Photothèque

Construit à partir de 1615 pour Marie de Médicis, le Palais du Luxembourg a connu des évolutions architecturales qui l'ont peu à peu adapté aux besoins d'une assemblée politique moderne tout en respectant scrupuleusement ce trésor exceptionnel d'architecture parisienne.

En 1836, l'architecte de la Chambre des pairs, Alphonse de Gisors, doit agrandir le palais, devenu trop exigu, pour les quelques trois cent quatre-vingts pairs de France. Il faut créer une nouvelle salle des séances, une bibliothèque, mais également de nouveaux espaces adaptés au travail parlementaire. Pour cette transformation, Gisors eut l'idée de reporter, au sud, sur le jardin, l'ancienne façade de Salomon de Brosse et afin de respecter l'ordonnance initiale d'ajouter deux pavillons à ceux existants.

Construit par Chalgrin (entre 1800 et 1803) aux dépens de la galerie des Rubens dont les vingt-quatre toiles sont maintenant au Louvre (aile Richelieu). Voûte décorée de rosaces et caissons. Trumeaux ornés de tapisseries des Gobelins (1880-1890). Au-dessus des portes, bas-reliefs en pierre représentant des victoires tenant des couronnes, par Claude Ramey. Au bas de l'escalier, dans le renfoncement de droite, une statue en marbre, La Fileuse, par Mathurin Moreau (XIX^e siècle). Entre les vestiaires des Sénateurs, Persée assis, marbre antique restauré et complété par Lambert-Sigisbert Adam (XVIII^e siècle).

Antichambre du temps de Marie de Médicis, cette salle a été transformée par Chalgrin en Salon des Messagers d'Etat de l'Empire. Au plafond, une allégorie de Decaisne et un médaillon du Roi de Rome, par Vauchelet. Six tableaux ornent les murs, réalisés par Champmartin, Flandrin, Caminade, Cabanel, Hesse et Vinchon. Ces oeuvres datent de la première partie ou du milieu du XIXème siècle. Entre les fenêtres, la statue d'Harpocrate, dieu du silence ou du secret, par Mouchy (fin XVIIIème siècle). Quatre bustes en marbre : Georges Clemenceau, Albert 1er, Roi des Belges, Victor Schoelcher et Raymond Poincaré. Les colonnes de marbre sarrancolin qui décorent cette salle proviendraient des "Thermes de Julien" (ruines romaines fouillées sous Louis XVIII -actuellement Musée de Cluny-).

Longue de 57 m, large de 10,60 m, d'une hauteur de 11 m (15 m sous la Coupole), cette salle fut réalisée par Alphonse de Gisors, par la réunion des trois salles du premier étage. Très bel exemple de décoration du Second Empire. Au sommet des évidements en voûte, de part et d'autre de la coupole, les grandes découvertes faites depuis le premier Empire, idéalisées par les frères Balze. Sur la cheminée monumentale en marbre, un buste de la République par Clésinger. Quatre statues allégoriques en marbre et face à la cheminée, deux groupes, par Nanteuil et Simart (Le Commerce et l'Industrie, l'Art demandant ses inspirations à la poésie). Dans la coupole, l'Apothéose de Napoléon 1er par Jean Alaux dit le Romain (1786-1864).

Aux extrémités, dans les voussures, à l'ouest, l'Histoire de France des origines jusqu'à Charlemagne et, à l'est, l'Épopée française de la première Croisade à Louis XIV par Henri Lehmann. Au plafond, l'Âge de la Paix et l'Âge de la Victoire, par Adolphe Brune. Huit tapisseries des Gobelins complètent la décoration.

La galerie des Bustes se trouve à l’emplacement de l’ancienne terrasse du palais de Marie de Médicis qui donnait sur le jardin. D’abord couverte et transformée en bibliothèque au début du XIX^e siècle, elle a pris sa disposition actuelle en 1856, après la construction de la salle des Séances.

La bibliothèque et sa salle de lecture sont aménagées par l’architecte de la Chambre des pairs Alphonse de Gisors entre 1836 et 1842. Les sénateurs disposent d’un accès libre à environ vingt mille volumes, essentiellement destinés au travail parlementaire. La grande majorité des quatre cent mille volumes du fonds, en particulier les archives et les collections historiques, sont conservés dans les sous-sols.

L’annexe à la bibliothèque fut, au milieu du XVIII^e siècle, le premier musée d’Europe, et resta un lieu d’exposition jusqu’à la fin du XIX^e siècle.

En 1834, Alphonse de Gisors est chargé d'avancer la façade du Palais du Luxembourg de 31 mètres sur le jardin pour faire place à un nouvel hémicycle.
Reconstruit après un incendie en 1859, toujours par Gisors, il conserve aujourd'hui sa physionomie d'origine.

L'hôtel de la présidence, également appelé "Petit Luxembourg", est, depuis 1825, la résidence des Présidents de la Haute Assemblée.

Le Jardin du Luxembourg, jardin du Sénat, est connu de tous les Parisiens. Explorez en images et les allées et merveilles de ses 23 hectares.
Pour en savoir plus sur le Jardin du Luxembourg, consultez les pages dédiées à ce fantastique espace vert au coeur de Paris.

Pour toute demande de prises de vues cinématographiques ou photographiques présentant un caractère professionnel dans le Jardin du Luxembourg,
veuillez adresser un mail à evenementiel@senat.fr ou contacter le 01 42 34 35 56.

Téléchargez la photographie officielle des sénateurs prise dans l'hémicycle le 5 octobre 2023 (format ZIP-9,80 Mo)

Vous souhaitez obtenir d'autres photographies ou formats en basse et haute définition : adressez-nous vos demandes.

• Les photos vous sont remises par le Sénat à titre non exclusif.

• Elles ne peuvent pas faire l'objet d'une exploitation commerciale.

• Elles ne peuvent pas être modifiées (montage, recadrage...) sans autorisation expresse du Sénat.

• L'utilisation des photos est assujettie à la mention, en crédit photo, de "Photo Sénat" suivie du copyright © Sénat, que vous devrez signaler lors de toute utilisation.

• Un exemplaire original de toute publication papier utilisant un cliché Sénat, doit être envoyé, sans frais, à cette adresse postale :Sénat / Service de la Communication / 15, rue de Vaugirard / 75006 Paris

• Les sites Internet doivent nous faire parvenir les URLs des pages où sont incluses les photos : contact-internet@senat.fr