Direction de la séance |
Projet de loi Nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actif-ve-s (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 662 , 661 ) |
N° 485 9 juin 2016 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. WATRIN, Mmes COHEN, DAVID, ASSASSI et les membres du groupe communiste républicain et citoyen ARTICLE 2 |
Après l’alinéa 59
Insérer treize alinéas ainsi rédigés :
« Sous-section 4
« Aménagement du temps de travail des femmes enceintes
« Paragraphe 1
« Ordre Public
« Art. L. 3121-14-1. – Les femmes enceintes bénéficient, à partir du troisième mois de grossesse, d’une réduction de la durée quotidienne de travail ou d’un temps de pause supplémentaire, sans diminution de leur rémunération.
« Paragraphe 2
« Champ de la négociation collective
« Art. L. 3121-14-2. – Un accord de branche prévoit les modalités de cette réduction ou de l’octroi d’un temps de pause supplémentaire, en particulier sa durée et les conditions de son organisation.
« Paragraphe 3
« Dispositions supplétives
« Art. L. 3121-14-3. – À défaut d’accord, les femmes enceintes bénéficient, quel que soit leur temps de travail :
« 1° À partir du troisième mois de grossesse, soit d’une réduction de la durée quotidienne de travail de trente minutes, soit d’un temps de pause équivalent, soit d’une combinaison de ces deux premières possibilités, au choix de la salariée et en accord avec l’employeur ;
« 2° À partir du cinquième mois de grossesse, soit d’une réduction de la durée quotidienne de travail d’une heure, soit d’un temps de pause équivalent, soit d’une combinaison de ces deux premières possibilités, au choix de la salariée et en accord avec l’employeur.
Objet
Afin d’éviter des complications liées à leur grossesse, les femmes enceintes doivent pouvoir, tout en continuant à travailler, bénéficier d’un aménagement de leur temps de travail qui prenne en compte leur situation.
Il est donc nécessaire de leur accorder, à partir du 3e mois de grossesse, une réduction de la durée journalière du temps de travail, afin qu’elles puissent bénéficier d’un temps de repos supplémentaire.
Cet aménagement est déjà proposé dans certaines conventions collectives mais pas dans toutes les entreprises et de nombreuses femmes en sont encore exclues, cet amendement leur permettra ainsi d’en bénéficier.