dans l'action publique (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 609 , 607 , 602) |
N° 77 rect. bis 10 juillet 2017 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes Sylvie ROBERT et Danielle MICHEL, MM. COURTEAU et DURAIN et Mme MONIER ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14 |
Après l’article 14
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le premier alinéa de l’article 4 de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires est remplacé par quatre alinéas ainsi rédigés :
« Le droit de pétition est ouvert à toute personne résidant sur le territoire français.
« Les pétitions traitent de questions d’intérêt général qui relèvent de la compétence des assemblées parlementaires.
« Il est interdit d’apporter des pétitions à la barre des deux assemblées parlementaires.
« Chaque assemblée est tenue d’apporter, dans un délai raisonnable, une réponse à la pétition reçue. »
Objet
Cet amendement concrétise la troisième préconisation du rapport d’information décider en 2017 : le temps d’une démocratie « coopérative ». En somme, il s’agit de revitaliser le droit de pétition afin de favoriser l’interpellation des parlementaires par les citoyens. D’ailleurs, le développement des pétitions en ligne rend propice cette évolution. En revanche, conformément à l’article 4 de l’ordonnance de 1958, chaque assemblée parlementaire peut définir dans son règlement intérieur des critères de recevabilité (seuil de signataires, précisions sur les sujets abordés etc.).