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A la suite d'un "accord de méthode" signé le 11 mai entre la direction et les syndicats de l'entreprise GIAT, un délai supplémentaire a été obtenu pour permettre au comité central d'entreprise de mandater deux cabinets d 'experts dont les conclusions pourraient conduire à étudier des propositions alternatives à celles initialement annoncées par le gouvernement et la direction de GIAT. C'est au mois d'octobre donc que des décisions pourraient être prises. En conséquence, il n'est pas urgent de légiférer aujourd'hui sur un sujet qui reste ouvert à la négociation et qui connaîtra d'autres évolutions.

Il convient de supprimer cet article qui anticipe sur les décisions à venir et qui tend à fausser la donne des négociations en cours.

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Aborder la question des reclassements préfigure que le sort de GIAT Industries est scellé, alors qu'un accord de méthode vient d'être signé entre tous les représentants des personnels et la direction permettant l'élaboration de propositions sur le futur de l'entreprise.

Dans ces conditions, il convient d'envisager la sauvegarde et la pérennité des emplois avant même d'envisager des reclassements.