Direction de la séance |
Projet de loi Artisanat, commerce et très petites entreprises (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 441 , 440 , 442, 446) |
N° 116 rect. bis 16 avril 2014 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme LÉTARD, MM. POZZO di BORGO, Jean BOYER, ROCHE, MERCERON, TANDONNET, AMOUDRY et GUERRIAU, Mme FÉRAT et les membres du groupe Union des Démocrates et Indépendants - UC ARTICLE 20 |
Alinéa 8
Rédiger ainsi cet alinéa :
« e) Le maire de la commune la plus peuplée de l'arrondissement, autre que la commune d'implantation ; en dehors des départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et des communes de l'Essonne, du Val-d'Oise, des Yvelines et de Seine-et-Marne appartenant à l'agglomération parisienne, dans le cas où la commune d'implantation appartient à une agglomération multicommunale comportant au moins cinq communes, le maire de la commune la plus peuplée est choisi parmi les maires des communes de ladite agglomération ;
Objet
En matière d'urbanisme commercial, il paraît plus judicieux de conserver au sein de la CDAC la voix de la commune la plus peuplée, qui est le plus souvent la commune centre d'un territoire. Car cette dernière porte la préoccupation de la préservation des commerces de centre ville et de l'équilibre entre centre et périphérie dont nul ne peut ignorer qu'il s'agit d'une préoccupation centrale dans la lutte contre la dévitalisation des coeurs de ville. Si le texte adopté par le Sénat choisit de réduire le nombre d'élus à six dans la composition de la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC), dans ce cas il y lieu de préférer un maire à un représentant du conseil régional.