PROPOSITION adoptée le 23 janvier 2012 |
|
N° 52 SESSION
ORDINAIRE DE 2011-2012 |
|
|
|||
PROPOSITION DE LOI visant à réprimer la contestation de l'existence des génocides reconnus par la loi. (Texte définitif) |
|||
Le Sénat a adopté
sans modification, en première lecture, la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée
nationale en première lecture, dont la teneur suit : |
|||
Voir les
numéros : Assemblée
nationale (13ème
législ.) : 3842, 4035 et T.A. 813. Sénat : 229 et 269 (2011-2012). |
Article 1er
Le paragraphe 1er du chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est complété par un article 24 ter ainsi rédigé :
« Art. 24 ter. – Les peines prévues à l'article 24 bis sont applicables à ceux qui ont contesté ou minimisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l'article 23, l'existence d'un ou plusieurs crimes de génocide défini à l'article 211-1 du code pénal et reconnus comme tels par la loi française.
« Le tribunal peut en outre ordonner l'affichage ou la diffusion de la décision prononcée, dans les conditions prévues à l'article 131-35 du code pénal. »
Article 2
L'article 48-2 de la même loi est ainsi modifié :
1° Après le mot : « déportés », sont insérés les mots : « , ou de toute autre victime de crimes de génocide, de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité ou de crimes ou délits de collaboration avec l'ennemi » ;
2° À la fin, les mots : « l'infraction prévue par l'article 24 bis » sont remplacés par les mots : « les infractions prévues aux articles 24 bis et 24 ter ».
Délibéré en séance publique, à Paris, le 23 janvier 2012.
Le Président,
Signé :
Jean-Pierre BEL