Direction de la séance |
Projet de loi Programmation militaire pour les années 2014 à 2019 (2ème lecture) (n° 196 , 195 ) |
N° 7 rect. 10 décembre 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes BOUCHOUX et ANGO ELA, M. PLACÉ et les membres du groupe écologiste Article 2 (RAPPORT ANNEXÉ) |
Après l’alinéa 29
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
Dans cette perspective, le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2019, un rapport sur le coût du démantèlement des composantes sous-marine et aéroportée de la dissuasion nucléaire.
Objet
Cet amendement vise à mettre en cohérence les dispositions contenues dans la présente loi et les engagements de la France en matière de désarmement.
La rédaction d’un rapport sur le coût du démantèlement des deux composantes de la dissuasion nucléaire constituerait un signal majeur à l’endroit des autres pays signataires du Traité de non-prolifération et un faire-valoir diplomatique non-négligeable à un an et demi de la conférence de révision du traité.
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Projet de loi Programmation militaire pour les années 2014 à 2019 (2ème lecture) (n° 196 , 195 ) |
N° 8 rect. 10 décembre 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes BOUCHOUX et ANGO ELA, M. PLACÉ et les membres du groupe écologiste Article 2 (RAPPORT ANNEXÉ) |
Alinéa 40
Supprimer cet alinéa.
Objet
Le présent amendement a vocation à rouvrir le débat sur la place de la dissuasion nucléaire dans notre stratégie de défense.
Aujourd’hui, de plus en plus d’experts politiques et militaires considèrent que cette force n’est plus adaptée aux menaces et que des économies d’envergure sont réalisables, notamment sur la composante aéroportée et la permanence en mer.
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Projet de loi Programmation militaire pour les années 2014 à 2019 (2ème lecture) (n° 196 , 195 ) |
N° 9 rect. bis 10 décembre 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes BOUCHOUX et ANGO ELA, M. PLACÉ et les membres du groupe écologiste ARTICLE 4 SEXIES |
Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :
Ce rapport précise spécifiquement les coûts de l’ensemble des programmes afférents à chaque composante de la dissuasion nucléaire.
Objet
Cet amendement vise à renforcer la transparence des crédits alloués à la dissuasion nucléaire.
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Projet de loi Programmation militaire pour les années 2014 à 2019 (2ème lecture) (n° 196 , 195 ) |
N° 11 rect. ter 10 décembre 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme BOUCHOUX, M. GATTOLIN, Mmes BENBASSA, BLANDIN et LIPIETZ et M. PLACÉ ARTICLE 13 |
Supprimer cet article.
Objet
Les auteurs de cet amendement considèrent que l'article 13 tend à soulever de graves questions en termes de protection des droits et libertés individuelles. Par ailleurs, la CNIL n'a pas été saisie pour avis de cette disposition et n'a pas été en mesure de donner sa position au regard de la protection de la vie privée. Le présent amendement a vocation à rouvrir le débat sur la surveillance des données numériques en France et le dispositif des interceptions de sécurité ainsi que sur les garanties offertes pour la protection des libertés fondamentales.
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Projet de loi Programmation militaire pour les années 2014 à 2019 (2ème lecture) (n° 196 , 195 ) |
N° 2 6 décembre 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. HÉRISSON et CÉSAR et Mme LAMURE ARTICLE 13 |
Alinéa 9
Remplacer les mots :
du réseau
par les mots :
de l’opérateur
Objet
Ce projet de disposition concerne le recueil d’informations par les personnes habilitées aux finalités énumérées à l’article L. 241-2.
La méthode proposée pour permettre l’accès aux données sensibles, à savoir un raccordement direct aux réseaux des opérateurs, soulève de nombreuses difficultés de mise en œuvre car elle se distingue très nettement de celle habituellement utilisée et qui a pourtant fait ses preuves.
Par souci d’efficacité, de sécurité juridique et de limitation de l’impact sur les réseaux exploités par les opérateurs télécoms, il est préconisé de capitaliser sur des plateformes existantes : la plateforme GIC (Groupement Interministériel de Contrôle) / UCLAT (Unité de Coordination de Lutte Antiterroriste) et la plateforme nationale d’interception judiciaire (PNIJ), outil de centralisation et de mutualisation supervisé par le ministère de la justice et récemment mise en place.
Ceci passe donc par la sollicitation des experts accrédités chez les opérateurs télécoms permettant tout à la fois d’atteindre l’objectif de réactivité le plus fort tout en affectant le moins possible le fonctionnement des réseaux exploités par les opérateurs télécoms.
Toute prise directe sur les réseaux télécoms pourrait de surcroît faire courir des risques d’incidents techniques ou de dysfonctionnements opérationnels, avec des incidences non négligeables sur les services fournis aux clients et pour lesquels les opérateurs sont contraints à des exigences élevées de qualité de service.
S’il est légitime que les opérateurs contribuent encore davantage à la préservation des intérêts vitaux de la Nation par toute transmission diligente et accélérée de données sensibles qui transitent via leurs équipements, il reste préférable que les opérateurs télécoms gardent le contrôle des réseaux dont ils garantissent la sécurité et sont juridiquement responsables.
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Projet de loi Programmation militaire pour les années 2014 à 2019 (2ème lecture) (n° 196 , 195 ) |
N° 1 6 décembre 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. HÉRISSON et CÉSAR et Mme LAMURE ARTICLE 13 |
Alinéa 16
Rédiger ainsi cet alinéa :
« Art. L. 246-5. – La totalité des surcoûts identifiables et spécifiques éventuellement exposés par les opérateurs et personnes mentionnées à l’article L. 246-1 pour répondre à ces demandes font l’objet d’une compensation financière intégrale de la part de l’Etat, à hauteur des surcoûts engendrés. » ;
Objet
Le présent article alourdit les obligations imposées aux opérateurs télécoms. Or, le concours ainsi apporté est manifestement étranger à l’exploitation des réseaux télécoms tel que mentionné dans les licences d’exploitation accordés aux opérateurs télécoms.
Conformément à la décision 441/2000 du Conseil constitutionnel en date du 28 décembre 2000 reconnaissant le principe de juste compensation des surcoûts identifiables et spécifiques des prestations, il apparaît que les dépenses en résultant ne sauraient incomber directement aux opérateurs.
Il serait par conséquent légitime de préciser que la totalité des surcoûts engendrés par cet alourdissement des obligations doive être supportée en intégralité par l’Etat.
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Projet de loi Programmation militaire pour les années 2014 à 2019 (2ème lecture) (n° 196 , 195 ) |
N° 3 6 décembre 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. HÉRISSON et CÉSAR et Mme LAMURE ARTICLE 14 |
Alinéa 3
Après le mot :
procéder
insérer par les mots :
, en liaison avec les personnes physiques ou morales concernées,
Objet
Ce projet de disposition vise à caractériser les moyens mis à disposition de l’Etat pour contrer d’éventuelles attaques sur les systèmes d’information portant atteinte aux intérêts vitaux de la Nation.
La méthode proposée dans cet alinéa pour permettre l’accès direct aux systèmes d’information à l’origine de l’attaque, et ce pour tous les types d’opérateurs d’infrastructure vitale qui seraient touchés, pose inévitablement question. Une telle évolution ne va pas sans soulever de nombreuses difficultés de mise en œuvre car elle diffère très nettement de celle habituellement utilisée et qui a pourtant fait ses preuves.
Ainsi, par souci d’efficacité, de sécurité juridique et de limitation des dommages collatéraux liés à la mise en œuvre des opérations techniques nécessaires à la lutte contre l’attaque, il est préconisé d’associer à ces opérations les personnes dont dépendent les systèmes d’information visés par l’attaque et de s’appuyer plus nettement sur leur expertise.