Direction de la séance |
Projet de loi PLFSS pour 2013 (1ère lecture) (n° 103 , 107 , 104) |
N° 150 8 novembre 2012 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. MILON, Mmes BOUCHART et BRUGUIÈRE, M. CARDOUX, Mmes CAYEUX et DEBRÉ, M. DÉRIOT, Mme DEROCHE, MM. FONTAINE et GILLES, Mmes GIUDICELLI, HUMMEL et KAMMERMANN, MM. LAMÉNIE, LONGUET, LORRAIN et PINTON, Mme PROCACCIA et MM. de RAINCOURT et SAVARY ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 41 |
Après l'article 41
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Avant la dernière phrase du premier alinéa de l’article L. 162-15 du code de la sécurité sociale, il est inséré une phrase ainsi rédigée :
« Les fédérations représentatives de l’hospitalisation publique et privée sont également consultées par l’Union nationale des caisses d’assurances maladie sur les dispositions conventionnelles susceptibles de comporter des incidences sur le financement et le fonctionnement des établissements de santé. »
Objet
Le présent amendement vise à faire en sorte que les mesures conventionnelles ayant des répercussions significatives pour le pilotage et la gestion des établissements de santé puissent faire l’objet d’un avis préalable des fédérations représentatives de l’hospitalisation publique et privée. Cet avis serait rendu dans le cadre des concertations qui précédent le mécanisme d’approbation tacite ou d’opposition expresse du ministre en charge de la Sécurité sociale.
La loi du 13 août 2004 confie aux représentants des médecins libéraux et à l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) le soin de hiérarchiser et de fixer les tarifs des actes médicaux. Les fédérations représentatives de l’hospitalisation publique et privée ne sont ni consultées, ni parfois même informées des discussions engagées dans ce cadre.
Pourtant, le secteur hospitalier est doublement concerné par ces décisions. Il est concerné d’une part parce que ces discussions ont un impact dans la construction du PMSI et sa valorisation dans la T2A qui repose sur la Classification commune des actes médicaux. Il est concerné d’autre part parce que la valorisation des actes médicaux a des conséquences directes sur les choix d’exercice des médecins entre une pratique dans le secteur libéral et une pratique à l’hôpital public. Ceci est d’autant plus vrai que le loi HPST du 21 juillet 2009 permet aux médecins libéraux d’être employés dans les établissements publics de santé.