PROJET DE LOI adopté le 7 décembre 2010 |
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N° 26 SESSION
ORDINAIRE DE 2010-2011 |
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PROJET DE LOI MODIFIé par
le sénat de finances pour 2011. |
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Le Sénat a modifié,
en première lecture, le projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale en
première lecture, dont la teneur suit : |
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Voir les
numéros : Assemblée
nationale (13ème
législ.) : 2824, 2857, 2859 à 2865 et T.A. 555. Sénat : 110
rect. et 111 à 116
(2010-2011). |
PREMIÈRE PARTIE
CONDITIONS GÉNÉRALES DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER
DISPOSITIONS RELATIVES AUX
RESSOURCES
I. – IMPÔTS ET RESSOURCES AUTORISÉS
A. – Autorisation
de perception des impôts et produits
(Conforme)
I. – (Non modifié)
II. – À la première phrase du second alinéa de l’article 196 B du même code, le montant : « 5 753 € » est remplacé par le montant : « 5 845 € ».
III
(nouveau). – La perte de
recettes résultant pour l'État du présent article est compensée, à due
concurrence, par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux
articles 575 et
Article 2 bis A (nouveau)
L'article 244 quater O du code général des impôts est complété par un VIII ainsi rédigé :
« VIII. – Le présent article s'applique aux crédits d'impôt calculés au titre des dépenses exposées par les entreprises mentionnées au III jusqu'au 31 décembre 2012. »
Article 2 bis
(Supprimé)
(Conformes)
Article 3
I
et II. – (Non modifiés)
II bis, II ter et II quater. – (Supprimés)
III,
IV, IV bis, IV ter et IV quater. – (Non modifiés)
IV quinquies, IV sexies et IV septies. – (Supprimés)
V. – Le présent article est applicable :
a) À compter de l’imposition des revenus de l’année 2010 pour la majoration de taux mentionnée au I ;
b) Aux revenus perçus ainsi qu’aux gains et profits réalisés à compter du 1er janvier 2011 et aux plus‑values réalisées au titre des cessions intervenues à compter du 1er janvier 2011 pour la majoration du taux de 18 % prévue au II ;
« b bis (nouveau)) Aux cessions réalisées à compter du 1er
janvier 2011 pour la majoration du taux prévu à la première phrase du premier
alinéa du 6 de l'article
c) Aux plus‑values réalisées au titre des cessions intervenues à compter du 1er janvier 2011 pour la majoration de taux prévue au III ;
d) Aux revenus du patrimoine mentionnés à l’article L. 136‑6 du code de la sécurité sociale perçus à compter du 1er janvier 2010 pour la majoration de taux prévue au IV quater ;
e) Aux produits de placements
mentionnés au I de l’article L. 136‑7 du même code et à ceux
mentionnés au II du même article pour la part de ces produits acquise et, le
cas échéant, constatée à compter du 1er janvier 2011, pour
la majoration de taux prévue au IV quater ;
f et g) (Supprimés)
Articles 4 et 5
(Conformes)
Article 5 bis
I. – À
la fin du II de l’article 3 de la loi n° 2009-431 du 20 avril 2009 de
finances rectificative pour 2009, la date : « 31 décembre 2010 »
est remplacée par la date : « 31 décembre 2012 ».
II. – À la fin du premier alinéa du I de l'article 93 quater du code général des impôts, la référence : « 39 quindecies » est remplacée par la référence : « 39 novodecies ».
(Conforme)
Article 6 bis
A (nouveau)
I. – Au troisième alinéa du c du 1 de l’article 145 du code général des impôts, les mots : « de l’une des opérations visées aux » sont remplacés par les mots : « d’opérations dont le profit ou la perte ne sont pas compris dans le résultat de l’exercice de leur réalisation en application des ».
II. – Le troisième alinéa de l’article 223 B du même code est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Lorsque les titres n’ont pas été conservés pendant un délai de deux ans, leur prix de revient est diminué, pour la détermination de la plus-value ou moins-value de cession, du montant des produits de participation y afférents dont le montant a été retranché du résultat d’ensemble en application du présent alinéa. »
Article 6 bis
B (nouveau)
I. – Le II de l’article 212 du même code est complété par un 3 ainsi rédigé :
« 3. Pour l’application du 1, sont assimilés à des intérêts servis à une entreprise liée directement ou indirectement au sens du 12 de l’article 39 les intérêts qui rémunèrent la part des sommes laissées ou mises à disposition dont le remboursement est garanti par une sûreté accordée par une entreprise liée au débiteur, ou par une entreprise dont l’engagement est garanti par une sûreté accordée par une entreprise liée au débiteur.
« Les sommes laissées ou mises à disposition dont le remboursement est garanti par une sûreté réelle sont retenues pour un montant égal à la valeur du bien à la date où la sûreté a été constituée sur lui ou pour un montant égal à sa valeur estimée à cette même date, en cas de bien futur.
« Ces dispositions ne sont pas applicables aux sommes laissées ou mises à disposition :
« 1° À raison d'obligations émises dans le cadre d'une offre au public au sens de l'article L. 411‑1 du code monétaire et financier ;
« 2° En cas de remboursement garanti par le nantissement des titres du débiteur ;
« 3° À la suite du remboursement d'une dette préalable, rendu obligatoire par la prise de contrôle du débiteur, dans la limite du capital remboursé. »
II – Les dispositions du 3 du II de l'article 212 du même code s'appliquent aux exercices clos à compter du 1er janvier 2011.
Article 6 bis C (nouveau)
Après le a sexies du I de l’article 219 du même code, il est inséré un a septies ainsi rédigé :
« a septies. Lorsqu’il existe des liens de dépendance entre l’entreprise cédante et l’entreprise cessionnaire au sens du 12 de l’article 39, il est sursis, jusqu'à leur cession à une entreprise non liée à l'entreprise cédante ou leur annulation, à l'imposition des plus-values et moins-values de cession de titres de participation définis au dix-huitième alinéa du 5° du 1 de ce même article, autres que ceux mentionnés au a sexies-0 bis du présent article ; ».
Article 6 bis
D (nouveau)
I. – Le a du 1 de l’article 220 du même code est ainsi modifié :
1° Le second alinéa est complété par deux phrases ainsi rédigées :
« Le surplus peut être imputé sur l’impôt dû sur les revenus de même nature au titre des deux exercices suivants. La fraction non imputée à l’issue de cette période constitue une charge déductible des résultats de l’exercice suivant. » ;
2° Sont ajoutés quatre alinéas ainsi rédigés :
« Lorsque ces revenus sont perçus à raison de biens ou droits préalablement détenus par la personne, ou une autre personne qui lui est liée au sens du 12 de l’article 39, qui, dans le contrat ayant conféré au contribuable la détention de ces biens ou droits ou dans un contrat y afférent, s’est engagée à en retrouver ou s’est réservé la possibilité d’en retrouver ultérieurement la détention, ce montant est diminué des charges engagées pour l’acquisition de ces revenus par le contribuable et les personnes qui lui sont liées, y compris :
« – les moins-values de cession de ces biens ou droits,
« – les sommes, autres que le prix d’acquisition de ces biens ou droits, versées à cette autre personne ou aux personnes qui lui sont liées, au sens du 12 de l’article 39.
« Toutefois, les charges pour lesquelles le contribuable peut démontrer qu’elles auraient été engagées même en l’absence d’imputation du crédit d’impôt ne viennent pas en diminution du montant des revenus mentionnés au deuxième alinéa. »
II. – Le 1° du I est applicable aux revenus perçus au cours des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011.
Article 6 bis E (nouveau)
L'article 88 de la loi n° 2006‑1771 du 30 décembre 2006 de finances rectificative pour 2006 est ainsi modifié :
1° Au XII, l'année : « 2011 » est remplacée par l'année : « 2012 » ;
2° Au XIII, l'année : « 2012 » est remplacée par l'année : « 2013 ».
Article 6 bis
(Supprimé)
Article 6 ter
A (nouveau)
L’article L. 137-11-1 du code de la sécurité sociale, tel qu’il résulte de la loi n° du de financement de la sécurité sociale pour 2011, est ainsi rédigé :
« Art. L. 137-11-1. – Les rentes, versées dans le cadre des régimes mentionnés au I de l’article L. 137-11, sont soumises à une contribution à la charge du bénéficiaire pour leur part qui excède 1 000 € par mois. Le taux de cette contribution est fixé à 14 %. La contribution est précomptée et versée par les organismes débiteurs des rentes et recouvrée et contrôlée dans les mêmes conditions que la contribution mentionnée à l’article L. 136-1 due sur ces rentes. »
Article 6 ter
(Supprimé)
Article 6 quater
(Conforme)
Article 6 quinquies
(Supprimé)
Articles 6 sexies et 6 septies
(Conformes)
I. – (Non modifié)
II. – L’article 1001 du même code est ainsi modifié :
1° A (nouveau) Au 2° bis, le pourcentage : « 7 % » est remplacé par le pourcentage : « 10,5 % » ;
1° Le 2° bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« À 3,5 % pour les contrats d’assurance maladie relatifs à des opérations individuelles et collectives à adhésion facultative à la condition que l’organisme ne recueille pas d’informations médicales auprès de l’assuré au titre de ce contrat ou des personnes souhaitant bénéficier de cette couverture, que les cotisations ou les primes ne soient pas fixées en fonction de l’état de santé de l’assuré, et que ces garanties respectent les conditions mentionnées à l’article L. 871‑1 du code de la sécurité sociale, ainsi que pour les contrats d’assurance maladie relatifs à des opérations collectives à adhésion obligatoire à la condition que les cotisations ou les primes ne soient pas fixées en fonction de l’état de santé de l’assuré et que ces garanties respectent les conditions mentionnées au même article L. 871‑1 ; »
2° Le
dernier alinéa est complété par les mots : « , à l’exception du
produit de la taxe afférente aux contrats visés au second alinéa
du 2° bis, qui est affecté à
III. – (Non modifié)
I
à II bis et III. – (Non modifiés)
IV. – Le I s’applique aux produits inscrits aux bons ou contrats à compter du 1er juillet 2011, à l’exception de ceux inscrits en compte au titre des intérêts techniques et des participations aux bénéfices de l’exercice 2010.
V. – (Non modifié)
I. – Les
personnes mentionnées aux 1° à 6° du B du I de
l’article L. 612‑2 du code monétaire et financier qui, au jour
de la promulgation de la présente loi, exploitent une entreprise en France au
sens du I de l’article 209 du code général des impôts, acquittent une
taxe exceptionnelle sur la réserve de capitalisation. Cette taxe est affectée à
La taxe est assise sur le montant, à l’ouverture de leur exercice en cours au jour de la promulgation de la présente loi, de la réserve de capitalisation que les personnes mentionnées au premier alinéa ont constituée en application des dispositions législatives et réglementaires du code des assurances, du code de la mutualité ou du code de la sécurité sociale qui les régissent. Pour les personnes régies par le code de la mutualité ou le code de la sécurité sociale, l’assiette de la taxe est minorée du montant de leur réserve de capitalisation à l’ouverture de leur premier exercice ouvert à compter du 1er janvier 2008.
Le taux de la taxe est de 10 %. Le montant de la taxe est plafonné à 5 % des fonds propres, y compris la réserve de capitalisation, des personnes mentionnées au premier alinéa à l’ouverture de leur exercice en cours au jour de la publication de la présente loi.
La taxe n’est pas admise en déduction du résultat imposable à l’impôt sur les sociétés.
La
taxe est constitutive d’une dette d’impôt inscrite au bilan de l’exercice clos
le 31 décembre 2010 et est prélevée sur le compte de report à nouveau.
La taxe est exigible à la clôture de l’exercice en cours au jour de la promulgation de la présente loi. Elle est déclarée et liquidée dans les quatre mois de son exigibilité sur une déclaration dont le modèle est fixé par l’administration. Elle est acquittée pour moitié lors du dépôt de cette déclaration et pour moitié dans les seize mois de son exigibilité.
La taxe est recouvrée et contrôlée selon les procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à cette même taxe.
II
à IV. – (Non modifiés)
(Conforme)
Article 10 bis (nouveau)
I. – Au 6° de l'article 278 bis du code général des impôts, après le mot : « Livres », sont insérés les mots : « sur tout type de support physique, y compris ceux fournis par téléchargement ».
II. – La
perte de recettes résultant pour l'État du I ci-dessus est compensée à due
concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits visés aux articles
575 et
I. – (Non modifié)
II
(nouveau). – Ces
dispositions s'appliquent aux prestations pour lesquelles la taxe sur la valeur
ajoutée est exigible à compter du 1er janvier 2011.
Article 11 bis A (nouveau)
Après le 2 sexies de l'article 283 du même code, il est inséré un 2 septies ainsi rédigé :
« 2 septies.
Pour les transferts de quotas autorisant à émettre des gaz à effet de serre au
sens de l'article 3 de la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du
Conseil, du 13 octobre 2003, établissant un système d'échange de
quotas d'émission de gaz à effet de serre dans
Article 11 bis B (nouveau)
Après le chapitre VII octies du titre II de la première partie du livre Ier du même code, il est inséré un chapitre VII nonies ainsi rédigé :
« Chapitre
VII nonies
« Taxe sur les services de publicité en ligne
« Art. 302 bis KI. – I. – Il est institué, à compter du 1er janvier 2011, une taxe sur l’achat de services de publicité en ligne.
« II. – Cette taxe est due par tout preneur, établi en France, de services de publicité en ligne et est assise sur le montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des sommes versées.
« III. – Le taux de la taxe est de 1 %.
« IV. – Cette taxe est liquidée et acquittée au titre de l’année civile précédente lors du dépôt de la déclaration, mentionnée au 1 de l’article 287, du mois de mars ou du premier trimestre de l’année civile.
« V. – La taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à cette même taxe. »
Article 11 bis C (nouveau)
Aux première et seconde phrases de l’article L. 541-10-6 du code de l’environnement, l’année : « 2011 » est remplacée par l’année : « 2012 ».
Article 11 bis
(Conforme)
Article 11 ter
A (nouveau)
Le 1 de l’article 265 bis du code des douanes est complété par un e ainsi rédigé :
« e) Comme carburant ou combustible pour la navigation fluviale, autre qu’à bord de bateaux de plaisance privés ou de transport de voyageurs.
« Pour l’application du présent e, sont considérés comme bateaux de plaisance privés les bateaux utilisés, selon les cas, par leur propriétaire ou la personne qui en a la disposition dans le cadre d’une location ou à tout autre titre, à des fins autres que commerciales. »
(Conforme)
Article 11
quater A (nouveau)
Le II de l’article 302 bis KH du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsque les services de communications électroniques fournis sont compris dans une offre composite comprenant des services de télévision, le 2° n’est pas applicable et les sommes versées au titre de la présente taxe font l’objet d’un abattement de 50 %. »
Article 11 quater
I. – Le IV de l’article 302 bis KG du même code est ainsi modifié :
1° Les deux derniers alinéas du 1 sont remplacés par deux alinéas ainsi rédigés :
« Toutefois, à compter de 2010 et jusqu’à la mise en œuvre de la disposition mentionnée à la deuxième phrase du premier alinéa du VI de l’article 53 de la loi n° 86‑1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, ce taux est fixé à 0,5 %.
« Pour les services de télévision autres que ceux diffusés par voie hertzienne terrestre en mode analogique, le taux est fixé à 0,25 % en 2010 et en 2011. » ;
2° Le 2 est abrogé.
II (nouveau). – La
perte de recettes résultant pour l'État du présent article est compensée à
due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux
articles 575 et
Article 11 quinquies
(Conforme)
Article 12
I. – Le code du cinéma et de l’image animée est ainsi modifié :
1° Le 2° de l’article L. 115‑7 est ainsi rédigé :
« 2° Pour les distributeurs de services de télévision, des abonnements et autres sommes acquittés par les usagers en rémunération d'un ou plusieurs services de télévision, ainsi que des abonnements à des offres composites pour un prix forfaitaire incluant des services de télévision. Le produit de ces abonnements et autres sommes fait l’objet d’une déduction de 10 %. Lorsqu’une offre composite inclut également, pour un prix forfaitaire, un accès à des services de communication au public en ligne ou à des services de téléphonie, cette déduction est portée à 55 %. » ;
2° Le
3° de l'article L. 115-9 est complété par une phrase ainsi
rédigée :
« Toutefois, le taux mentionné au i du 2° est majoré de 2,2. »
II (nouveau). – Il est opéré, en 2011 et au profit du budget général de l’État un prélèvement exceptionnel de 20 millions d'euros sur le produit des ressources affectées au Centre national du cinéma et de l’image animée en application des articles L. 115-1 à L. 116-5 du code du cinéma et de l’image animée.
Un décret détermine les modalités d’application de l’alinéa précédent.
I. – Le seizième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est complété par deux phrases ainsi rédigées :
« La réduction d’impôt prévue au premier alinéa ne s’applique pas aux investissements portant sur des installations de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil. Toutefois, la réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique, jusqu'au 30 juin 2011, aux investissements qui portent sur des installations de production d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil dont la puissance est inférieure à 20 Kva. »
II. – L’article 200 quater du même code est ainsi modifié :
1° Au
3° du b du 1, après le mot :
« opaques » sont insérés les mots : « , dans la limite
d'un plafond de dépenses par mètre carré, fixé par arrêté conjoint des
ministres chargés de l'énergie, du logement et du budget, » ;
1° bis (nouveau) Le
second alinéa du 6 est ainsi modifié :
a) La deuxième phrase est complétée par les mots : « , ainsi que la surface en mètres carrés des parois opaques isolées en distinguant ce qui relève de l'isolation par l'extérieur de ce qui relève de l'isolation par l'intérieur » ;
b) À la dernière phrase, après les mots : « mentionné au 2 » sont insérés les mots « , ainsi que la surface en mètres carrés des parois opaques isolées en distinguant ce qui relève de l'isolation par l'extérieur de ce qui relève de l'isolation par l'intérieur, » ;
2° Le tableau du d du 5 est ainsi modifié :
a) La deuxième colonne est supprimée ;
b) À la première ligne de la troisième colonne, les mots : « À compter de » sont supprimés ;
c) Après la deuxième ligne, est insérée une ligne ainsi rédigée :
« |
Équipements de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil |
50 % (1) |
25 % |
|
|
25 % (2) |
» ; |
d) Il est ajouté une quatrième colonne ainsi rédigée :
« |
À compter de 2011 |
|
|
50 % |
|
|
25 % |
|
|
25 % |
|
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40 % |
|
|
40 % |
|
|
40 % |
|
|
|
|
|
25 % |
|
|
40 % |
» ; |
e) Sous le tableau, sont insérés deux renvois (1) et (2) ainsi rédigés :
« (1)
Pour les dépenses payées jusqu'au 28 septembre 2010 inclus, ainsi que
celles pour lesquelles le contribuable peut justifier jusqu'à cette date :
« a) De l'acceptation d'un devis et du
versement d'arrhes ou d'un acompte à l'entreprise ;
« b) De la signature d'un contrat
dans le cadre d'un démarchage mentionné aux articles L. 121‑21 à
L. 121‑33 du code de la consommation, à la condition de justifier
d'un paiement total ou partiel jusqu'au 6 octobre 2010 ;
« c) Ou d'un moyen de financement accordé à raison des dépenses concernées par un établissement de crédit. »
« (2) Pour
les dépenses payées à compter du 29 septembre 2010. »
III. – Le quatrième alinéa du I de l’article 217 undecies du même code est complété par deux phrases ainsi rédigées :
« La déduction prévue au premier alinéa ne s’applique pas aux investissements portant sur des installations de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil. Toutefois, la déduction prévue au premier alinéa s'applique, jusqu'au 30 juin 2011, aux investissements qui portent sur des installations de production d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil dont la puissance est inférieure à 20 Kva. »
IV
et V. – (Non modifiés)
VI. – 1. Les I et III s’appliquent à compter du 29 septembre 2010. Toutefois, la réduction ou la déduction d’impôt restent applicables, dans les conditions prévues par les dispositions antérieurement à la présente loi :
a) Lorsque le bénéfice de la réduction ou de la déduction d’impôt n’est pas subordonné à l’agrément préalable du ministre chargé du budget prévu aux II de l’article 199 undecies B et II quater de l’article 217 undecies du code général des impôts, d’une part, aux investissements pour l’acquisition desquels le bénéficiaire de la réduction ou de la déduction a accepté un devis et versé un acompte avant le 29 septembre 2010 et, d’autre part, à ceux réalisés par les sociétés et groupements mentionnés aux dix‑neuvième et vingt‑septième alinéas du I de l’article 199 undecies B et à l’avant-dernière phrase du premier alinéa du I et au II de l’article 217 undecies, lorsque la réduction d’impôt ou la déduction à laquelle ils auraient ouvert droit en application de ces mêmes articles a été obtenue à raison d’acquisitions ou de souscriptions de parts faites avant le 29 septembre 2010 ;
b) Lorsque le bénéfice de la réduction ou de la déduction d’impôt est subordonné à l’agrément préalable du ministre chargé du budget prévu aux II de l’article 199 undecies B et II quater de l’article 217 undecies du code général des impôts, d’une part, aux investissements agréés avant le 29 septembre 2010, sous réserve du respect de la date de mise en production des installations prévue dans l’agrément, et, d’autre part, à ceux pour l’acquisition desquels l’exploitant a accepté un devis et versé un acompte, sous réserve qu’ils produisent de l’électricité au plus tard le 31 mars 2011.
2. Le II s'applique aux dépenses payées à compter du 29 septembre 2010 ou, pour les 1° à 1° bis de ce II, à compter du 1er janvier 2011, à l'exception de celles pour lesquelles le contribuable peut justifier, avant ces dates respectives, de l'acceptation d'un devis et du versement d'un acompte à l'entreprise.
3. Les IV et V s’appliquent aux souscriptions effectuées à compter du 29 septembre 2010.
VII. – Une commission composée d’élus et de représentants de l’administration évalue l’impact des dispositions des I et III sur, d’une part, la sécurité d’approvisionnement énergétique des départements et collectivités d’outre-mer et la puissance électrique installée des moyens de production intermittents en service et en attente de raccordement au 29 septembre 2010 et, d’autre part, le montant de l’aide accordée aux autres secteurs économiques éligibles à l’aide à l’investissement outre-mer. Elle évalue également la possibilité de mettre en place des zones de développement du photovoltaïque au sol précisant la puissance installée minimale et maximale pour chaque département, ces zones devant s'intégrer dans un schéma global d'aménagement du territoire.
Elle remet ses conclusions au Parlement avant le 30 juin 2011 assorties, le cas échéant, des propositions législatives qu’il lui paraîtrait nécessaire d’insérer dans une loi de finances.
Sa composition est fixée par arrêté conjoint des ministres en charge de l’énergie et du développement durable, du budget, de l’industrie, de l’économie et de l’outre-mer.
Article 13 bis
I. – Le I de l’article 5 de la loi n° 2000‑108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité est ainsi modifié :
1° A (nouveau) Le onzième alinéa est ainsi modifié :
a) À la fin de la première phrase, le montant : « 500 000 euros » est remplacé par le montant : « 600 000 euros » ;
b) Après la première phrase, il est inséré une phrase ainsi rédigée :
« À compter de l’année 2011, ce plafond est actualisé chaque année dans une proportion égale au taux prévisionnel de croissance de l’indice des prix à la consommation hors tabac associé au projet de loi de finances de l’année. » ;
1° La dernière phrase du douzième alinéa est supprimée ;
2° Après le douzième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« À
défaut d’un arrêté fixant le montant de la contribution due pour une année
donnée avant le 31 décembre de l’année précédente, le montant proposé par
3° Le treizième alinéa est supprimé.
II. – (Non modifié)
I A (nouveau). – Au début de la dernière phrase du dernier alinéa du 3° de l'article 83 du code général des impôts, les mots : « Les souscriptions ou les acquisitions » sont remplacés par les mots : « La fraction des versements effectués au titre des souscriptions ou acquisitions ».
I B (nouveau). – Au début de la première phrase du f et du premier alinéa des g et h du 2 de l'article 199 undecies A du même code, les mots : « Aux souscriptions » sont remplacés par les mots : « Aux versements effectués au titre de souscriptions ».
I. – L’article 199 terdecies‑0 A du code général des impôts est ainsi modifié :
A. – Au I :
1° Au 1°, après les mots : « 25 % des », sont insérés les mots : « versements effectués au titre de » ;
2° Au 2°:
aa (nouveau)) Après le c, il est inséré un c bis ainsi rédigé :
« c bis) La société compte au moins deux salariés à la clôture de son premier exercice, ou un salarié si elle est soumise à l'obligation de s'inscrire à la chambre de métiers et de l’artisanat ; »
a) Après le mot : « libérale », la fin du d est ainsi rédigée : « ou agricole, à l’exclusion des activités procurant des revenus garantis en raison de l’existence d’un tarif réglementé de rachat de la production, des activités financières, des activités de gestion de patrimoine mobilier définie à l’article 885 O quater et des activités immobilières. Toutefois, les exclusions relatives à l’exercice d’une activité financière ou immobilière ne sont pas applicables aux entreprises solidaires mentionnées à l’article L. 3332-17-1 du code du travail ; »
b) Après le d, sont insérés des d bis et d ter ainsi rédigés :
« d bis) Les actifs de la société ne sont pas constitués de façon prépondérante de métaux précieux, d’œuvres d’art, d’objets de collection, d’antiquités, de chevaux de course ou de concours ou, sauf si l’objet même de son activité consiste en leur consommation ou en leur vente au détail, de vins ou d’alcools, d'œuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquités ;
« d ter) Les souscriptions au capital de la société confèrent aux souscripteurs les seuls droits résultant de la qualité d’actionnaire ou d’associé, à l’exclusion de toute autre contrepartie notamment sous la forme de tarifs préférentiels ou d’accès prioritaire aux biens produits ou aux services rendus par la société ; »
c) Le second alinéa du e est supprimé ;
d) Après le e, il est inséré un f ainsi rédigé :
« f) La société n’accorde aucune garantie en capital à ses associés ou actionnaires en contrepartie de leurs souscriptions. » ;
« g, h et i) (Supprimés)
3° Au 3°:
a) (Supprimé)
b) Après le b, sont insérés des c, d et e ainsi rédigés :
« c) La société ne compte pas plus de cinquante associés ou actionnaires ;
« d) La société a exclusivement pour mandataires sociaux des personnes physiques ;
« e) La société communique à chaque investisseur, avant la souscription de ses titres, un document d’information précisant notamment la période de conservation des titres pour bénéficier de l’avantage fiscal mentionné au 1°, les modalités prévues pour assurer la liquidité de l’investissement au terme de la durée de blocage, les risques de l’investissement et la politique de diversification des risques, les règles d’organisation et de prévention des conflits d’intérêt, les modalités de calcul et la décomposition de tous les frais et commissions, directs et indirects, ainsi que le nom du ou des prestataires de services d’investissement chargés du placement des titres. » ;
c) Après le dernier alinéa, sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :
« Un décret fixe les conditions dans lesquelles les investisseurs sont informés annuellement du montant détaillé des frais et commissions, directs et indirects, qu’ils supportent et celles dans lesquelles ces frais sont encadrés. Pour l’application de la phrase précédente, sont assimilées aux sociétés mentionnées au présent 3° les sociétés dont la rémunération provient principalement de mandats de conseil ou de gestion obtenus auprès de redevables effectuant les versements mentionnés au 2° ou au présent 3°, lorsque ces mandats sont relatifs à ces mêmes versements.
« La société adresse à l’administration fiscale, à des fins statistiques, au titre de chaque année, avant le 15 février de l’année suivante et dans des conditions définies par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et du budget, un état récapitulatif des sociétés financées, des titres détenus ainsi que des montants investis durant l’année. Les informations qui figurent sur cet état sont celles arrêtées au 31 décembre de l’année. » ;
A bis. – À la fin du premier alinéa du II bis, les références : « f et g du 1 du I de l’article 885-0 V bis » sont remplacées par les références : « b et c du VI quinquies » ;
B. – Le III est abrogé ;
C. – Au IV :
1° Après le mot : « apports », la fin de la dernière phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée : « aux souscripteurs avant le 31 décembre de la dixième année suivant celle de la souscription. » ;
2° À la première phrase du troisième alinéa, les mots : « ou du décès » sont remplacés par les mots : « , du décès » et après les mots : « imposition commune », sont insérés les mots : « ou de la liquidation judiciaire de la société » ;
3° La deuxième phrase du même alinéa est complétée par les mots : « et s’il ne bénéficie pas du remboursement des apports avant le terme mentionné à la dernière phrase du même alinéa » ;
D. – Au VI :
1° A. – Au premier alinéa du 1, après le mot : « des », sont insérés les mots : « versements effectués au titre de » ;
1° Au 2 :
a) À la fin de la première phrase, l’année : « 2010 » est remplacée par l’année : « 2012 » ;
b) À la seconde phrase, les mots : « Les versements » sont remplacés par le mot : « Ils » et, après le mot : « retenus », sont insérés les mots : « , après imputation de l’ensemble des frais et commissions, directs, soit les droits d’entrée exclusivement » ;
2° Après le 2, il est inséré un 2 bis ainsi rédigé :
« 2 bis. Un décret fixe les conditions dans lesquelles les porteurs de parts sont informés annuellement du montant détaillé des frais et commissions, directs et indirects, qu’ils supportent et celles dans lesquelles ces frais sont encadrés. » ;
3° Après le 3, il est ajouté un 4 ainsi rédigé :
« 4. Le présent VI ne s’applique pas aux parts de fonds communs de placement dans l’innovation donnant lieu à des droits différents sur l’actif net ou sur les produits du fonds, attribuées en fonction de la qualité de la personne. » ;
E. – Au premier alinéa du VI bis :
1° À la première phrase, après la référence : « du 1 », est insérée la référence : « , du 2 bis » et après le mot : « aux », sont insérés les mots : « versements effectués au titre de » ;
2° À la fin de la même phrase, l’année : « 2010 » est remplacée par l’année : « 2012 » ;
3° À la troisième phrase, après le mot : « retenus », sont insérés les mots : « , après imputation de l’ensemble des frais et commissions, directs, soit les droits d’entrée exclusivement » ;
E bis. – À la fin de la première phrase du dernier alinéa du VI ter, l’année : « 2010 » est remplacée par l’année : « 2012 » ;
F. – Après le VI ter, sont insérés des VI quater et VI quinquies ainsi rédigés :
« VI quater. – Les réductions d’impôt mentionnées aux I, VI, VI bis et VI ter ne s’appliquent pas aux titres figurant dans un plan d’épargne en actions mentionné à l’article 163 quinquies D ou dans un plan d’épargne salariale mentionné au titre III du livre III de la troisième partie du code du travail, ni à la fraction des versements effectués au titre de souscriptions ayant ouvert droit aux réductions d’impôt prévues aux f, g ou h du 2 de l’article 199 undecies A, aux articles 199 undecies B, 199 terdecies‑0 B, 199 unvicies, 199 quatervicies ou 885‑0 V bis du présent code. La fraction des versements effectués au titre de souscriptions donnant lieu aux déductions prévues aux 2° quater et 2° quinquies de l’article 83 n’ouvre pas droit à ces réductions d’impôt.
« Les souscriptions réalisées par un contribuable au capital d’une société dans les douze mois suivant le remboursement, total ou partiel, par cette société de ses apports précédents n’ouvrent pas droit à la réduction d’impôt mentionnée au I du présent article.
« VI quinquies. – Le
bénéfice des I à II ter,
VI, VI bis et VI ter
est subordonné au respect, selon le cas par les sociétés bénéficiaires des
versements mentionnées au 1 du I ou par les sociétés éligibles au quota
mentionné au I de l’article L. 214‑41 du code monétaire et
financier ou au 1 de l’article L. 214‑41‑1 du même code,
du règlement (CE) n° 1998/2006 de
« a) La société répond à la condition prévue au e du 2° du I du présent article ;
« b) La société est en phase d’amorçage, de démarrage ou d’expansion au sens des lignes directrices communautaires concernant les aides d’État visant à promouvoir les investissements en capital-investissement dans les petites et moyennes entreprises (2006/C 194/02) ;
« c) La société n’est pas qualifiable d’entreprise en difficulté au sens des lignes directrices communautaires concernant les aides d’État au sauvetage et à la restructuration d’entreprises en difficulté (2004/C 244/02) et ne relève pas des secteurs de la construction navale, de l’industrie houillère ou de la sidérurgie ;
« d) Les versements au titre de souscriptions
mentionnés au 1° du I n’excèdent pas, par entreprise cible, un montant fixé par
décret et qui ne peut dépasser le plafond autorisé par
I bis (nouveau). – Au premier alinéa du III de l'article 199 terdecies‑0 B du même code, les mots : « des titres dont la souscription a » sont remplacés par les mots : « la fraction des versements effectués au titre de souscriptions ayant ».
II. – L’article 885‑0 V bis du code général des impôts est ainsi modifié :
A. – Au I :
1° Au 1 :
aa) À la première phrase du
premier alinéa, le taux : « 75 % » est remplacé par le
taux : « 67,5 % » ;
ab (nouveau)) À la dernière phrase du premier alinéa, le montant : « 50 000 euros » est remplacé par le montant : « 45 000 euros » ;
a) Après la première occurrence du mot : « activités », la fin du b est ainsi rédigée : « procurant des revenus garantis en raison de l’existence d’un tarif réglementé de rachat de la production, des activités financières, des activités de gestion de patrimoine mobilier définie à l’article 885 O quater et des activités immobilières. Toutefois, les exclusions relatives à l’exercice d’une activité financière ou immobilière ne sont pas applicables aux entreprises solidaires mentionnées à l’article L. 3332-17-1 du code du travail ; »
b) Après le b, sont insérés des b bis et b ter ainsi rédigés :
« b bis) Ses actifs ne sont pas constitués de façon prépondérante de métaux précieux, d’œuvres d’art, d’objets de collection, d’antiquités, de chevaux de course ou de concours ou, sauf si l’objet même de son activité consiste en leur consommation ou en leur vente au détail, de vins ou d’alcools, d'œuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquités ;
« b ter) Les souscriptions à son capital confèrent aux souscripteurs les seuls droits résultant de la qualité d’actionnaire ou d’associé, à l’exclusion de toute autre contrepartie notamment sous la forme de tarifs préférentiels ou d’accès prioritaire aux biens produits ou aux services rendus par la société ; »
b bis (nouveau)) Après le e, il est inséré un e bis ainsi rédigé :
« e bis) Compter au moins deux salariés à la clôture de son premier exercice, ou un salarié si elle est soumise à l'obligation de s'inscrire à la chambre de métiers et de l’artisanat ; ».
c) Le f est ainsi rédigé :
« f) N’accorder aucune garantie en capital à ses associés ou actionnaires en contrepartie de leurs souscriptions ; »
d) Les g et h sont abrogés ;
2° Au 3 :
aa) Après le mot : « de », la fin du a est ainsi rédigée : « celle prévue au b ; »
a) Le e est abrogé ;
b) Le dernier alinéa est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :
« Un décret fixe les conditions dans lesquelles les investisseurs sont informés annuellement du montant détaillé des frais et commissions, directs et indirects, qu’ils supportent et celles dans lesquelles ces frais sont encadrés. Pour l’application de la phrase précédente, sont assimilées aux sociétés mentionnées au premier alinéa du présent 3 les sociétés dont la rémunération provient principalement de mandats de conseil ou de gestion obtenus auprès de redevables effectuant les versements mentionnés au 1 ou au présent 3, lorsque ces mandats sont relatifs à ces mêmes versements.
« La société adresse à l’administration fiscale, à des fins statistiques, au titre de chaque année, avant le 15 février de l’année suivante et dans des conditions définies par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et du budget, un état récapitulatif des sociétés financées, des titres détenus ainsi que des montants investis durant l’année. Les informations qui figurent sur cet état sont celles arrêtées au 31 décembre de l’année. » ;
B. – Le dernier alinéa du 1 du II est ainsi rédigé :
« En cas de remboursement des apports aux souscripteurs avant le 31 décembre de la dixième année suivant celle de la souscription, le bénéfice de l’avantage fiscal prévu au I est remis en cause, sauf si le remboursement fait suite à la liquidation judiciaire de la société. » ;
C. – Le 1 du III est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :
« Le redevable peut imputer sur l’impôt de solidarité sur la fortune 45 % du montant des versements effectués au titre de souscriptions en numéraire aux parts de fonds communs de placement dans l’innovation mentionnés à l’article L. 214‑41 du code monétaire et financier et aux parts de fonds d’investissement de proximité mentionnés à l’article L. 214‑41‑1 du même code. » ;
2° Au c :
a) La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée :
« Le fonds doit respecter au minimum le quota d’investissement de 60 % prévu au I de l’article L. 214‑41 du code monétaire et financier et au 1 de l’article L. 214‑41‑1 du même code. » ;
b) À la deuxième phrase du même alinéa, le mot : « pourcentage » est remplacé par le mot : « quota » ;
c) La dernière phrase du même alinéa est supprimée ;
d) À la première phrase du second alinéa, le mot : « ceux » est supprimé et après les mots : « commissions et », la fin de l’alinéa est ainsi rédigée : « à proportion du quota d’investissement mentionné au premier alinéa du présent c que le fonds s’engage à atteindre. Un décret fixe les conditions dans lesquelles les porteurs de parts sont informés annuellement du montant détaillé des frais et commissions, directs et indirects, qu’ils supportent et dans lesquelles ces frais sont encadrés. » ;
C bis (nouveau). – Le 2 du III est ainsi modifié :
1° À la première phrase, le montant : « 20 000 euros » est remplacé par le montant : « 18 000 euros » ;
2° À la seconde phrase, le montant : « 50 000 euros » est remplacé par le montant : « 45 000 euros » ;
D. – Le premier alinéa du V est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :
« L’avantage fiscal prévu au présent article ne s’applique ni aux titres figurant dans un plan d’épargne en actions mentionné à l’article 163 quinquies D ou dans un plan d’épargne salariale mentionné au titre III du livre III de la troisième partie du code du travail, ni à la fraction des versements effectués au titre de souscriptions ayant ouvert droit aux réductions d’impôt prévues aux f, g ou h du 2 de l’article 199 undecies A, aux articles 199 undecies B, 199 terdecies‑0 A, 199 terdecies‑0 B, 199 unvicies ou 199 quatervicies. La fraction des versements effectués au titre de souscriptions donnant lieu aux déductions prévues aux 2° quater et 2° quinquies de l’article 83 n’ouvre pas droit à l’avantage fiscal.
« Les souscriptions réalisées par un contribuable au capital d’une société dans les vingt-quatre mois suivant le remboursement, total ou partiel, par cette société de ses apports précédents n’ouvrent pas droit à l’avantage fiscal mentionné au I du présent article.
« Les souscriptions réalisées au capital d’une société holding animatrice ouvrent droit à l’avantage fiscal mentionné au I lorsque la société est constituée et contrôle au moins une filiale depuis au moins douze mois. Pour l’application du présent alinéa, une société holding animatrice s’entend d’une société qui, outre la gestion d’un portefeuille de participations, participe activement à la conduite de la politique de leur groupe et au contrôle de leurs filiales et rend le cas échéant et à titre purement interne, des services spécifiques, administratifs, juridiques, comptables, financiers et immobiliers. » ;
D bis (nouveau). – Au deuxième alinéa du V, le montant : « 50 000 euros » est remplacé par le montant : « 45 000 euros » ;
E. – Le VI est ainsi rédigé :
« VI. – Le
bénéfice des I à III est subordonné au respect, selon le cas par les sociétés
bénéficiaires des versements mentionnées au 1 du I ou par les sociétés
éligibles au quota mentionné à la première phrase du deuxième alinéa du c du 1 du III, du règlement
(CE) n° 1998/2006 de
« a) La société répond à la condition prévue au a du 1 du I ;
« b) La société bénéficiaire est en phase d’amorçage, de démarrage ou d’expansion au sens des lignes directrices communautaires concernant les aides d’État visant à promouvoir les investissements en capital-investissement dans les petites et moyennes entreprises (2006/C 194/02) ;
« c) La société n’est pas qualifiable d’entreprise en difficulté au sens des lignes directrices communautaires concernant les aides d’État au sauvetage et à la restructuration d’entreprises en difficulté (2004/C 244/02) et ne relève pas des secteurs de la construction navale, de l’industrie houillère ou de la sidérurgie ;
« d) Les versements au titre de
souscriptions mentionnés au 1 du I et au 1 du III n’excèdent
pas, par entreprise cible, un montant fixé par décret et qui ne peut dépasser
le plafond autorisé par
III
et IV. – (Non modifiés)
V. – L’article L. 214‑41‑1 du même code est ainsi modifié :
1° Au 1 :
a) À la première phrase, les mots : « dont au moins 10 % dans des nouvelles entreprises exerçant leur activité ou juridiquement constituées depuis moins de cinq ans, telles que définies » sont remplacés par les mots : « dont au moins 20 % dans des nouvelles entreprises exerçant leur activité ou juridiquement constituées depuis moins de huit ans, tels que définis » et le mot : « émises » est remplacé par le mot : « émis » ;
b) À la première phrase du a, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « trois » ;
c) Le b est ainsi rédigé :
« b) Répondre à la définition des
petites et moyennes entreprises figurant à l’annexe I au règlement (CE)
n° 800/2008 de
d) Après le c, sont insérés des d, e et f ainsi rédigés :
« d) Respecter les conditions définies aux b, sous réserve des dispositions du c ci‑dessus, b bis, b ter et f du 1 du I de l’article 885‑0 V bis et aux b, c et d du VI du même article du code général des impôts ;
« e) Compter au moins deux salariés ;
« f) Ne pas avoir procédé au cours des douze derniers mois au remboursement, total ou partiel, d’apports. » ;
d bis) Au cinquième alinéa, les références : « au a et au b » sont remplacées par les références : « aux a à f » ;
e) Les trois derniers alinéas sont supprimés ;
2° Après le 1 bis, sont insérés des 1 ter et 1 quater ainsi rédigés :
« 1 ter. L’actif du fonds est constitué, pour 40 % au moins, de titres reçus en contrepartie de souscriptions au capital ou de titres reçus en contrepartie d’obligations converties de sociétés respectant les conditions définies au 1.
« 1 quater. L’actif du fonds ne peut être constitué à plus de 50 % de titres financiers, parts de société à responsabilité limitée et avances en compte courant de sociétés exerçant leurs activités principalement dans des établissements situés dans une même région ou ayant établi leur siège social dans cette région. Lorsque le fonds a choisi une zone géographique constituée d’un ou de plusieurs départements d’outre-mer, de Saint‑Barthélemy ou de Saint-Martin, cette limite s’applique à chacune des collectivités de la zone géographique. » ;
3° La deuxième phrase du 2 est supprimée ;
4° À la deuxième phrase du 5, les mots : « , les critères retenus pour déterminer si une entreprise exerce son activité principalement dans la zone géographique choisie par le fonds » sont supprimés.
VI. – Après l’article L. 214‑41‑1 du même code, il est inséré un article L. 214‑41‑2 ainsi rédigé :
« Art. L. 214‑41‑2. – Les fonds communs de placement dans l’innovation et les fonds d’investissement de proximité adressent chaque année à l’Autorité des marchés financiers, avant le 30 avril de l’année suivante et dans des conditions définies par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et du budget, un état récapitulatif des sociétés financées, des titres détenus ainsi que des montants investis durant l’année. Les informations qui figurent sur cet état sont celles arrêtées au 31 décembre de l’année.
« L’Autorité des marchés financiers transmet les informations mentionnées au premier alinéa aux ministres chargés de l’économie et du budget. »
VII. – A. – Les I, II, IV et V s’appliquent aux souscriptions effectuées dans des sociétés à compter du 13 octobre 2010 et aux souscriptions effectuées dans des fonds d’investissement constitués à compter du 1er janvier 2011.
Les
fonds constitués avant le 1er janvier 2011 restent soumis
aux dispositions des articles L. 214-41 et L. 214-41-1 du code
monétaire et financier dans leur rédaction antérieure à la présente loi.
Toutefois,
les investissements des fonds constitués avant le 1er janvier
2011 et réalisés à compter de cette date au moyen de souscriptions reçues après
le 29 septembre 2010 ne sont pris en compte dans le quota
de 60 % prévu au premier alinéa du I de l'article L. 214-41
et du 1 de l'article L. 214-41-1 du même code que
s'ils sont réalisés dans des sociétés remplissant les conditions
prévues aux b à b ter et au f du 1 du I
de l'article 885-0 V bis dans sa
rédaction issue de la présente loi et qui n'ont pas procédé au cours des douze
derniers mois au remboursement, total ou partiel, d'apports.
Ces fonds communiquent à l’administration fiscale la répartition entre les souscriptions effectuées avant le 29 septembre 2010 et celles effectuées à compter de cette date, ainsi qu’un état de leurs investissements au 31 décembre 2010.
B. – Le VI s’applique aux montants investis par les fonds à compter du 1er janvier 2011.
Article 14 bis A (nouveau)
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le
III de l’article 150-
a) Le 1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Cette disposition ne s’applique pas aux parts de fonds communs de placement à risques donnant lieu à des droits différents sur l’actif net ou sur les produits du fonds et attribuées en fonction de la qualité de la personne. » ;
b) Le 1 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Cette disposition ne s’applique pas aux actions de sociétés de capital-risque donnant lieu à des droits différents sur l’actif net ou sur les produits du fonds et attribuées en fonction de la qualité de la personne. » ;
2° Le I de l’article 163 quinquies B est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Cette disposition ne s’applique pas aux porteurs de parts de fonds communs de placement à risques donnant lieu à des droits différents sur l’actif net ou sur les produits du fonds et attribuées en fonction de la qualité de la personne. » ;
3° Le 2 du II de l’article 163 quinquies C est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Cette disposition ne s’applique pas aux actions de sociétés de capital-risque donnant lieu à des droits différents sur l’actif net ou sur les produits du fonds et attribuées en fonction de la qualité de la personne. »
II. – Le 2° du II de l’article L. 221-31 du code monétaire et financier est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Ne
peuvent pas non plus figurer dans le plan les parts de fonds communs de
placement à risques, les actions de sociétés de capital-risque et les titres
des entités mentionnées au dernier alinéa du 8 du II de l’article 150-
III. – Le IV de l’article 78 de la loi de finances pour 2002 (n° 2001‑1275 du 28 décembre 2001) est abrogé.
IV. – Les I et II s’appliquent aux parts, actions ou titres émis ou acquis à compter du 1er janvier 2011.
Article 14 bis
(Supprimé)
I. – (Non modifié)
I
bis A (nouveau). – À la seconde phrase du premier alinéa du I
de l'article 244 quater B
du même code, les mots : « et de 5 % pour la fraction des
dépenses de recherche supérieure à ce montant » sont supprimés.
I bis (nouveau). – A. – Après le premier alinéa du I de l’article 244 quater B du même code, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :
« Pour le calcul du crédit d’impôt, le montant des dépenses exposées par les entreprises auprès de tiers au titre de prestations de conseil pour l’octroi du bénéfice du crédit d’impôt est déduit des bases de calcul de ce dernier à concurrence :
« a) Du montant des sommes rémunérant ces prestations fixé en proportion du montant du crédit d’impôt pouvant bénéficier à l’entreprise ;
« b) Du montant des dépenses ainsi
exposées, autres que celles mentionnées au a,
qui excède le plus élevé des deux montants suivants : soit la somme de
15 000 € hors taxes, soit 8 % du total des dépenses hors taxes
mentionnées au II minoré des subventions publiques mentionnées au III. »
B. – Le présent I bis s’applique aux crédits d’impôt calculés au titre des dépenses exposées à compter du 1er janvier 2011.
II. – Le même article 244 quater B est ainsi modifié :
A. – Le I est ainsi modifié :
1° Le deuxième alinéa est remplacé par six alinéas ainsi rédigés :
« Le taux de 30 % mentionné au premier alinéa est porté à 40 % et 35 % au titre respectivement de la première et de la deuxième années qui suivent l’expiration d’une période de cinq années consécutives au titre desquelles l’entreprise n’a pas bénéficié du crédit d’impôt et à condition :
« 1° Qu’il n’existe aucun lien de dépendance au sens du 12 de l’article 39 entre cette entreprise et une autre entreprise ayant bénéficié du crédit d’impôt au cours de la même période de cinq années ;
« 2° Que le capital de l’entreprise ne soit pas détenu à 25 % au moins par un associé détenant ou ayant détenu au cours des cinq dernières années au moins 25 % du capital d’une autre entreprise n’ayant plus d’activité effective et ayant bénéficié du crédit d’impôt au cours de la même période de cinq années ;
« 3° Que l’exploitant individuel de l’entreprise :
« a) N’ait pas bénéficié du crédit d’impôt au cours des cinq dernières années dans le cadre de l’exploitation d’une autre entreprise individuelle n’ayant plus d’activité effective ;
« b) Ne détienne pas ou n’ait pas détenu au cours de la même période de cinq années au moins 25 % du capital d’une autre entreprise n’ayant plus d’activité effective et ayant bénéficié du crédit d’impôt au cours de la même période de cinq années. » ;
2° Au dernier alinéa, le mot : « septième » est remplacé par le mot : « dernier » ;
B. – Le II est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa du c, le taux : « 75 % » est remplacé par
les mots : « la somme de 75 % des dotations aux amortissements mentionnées
au a et de 50 % » et sont ajoutés les
mots : « ; toutefois, les entreprises peuvent opter pour la prise en
compte des dépenses de fonctionnement qu’elles ont réellement engagées, dans la
limite de 75 % du montant des dépenses de personnel mentionnées à la
première phrase du b et du b bis » ;
2° Le d bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Ces dépenses sont retenues dans la limite de trois fois le montant total des autres dépenses de recherche ouvrant droit au crédit d’impôt, avant application des limites prévues au d ter ; ».
II bis (nouveau). – L'article L. 135 D du livre des procédures fiscales est complété par un III ainsi rédigé :
« III. – Les services du
ministère chargé de la recherche communiquent les informations mentionnées dans
la déclaration de crédit d'impôt pour dépenses de recherche dont ils sont
destinataires aux services chargés de la réalisation d'études économiques
relevant du ministère chargé de l'économie et de l'industrie et qui figurent
sur la liste mentionnée au II, en vue de l'élaboration d'études ou de rapports
présentant les tendances et enjeux de la recherche, notamment sur l'innovation
et la compétitivité des entreprises, dans les principaux secteurs
économiques. »
III. – Le I et le 2° du A du II s’appliquent aux crédits d’impôt calculés au titre des dépenses exposées à compter du 1er janvier 2010. Le 1° du A et le B du II s’appliquent aux crédits d’impôt calculés au titre des dépenses exposées à compter du 1er janvier 2011. Le II bis s'applique à compter du 1er janvier 2011.
Articles 16
et 16 bis
(Conformes)
(Suppression conforme)
Article 17 bis (nouveau)
À la seconde phrase de l’avant-dernier alinéa de
l’article 238 du code des douanes, les mots : « d’une valeur
inférieure à 500 000 euros hors taxes » sont supprimés.
A. – Dispositions relatives aux collectivités territoriales
Article
I. – L’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 est ainsi modifié :
1° Le 1° du 1 du II du 1.1. est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Majorée du montant de taxe professionnelle que la commune ou l’établissement public aurait perçu en 2010 au titre des installations terrestres de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent mentionnées à l’article 1519 D du code général des impôts, dont le permis de construire a fait l’objet d’une demande adressée avant le 1er janvier 2010 et a été accordé par la commune d’établissement dans des termes strictement identiques à ceux de ladite demande, en particulier au regard du nombre d’installations, de leur puissance électrique installée et de leur localisation. » ;
2° Le 1° du 1 du II du 1.2. est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Majorée du montant de taxe professionnelle que le département aurait perçu en 2010 au titre des installations terrestres de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent mentionnées à l’article 1519 D du code général des impôts, dont le permis de construire a fait l’objet d’une demande adressée avant le 1er janvier 2010 et a été accordé par la commune d’établissement dans des termes strictement identiques à ceux de ladite demande, en particulier au regard du nombre d’installations, de leur puissance électrique installée et de leur localisation. » ;
3° Après le quatrième alinéa du 1° du 1 du II du 1.3., il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Majorée du montant de taxe professionnelle que la région aurait perçu en 2010 au titre des installations terrestres de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent mentionnées à l’article 1519 D du code général des impôts, dont le permis de construire a fait l’objet d’une demande adressée avant le 1er janvier 2010 et a été accordé par la commune d’établissement dans des termes strictement identiques à ceux de ladite demande, en particulier au regard du nombre d’installations, de leur puissance électrique installée et de leur localisation. »
II. – La perte de recettes
résultant pour l’État de la majoration des dotations de compensation de la réforme
de la taxe professionnelle prévue au I est compensée à due concurrence par la
création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et
Articles 18 à 22
(Conformes)
I. – A. – 1. L’article 1586 B du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« À compter de l’année 2011, les taux à prendre en compte pour les départements pour le calcul de la compensation mentionnée au troisième alinéa du présent article sont majorés en fonction des taux retenus pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des régions. »
2. L’article L. 3334‑17 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« À compter de l’année 2011, les taux à prendre en compte pour les départements pour le calcul de la compensation visée à l’alinéa précédent sont majorés en fonction des taux retenus pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des régions en application de l’article L. 4332‑11 du présent code dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2010. »
B. – Au II de l’article 21 de la loi de finances pour 1992 (n° 91‑1322 du 30 décembre 1991), la dernière phrase du premier alinéa est ainsi rédigée :
« À compter de 2011, le prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser la perte de recettes s’applique uniquement aux communes et groupements dotés d’une fiscalité propre pour les exonérations visées au a du I, et aux communes, aux groupements dotés d’une fiscalité propre et aux départements pour celles concernées par le d du I. »
C. – Le B de l’article 4 de la loi n° 96‑987 du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville est ainsi modifié :
1° Le dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :
« À compter de 2011, le prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser ces pertes de recettes ainsi que celles mentionnées au premier alinéa du présent B s’applique uniquement aux communes et aux groupements dotés d’une fiscalité propre. » ;
2° Sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :
« À compter de 2011, les taux à prendre en compte pour les communes et les groupements de communes à fiscalité propre pour le calcul des compensations ou des minorations mentionnées aux alinéas précédents sont majorés en fonction des taux retenus pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des départements et des régions.
« Les dispositions relatives à cette majoration au profit des communes ou des groupements de communes sont fixées au VI du 8 de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010. »
D. – Le B du III de l’article 27 de la loi n° 2003‑710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :
« À compter de 2011, le prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser ces pertes de recettes s’applique uniquement aux communes et aux groupements dotés d’une fiscalité propre. » ;
2° Après le deuxième alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« À compter de 2011, les taux à prendre en compte pour les communes et les groupements de communes à fiscalité propre pour le calcul des compensations ou des minorations mentionnées aux alinéas précédents sont majorés en fonction des taux retenus pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des départements et des régions.
« Les dispositions relatives à cette majoration au profit des communes ou des groupements de communes sont fixées au VI du 8 de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010. »
E. – Au dernier alinéa du 1 du II du 1.1 et au troisième alinéa du 2° du 1 du II du 1.2 de l’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, après les mots : « les dispositions », est ajoutée la référence : « de l’article 77 ».
F (nouveau). – 1. Le onzième alinéa du XVIII et le quinzième alinéa du XIX du 8 de l'article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée sont complétés par les mots : « et au B de l'article 4 de la loi n° 96‑987 du 14 novembre 1996 précitée ».
2. Le douzième alinéa du XVIII et le seizième alinéa du XIX du 8 de l'article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée sont complétés par les mots : « et au B du III de l'article 27 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 précitée ».
3. Au début du cinquième alinéa du XIX du 8 de l'article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée sont ajoutés les mots : « à l'article 108 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 précitée et ».
II
à V. – (Non modifiés)
Article 23 bis A (nouveau)
Les collectivités situées en zone de revitalisation rurale ou sur des territoires ruraux de développement prioritaire qui financent la construction de maisons de santé visées à l'article L. 6323‑23 du code de la santé publique soumises à la taxe sur la valeur ajoutée peuvent déduire la taxe sur la valeur ajoutée ayant grevé les différents éléments de ce financement.
Article 23 bis
Le
III de l'article 52 de la loi n° 2004‑1484 du
30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi modifié :
1° À
la seconde phrase du cinquième alinéa, l'année : « 2010 » est
remplacée par l'année : « 2011 » et les montants :
« 1,615 » et « 1,143 » sont remplacés respectivement par
les montants : « 1,662 » et « 1,176 » ;
2° Le
septième alinéa et le tableau constituant le huitième alinéa sont remplacés par
cinq alinéas ainsi rédigés :
« Chaque
département reçoit un produit de taxe correspondant à un pourcentage de la
somme des produits de la taxe sur les conventions d'assurance et de la taxe
intérieure de consommation sur les produits pétroliers mentionnés au premier
alinéa du présent III. Ce pourcentage est fixé, pour chaque département, en
rapportant :
« a) D'une part, le droit à compensation
de ce département, augmenté, d'une part, du produit reçu en 2004 par ce
département au titre de la taxe différentielle sur les véhicules à moteur et,
d'autre part, de la compensation financière des charges résultant de
l'allongement de la durée de la formation initiale obligatoire des assistants
maternels et de l'instauration d'une formation d'initiation aux gestes de
secourisme prévus en application de l'article L. 421‑14 du code
de l'action sociale et des familles ainsi que de la compensation financière des
charges résultant du transfert des services ou parties de services de l'État
participant à l'exercice des compétences transférées en matière d'aménagement
foncier dans les conditions prévues à l'article 95 de la loi n° 2005‑157
du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux et des
personnels de l'État relevant des services ou parties de services des parcs de
l'équipement transférés dans les conditions prévues à l'article 6 de la
loi n° 2009‑1291 du 26 octobre 2009 relative au transfert aux
départements des parcs de l'équipement et à l'évolution de la situation des
ouvriers des parcs et ateliers, et minoré du montant, constaté en 2004 dans ce
même département, de la participation des familles prévue au deuxième alinéa de
l'article 2 du décret n° 85‑934 du 4 septembre 1985
précité ;
« b) D'autre part, le montant de la
compensation de l'ensemble des départements calculé selon les modalités prévues
aux deuxième et quatrième alinéas du présent III.
« En 2011, ces pourcentages sont fixés comme suit :
«
Département |
Pourcentage |
|
Ain |
1,065814 |
|
Aisne |
0,960219 |
|
Allier |
0,761216 |
|
Alpes-de-Haute-Provence |
0,548738 |
|
Hautes-Alpes |
0,412301 |
|
Alpes-Maritimes |
1,597940 |
|
Ardèche |
0,753765 |
|
Ardennes |
0,649792 |
|
Ariège |
0,386859 |
|
Aube |
0,718745 |
|
Aude |
0,734523 |
|
Aveyron |
0,769583 |
|
Bouches-du-Rhône |
2,315686 |
|
Calvados |
1,118208 |
|
Cantal |
0,574784 |
|
Charente |
0,618395 |
|
Charente-Maritime |
1,006530 |
|
Cher |
0,635762 |
|
Corrèze |
0,744933 |
|
Corse-du-Sud |
0,211689 |
|
Haute-Corse |
0,208489 |
|
Côte-d’Or |
1,109945 |
|
Côtes-d’Armor |
0,912779 |
|
Creuse |
0,417972 |
|
Dordogne |
0,775452 |
|
Doubs |
0,870688 |
|
Drôme |
0,827867 |
|
Eure |
0,960111 |
|
Eure-et-Loir |
0,826922 |
|
Finistère |
1,040650 |
|
Gard |
1,053675 |
|
Haute-Garonne |
1,635800 |
|
Gers |
0,456544 |
|
Gironde |
1,784466 |
|
Hérault |
1,289274 |
|
Ille-et-Vilaine |
1,171365 |
|
Indre |
0,586592 |
|
Indre-et-Loire |
0,958815 |
|
Isère |
1,812596 |
|
Jura |
0,694668 |
|
Landes |
0,730860 |
|
Loir-et-Cher |
0,594564 |
|
Loire |
1,102820 |
|
Haute-Loire |
0,601668 |
|
Loire-Atlantique |
1,511040 |
|
Loiret |
1,088637 |
|
Lot |
0,606282 |
|
Lot-et-Garonne |
0,517257 |
|
Lozère |
0,413596 |
|
Maine-et-Loire |
1,155629 |
|
Manche |
0,949928 |
|
Marne |
0,920603 |
|
Haute-Marne |
0,589837 |
|
Mayenne |
0,546733 |
|
Meurthe-et-Moselle |
1,038513 |
|
Meuse |
0,532412 |
|
Morbihan |
0,916215 |
|
Moselle |
1,553613 |
|
Nièvre |
0,616886 |
|
Nord |
3,088974 |
|
Oise |
1,110359 |
|
Orne |
0,698562 |
|
Pas-de-Calais |
2,174395 |
|
Puy-de-Dôme |
1,405251 |
|
Pyrénées-Atlantiques |
0,948791 |
|
Hautes-Pyrénées |
0,570737 |
|
Pyrénées-Orientales |
0,687283 |
|
Bas-Rhin |
1,356669 |
|
Haut-Rhin |
0,910411 |
|
Rhône |
1,997669 |
|
Haute-Saône |
0,450975 |
|
Saône-et-Loire |
1,034797 |
|
Sarthe |
1,043535 |
|
Savoie |
1,144801 |
|
Haute-Savoie |
1,268622 |
|
Paris |
2,419260 |
|
Seine-Maritime |
1,706677 |
|
Seine-et-Marne |
1,883847 |
|
Yvelines |
1,746758 |
|
Deux-Sèvres |
0,641417 |
|
Somme |
1,075487 |
|
Tarn |
0,658593 |
|
Tarn-et-Garonne |
0,436314 |
|
Var |
1,338480 |
|
Vaucluse |
0,733995 |
|
Vendée |
0,936378 |
|
Vienne |
0,672894 |
|
Haute-Vienne |
0,608419 |
|
Vosges |
0,733034 |
|
Yonne |
0,762701 |
|
Territoire de Belfort |
0,219409 |
|
Essonne |
1,528954 |
|
Hauts-de-Seine |
1,994080 |
|
Seine-Saint-Denis |
1,927523 |
|
Val-de-Marne |
1,523032 |
|
Val-d’Oise |
1,586046 |
|
Guadeloupe |
0,695926 |
|
Martinique |
0,519269 |
|
Guyane |
0,336041 |
|
La Réunion |
1,456386 |
|
Total |
100 |
» |
Le tableau du I de l’article 40 de la loi n° 2005‑1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 est ainsi rédigé :
«
Région |
Gazole |
Supercarburant |
|
Alsace |
4,70 |
6,64 |
|
Aquitaine |
4,39 |
6,21 |
|
Auvergne |
5,72 |
8,11 |
|
Bourgogne |
4,12 |
5,83 |
|
Bretagne |
4,72 |
6,67 |
|
Centre |
4,27 |
6,06 |
|
Champagne-Ardenne |
4,82 |
6,84 |
|
Corse |
9,63 |
13,62 |
|
Franche-Comté |
5,88 |
8,31 |
|
Île-de-France |
12,05 |
17,05 |
|
Languedoc-Roussillon |
4,12 |
5,84 |
|
Limousin |
7,98 |
11,27 |
|
Lorraine |
7,23 |
10,21 |
|
Midi-Pyrénées |
4,68 |
6,62 |
|
Nord-Pas-de-Calais |
6,75 |
9,56 |
|
Basse-Normandie |
5,09 |
7,19 |
|
Haute-Normandie |
5,02 |
7,11 |
|
Pays-de-la-Loire |
3,97 |
5,63 |
|
Picardie |
5,30 |
7,48 |
|
Poitou-Charentes |
4,19 |
5,94 |
|
Provence-Alpes-Côte d’Azur |
3,93 |
5,55 |
|
Rhône-Alpes |
4,13 |
5,84 |
» |
I. – Le I de l’article 51 de la loi n° 2008‑1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009 est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est ainsi modifié :
a) À la première phrase, le mot : « métropolitains » est remplacé par les mots : « et à Saint-Pierre-et-Miquelon » ;
b) À la même phrase, après le mot : « insertion », est insérée la référence : « et de l’ordonnance n° 2010‑686 du 24 juin 2010 portant extension et adaptation dans les départements d’outre‑mer, à Saint‑Barthélemy, Saint-Martin et Saint‑Pierre‑et‑Miquelon de la loi n° 2008‑1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d’insertion » ;
c) À la seconde phrase, après le mot : « départements », sont insérés les mots : « et à Saint-Pierre-et-Miquelon » ;
2° Le deuxième alinéa est remplacé par six alinéas ainsi rédigés :
« La fraction de tarif mentionnée à l’alinéa précédent est calculée de sorte qu’appliquée aux quantités de carburants vendues sur l’ensemble du territoire en 2008, elle conduise à un produit égal à la somme des montants suivants :
« 1° Du montant correspondant au double des dépenses constatées en 2009 dans les comptes administratifs des départements métropolitains ne relevant pas du 2° au titre du montant forfaitaire majoré mentionné à l’article L. 262‑9 du code de l’action sociale et des familles, diminué des dépenses ayant incombé aux départements métropolitains en 2008 au titre de l’intéressement proportionnel et forfaitaire prévu à l’article L. 262‑11 du même code dans sa rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la loi n° 2008‑1249 du 1er décembre 2008 précitée ;
« 2° Du
montant des dépenses constatées en 2008 par l’État au titre de l’allocation de
parent isolé dans les départements métropolitains dont les comptes
administratifs pour 2009 ne retracent aucune dépense au titre du montant
forfaitaire majoré mentionné à l’article L. 262‑9 du code de
l’action sociale et des familles et dans les départements des Bouches‑du‑Rhône,
de
« 3° Du montant des dépenses constatées en 2010 par l’État dans les départements d’outre-mer au titre de l’allocation de parent isolé, diminué des sommes exposées au 31 décembre 2010 au titre de l’intéressement proportionnel et forfaitaire prévu à l’article L. 524‑5 du code de la sécurité sociale et de l’intéressement proportionnel et forfaitaire prévu à l’article L. 262‑11 du code de l’action sociale et des familles, dans leur rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 précitée ;
« 4° Et du montant de 30 000 €, correspondant à la compensation prévisionnelle pour 2011 des charges supplémentaires résultant pour Saint‑Pierre-et-Miquelon de l’extension de compétences réalisée par l’ordonnance n° 2010‑686 du 24 juin 2010 précitée.
« La fraction de tarif mentionnée au premier alinéa et calculée selon les modalités qui précèdent s’élève à : » ;
3° Au début du troisième alinéa, le montant : « 1,54 € » est remplacé par le montant : « 2,14 € » ;
4° Au début du quatrième alinéa, le montant : « 1,08 € » est remplacé par le montant : « 1,52 € » ;
5° Les cinquième et sixième alinéas sont remplacés par cinq alinéas ainsi rédigés :
« Chaque département ainsi que Saint-Pierre-et-Miquelon reçoit un pourcentage de la part du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers mentionnée au premier alinéa. Ce pourcentage est égal :
« a) Pour chaque département métropolitain ne relevant pas du b, au double du montant de dépenses constatées dans les comptes administratifs pour 2009 au titre du montant forfaitaire majoré mentionné à l’article L. 262‑9 du code de l’action sociale et des familles, diminué des dépenses ayant incombé au département en 2008 au titre de l’intéressement proportionnel et forfaitaire prévu à l’article L. 262‑11 du même code dans sa rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 précitée, rapporté à la somme des montants mentionnés aux 1° à 4° ;
« b) Pour chaque département
métropolitain dont les comptes administratifs pour 2009 ne retracent aucune
dépense au titre du montant forfaitaire majoré mentionné à l’article
L. 262‑9 du code de l’action sociale et des familles et pour les
départements des Bouches‑du‑Rhône, de
« c) Pour
chaque département d’outre-mer, au montant des dépenses exécutées en 2010 par
l’État dans ce département au titre de l’allocation de parent isolé, diminué
des sommes exposées en 2010 par l’État au titre de l’intéressement
proportionnel et forfaitaire prévu à l’article L. 524‑5 du code de
la sécurité sociale et par ce département au titre de l’intéressement
proportionnel et forfaitaire alors prévu à l’article L. 262‑11 du
code de l’action sociale et des familles, dans leur rédaction antérieure à
l’entrée en vigueur de la loi n° 2008-1249 du 1er décembre
2008 précitée, rapporté à la somme des
montants mentionnés aux 1° à 4° ;
« d) Pour Saint-Pierre-et-Miquelon, au montant de 30 000 € rapporté à la somme des montants mentionnés aux 1° à 4° » ;
6° Le septième alinéa et le tableau sont ainsi rédigés :
« À compter du 1er janvier 2011, ces pourcentages sont fixés comme suit :
«
Département |
Pourcentage |
|
Ain |
0,362040 |
|
Aisne |
1,213746 |
|
Allier |
0,513012 |
|
Alpes-de-Haute-Provence |
0,173250 |
|
Hautes-Alpes |
0,104612 |
|
Alpes-Maritimes |
1,734809 |
|
Ardèche |
0,415336 |
|
Ardennes |
0,508498 |
|
Ariège |
0,203907 |
|
Aube |
0,805146 |
|
Aude |
0,844730 |
|
Aveyron |
0,163066 |
|
Bouches-du-Rhône |
4,011284 |
|
Calvados |
0,887766 |
|
Cantal |
0,057728 |
|
Charente |
0,591509 |
|
Charente-Maritime |
0,837422 |
|
Cher |
0,523029 |
|
Corrèze |
0,215395 |
|
Corse-du-Sud |
0,108725 |
|
Haute-Corse |
0,254617 |
|
Côte-d’Or |
0,342088 |
|
Côtes-d’Armor |
0,503804 |
|
Creuse |
0,095275 |
|
Dordogne |
0,472985 |
|
Doubs |
0,793751 |
|
Drôme |
0,554032 |
|
Eure |
0,696435 |
|
Eure-et-Loir |
0,580008 |
|
Finistère |
0,565479 |
|
Gard |
1,430377 |
|
Haute-Garonne |
0,995954 |
|
Gers |
0,155419 |
|
Gironde |
1,597602 |
|
Hérault |
1,791161 |
|
Ille-et-Vilaine |
0,720395 |
|
Indre |
0,214775 |
|
Indre-et-Loire |
0,583001 |
|
Isère |
0,725249 |
|
Jura |
0,287465 |
|
Landes |
0,308038 |
|
Loir-et-Cher |
0,322369 |
|
Loire |
0,644922 |
|
Haute-Loire |
0,151249 |
|
Loire-Atlantique |
1,133266 |
|
Loiret |
1,169086 |
|
Lot |
0,190828 |
|
Lot-et-Garonne |
0,586970 |
|
Lozère |
0,024094 |
|
Maine-et-Loire |
0,831829 |
|
Manche |
0,377190 |
|
Marne |
0,801815 |
|
Haute-Marne |
0,294721 |
|
Mayenne |
0,304349 |
|
Meurthe-et-Moselle |
0,901565 |
|
Meuse |
0,312918 |
|
Morbihan |
0,543932 |
|
Moselle |
1,190266 |
|
Nièvre |
0,272877 |
|
Nord |
7,326826 |
|
Oise |
1,632086 |
|
Orne |
0,350529 |
|
Pas-de-Calais |
5,554544 |
|
Puy-de-Dôme |
0,561661 |
|
Pyrénées-Atlantiques |
0,549580 |
|
Hautes-Pyrénées |
0,270693 |
|
Pyrénées-Orientales |
1,237840 |
|
Bas-Rhin |
1,747906 |
|
Haut-Rhin |
0,690632 |
|
Rhône |
0,988374 |
|
Haute-Saône |
0,390239 |
|
Saône-et-Loire |
0,521447 |
|
Sarthe |
0,775873 |
|
Savoie |
0,201603 |
|
Haute-Savoie |
0,351105 |
|
Paris |
1,059504 |
|
Seine-Maritime |
2,302995 |
|
Seine-et-Marne |
1,852326 |
|
Yvelines |
0,760062 |
|
Deux-Sèvres |
0,389065 |
|
Somme |
0,997855 |
|
Tarn |
0,551439 |
|
Tarn-et-Garonne |
0,266221 |
|
Var |
1,207853 |
|
Vaucluse |
0,928264 |
|
Vendée |
0,327332 |
|
Vienne |
0,687337 |
|
Haute-Vienne |
0,464980 |
|
Vosges |
0,520301 |
|
Yonne |
0,497110 |
|
Territoire
de Belfort |
0,251539 |
|
Essonne |
1,266037 |
|
Hauts-de-Seine |
1,066043 |
|
Seine-Saint-Denis |
3,968776 |
|
Val-de-Marne |
1,680460 |
|
Val-d’Oise |
1,991258 |
|
Guadeloupe |
3,138412 |
|
Martinique |
2,145776 |
|
Guyane |
3,143271 |
|
La Réunion |
7,384113 |
|
Saint-Pierre-et-Miquelon |
0,003571 |
|
Total |
100 |
» ; |
7° Au dernier alinéa, la référence : « deuxième alinéa du » est supprimée.
II. – Le III du même article est ainsi rédigé :
« III. – 1. Il
est versé en 2011 aux départements dont les comptes administratifs pour 2009 ne
retracent aucune dépense au titre du montant forfaitaire majoré mentionné à
l’article L. 262‑9 du code de l’action sociale et des familles et
aux départements des Bouches‑du‑Rhône, de
« 2. Les compensations des charges résultant, pour les départements métropolitains qui ne relèvent pas du 1, de l’extension de compétences réalisée par la loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 précitée font l’objet des ajustements mentionnés ci-dessous calculés, au titre des années 2009 et 2010, au vu des montants définitifs des dépenses constatées dans les comptes administratifs pour 2009 au titre du montant forfaitaire majoré mentionné à l’article L. 262‑9 du code de l’action sociale et des familles de juillet à décembre 2009 diminués des sommes exposées en 2008 au titre de l’intéressement proportionnel et forfaitaire prévu à l’article L. 262-11 du même code dans sa rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 précitée :
« a) Il est versé en 2011 aux départements métropolitains, conformément à la colonne B du tableau ci-après, un montant de 40 943 896 € au titre de l’ajustement de la compensation de l’année 2009, opéré au regard des dépenses constatées en 2009 dans les comptes administratifs de ces départements au titre du montant forfaitaire majoré mentionné à l’article L. 262-9 du code de l’action sociale et des familles ;
« b) Il est prélevé en 2011 aux départements métropolitains, conformément à la colonne C du tableau ci-après, un montant de 2 409 590 € au titre de l’ajustement de la compensation de l’année 2009, opéré au regard des dépenses constatées en 2009 dans les comptes administratifs de ces départements au titre du montant forfaitaire majoré mentionné à l’article L. 262‑9 du code de l’action sociale et des familles ;
« c) Il est versé en 2011 aux départements métropolitains, conformément à la colonne D du tableau ci-après, un montant de 82 534 616 € au titre de l’ajustement de la compensation de l’année 2010, opéré au regard des dépenses constatées en 2009 dans les comptes administratifs de ces départements au titre du montant forfaitaire majoré mentionné au même article L. 262‑9 ;
« d) (Supprimé)
« L'ajustement mentionné au c est calculé déduction faite des sommes versées en 2010 à ces départements à titre exceptionnel en application du b du 1 du présent III dans sa rédaction antérieure à l'entrée en vigueur de la loi n° du de finances pour 2011.
« 3. Les montants correspondant aux versements prévus au 1 et aux a et c du 2 sont prélevés sur la part du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers revenant à l’État. Ils font l’objet d’un versement du compte de concours financiers régi par le II de l’article 46 de la loi n° 2005‑1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006. Ils sont répartis, respectivement, conformément aux colonnes A, B et D du tableau ci-après.
« Les diminutions opérées en application du b du 2 sont imputées sur le produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers attribué aux départements concernés en application du I du présent article. Elles sont réparties conformément à la colonne C du tableau suivant :
«
|
|
|
|
|
(En euros) |
Départements |
Montant à
verser |
Montant à
verser |
Diminution
de produit versé |
Montant à
verser |
Total |
Ain |
0 |
229 835 |
0 |
905 736 |
1 135 571 |
Aisne |
0 |
561 106 |
0 |
555 616 |
1 116 722 |
Allier |
0 |
250 774 |
0 |
263 768 |
514 542 |
Alpes-de-Haute-Provence |
90 877 |
0 |
0 |
0 |
90 877 |
Hautes-Alpes |
54 873 |
0 |
0 |
0 |
54873 |
Alpes-Maritimes |
0 |
1 283 364 |
0 |
3 620 782 |
4 904 146 |
Ardèche |
0 |
437 401 |
0 |
1 253 243 |
1 690 644 |
Ardennes |
266 729 |
0 |
0 |
0 |
266 729 |
Ariège |
106 958 |
0 |
0 |
0 |
106 958 |
Aube |
0 |
1 354 913 |
0 |
2 456 688 |
3 811 601 |
Aude |
0 |
907 597 |
0 |
1 485 434 |
2 393 031 |
Aveyron |
0 |
48 352 |
0 |
315 913 |
364 265 |
Bouches-du-Rhône |
2 104 093 |
0 |
0 |
0 |
2 104 093 |
Calvados |
0 |
243 545 |
0 |
467 081 |
710 626 |
Cantal |
30 281 |
0 |
0 |
0 |
30 281 |
Charente |
0 |
470 263 |
0 |
688 981 |
1 159 244 |
Charente-Maritime |
0 |
322 910 |
0 |
246 880 |
569 790 |
Cher |
0 |
468 582 |
0 |
721 327 |
1 189 909 |
Corrèze |
0 |
143 146 |
0 |
198 151 |
341 297 |
Corse-du-Sud |
57 031 |
0 |
0 |
0 |
57 031 |
Haute-Corse |
133 557 |
0 |
0 |
0 |
133 557 |
Côte-d’Or |
179 440 |
0 |
0 |
0 |
179 440 |
Côtes-d’Armor |
0 |
194 898 |
0 |
709 035 |
903 933 |
Creuse |
49 976 |
0 |
0 |
0 |
49 976 |
Dordogne |
0 |
186 176 |
0 |
544 457 |
730 633 |
Doubs |
0 |
888 016 |
0 |
1 800 141 |
2 688 157 |
Drôme |
0 |
0 |
-151 322 |
59 571 |
-91 751 |
Eure |
365 310 |
0 |
0 |
0 |
365 310 |
Eure-et-Loir |
0 |
736 674 |
0 |
1 261 103 |
1 997 777 |
Finistère |
0 |
0 |
-333 552 |
293 688 |
-39 864 |
Gard |
0 |
215 445 |
0 |
586 624 |
802 069 |
Haute-Garonne |
522 421 |
0 |
0 |
0 |
522 421 |
Gers |
0 |
121 525 |
0 |
307 481 |
429 006 |
Gironde |
0 |
0 |
-125 699 |
2 651 971 |
2 526 272 |
Hérault |
0 |
0 |
-458 690 |
728 422 |
269 732 |
Ille-et-Vilaine |
0 |
138 860 |
0 |
1 018 427 |
1 157 287 |
Indre |
112 659 |
0 |
0 |
0 |
112 659 |
Indre-et-Loire |
0 |
117 089 |
0 |
583 669 |
700 758 |
Isère |
380 425 |
0 |
0 |
0 |
380 425 |
Jura |
|
379 312 |
0 |
788 205 |
1 167 517 |
Landes |
161 579 |
0 |
0 |
0 |
161 579 |
Loir-et-Cher |
169 096 |
0 |
0 |
0 |
169 096 |
Loire |
0 |
0 |
-132 914 |
549 809 |
416 895 |
Haute-Loire |
79 336 |
0 |
0 |
0 |
79 336 |
Loire-Atlantique |
0 |
0 |
-193 130 |
1 591 762 |
1 398 632 |
Loiret |
0 |
2 210 940 |
0 |
4 541 757 |
6 752 697 |
Lot |
0 |
175 929 |
0 |
273 730 |
449 659 |
Lot-et-Garonne |
0 |
824 121 |
0 |
1 563 296 |
2 387 417 |
Lozère |
12 638 |
0 |
0 |
0 |
12 638 |
Maine-et-Loire |
0 |
491 618 |
0 |
1 118 109 |
1 609 727 |
Manche |
197 853 |
0 |
0 |
0 |
197 853 |
Marne |
420 587 |
0 |
0 |
0 |
420 587 |
Haute-Marne |
0 |
248 813 |
0 |
410 256 |
659 069 |
Mayenne |
0 |
467 100 |
0 |
832 883 |
1 299 983 |
Meurthe-et-Moselle |
472 910 |
0 |
0 |
0 |
472 910 |
Meuse |
164 139 |
0 |
0 |
0 |
164 139 |
Morbihan |
0 |
305 689 |
0 |
1 125 656 |
1 431 345 |
Moselle |
624 346 |
0 |
0 |
0 |
624 346 |
Nièvre |
143 136 |
0 |
0 |
0 |
143 136 |
Nord |
0 |
4 464 161 |
0 |
5 642 549 |
10 106 710 |
Oise |
0 |
1 923 064 |
0 |
3 230 173 |
5 153 237 |
Orne |
0 |
180 927 |
0 |
309 371 |
490 298 |
Pas-de-Calais |
0 |
6 382 351 |
0 |
10 648 107 |
17 030 458 |
Puy-de-Dôme |
0 |
0 |
-155 582 |
62 234 |
-93 348 |
Pyrénées-Atlantiques |
0 |
0 |
-122 518 |
744 653 |
622 135 |
Hautes-Pyrénées |
0 |
145 986 |
0 |
623 055 |
769 041 |
Pyrénées-Orientales |
0 |
541 361 |
0 |
501 024 |
1 042 385 |
Bas-Rhin |
0 |
2 118 498 |
0 |
4 207 528 |
6 326 026 |
Haut-Rhin |
362 267 |
0 |
0 |
0 |
362 267 |
Rhône |
518 446 |
0 |
0 |
0 |
518 446 |
Haute-Saône |
0 |
326 898 |
0 |
489 920 |
816 818 |
Saône-et-Loire |
0 |
272 673 |
0 |
558 770 |
831 443 |
Sarthe |
0 |
534 797 |
0 |
729 398 |
1 264 195 |
Savoie |
0 |
0 |
-254 181 |
340 575 |
86 394 |
Haute-Savoie |
0 |
0 |
-16 081 |
596 864 |
580 783 |
Paris |
555 756 |
0 |
0 |
0 |
555 756 |
Seine-Maritime |
0 |
755 084 |
0 |
1 596 382 |
2 351 466 |
Seine-et-Marne |
0 |
1 294 679 |
0 |
1 779 406 |
3 074 085 |
Yvelines |
398 686 |
0 |
0 |
0 |
398 686 |
Deux-Sèvres |
0 |
277 355 |
0 |
385 263 |
662 618 |
Somme |
523 419 |
0 |
0 |
0 |
523 419 |
Tarn |
0 |
646 945 |
0 |
1 457 437 |
2 104 382 |
Tarn-et-Garonne |
139 645 |
0 |
0 |
0 |
139 645 |
Var |
0 |
0 |
-465 921 |
478 788 |
12 867 |
Vaucluse |
486 915 |
0 |
0 |
0 |
486 915 |
Vendée |
171 700 |
0 |
0 |
0 |
171 700 |
Vienne |
0 |
411 800 |
0 |
514 487 |
926 287 |
Haute-Vienne |
0 |
318 937 |
0 |
626 380 |
945 317 |
Vosges |
272 920 |
0 |
0 |
0 |
272 920 |
Yonne |
0 |
497 628 |
0 |
796 640 |
1 294 268 |
Territoire de Belfort |
0 |
149 825 |
0 |
351 449 |
501 274 |
Essonne |
664 091 |
0 |
0 |
0 |
664 091 |
Hauts-de-Seine |
559 186 |
0 |
0 |
0 |
559 186 |
Seine-Saint-Denis |
0 |
2 298 187 |
0 |
3 198 095 |
5 496 282 |
Val-de-Marne |
0 |
862 979 |
0 |
2 547 414 |
3 410 393 |
Val
d’Oise |
0 |
2 115 768 |
0 |
3 599 002 |
5 714 770 |
TOTAL MÉTROPOLE |
11 553 281 |
40 943 896 |
-2 409 590 |
82 534 616 |
132 622 203 |
».
III. – (Non modifié)
I. – (Non modifié)
I bis (nouveau). – Au deuxième alinéa du même article L. 2335‑15, après le mot : « communes », sont insérés les mots : « ou aux établissements publics locaux compétents, ou aux groupements d'intérêt public compétents ».
II. – En 2011, un prélèvement de 12 millions d’euros est opéré sur les réserves du fonds prévu à l’article L. 2335‑15 du code général des collectivités territoriales et majore le montant de la dotation globale de fonctionnement prévu, pour 2011, au deuxième alinéa de l’article L. 1613‑1 du même code.
Pour 2011, les prélèvements opérés sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales sont évalués à 55 342 160 000 € qui se répartissent comme suit :
|
(En milliers d'euros) |
Intitulé du
prélèvement |
Montant |
Prélèvement
sur les recettes de l'État au titre de la dotation globale de fonctionnement |
41 264 857 |
Prélèvement
sur les recettes de l'État du produit des amendes forfaitaires de la police
de la circulation et des radars automatiques |
0 |
Prélèvement
sur les recettes de l'État au titre de la dotation spéciale pour le logement
des instituteurs |
25 650 |
Dotation de
compensation des pertes de base de la taxe professionnelle et de redevance
des mines des communes et de leurs groupements |
35 000 |
Prélèvement
sur les recettes de l'État au titre de la dotation de compensation de la taxe
professionnelle |
363 465 |
Prélèvement
sur les recettes de l'État au profit du Fonds de compensation pour la taxe
sur la valeur ajoutée |
6 039 907 |
Prélèvement
sur les recettes de l'État au titre de la compensation d'exonérations
relatives à la fiscalité locale |
1 835 838 |
Dotation
élu local |
65 006 |
Prélèvement
sur les recettes de l'État au profit de la collectivité territoriale de Corse
et des départements de Corse |
40 173 |
Compensation
de la suppression de la part salaire de la taxe professionnelle |
0 |
Fonds de
mobilisation départementale pour l'insertion |
500 000 |
Dotation
départementale d'équipement des collèges |
326 317 |
Dotation
régionale d'équipement scolaire |
661 186 |
Compensation
d'exonération au titre de la réduction de la fraction de recettes prises en
compte dans les bases de la taxe professionnelle des titulaires de bénéfices
non commerciaux |
171 538 |
Compensation
d'exonération de la taxe foncière relative au non-bâti agricole (hors |
0 |
Fonds de
solidarité des collectivités territoriales touchées par des catastrophes
naturelles |
0 |
Dotation
globale de construction et d'équipement scolaire |
2 686 |
Prélèvement
exceptionnel sur les recettes de l'État au profit du Fonds de compensation
pour la taxe sur la valeur ajoutée |
0 |
Compensation
relais de la réforme de la taxe professionnelle |
0 |
Prélèvement
sur les recettes de l'État spécifique au profit des dotations d'aménagement |
0 |
Dotation de
compensation de la réforme de la taxe professionnelle |
2 530 000 |
Dotation pour
transferts de compensations d'exonérations de fiscalité directe locale |
947 037 |
Dotation de
garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle |
418 500 |
Prélèvement
sur les recettes de l'État spécifique au profit de la dotation globale de
fonctionnement |
115 000 |
Total |
55 342
160 |
B. – Autres dispositions
(Conforme)
Article 28 bis (nouveau)
I. – Au 1° bis de l'article 208 du code général des impôts, après le mot : « susvisée » et au 2° du même article, après la date : « 2 novembre 1945 », sont insérés les mots : « ou qui sont régies par les articles L. 214‑147 et suivants du code monétaire et financier ».
II. – À
l'article 208 A du code général des impôts, après les mots :
« est réservé », sont insérés les mots : « aux sociétés
d'investissement régies par les articles L. 214‑147 et suivants du
code monétaire et financier qui procèdent au titre de chaque exercice à la
répartition de la totalité de leurs bénéfices distribuables ou ».
(Conforme)
Le 2° de l’article 47 de la loi n° 2005‑1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 est ainsi modifié :
1° Après le c, il est inséré un d ainsi rédigé :
« d) Des versements opérés au profit du budget annexe “Contrôle et exploitation aériens” » ;
2° Le dernier alinéa est ainsi modifié :
a) La première phrase est complétée par les mots : «, porté à 20 % en 2012, 25 % en 2013 et 30 % en 2014 » ;
b) La seconde phrase est supprimée et sont ajoutés quatre alinéas ainsi rédigés :
« La contribution au désendettement de l’État ne s’applique pas :
« – aux produits de cession des immeubles domaniaux occupés par le ministère de la défense, jusqu’au 31 décembre 2014 ;
« – aux produits de cession des immeubles domaniaux situés à l’étranger, jusqu’à la même date ;
[ ]
« – aux produits de cession de biens immeubles de l’État et des droits à caractère immobilier attachés aux immeubles de l’État occupés par la direction générale de l’aviation civile. Ces produits de cession sont affectés au désendettement du budget annexe “Contrôle et exploitation aériens”. »
I. – L’article 49 de la même loi n° 2005‑1719 du 30 décembre 2005 est ainsi rédigé :
« Art. 49. – I. – Il est ouvert un compte d’affectation spéciale intitulé : “Contrôle de la circulation et du stationnement routiers”, qui comporte deux sections.
« A. – La première section, dénommée : “Contrôle automatisé”, retrace :
« 1° En recettes :
« Une fraction du produit des amendes forfaitaires perçues par la voie de systèmes automatiques de contrôle et sanction, dans les conditions mentionnées au II ;
« 2° En dépenses :
« a) Les dépenses relatives à la conception, à l’entretien, à la maintenance, à l’exploitation et au développement de systèmes automatiques de contrôle et sanction, y compris les frais liés à l’envoi des avis de contravention et d’amende, pour lesquelles le ministre chargé des transports est l’ordonnateur principal ;
« b) Les dépenses effectuées au titre du système de gestion des points du permis de conduire et des frais d’impression, de personnalisation, de routage et d’expédition des lettres relatives à l’information des contrevenants sur les points dont ils disposent sur leur permis de conduire et des lettres relatives à la restitution de points y afférents, pour lesquelles le ministre de l’intérieur est l’ordonnateur principal.
« Le solde constaté à la fin de l’exercice 2010 sur le compte d’affectation spéciale prévu au présent article, dans sa rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la loi n° du de finances pour 2011, est affecté à la première section du compte d’affectation spéciale “Contrôle de la circulation et du stationnement routiers”.
« B. – La deuxième section, dénommée : “Circulation et stationnement routiers”, retrace :
« 1° En recettes :
« a) Une fraction du produit des amendes forfaitaires perçues par la voie de systèmes automatiques de contrôle et sanction, dans les conditions mentionnées au II ;
« b) Le produit des autres amendes forfaitaires et des amendes forfaitaires majorées de la police de la circulation. Ce produit est minoré de la fraction de recettes affectée à l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances pour le financement du fonds instauré par l’article 5 de la loi n° 2007‑297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance ;
« 2° En dépenses :
« a) Les dépenses relatives à la conception, à l’acquisition, à l’entretien, à la maintenance et au développement des équipements des forces de sécurité de l’État nécessaires au procès-verbal électronique, ainsi que les frais liés à l’envoi et au traitement des avis de contravention issus d’infractions relevées par l’ensemble des forces de sécurité. Le ministre de l’intérieur est l’ordonnateur principal pour ces dépenses ;
« b) La contribution au financement par les collectivités territoriales d’opérations destinées à améliorer les transports en commun et la circulation, dans les conditions fixées par les articles L. 2334‑24 et L. 2334‑25 du code général des collectivités territoriales. Le montant de cette contribution comprend deux composantes :
« – une part, déterminée dans les conditions prévues au premier alinéa du III, des recettes mentionnées au b du 1° minorées des dépenses mentionnées au a du présent 2° ;
« – et une fraction de 130 millions d’euros du produit des amendes visées au a du 1°. Cette fraction de 130 millions d’euros est attribuée, d’une part, aux bénéficiaires de la répartition de recettes mentionnés à l’article L. 2334‑25 du code général des collectivités territoriales dans la limite de 100 millions d’euros et, d’autre part, dans la limite de 30 millions d’euros, aux départements, à la collectivité territoriale de Corse et aux régions d’outre‑mer afin de financer des opérations contribuant à la sécurisation de leur réseau routier dans les conditions définies par décret en Conseil d’État. Le ministre de l’intérieur est l’ordonnateur principal pour ces dépenses ;
« c) Les versements au profit du budget général, pour une part, déterminée dans les conditions prévues au second alinéa du III, des recettes mentionnées au b du 1° minorées des dépenses mentionnées au a du présent 2°. Le ministre chargé du budget est l’ordonnateur principal pour ces dépenses.
« II. – Le produit des amendes forfaitaires perçues par la voie de systèmes automatiques de contrôle et sanction est affecté au compte d’affectation spéciale : “Contrôle de la circulation et du stationnement routiers” dans la limite de 332 millions d’euros. Ce produit est affecté successivement à hauteur de 202 millions d’euros à la première section “Contrôle automatisé”, puis à hauteur de 130 millions d’euros à la deuxième section “Circulation et stationnement routiers”.
« Le solde de ce produit est affecté à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France.
« III. – Chaque
année, la part visée au deuxième alinéa du b
du 2° du B du I est égale à la moyenne, pour les cinquième à deuxième années
précédentes, des parts du montant des amendes forfaitaires de la circulation,
hors amendes forfaitaires perçues par la voie des systèmes automatiques de
contrôle et sanction, au sein des recettes mentionnées au b du 1° du B du I.
« Chaque année, la part visée au c du 2° du B du I est égale à la moyenne, pour les cinquième à deuxième années précédentes, des parts du montant des amendes forfaitaires majorées de la police de la circulation au sein des recettes mentionnées au b du 1° du B du I. »
II. – Une fraction de 35 millions d’euros du produit des amendes de la police de la circulation est affectée à l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances pour le financement du fonds instauré par l’article 5 de la loi n° 2007‑297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance.
Sans préjudice des crédits affectés au cofinancement, par l’État, des actions de prévention de la délinquance inscrites dans les contrats conclus avec les collectivités territoriales dans le cadre de la politique de la ville, une partie des montants mentionnés à l’alinéa précédent est réservée, au sein du budget du fonds, au cofinancement de la vidéoprotection, notamment au profit des communes ou de leurs établissements publics. L’emploi de cette somme, ainsi que le contrôle et l’évaluation de son utilisation, relèvent du ministre de l’intérieur, par exception aux règles de fonctionnement du fonds. Elle fait l’objet d’une programmation spécifique mise en œuvre par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, qui rend compte de sa mission au ministre de l’intérieur.
III
et IV. – (Non modifiés)
V
(nouveau). – Les conséquences
financières pour l'Agence de financement des infrastructures de transport de
France résultant de la minoration de leur part du produit des amendes
forfaitaires perçues par la voie de système automatique de contrôle et sanction
sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux
droits prévus aux articles 575 et
(Conforme)
Article 32 bis (nouveau)
I. – Après l'article L. 229-9 du code de l’environnement, il est rétabli un article L. 229-10 ainsi rédigé :
« Art. L. 229-10. – Une partie des quotas délivrés au cours de la période de cinq ans débutant le 1er janvier 2008 le sont à titre onéreux, dans la limite de 10 % de ces quotas. »
II. – Le III de l’article 8 de la loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificative pour 2008 est ainsi rédigé :
« III. – La réalisation de l'objectif mentionné au deuxième alinéa du II est assurée, en 2011 et en 2012, par l’affectation au compte de commerce "Gestion des actifs carbone de l’État" du produit de la délivrance de quotas d'émission de gaz à effet de serre à titre onéreux dans les conditions fixées à l'article de la loi n° du de finances pour 2011, par la vente de quotas d'émission issus de la réduction à due proportion de l'enveloppe des quotas destinés aux installations ayant diminué leur activité de plus de 25 % par rapport à l'année 2007 et, si nécessaire, de la totalité ou d’une partie du produit de la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité mentionnée à l'article 266 quinquies C du code des douanes. »
III. – Un décret en Conseil d’État définit les modalités d’application du présent article.
Il
détermine la proportion de quotas d’émission de gaz à effet de serre délivrés à
titre onéreux pour les années 2011 et 2012 par secteurs et sous-secteurs
industriels, selon que ces secteurs ou sous-secteurs sont, ou non, considérés
comme exposés à un risque significatif de fuite de carbone au sens de la
directive 2003/87/CE du Parlement et du Conseil, du 13 octobre 2003,
établissant un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre
dans
Il définit la méthode de détermination du prix des quotas délivrés à titre onéreux, en fonction du prix moyen constaté des quotas sur le marché au comptant au cours des douze mois précédant la date de délivrance de ces quotas.
Un décret répartit annuellement, sur les années 2011 et 2012, la réduction de l'enveloppe des quotas destinés aux installations ayant diminué leur activité de plus de 25 % par rapport à l'année 2007.
IV. – Le
présent article entre en vigueur à une date fixée par décret et, au plus tard,
le 30 juin 2011.
I. – L'article
302 bis ZC du code général des impôts
est ainsi rétabli :
« Art. 302 bis ZC. – I. – Il est institué une taxe
dénommée : " contribution de solidarité territoriale ",
exigible le 1er janvier de chaque année.
« La
taxe est due par les entreprises de transport ferroviaire autorisées au 1er
janvier de l'année en cours à exploiter des services de transport mentionnées
aux articles L. 2121‑12 et L. 2141‑1 du code des
transports.
« Ne
sont pas soumis à la taxe les services de transport ferroviaire conventionnés
par des autorités organisatrices de transports en France au titre des
dispositions des articles L. 1241‑1 ou L. 2121‑3 du code
des transports, ainsi que ceux conventionnés par l'État.
« II. – La
taxe est assise sur le montant total, hors taxe sur la valeur ajoutée et
déduction faite des contributions versées par l'État en compensation des tarifs
sociaux et conventionnés, du chiffre d'affaires encaissé au cours du dernier
exercice clos à la date d'exigibilité de la taxe afférent aux opérations
situées dans le champ d'application de la taxe sur la valeur ajoutée réalisé au
titre des prestations de transport ferroviaire de voyageurs, et des prestations
commerciales qui leur sont directement liées, effectuées entre deux gares du
réseau ferré national.
« III. – Le
taux de la taxe, compris entre 2 % et 5 %, est fixé par arrêté
conjoint des ministres chargés respectivement des transports, de l'économie et
du budget.
« IV. – Lorsqu'une
entreprise non établie en France est redevable de la taxe mentionnée au I, elle
est tenue de désigner un représentant fiscal établi en France qui s'engage à
remplir les formalités incombant à cette entreprise et à acquitter la taxe à sa
place ainsi que, le cas échéant, les pénalités qui s'y rapportent.
« V. – La
taxe est déclarée et liquidée dans les trois mois de son exigibilité sur une
déclaration dont le modèle est fixé par l'administration. Elle est acquittée
lors du dépôt de cette déclaration.
« VI. – La
taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes
sanctions, garanties et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les
réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables
à cette même taxe. »
II. – Après
l'article 235 ter ZD du même code, il
est inséré un article 235 ter ZF
ainsi rédigé :
« Art. 235 ter ZF. – I. – Il est institué une taxe
dénommée : " taxe sur le résultat des entreprises ferroviaires ",
exigible le 1er janvier de chaque année, due par les entreprises de
transport ferroviaire :
« 1° Qui,
à cette date, exploitent une entreprise en France au sens du I de l'article 209
et sont autorisées à exploiter des services de transport en application de
l'article L. 2122‑9 du code des transports ;
« 2° Et
qui, au titre de la même année, sont redevables de la taxe mentionnée à
l'article 302 bis ZC, pour
autant que celle‑ci soit assise sur un montant supérieur à
300 millions d'euros.
« II. – 1.
La taxe est assise sur le résultat imposable à l'impôt sur les sociétés aux
taux mentionnés au deuxième alinéa du I et du a du I et au IV de l'article 219 réalisé par la personne assujettie
au titre de son dernier exercice clos avant l'exigibilité de la taxe ou,
lorsque cette personne assujettie est membre d'un groupe formé en application
des articles
« 2.
Pour l'application du 1, les résultats imposables correspondent aux résultats
déterminés avant application des règles de déduction des déficits mentionnées
au dernier alinéa du I de l'article 209 et à l'article 220 quinquies.
« III. – Le
taux de la taxe, compris entre 5 % et 20 %, est fixé par arrêté
conjoint des ministres chargés respectivement des transports, de l'économie et
du budget. Le montant de la taxe est plafonné à 75 millions d'euros.
« IV. – La
taxe est déclarée et liquidée dans les six mois de son exigibilité sur une
déclaration dont le modèle est fixé par l'administration. Elle est acquittée
lors du dépôt de cette déclaration.
« V. – La
taxe est recouvrée et contrôlée selon les procédures et sous les mêmes
sanctions, garanties et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les
réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables
à cette même taxe. »
III. – Il
est ouvert un compte d'affectation spéciale intitulé : « Services
nationaux de transport conventionnés de voyageurs ».
Ce
compte, dont le ministre chargé des transports est l'ordonnateur principal,
retrace :
1°
En recettes :
a) Le produit de la
contribution de solidarité territoriale mentionnée à l'article 302 bis ZC du code général des impôts ;
b) La fraction du produit de
la taxe due par les sociétés concessionnaires d'autoroutes prévue au IV du
présent article ;
c) Le produit de la taxe sur
le résultat des entreprises ferroviaires mentionnée à l'article 235 ter ZF du code général des impôts ;
2° En
dépenses :
a) Les contributions de l'État
liées à l'exploitation des services nationaux de transport de voyageurs
conventionnés par l'État ;
b) Les contributions de l'État
liées au financement du matériel roulant des services nationaux de transport de
voyageurs conventionnés par l'État.
IV. – Le montant du produit de la taxe mentionnée à l'article 302 bis ZB du même code affecté chaque année au compte d'affectation spéciale « Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs » en application de ce même article est de 35 millions d'euros.
(Conforme)
Article 34 bis (nouveau)
I. – L’article 231 ter du même code est ainsi modifié :
1° Au I, les mots : « et les locaux de stockage » sont remplacés par les mots : « , les locaux de stockage et les surfaces de stationnement annexées à ces catégories de locaux » ;
2° Le III est complété par un 4° ainsi rédigé :
« 4° Pour les surfaces de stationnement, qui s’entendent des locaux ou aires couvertes ou non couvertes et annexées aux locaux visés aux 1° à 3° destinés au stationnement des véhicules et qui ne sont pas intégrés topographiquement à un établissement de production. » ;
3° Le V est ainsi modifié :
a) Au 1°, les mots : « et les locaux de stockage » sont remplacés par les mots : « , les locaux de stockage et les surfaces de stationnement annexées à ces catégories de locaux » ;
b) Au début du 2°, après les mots : « Les locaux », sont insérés les mots : « et les surfaces de stationnement » ;
c) Au 2° bis, après les mots : « locaux administratifs », sont insérés les mots : « et les surfaces de stationnement » ;
d) Le 3° est complété par les mots : « , et les surfaces de stationnement de moins de 500 mètres carrés annexées à ces catégories de locaux. » ;
4° Le VI est ainsi rédigé :
« VI. – Les tarifs sont applicables dans les conditions suivantes :
«
« 1° Première circonscription : Paris et le département des Hauts-de-Seine ;
« 2° Deuxième circonscription : les communes de l’unité urbaine de Paris autres que Paris et les communes du département des Hauts-de-Seine. Le périmètre de l’unité urbaine de Paris est délimité par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et du budget ;
« 3° Troisième circonscription : les autres communes de la région d’Île-de-France.
« Par dérogation, les communes de la région d’Île-de-France éligibles à la fois, pour l’année en cause, à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale et au bénéfice du fonds de solidarité des communes de la région d'Île-de-France, respectivement prévus aux articles L. 2334-15 et L. 2531-12 du code général des collectivités territoriales, sont, quelle que soit leur situation géographique, classées, pour le calcul de la taxe, dans la troisième circonscription.
« Dans chaque circonscription, pour le calcul de la taxe relative aux locaux à usage de bureaux, un tarif réduit est appliqué pour les locaux possédés par l'État, les collectivités territoriales, les organismes ou les établissements publics sans caractère industriel ou commercial, les organismes professionnels ainsi que les associations ou organismes privés sans but lucratif à caractère sanitaire, social, éducatif, sportif ou culturel et dans lesquels ils exercent leur activité.
« b. Pour les locaux commerciaux et de stockage, un tarif unique distinct au mètre carré est appliqué.
« 2. Les tarifs au mètre carré applicables pour la taxe perçue en 2011 sont fixés à :
« a) Pour les locaux à usage de bureaux :
«
1ère CIRCONSCRIPTION |
2ème
CIRCONSCRIPTION |
3ème
CIRCONSCRIPTION |
|||
Tarif |
Tarif |
Tarif |
Tarif |
Tarif |
Tarif |
normal (en
euros) |
réduit (en
euros) |
normal (en
euros) |
réduit (en
euros) |
normal (en
euros) |
réduit (en
euros) |
13,54 |
6,71 |
8,03 |
4,79 |
3,82 |
3,47 |
;
« b) Pour les locaux commerciaux :
«
1ère CIRCONSCRIPTION |
2ème CIRCONSCRIPTION |
3ème CIRCONSCRIPTION |
Tarif (en euros) 5,96 |
Tarif (en euros) 3,06 |
Tarif (en euros) 1,80 |
;
« c) Pour les locaux de stockage :
«
1ère CIRCONSCRIPTION |
2ème CIRCONSCRIPTION |
3ème CIRCONSCRIPTION |
Tarif (en euros) 3,06 |
Tarif (en euros) 1,53 |
Tarif (en euros) 0,90 |
;
« d) Pour les surfaces de stationnement mentionnées au I :
«
1ère CIRCONSCRIPTION |
2ème CIRCONSCRIPTION |
3ème CIRCONSCRIPTION |
Tarif (en euros) 1,79 |
Tarif (en euros) 1,02 |
Tarif (en euros) 0,51 |
;
« e) Ces tarifs, fixés au 1er janvier 2011, sont actualisés par arrêté du ministre chargé de l’économie au 1er janvier de chaque année en fonction du dernier indice du coût de la construction publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques. Les valeurs sont arrondies, s’il y a lieu, au centime d’euro supérieur.
II. – Le 1 du II de l’article 57 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 est ainsi modifié :
1° Les mots : « et les locaux de stockage » sont remplacés par les mots : « , les locaux de stockage et les surfaces de stationnement annexées à ces catégories de locaux » ;
2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« La somme ainsi affectée à l’Union d’économie sociale du logement est plafonnée, à compter de 2011, au montant affecté au titre de l’année 2010. »
III. – La part non affectée, après application de l’article L. 4414-7 du code général des collectivités territoriales et du 1 du II de l’article 57 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006, du produit annuel de la taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement annexées à ces catégories de locaux perçue dans la région d’Île-de-France est affectée, après déduction d’une fraction fixée à 24,61 % de la fraction versée à l’Union d’économie sociale du logement en application du 1 du II de l’article 57 de la loi n° 2005‑1719 du 30 décembre 2005 précitée, à l’établissement public « Société du Grand Paris » créé par l’article 7 de la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris.
IV. – Après le titre II du livre V du code de l’urbanisme, il est inséré un titre II bis ainsi rédigé :
« Titre II bis
« Dispositions financières concernant le Grand Paris
« Art. L. 521-1. – Pour le financement des projets d’infrastructures du réseau de transport public du Grand Paris défini à l’article 2 de la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris, il est perçu une redevance à l'occasion de la construction de locaux à usage de bureaux, de locaux commerciaux, de locaux de stockage, de locaux de recherche ainsi que de leurs annexes.
« Art. L. 521-2. – La redevance est due par la personne physique ou morale qui est propriétaire des locaux à la date de l'émission de l'avis de mise en recouvrement. L'avis de mise en recouvrement est émis dans les deux ans qui suivent soit la délivrance du permis de construire, soit la non‑opposition à la déclaration préalable prévue à l'article L. 421-4, soit le dépôt de la déclaration prévue à l'article L. 521-9, soit, à défaut, le début des travaux.
« Si l'avis de mise en recouvrement est émis avant l'achèvement de la construction, il peut être établi au nom du maître de l'ouvrage qui peut demander remboursement de son montant au propriétaire des locaux.
« À défaut de paiement de tout ou partie de la redevance par les débiteurs désignés aux alinéas précédents, le recouvrement peut être poursuivi sur les propriétaires successifs des locaux.
« Toutefois, ces poursuites ne peuvent être engagées après l'expiration d'un délai d'un an à compter de la déclaration d'achèvement des travaux ou de la constatation de l'achèvement de ces travaux.
« Art. L. 521-3. – Le montant de la redevance due par mètre carré de surface utile de plancher peut varier selon la destination des locaux et selon les périmètres considérés, sans pouvoir excéder 150 €. Ce montant et ces périmètres sont fixés par décret en Conseil d'État.
« Art. L. 521-4. – Le produit de la redevance est affecté à l’établissement public " Société du Grand Paris " visé à l’article 7 de la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 précitée.
« Art. L. 521-5. – La redevance est réduite à la demande du redevable si celui-ci établit que la surface de plancher prévue n’a pas été entièrement construite.
« Elle est supprimée, à la demande du redevable, si celui-ci établit que la construction n'a pas été entreprise et s'il renonce au bénéfice du permis de construire ou de la non-opposition à la déclaration préalable prévue par l'article L. 421-4.
« Les litiges relatifs à l'assiette et à la liquidation de la redevance sont de la compétence des tribunaux administratifs.
« La redevance est recouvrée dans les mêmes conditions que les créances domaniales.
« Art. L. 521-6. – Les propriétaires de locaux détruits par sinistre ou expropriés pour cause d'utilité publique ont le droit de reconstituer en exonération de la redevance une superficie de plancher utile équivalente à celle des locaux détruits ou expropriés.
« Art. L. 521-7. – Sont exclus du champ d'application de la redevance prévue par l’article L. 521-1 :
« 1° Les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage ainsi que les locaux de recherche qui font partie d'un local principal d'habitation ;
« 2° Les locaux affectés au service public et appartenant ou destinés à appartenir à l'État, aux collectivités territoriales ou aux établissements publics ne présentant pas un caractère industriel et commercial ainsi que ceux utilisés par des organismes de sécurité sociale ou d'allocations familiales et appartenant ou destinés à appartenir à ces organismes ou à des sociétés civiles constituées exclusivement entre ces organismes ;
« 3° Les garages ;
« 4° Dans
les établissements industriels, les locaux à usage de bureaux dépendants de
locaux de production, et les locaux à usage de bureaux d'une superficie
inférieure à
« 5° Les locaux de recherche compris dans les établissements industriels ;
« 6° Les bureaux utilisés par les membres des professions libérales et les officiers ministériels ;
« 7° Les locaux affectés aux groupements constitués dans les formes prévues par l'article 10 de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association ;
« 8° Les locaux de stockage utilisés par les sociétés coopératives agricoles ou leurs unions.
« Art. L. 521-8. – Les opérations de reconstruction d'un immeuble qui a déjà été soumis à la redevance ne sont assujetties à la redevance prévue par l’article L. 521-1 qu'à raison des mètres carrés de surface utile de plancher qui excèdent la surface utile de plancher de l'immeuble avant reconstruction.
« Si la surface utile de plancher de l’immeuble avant reconstruction n’a pas donné lieu au paiement de tout ou partie de la redevance prévue à l’article L. 521-1, l’intégralité de la surface utile après reconstruction est assujettie à la redevance.
« Art. L. 521-9. – Est assimilé, pour l'application du présent titre, à la construction de locaux à usage de bureaux, de locaux commerciaux, de locaux de stockage ou de locaux de recherche le fait de transformer en de tels locaux des locaux précédemment affectés à un autre usage.
« Les transformations de locaux visées au présent article doivent, à défaut d'une demande de permis de construire, faire l'objet d'une déclaration dont les modalités sont déterminées par le décret en Conseil d'État prévu à l'article L. 521-11.
« La redevance n’est pas due pour les opérations réalisées dans les zones franches urbaines définies au B du 3 de l’article 42 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire lorsqu’elles visent la transformation de locaux en bureaux.
« Art. L. 521-10. – Ainsi qu'il est dit au I de l'article 302 septies B du code général des impôts, le montant de la redevance afférente à une construction donnée est, du point de vue fiscal, considéré comme constituant un élément de prix de revient du terrain sur lequel est édifiée ladite construction.
« Art. L521-11. – Un décret en Conseil d'État détermine les conditions d'application du présent titre et notamment les majorations de la redevance applicables, d'une part, en cas de retard dans le paiement, dans la limite de 1 % par mois, à compter de l'échéance fixée dans l'avis de mise en recouvrement, d'autre part, en cas d'infraction aux dispositions du présent chapitre ou des textes pris pour son application, dans la limite du montant de la redevance éludée.
V. – Après
l’article
« Art.
« Le produit de cette taxe est fixé à 125 millions d’euros chaque année.
« Ce produit est réparti entre toutes les personnes physiques ou morales assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties et non-bâties, à la taxe d’habitation et à la cotisation foncière des entreprises dans les communes de la région d’Île-de-France proportionnellement aux recettes que chacune de ces taxes a procuré l’année précédente à l’ensemble des communes et de leurs établissements publics de coopération intercommunale situés dans le ressort de la région d’Île-de-France. Les recettes à prendre en compte pour opérer cette répartition s’entendent de celles figurant dans les rôles généraux.
« La taxe est établie et recouvrée suivant les règles définies aux quatrième à sixième alinéas de l’article 1607 bis. »
VI. – Le chapitre V du titre III de la deuxième partie du livre Ier du code général des impôts est abrogé.
VII. – Les I à V sont applicables à compter des impositions établies au titre de l’année 2011.
VIII. – L’article 12 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine est complété par un 8° ainsi rédigé :
« 8° Exceptionnellement, en 2011, 2012 et 2013, une fraction limitée à 250 millions d’euros par an du produit des taxes affectées à l’établissement public " Société du Grand Paris " créé par l’article 7 de la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris, en application de l’article 34 bis de la loi n° du de finances pour 2011. Le montant du prélèvement effectué à cet effet sur les recettes de l’établissement public " Société du Grand Paris " est fixé par arrêté du ministre de l’économie et des finances et du ministre chargé de la politique de la ville. »
Article 34 ter (nouveau)
L'article 62 de la loi n° 2005‑1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 est complété par un 4° ainsi rédigé :
« 4° Le
produit des sommes versées par la société concessionnaire de l'autoroute A63 au
titre du droit d'entrée prévu au cahier des charges de cette concession. »
Articles 35 à 38
(Conformes)
I. – L’article L. 241‑2 du code de la sécurité sociale est complété par un 3° ainsi rédigé :
« 3° La taxe sur la valeur ajoutée brute collectée par :
« a) Les fabricants de lunettes ;
« b) Les fabricants d’équipements d’irradiation médicale, d’équipements électromédicaux et électrothérapeutiques ;
« c) Les médecins généralistes ;
« d) Les établissements et services hospitaliers ;
« e) Les établissements et services d’hébergement médicalisé pour personnes âgées ;
« f) Les sociétés d'ambulance. »
II. – A. – Le présent article s’applique au produit de la taxe sur la valeur ajoutée relative aux prestations réalisées et aux livraisons effectuées à compter du 1er janvier 2011.
B. – Pour l’année 2011, la part du produit des taxes mentionnées au I du présent article excédant 1 110 millions d’euros reste affectée à l’État.
C. – Avant le dépôt des projets de loi de finances pour 2012 et 2013, le Gouvernement informe le Parlement de l’éventuel écart constaté entre le produit de la taxe mentionnée au douzième alinéa de l’article L. 241‑2 du code de la sécurité sociale et les recettes prévues aux articles 3 à 6 de la présente loi.
I. – L’article 61 de la loi n° 2004‑1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi modifié :
1° Au c, le taux : « 42,05 % » est remplacé par le taux : « 45,50 % » ;
2° Le i est supprimé.
II. – (Supprimé)
Article 40 bis (nouveau)
I. – L'article 402 bis du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au deuxième alinéa, le montant : « 56,34 € » est remplacé par le montant : « 45 € » ;
2° Au troisième alinéa, le montant : « 223,29 € » est remplacé par le montant : « 180 € ».
II. – Le 2° du I de l'article 403 du même code est ainsi rédigé :
« 2°
1532,62 € pour les autres produits. »
Articles 41 à 43
(Conformes)
I
et II. – (Non modifiés)
III. – L’article 46 de la loi n° 2006‑1666 du 21 décembre 2006 de finances pour 2007 est ainsi rédigé :
« Art. 46. – Le produit des taxes perçues en application des IV et V de l'article 953 du code général des impôts et du droit de timbre perçu en application de l'article L. 311‑16 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile est affecté à l'Agence nationale des titres sécurisés dans la limite d'un montant de 16,1 millions d'euros. Le produit du droit de timbre prévu au I du même article 953 est affecté à cette agence dans la limite d’un montant de 107,5 millions d’euros. »
IV
à VI. – (Non modifiés)
I. – (Non modifié)
II. – L’article L. 8253‑1 du code du travail est ainsi modifié :
1° À la première phrase, les mots : « au bénéfice de l’Office français de l’immigration et de l’intégration ou de l’établissement public appelé à lui succéder » sont supprimés ;
1° bis (nouveau) À la seconde phrase, les nombres : « 1 000 » et « 5 000 » sont remplacés respectivement par les nombres : « 5 000 » et « 25 000 » ;
2° Sont ajoutés trois alinéas ainsi rédigés :
« L’Office français de l’immigration et de l’intégration est chargé de constater et de liquider cette contribution.
« Elle est recouvrée par l’État comme en matière de créances étrangères à l’impôt et au domaine.
« Les sommes recouvrées par l’État pour le compte de l’Office français de l’immigration et de l’intégration lui sont reversées. »
III
et IV. – (Non modifiés)
Article 45 bis (nouveau)
L’article 1609 novovicies du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Un
prélèvement complémentaire de 0,3 % est effectué de 2011 à 2015 sur les
sommes mentionnées au premier alinéa. Ce prélèvement complémentaire est
plafonné à 24 millions d’euros par an. Son produit est affecté au Centre
national pour le développement du sport en vue du financement des projets de
construction ou de rénovation des enceintes sportives destinées à accueillir la
compétition sportive dénommée « UEFA Euro 2016 » ainsi que des équipements
connexes permettant le fonctionnement de celles-ci. »
(Conforme)
DISPOSITIONS RELATIVES À L’ÉQUILIBRE
DES RESSOURCES ET DES CHARGES
I. – Pour 2011, les ressources affectées au budget, évaluées dans l’état A annexé à la présente loi, les plafonds des charges et l’équilibre général qui en résulte sont fixés aux montants suivants :
M
|
|
(En millions d’euros) |
|
|
Ressources |
Charges |
Soldes |
Budget général |
|
|
|
Recettes fiscales brutes/dépenses brutes.................. |
337 018 |
368 543 |
|
À déduire : Remboursements et
dégrèvements.. |
82 153 |
82 153 |
|
Recettes fiscales nettes /
dépenses nettes................. |
254 865 |
286 390 |
|
Recettes non fiscales............................................... |
16 873 |
|
|
Recettes totales nettes /
dépenses nettes.................. |
271 738 |
286 390 |
|
À déduire : Prélèvements sur
recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne............................................. |
73 578 |
|
|
Montants nets pour le budget général................ |
198 160 |
286 390 |
-88 230 |
Évaluation des fonds de concours et crédits
correspondants........................................ |
3 226 |
3 226 |
|
Montants nets pour le budget général, y compris
fonds de concours.................................. |
201 386 |
289 616 |
|
Budgets annexes |
|
|
|
Contrôle et exploitation aériens............................... |
1 999 |
1 999 |
» |
Publications officielles et information administrative.. |
204 |
193 |
11 |
Totaux pour les budgets annexes....................... |
2 203 |
2 192 |
11 |
Évaluation des fonds de concours et crédits
correspondants : |
|
|
|
Contrôle et exploitation aériens............................... |
23 |
23 |
|
Publications officielles et information administrative.. |
» |
» |
|
Totaux pour les budgets annexes, y
compris fonds de concours................................................ |
2 226 |
2 215 |
11 |
Comptes
spéciaux |
|
|
|
Comptes d’affectation
spéciale................................ |
60 370 |
60 570 |
-200 |
Comptes de concours financiers.............................. |
101 794 |
105 044 |
-3 250 |
Comptes de commerce (solde)............................... |
|
|
-32 |
Comptes d’opérations monétaires (solde)................ |
|
|
57 |
Solde pour les comptes spéciaux........................ |
|
|
-3 425 |
Solde
général.......................... .............................................................................. |
|
|
-91 644 |
II. – (Non modifié)
III. – Pour 2011, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé au nombre de 1 974 461.
IV. – (Non modifié)
MOYENS DES
POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES
AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2011.
CRÉDITS ET DÉCOUVERTS
Il est ouvert aux ministres, pour 2011, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 378 516 362 975 € et de 368 542 607 406 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.
(Conforme)
Il est ouvert aux ministres, pour 2011, au titre des comptes d’affectation spéciale et des comptes de concours financiers, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 159 669 686 287 € et de 165 614 686 287 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état D annexé à la présente loi.
II. – Autorisations
de découvert
(Conforme)
AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2011.
PLAFONDS DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS
Le plafond des autorisations d’emplois de l’État pour 2011, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est réparti comme suit :
Désignation du ministère |
Plafond |
I. – Budget général |
1 962 343 |
Affaires étrangères et européennes............................................................. |
15 402 |
Alimentation, agriculture et pêche............................................................... |
32 279 |
Budget, comptes publics et réforme de l’État............................................. |
142 466 |
Culture et communication.............................................................................. |
11 124 |
Défense............................................................................................................. |
301 341 |
Écologie, énergie, développement durable et mer...................................... |
61 885 |
Économie, industrie et emploi....................................................................... |
14 344 |
Éducation nationale........................................................................................ |
968 184 |
Enseignement supérieur et recherche.......................................................... |
24 485 |
Immigration, intégration, identité nationale et
développement solidaire |
612 |
Intérieur, outre-mer et collectivités territoriales.......................................... |
282 552 |
Justice et libertés............................................................................................. |
76 025 |
Santé et sports................................................................................................. |
|
Services du Premier ministre.......................................................................... |
9 109 |
Travail, solidarité et fonction publique........................................................ |
22 394 |
Espace rural et aménagement du territoire.................................................. |
141 |
Jeunesse et solidarités actives...................................................................... |
|
II. – Budgets annexes |
12 118 |
Contrôle et exploitation aériens.................................................................... |
11 268 |
Publications officielles et information
administrative................................ |
850 |
Total général........................................................ |
1 974 461 |
Le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs de l’État pour 2011, exprimé en équivalents temps plein, est fixé à 365 928 emplois. Ce plafond est réparti comme suit :
Mission /
Programme |
Plafond |
Action
extérieure de l’État |
6 720 |
Diplomatie culturelle et d’influence.......................................................... |
6 720 |
Administration
générale |
118 |
Administration territoriale.......................................................................... |
118 |
Agriculture,
pêche, alimentation, |
16 268 |
Économie et développement durable de l’agriculture,
de la pêche et des territoires................................................................................................ |
4 529 |
Forêt............................................................................................................... |
10 434 |
Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation........................................ |
1 298 |
Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture.............................. |
7 |
Aide
publique au développement |
28 |
Solidarité à l’égard des pays en développement.................................... |
28 |
Anciens
combattants, |
1 480 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde
combattant.......... |
1 480 |
Culture |
15 043 |
Patrimoines................................................................................................... |
8 502 |
Création......................................................................................................... |
3 618 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la
culture.................. |
2 923 |
Défense |
4 808 |
Environnement et prospective de la politique de
défense.................... |
3 610 |
Soutien de la politique de la défense........................................................ |
1 198 |
Direction
de l’action du Gouvernement |
646 |
Coordination du travail gouvernemental................................................. |
646 |
Écologie,
développement |
13 845 |
Infrastructures et services de transports................................................. |
475 |
Sécurité et affaires maritimes...................................................................... |
85 |
Météorologie................................................................................................ |
3 454 |
Urbanisme, paysages, eau et biodiversité............................................... |
5 685 |
Information géographique et cartographique......................................... |
1 601 |
Prévention des risques............................................................................... |
1 538 |
Énergie, climat et après-mines.................................................................... |
488 |
Conduite et pilotage des politiques de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer......................................................... |
519 |
Économie |
3 453 |
Développement des entreprises et de l’emploi....................................... |
3 118 |
Tourisme....................................................................................................... |
335 |
Enseignement
scolaire |
4 886 |
Soutien de la politique de l’éducation nationale..................................... |
4 886 |
Gestion
des finances publiques |
1 428 |
Fonction publique....................................................................................... |
1 428 |
Immigration,
asile et intégration |
1 277 |
Immigration et asile...................................................................................... |
442 |
Intégration et accès à la nationalité française......................................... |
835 |
Justice |
527 |
Justice judiciaire........................................................................................... |
177 |
Administration pénitentiaire...................................................................... |
239 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice.................................... |
111 |
Médias,
livre et industries culturelles |
2 769 |
Presse, livre et industries culturelles........................................................ |
2 769 |
Outre-mer |
122 |
Emploi outre-mer.......................................................................................... |
122 |
Politique
des territoires |
65 |
Impulsion et coordination de la politique
d’aménagement du territoire......................................................................................................... |
65 |
Recherche
et enseignement supérieur |
233 142 |
Formations supérieures et recherche universitaire................................. |
142 665 |
Vie étudiante................................................................................................. |
12 727 |
Recherches scientifiques et technologiques
pluridisciplinaires.......... |
48 774 |
Recherche dans le domaine de la gestion des milieux
et des ressources..................................................................................................... |
17 205 |
Recherche spatiale....................................................................................... |
2 417 |
Recherche dans les domaines de l’énergie, du
développement et de l’aménagement durables............................................................................. |
4 856 |
Recherche et enseignement supérieur en matière
économique et industrielle.................................................................................................... |
2 394 |
Recherche culturelle et culture scientifique............................................. |
1 187 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles...................................... |
917 |
Régimes
sociaux et de retraite |
440 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des
marins............................ |
440 |
Santé |
2 657 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins....................................... |
2 648 |
Protection maladie....................................................................................... |
9 |
Sécurité |
129 |
Police nationale............................................................................................ |
129 |
Solidarité,
insertion et égalité des chances |
9 739 |
Actions en faveur des familles vulnérables............................................. |
33 |
Handicap et dépendance............................................................................ |
266 |
Conduite et soutien des politiques sanitaires,
sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative........................................................... |
9 440 |
Sport, jeunesse et vie associative |
976 |
Sport.............................................................................................................. |
918 |
Jeunesse et vie associative........................................................................ |
58 |
Travail et emploi |
44 062 |
Accès et retour à l’emploi........................................................................... |
43 721 |
Accompagnement des mutations économiques et
développement de l’emploi.......................................................................................................... |
94 |
Amélioration de la qualité de l’emploi et des
relations du travail......... |
78 |
Conception, gestion et évaluation des politiques de
l’emploi et du travail............................................................................................................. |
169 |
Ville
et logement |
403 |
Prévention de l’exclusion et insertion des personnes
vulnérables...... |
46 |
Développement et amélioration de l’offre de logement......................... |
152 |
Politique de la ville....................................................................................... |
205 |
Contrôle
et exploitation aériens |
897 |
Formation aéronautique.............................................................................. |
897 |
Total............................................................................................................... |
365 928 |
(Conforme)
REPORTS DE CRÉDITS DE 2010 SUR 2011
Les reports de 2010 sur 2011 susceptibles d’être effectués à partir des programmes mentionnés dans le tableau figurant ci-dessous ne pourront excéder le montant des crédits de paiement ouverts sur ces mêmes programmes par la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010.
Intitulé du programme en loi de finances pour 2010 |
Intitulé de la mission de rattachement en loi de
finances pour 2010 |
Intitulé du programme en loi de finances pour 2011 |
Intitulé de la mission de rattachement en loi de
finances pour 2011 |
Conduite et pilotage des
politiques de l’intérieur |
Administration générale et
territoriale de l’État |
Conduite et pilotage des
politiques de l’intérieur |
Administration générale et
territoriale de l’État |
Gestion fiscale et financière
de l’État et du secteur public local |
Gestion des finances
publiques et des ressources humaines |
Gestion fiscale et financière
de l’État et du secteur public local |
Gestion des finances
publiques et des ressources humaines |
Stratégie des finances
publiques et modernisation de l’État |
Gestion des finances
publiques et des ressources humaines |
Stratégie des finances
publiques et modernisation de l’État |
Gestion des finances
publiques et des ressources humaines |
Entretien des bâtiments de
l’État |
Gestion des finances
publiques et des ressources humaines |
Entretien des bâtiments de
l’État |
Gestion des finances
publiques et des ressources humaines |
Impulsion et coordination de
la politique d’aménagement du territoire |
Politique des territoires |
Impulsion et coordination de
la politique d’aménagement du territoire |
Politique des territoires |
Concours spécifiques et
administration |
Relations avec les
collectivités territoriales |
Concours spécifiques et
administration |
Relations avec les
collectivités territoriales |
Intervention des services
opérationnels |
Sécurité civile |
Intervention des services
opérationnels |
Sécurité civile |
Développement
et amélioration de l’offre de logement |
Ville
et logement |
Développement
et amélioration de l’offre de logement |
Ville
et logement |
Action de |
Action extérieure de l'État |
Action de |
Action extérieure de l'État |
Administration territoriale |
Administration générale et territoriale de
l'État |
Administration territoriale |
Administration générale et territoriale de
l'État |
Environnement et prospective de |
Défense |
Environnement et prospective de |
Défense |
Équipement des forces |
Défense |
Équipement des forces |
Défense |
Soutien de |
Défense |
Soutien de |
Défense |
Interventions territoriales de l'État |
Politique des territoires |
Interventions territoriales de l'État |
Politique des territoires |
Prévention de l'exclusion et insertion des
personnes vulnérables |
Ville et logement |
Prévention de l'exclusion et insertion des
personnes vulnérables |
Ville et logement |
DISPOSITIONS PERMANENTES
I. – Mesures
fiscales et budgétaires non rattachées
(Conforme)
Article 56 bis (nouveau)
I. – Le 2° du II de l’article 150 U du code général des impôts est ainsi modifié :
1° À la première phrase, les mots : « , par contribuable, des deux premières cessions » sont remplacés par les mots : « d’une résidence par contribuable » ;
2° La seconde phrase est supprimée.
II. – Le I s’applique pour l’imposition des plus-values immobilières réalisées lors des cessions à titre onéreux intervenues à compter du 1er janvier 2011.
Article 56 ter (nouveau)
I. – À la première phrase du premier alinéa de l’article 199 decies E du code général des impôts, l’année : « 2012 » est remplacée par l’année : « 2010 ».
II. – Pour l’application de l'article 199 decies E du même code, l'acquisition d'un logement avant le 31 décembre 2010 s'entend de l’acquisition d'un logement pour lequel une promesse d’achat ou une promesse synallagmatique a été souscrite par l’acquéreur avant la même date.
Article 56 quater (nouveau)
Le IV de l'article 199 undecies C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° À la première phrase du premier alinéa, après les mots : « sous réserve des parts détenues », sont insérés les mots : « par les sociétés d'économie mixte de construction et de gestion de logements sociaux visées à l'article L. 481‑1 du code de la construction et de l'habitation » ;
2° La première phrase du deuxième alinéa est complétée par les mots : « , sous réserve des parts détenues par les sociétés d'économie mixte de construction et de gestion de logements sociaux visées à l'article L. 481-1 du code de la construction et de l'habitation ».
Article 56 quinquies (nouveau)
I. – Le 9 du I de l'article 278 sexies du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Ces dispositions s'appliquent aux opérations engagées, définies par décret, jusqu'au 31 décembre 2010. »
II. – Le b du 2° du 3 du I de l'article 257 du même code est ainsi rédigé :
« b) La livraison à soi-même de logements visés au II de l'article 278 sexies. »
III. – Les I et II s'appliquent à compter du 1er janvier 2011.
IV. – Le V de l'article 33 de la loi n° 2007-1824 du 25 décembre 2007 de finances rectificative pour 2007 est abrogé.
Article 56 sexies (nouveau)
L'article 1594 I quater du code général des impôts est complété par les mots : « et au sixième alinéa du I de l'article 217 undecies ».
(Conforme)
Article 57 bis
(Supprimé)
Article 57 ter
I. – Après
l’article 80 undecies A du code
général des impôts, il est inséré un article 80 undecies B ainsi rédigé :
« Art. 80 undecies B. – Les pensions de retraite versées par les
régimes facultatifs de retraite des élus locaux mis en place avant l’entrée en
vigueur de la loi n° 92-108 du 3 février 1992 relative aux conditions
d’exercice des mandats locaux sont imposables à l’impôt sur le revenu suivant
les règles applicables aux rentes viagères constituées à titre onéreux. »
II. – Le
I est applicable aux pensions de retraite perçues à compter du 1er
janvier 2011.
Article 57 quater
(Supprimé)
Article 57 quinquies
(Conforme)
Article 57 sexies
I. – Le même code est ainsi modifié :
1° L’article 200 quater C est abrogé ;
2° L’article 200 quater A est ainsi modifié :
a)Aux 1°, 2° et 3° du a et aux b et c du 1 et à la première phrase du 4, l’année : « 2010 » est remplacée par l’année : « 2011 » ;
b (nouveau)) Le a du 5 est complété par les mots : « et du montant des travaux mentionnés au b du 1 » ;
c (nouveau)) Au b du 5, les mots : « du montant des travaux mentionnés au b du 1 et » sont supprimés.
II
(nouveau). – Les b et c
du 2° du I ne s'appliquent qu'aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.
Article 57 septies
II. – (Non modifié)
Article 57 octies
I. – Après l’article 242 sexies du code général des impôts, il est inséré un article 242 septies ainsi rédigé :
« Art. 242 septies. – Les entreprises exerçant l’activité professionnelle consistant à obtenir pour autrui les avantages fiscaux prévus par les articles 199 undecies A, 199 undecies B, 199 undecies C, 217 undecies ou 217 duodecies mais qui ne sont pas des conseillers en investissements financiers au sens de l’article L. 541-1 du code monétaire et financier doivent respecter les obligations prévues aux articles L. 541-8-1 du même code et être immatriculées dans les conditions prévues à l’article L. 546-1 du même code.
[ ]
« Les opérations réalisées par ces entreprises en application des dispositions mentionnées au premier alinéa sont déclarées annuellement à l’administration fiscale, quel que soit le montant de l’investissement ouvrant droit aux avantages fiscaux mentionnés au premier alinéa. Pour chaque opération sont précisés la nature et le montant de l’investissement, son lieu de situation, les conditions de son exploitation, l’identité de l’exploitant, le montant de la base éligible à l’avantage en impôt, la part de l’avantage en impôt rétrocédée le cas échéant à l’exploitant ainsi que le montant de la commission d’acquisition et de tout honoraire demandés aux clients.
« Lorsque l’investissement est exploité dans une collectivité d’outre-mer ou en Nouvelle-Calédonie, l’administration fiscale transmet au représentant de l’État les informations mentionnées à la seconde phrase de l’alinéa précédent.
« Lorsque le montant de l’investissement dépasse le seuil au-delà duquel l’avantage fiscal est conditionné à l’agrément préalable du ministre chargé du budget, dans les conditions définies aux articles mentionnés au premier alinéa, et qu’il est exploité par une société dont plus de 50 % du capital sont détenus par une ou plusieurs personnes publiques, l’intervention éventuelle des entreprises mentionnées au premier alinéa est subordonnée à leur mise en concurrence, dans des conditions fixées par le décret mentionné à l’avant-dernier alinéa. Cette mise en concurrence conditionne le bénéfice de l’avantage en impôt.
« Les conditions d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État.
« Le présent article n’est pas applicable aux investissements réalisés avant la date de promulgation de la loi n° du de finances pour 2011, ni aux opérations pour lesquelles la délivrance d’un agrément a été sollicitée avant cette date. Le deuxième alinéa du présent article ne s’applique pas aux opérations pour lesquelles les entreprises mentionnées au premier alinéa ont été missionnées avant la date de promulgation de la loi n° du de finances pour 2011. »
II. – (Non modifié)
III. – Le II de la section 2 du chapitre III du titre II de la première partie du livre des procédures fiscales est complété par un article L. 135 Z ainsi rédigé :
« Art. L. 135 Z. – L’administration
fiscale transmet aux représentants de l’État dans les collectivités d’outre-mer
et en Nouvelle-Calédonie les informations mentionnées à la seconde phrase du deuxième
alinéa de l’article 242 septies
du code général des impôts. »
Articles 57 nonies
à 57 undecies
(Conformes)
Article 58
I. – L’avantage en impôt résultant des réductions et crédits d’impôt retenus au b du 2 de l’article 200‑0 A du code général des impôts pour l’application du 1 de cet article, à l’exception de ceux mentionnés aux articles 199 sexdecies, [ ] 199 undecies C , au XI de l'article 199 septvicies dès lors qu'il respecte également son V et 200 quater B du même code, fait l’objet d’une diminution de 10 %, calculée selon les modalités suivantes :
1° Les taux des réductions et crédits d’impôt, les plafonds d’imputation annuelle de réduction ou de crédit d’impôt et les plafonds de réduction ou de crédit d’impôt admis en imputation, exprimés en euros ou en pourcentage d’un revenu, tels qu’ils sont prévus dans le code général des impôts pour l’imposition des revenus de l’année 2011, sont multipliés par 0,9. Pour l’application de la phrase précédente, les taux et plafonds d'imputation s’entendent après prise en compte de leurs majorations éventuelles ;
2° Les résultats des opérations mentionnées au 1° sont arrondis à l’unité inférieure ;
3° Lorsque
plusieurs avantages fiscaux sont soumis à un plafond commun, autre que celui
prévu par l’article 200-
4° Le taux utilisé pour le calcul de la reprise éventuelle des crédits et réductions d’impôt est le taux qui a été appliqué pour le calcul des mêmes crédits et réductions d’impôt.
II. – La traduction mathématique des taux et des montants qui résultent de l’application des 1° à 4° du I est introduite dans le code général des impôts par décret en Conseil d’État, avant le 30 avril 2011. Le droit pris pour référence pour ce calcul est celui en vigueur au 1er janvier 2011.
II bis, III et IV. – (Supprimés)
IV bis, V et VI. – (Non modifiés)
VII. – 1. Les I à V sont applicables à compter de l’imposition des revenus de l’année 2011 pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2011, à l’exception de celles pour lesquelles le contribuable justifie qu’il a pris, avant le 31 décembre 2010, l’engagement de réaliser un investissement immobilier. À titre transitoire, l’engagement de réaliser un investissement immobilier peut prendre la forme d’une réservation, à condition qu’elle soit enregistrée chez un notaire ou au service des impôts avant le 31 décembre 2010 et que l’acte authentique soit passé avant le 31 mars 2011. Lorsque le bénéfice de la réduction d'impôt est subordonné à l'agrément préalable du ministre chargé du budget prévu au II de l'article 199 undecies B du code général des impôts, les I à V ne s'appliquent ni aux investissements agréés avant le 5 décembre 2010, ni aux investissements agréés avant le 31 décembre 2010 qui ouvrent droit à la réduction d'impôt sur les revenus de l'année 2010.
2. Le VI s’applique pour la détermination du plafonnement des impositions afférentes aux revenus réalisés à compter du 1er janvier 2011.
VIII
(nouveau). – Les pertes de
recettes résultant pour l'État du I sont compensées par la création d'une taxe
additionnelle aux droits visés aux articles 575 et
Article 58 bis
(Conforme)
Article 58 ter (nouveau)
Les articles L. 221-33 et L. 221-34 du code monétaire et financier ainsi que l’article 199 quinvicies du code général des impôts sont abrogés.
I. – Modifications relatives à la cotisation foncière des entreprises
A. – Le I de l’article 1447 du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, les mots : « ou par les sociétés non dotées de la personnalité morale » sont remplacés par les mots : « , les sociétés non dotées de la personnalité morale ou les fiduciaires pour leur activité exercée en vertu d’un contrat de fiducie » ;
2° Au second alinéa, après les mots : « recettes brutes », sont insérés les mots : « hors taxes » et après le montant : « 100 000 € », sont insérés les mots : « ou un chiffre d’affaires, au sens du 1 du I de l’article 1586 sexies, inférieur à 100 000 € » ;
3° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsque la période de référence ne correspond pas à une période de douze mois, le montant des recettes ou du chiffre d’affaires est ramené ou porté, selon le cas, à douze mois. »
B. – Par
exception aux dispositions du I de l’article 1477 du code général des
impôts, les contribuables qui deviennent redevables de la cotisation foncière
des entreprises au titre de l’année d’imposition 2011 par application
du A doivent déclarer les bases de cotisation foncière des entreprises
dans les deux mois suivant la
B bis (nouveau). – 1. Au premier alinéa du I de l'article 1451 du code général des impôts, le mot : « exonérés » est remplacé par le mot : « exonérées » et sont ajoutés les mots : « les activités, réalisées avec leurs membres, des redevables suivants lorsqu’ils fonctionnent conformément aux dispositions qui les régissent ».
2. Le 1 du I de l’article 1468 du même code est abrogé.
3. Les 1 et 2 s’appliquent à compter du 1er janvier 2011.
C. – Au premier alinéa du 3° de l’article 1459 du même code, les mots : « des collectivités territoriales et de leurs groupements dotés » sont remplacés par les mots : « de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale doté ».
D. – Au 9° de l’article 1460 du même code, les mots : « recettes perçues » sont remplacés par les mots : « activités exercées ».
E. – À l’article 1464 du même code, les mots : « conseils municipaux » sont remplacés par les mots : « communes ou les établissements publics de coopération intercommunale dotés d’une fiscalité propre ».
F. – Au premier alinéa du I de l’article 1464 C du même code, les mots : « de chacune des communes ou de leurs » sont remplacés par les mots : « des collectivités territoriales ou des ».
G. – L’article 1466 A du même code est ainsi modifié :
1° Le I est ainsi modifié :
a) À la première phrase du premier alinéa, les mots : « À compter du 1er janvier 2005, » sont supprimés, les mots : « pour 2005 » sont remplacés par les mots : « pour 2011 » et le montant : « 122 863 € » est remplacé par le montant : « 26 955 € » ;
b) Au début de la première phrase du deuxième alinéa, les mots : « Pour les opérations réalisées à compter du 1er janvier 2005 » sont supprimés ;
2° Au premier alinéa du I sexies, les mots : « pour 2006 » sont remplacés par les mots : « pour 2011 » et le montant : « 337 713 € » est remplacé par le montant : « 72 709 € » ;
3° Au deuxième alinéa du II, le mot : « annuelle » est supprimé et les mots : « , selon le cas, » et « ou de la déclaration provisoire de cotisation foncière des entreprises visée à l’article 1477 » sont supprimés.
H. – Au II et au dernier alinéa du III de l’article 1466 F du même code, l’année : « 2009 » est remplacée par l’année : « 2010 ».
I. – L’article 1467 du même code est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est supprimé ;
1° bis Au début du deuxième alinéa, la mention : « 1° » est remplacée par les mots : « La cotisation foncière des entreprises a pour base » ;
1° ter À l’avant-dernier alinéa, la mention : « 2° » est supprimée ;
2° Les deuxième et dernière phrases du premier alinéa du 1° sont remplacées par quatre alinéas ainsi rédigés :
« Toutefois, ne sont pas compris dans la base d’imposition à la cotisation foncière des entreprises :
« 1° Les biens destinés à la fourniture et à la distribution de l’eau lorsqu’ils sont utilisés pour l’irrigation pour les neuf dixièmes au moins de leur capacité ;
« 2° Les parties communes des immeubles dont dispose l’entreprise qui exerce une activité de location ou de sous-location d’immeubles.
« La valeur locative des biens passibles d’une taxe foncière est calculée suivant les règles fixées pour l’établissement de cette taxe. »
J. – À l’article 1467 A du même code, la référence : « , IV bis » et les mots : « , pour les immobilisations et les recettes imposables, » sont supprimés.
K. – L’article 1473 du même code est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, les mots : « ou rattachés » sont supprimés ;
2° Au deuxième alinéa, le mot : « Toutefois, » et les mots : « exercées par les redevables visés au 2° de l’article 1467 » sont supprimés et sont ajoutés les mots : « lorsqu’ils ne disposent pas de locaux ou de terrains ».
L. – L’article 1476 du même code est ainsi modifié :
1° Au début du premier alinéa, est insérée la mention : « I. – » ;
2° Les deuxième à dernier alinéas sont supprimés ;
3° Il est ajouté un II ainsi rédigé :
« II. – Par exception aux dispositions du I, la cotisation foncière des entreprises est établie :
« a) Lorsque l’activité est exercée par des sociétés non dotées de la personnalité morale, au nom du ou des gérants ;
« b) Lorsque l’activité est exercée en vertu d’un contrat de fiducie, au nom du fiduciaire. »
M. – L’imposition à la cotisation foncière des entreprises au titre de l’année 2010 des sociétés de fait et des sociétés en participation est libellée au nom du ou des associés connus des tiers.
N. – L’article 1478 du même code est ainsi modifié :
1° Au deuxième alinéa du II, le mot : « immobilisations » est remplacé par les mots : « biens passibles de taxe foncière » et les mots : « et les recettes réalisées au cours de cette même année, ajustées pour correspondre à une année pleine » sont supprimés ;
2° Le IV bis est abrogé.
N bis (nouveau). – 1. Avant le dernier alinéa de l’article 1518 B du même code, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :
« Par exception aux cinquième et sixième alinéas, pour les opérations mentionnées au premier alinéa réalisées à compter du 1er janvier 2011 et pour les opérations mentionnées au sixième alinéa, la valeur locative des immobilisations corporelles ne peut être inférieure à :
« 1° 100 % de son montant avant l’opération lorsque, directement ou indirectement, l’entreprise cessionnaire contrôle l’entreprise cédante ou est contrôlée par elle, ou ces deux entreprises sont contrôlées par la même entreprise ;
« 2° 90 % de son montant avant l’opération pour les opérations entre sociétés membres d’un groupe au sens de l’article 223 A ;
« 3° Sous réserve des dispositions des 1° et 2°, 50 % de son montant avant l’opération pour les opérations de reprise d’immobilisations prévue par un plan de cession ou comprises dans une cession d’actifs en sauvegarde, en redressement ou en liquidation judiciaire, jusqu’à la deuxième année suivant celle du jugement ordonnant la cession ou autorisant la cession d’actifs en cours de période d’observation. »
2. Pour la détermination de la valeur locative servant de base à la cotisation foncière des entreprises, les dispositions de l’article 1518 B telles qu’elles résultent du 1 s’appliquent à compter du 1er janvier 2010.
O. – L’article 1647 C septies du même code est ainsi modifié :
1° Les deux dernières phrases du III sont supprimées ;
2° Au IV, les mots : « cotisation foncière des entreprises mise » sont remplacés par les mots : « totalité des cotisations figurant sur l’avis d’imposition de cotisation foncière des entreprises mises ».
O bis. – La première phrase du premier alinéa du I de l’article 1647 D du même code est complétée par les mots : « pour les contribuables dont le montant du chiffre d’affaires ou des recettes hors taxes au cours de la période de référence définie à l’article 1467 A est inférieur à 100 000 € et, pour les autres contribuables, entre 200 € et 6 000 € ». Lorsque la période de référence ne correspond pas à une période de douze mois, le montant des recettes ou du chiffre d’affaires est ramené ou porté selon le cas à douze mois.
P. – Le II de l’article 1647 D du même code est ainsi modifié :
1° Au 1, après les mots : « domiciliation commerciale », sont insérés les mots : « ou d’une autre disposition contractuelle » ;
2° Il est ajouté un 3 ainsi rédigé :
« 3. Les redevables situés à l’étranger qui réalisent une activité de location ou de vente portant sur un ou plusieurs immeubles situés en France sont redevables de la cotisation minimum au lieu de situation de l’immeuble dont la valeur locative foncière est la plus élevée au 1er janvier de l’année d’imposition. »
Q. – Le dernier alinéa de l’article 1679 quinquies du même code est supprimé.
R. – Les exonérations et abattements de cotisation foncière des entreprises prévus aux I ter, I quater et I quinquies de l’article 1466 A du même code dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2009 et applicables dans les conditions prévues au II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 s’appliquent dans la limite du montant de base nette imposable fixé, pour 2011, à :
– 26 955 € s’agissant des exonérations et abattements prévus au I ter du même article 1466 A ;
– 72 709 € s’agissant des exonérations et abattements prévus au I quater ou au I quinquies du même article.
Le montant de la base nette éligible à l’exonération ou à l’abattement est actualisé chaque année en fonction de la variation de l’indice des prix à la consommation hors tabac.
II. – Modifications relatives à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et à sa répartition entre les collectivités territoriales
A. – L’article 1586 ter du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au I, après les mots : « sociétés non dotées de la personnalité morale », sont insérés les mots : « et les fiduciaires pour leur activité exercée en vertu d’un contrat de fiducie » ;
2° À la seconde phrase du 3 du II, les mots : « cette même taxe » sont remplacés par les mots : « la cotisation foncière des entreprises ».
B. – L’article 1586 quater du même code est ainsi modifié :
1° Le
premier alinéa du I est ainsi modifié :
a) La première phrase est
ainsi rédigée :
« Les
entreprises bénéficient d’un dégrèvement de cotisation sur la valeur
ajoutée des entreprises. » ;
b) À la seconde phrase,
les mots : « la fraction de » sont supprimés ;
1° bis (nouveau) Après le I, il est inséré un I bis ainsi rédigé :
« I
bis. – Lorsqu’une société
est membre d’un groupe mentionné à l’article
« Le
présent I bis n’est pas applicable
aux sociétés membres d'un groupe dont la société mère au sens de l'article
2° Le III est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est ainsi rédigé :
« En cas d’apport, de cession d’activité ou de scission d’entreprise réalisés à compter du 22 octobre 2009 ou de transmission universelle du patrimoine mentionnée à l’article 1844‑5 du code civil réalisée à compter du 1er janvier 2010, le chiffre d’affaires à retenir pour l’application du I du présent article est égal à la somme des chiffres d’affaires des entreprises parties à l’opération lorsque l’entité à laquelle l’activité est transmise est détenue, directement ou indirectement, à plus de 50 % soit par l’entreprise cédante ou apporteuse ou les associés de l’entreprise scindée réunis, soit par une entreprise qui détient, directement ou indirectement, à plus de 50 % l’entreprise cédante ou apporteuse ou les entreprises issues de la scission réunies, soit par une entreprise détenue, directement ou indirectement, à plus de 50 % par l’entreprise cédante ou apporteuse ou par les associés de l’entreprise scindée réunis, tant que les conditions suivantes sont simultanément remplies : » ;
b) Au deuxième alinéa, le mot : « redevables » est remplacé par le mot : « entreprises » ;
c) Au troisième alinéa, le mot : « derniers » est remplacé par le mot : « dernières » ;
d) Après le quatrième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les conditions d’exercice de la détention de capital prévues au premier alinéa doivent être remplies à un moment quelconque au cours des six mois qui précèdent la date de réalisation de l’opération mentionnée au premier alinéa. » ;
e) Au dernier alinéa, les mots : « ou de scission d’entreprise » sont remplacés par les mots : « , de scission d’entreprise ou de transmission universelle du patrimoine mentionnée à l’article 1844‑5 du code civil ».
C. – Le I de l’article 1586 quinquies du même code est ainsi modifié :
1° La seconde phrase du 4 est supprimée ;
2° Il est ajouté un 5 ainsi rédigé :
« 5. Dans les situations mentionnées aux 1 à 4, il n’est pas tenu compte de la fraction d’exercice clos qui se rapporte à une période retenue pour l’établissement de l’impôt dû au titre d’une ou de plusieurs années précédant celle de l’imposition. »
D. – L’article 1586 sexies du même code est ainsi modifié :
1° Le I est ainsi modifié :
a) À l’avant-dernier alinéa du 1, les mots : « d’éléments » sont supprimés ;
b) Au 3, après les mots : « les recettes brutes », sont insérés les mots : « hors taxes » ;
c) Le 4 est ainsi modifié :
– le a est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« – des rentrées sur créances amorties lorsqu’elles se rapportent au résultat d’exploitation ; »
– au b, le second membre de phrase du neuvième alinéa est supprimé ;
d) Le 7 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’application du présent 7, la période retenue pour le chiffre d’affaires est la même que celle retenue pour la valeur ajoutée. » ;
2° Le 2 du III est ainsi modifié :
a) Le a est complété par les mots : « et des récupérations sur créances amorties lorsqu’elles se rapportent aux produits d’exploitation bancaire » ;
b) Le b est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« – les pertes sur créances irrécouvrables lorsqu’elles se rapportent aux produits d’exploitation bancaire. » ;
3° Le IV est ainsi modifié :
a) Le 1 est ainsi modifié :
– au troisième alinéa, les mots : « pour dépréciation de titres » sont supprimés ;
– au quatrième alinéa, le mot : « produits » est remplacé par les mots : « plus-values » ;
b) Le 2 est ainsi modifié :
– le deuxième alinéa est complété par les mots : « , majoré des rentrées sur créances amorties lorsqu’elles se rapportent au chiffre d’affaires défini au 1 » ;
– au troisième alinéa, les mots : « des provisions pour dépréciation de titres, et les charges sur » sont remplacés par les mots : « aux provisions ; les moins-values de » ;
– le troisième alinéa est complété par les mots : « ; les pertes sur créances irrécouvrables lorsqu’elles se rapportent au chiffre d’affaires défini au 1 » ;
4° Le V est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, le mot : « créées » est remplacé par les mots : « et groupements créés » ;
b) Au a, le mot : « détenues » est remplacé par le mot : « détenus » ;
c) Au b, le mot : « soumises » est remplacé par le mot : « soumis » ;
d) Le 2 est ainsi modifié :
– le deuxième alinéa est complété par les mots : « , majoré des rentrées sur créances amorties lorsqu’elles se rapportent au chiffre d’affaires défini au 1 » ;
– le troisième alinéa est complété par les mots : « et les pertes sur créances irrécouvrables lorsqu’elles se rapportent au chiffre d’affaires défini au 1 ».
E. – L’article 1586 octies du même code est ainsi modifié :
1° Au début du I, est ajoutée la mention « 1. » ;
2° Le I est complété par un 2 ainsi rédigé :
« 2. Toutefois, en cas d’apport, de cession d’activité, de scission d’entreprise ou de transmission universelle du patrimoine mentionnée à l’article 1844‑5 du code civil, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est due également par le redevable qui n’exerce aucune activité imposable au premier janvier de l’année et auquel l’activité est transmise lorsque l’opération intervient au cours de l’année d’imposition. » ;
3° Le II est ainsi rédigé :
« II. – 1. Le montant de la valeur ajoutée fait l'objet, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l'année suivant celle au titre de laquelle la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est due, d'une déclaration par les entreprises mentionnées au I de l'article 1586 ter auprès du service des impôts dont relève leur principal établissement.
« Cette déclaration mentionne, par établissement ou par lieu d’emploi, le nombre de salariés employés au cours de la période pour laquelle la déclaration est établie. Les salariés exerçant leur activité dans plusieurs établissements ou lieux d'emploi sont déclarés dans celui où la durée d’activité est la plus élevée, y compris si l’entreprise ne dispose pas de locaux dans ce lieu d'emploi dès lors que le salarié y exerce son activité plus de trois mois.
« Un décret précise les conditions d’application du présent 1.
« 2. En cas de transmission universelle du patrimoine mentionnée à l’article 1844‑5 du code civil, de cession ou de cessation d’entreprise ou de l’exercice d’une profession commerciale, ou de décès du contribuable, les déclarations mentionnées au 1 du présent II et au dernier alinéa de l’article 1679 septies doivent être souscrites dans un délai de soixante jours décompté dans les conditions prévues, selon le cas, au 1 ou au 4 de l’article 201 ou au 1 de l’article 202. » ;
4° Le III est ainsi modifié :
a) Après le mot : « elles », la fin du deuxième alinéa est ainsi rédigée : « au prorata, pour le tiers, des valeurs locatives des immobilisations [ ] imposées à la cotisation foncière des entreprises et, pour les deux tiers, de l’effectif qui y est employé, réparti selon les modalités définies au II du présent article. » ;
a bis (nouveau)) Après le quatrième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les
dispositions du quatrième alinéa, à l'exception de sa troisième phrase, sont
également applicables aux contribuables disposant, dans plus de dix communes,
d'établissements comprenant des installations de production d'électricité
utilisant l'énergie mécanique du vent mentionnées à l'article 1519 D ou
des installations de production d'électricité d'origine photovoltaïque
mentionnées à l'article
b et c) (Supprimés)
d) L’avant-dernier alinéa est ainsi rédigé :
« Lorsque la déclaration par établissement mentionnée au II fait défaut, la valeur ajoutée du contribuable est répartie entre les communes à partir des éléments mentionnés dans la déclaration de l’année précédente. À défaut, la valeur ajoutée du contribuable est répartie entre les communes où le contribuable dispose d’immobilisations imposables à la cotisation foncière des entreprises au prorata de leur valeur locative. » ;
e) Après le cinquième alinéa, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :
« Pour les contribuables qui n’emploient aucun salarié en France et ne disposent d’aucun établissement en France mais qui y exercent une activité de location d’immeubles ou de vente d’immeubles :
« 1° Leur valeur ajoutée est répartie entre les lieux de situation de chaque immeuble donné en location ou vendu au prorata de la valeur locative foncière de chacun de ces immeubles ;
« 2° L’entreprise doit mentionner l’adresse des immeubles loués ou vendus dans la déclaration mentionnée au 1 du II ;
« 3° Les déclarations mentionnées au 1 du II du présent article et au dernier alinéa de l’article 1679 septies doivent être déposées au lieu de situation de l’immeuble dont la valeur locative foncière est la plus élevée au 1er janvier de l’année d’imposition. » ;
f) Au dernier alinéa, la référence : « au second alinéa du 1° » est remplacée par la référence : « à l’avant-dernier alinéa ».
F. – L’article 1586 nonies du même code est ainsi modifié :
1° La seconde phrase du I est complétée par les mots : « pour la fraction de la valeur ajoutée taxée au profit des collectivités concernées par l’exonération de cotisation foncière des entreprises » ;
2° À la première phrase du II, après la référence : « 1639 A bis », est insérée la référence : « , à l’article 1464 C » ;
3° Au IV, après le mot : « taux, », sont insérés les mots : « pour la fraction de la valeur ajoutée taxée au profit des collectivités concernées par l’abattement de cotisation foncière des entreprises, » ;
4° Après le IV, il est rétabli un V ainsi rédigé :
« V. – Pour la détermination de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, la valeur ajoutée des établissements bénéficiant d’une exonération ou d’un abattement de la base nette d’imposition à la cotisation foncière des entreprises en application du I ou du I sexies de l’article 1466 A fait l’objet, à la demande de l’entreprise, d’une exonération ou d’un abattement de même taux, dans la limite respectivement pour 2011 de 133 775 € et de 363 549 € de valeur ajoutée par établissement et actualisé chaque année en fonction de la variation de l’indice des prix. » ;
5° Les V et VI deviennent respectivement des VI et VII ;
6° (Supprimé)
F bis. – Les exonérations et abattements de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises en application des I ter, I quater et I quinquies de l’article 1466 A du même code dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2009 et applicables dans les conditions prévues au II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 s’appliquent dans la limite de valeur ajoutée par établissement fixée, pour 2011, à :
– 133 775 € s’agissant des exonérations et abattements prévus au I ter du même article 1466 A ;
– 363 549 € s’agissant des exonérations et abattements prévus au I quater ou au I quinquies du même article.
Cette limite est actualisée chaque année en fonction de la variation de l’indice des prix à la consommation hors tabac.
G. – Au XV de l’article 1647 du même code, après les mots : « du montant », sont insérés les mots : « de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ».
H. – Le IV de l’article 1649 quater B quater du même code est ainsi rédigé :
« IV. – Les déclarations de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises sont obligatoirement souscrites par voie électronique par les redevables définis aux deuxième à dernier alinéas du I ou lorsque le chiffre d’affaires de l’entreprise redevable est supérieur à 500 000 €. »
I. – L’article 1679 septies du même code est ainsi modifié :
1° Au sixième alinéa, les mots : « et du solde » sont supprimés ;
2° Après la deuxième occurrence du mot : « sur », la fin de la première phrase du dernier alinéa est ainsi rédigée : « une déclaration à souscrire au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai. » ;
3° (nouveau) À la dernière phrase du dernier alinéa, les mots : « l'acompte versé est supérieur » sont remplacés par les mots : « les acomptes versés sont supérieurs » et les mots : « de la date de dépôt de la déclaration » sont remplacés par les mots : « suivant le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai ».
J. – L’article 1731 du même code est complété par un 3 ainsi rédigé :
« 3. La majoration prévue au 1 s’applique au contribuable qui a minoré ses acomptes dans les conditions prévues à l’article 1679 septies lorsqu’à la suite de la liquidation définitive les versements effectués sont inexacts de plus du dixième. »
K. – À l’article 1770 decies du même code, les références : « aux deuxième et troisième alinéas » sont remplacées par la référence : « au premier alinéa du 1 ».
III
et IV. – (Non modifiés)
V. – Modifications relatives à l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux
A. – Au III de l’article 1519 D du code général des impôts, le montant : « 2,913 € » est remplacé par le montant : « 6,5 € ».
A bis. – Le I de l’article 1519 E du même code est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’imposition mentionnée au premier alinéa n’est pas due au titre des installations exploitées pour son propre usage par un consommateur final d’électricité ou exploitées sur le site de consommation par un tiers auquel le consommateur final rachète l’électricité produite pour son propre usage. »
A
ter (nouveau). – Au second alinéa du II de l’article
B. – Au second alinéa du IV des articles 1519 G et 1599 quater A bis du même code, les mots : « taxe foncière sur les propriétés bâties » sont remplacés par les mots : « cotisation foncière des entreprises ».
B bis. – Après la première phrase du premier alinéa du III de l’article 1519 H du même code, est insérée une phrase ainsi rédigée :
« Ce montant est réduit de moitié pour les nouvelles stations au titre des trois premières années d’imposition. »
C. – Au e du A du I de l’article 1641 du même code, dans sa rédaction en vigueur le 1er janvier 2011, après la référence : « 1599 quater A », est insérée la référence : « , 1599 quater A bis ».
D. – Après l’article 1649 A ter du même code, il est inséré un article 1649 A quater ainsi rédigé :
« Art. 1649 A quater. – Le
propriétaire de transformateurs électriques mentionnés à l'article
E. – L’article 1736 du même code est complété par un VI ainsi rédigé :
« VI. – Les infractions mentionnées à l’article 1649 A quater font l’objet d’une amende de 1 000 € par transformateur non déclaré et qui ne peut excéder 10 000 €. »
VI
à VIII. – (Non modifiés)
VIII bis. – Corrections des abattements de taxe d’habitation
A. – L’article 1411 du code général des impôts est ainsi modifié :
1° A (nouveau) Le II est ainsi modifié :
a) Au second alinéa du 1, les mots : « de 5 ou 10 points » sont remplacés par les mots : « d’un ou plusieurs points sans excéder 10 points ; »
b) Au 2, les mots : « égal à 5, 10 ou 15 % » sont remplacés par les mots : « à un certain pourcentage, ce pourcentage pouvant varier de un pour cent à plusieurs pour cent sans excéder 15 % »;
c) À la première phrase du 6, les mots : « de 5, 10 ou 15 % » sont supprimés et la seconde phrase du même alinéa est ainsi rédigée :
« Cet abattement est égal à un pourcentage de la valeur locative moyenne des habitations de la commune, ce pourcentage pouvant varier de un pour cent à plusieurs pour cent sans excéder 15 % ; il peut être augmenté de 10 points par personne à charge à titre exclusif ou principal. » ;
1° B (nouveau) Le 1 du II ter est ainsi rédigé :
« 1.
Les taux visés au 1 du II et leurs majorations votées par les conseils
municipaux et les organes délibérants des établissements publics de coopération
intercommunale à fiscalité propre, la majoration visée au 3 du II ainsi que le
montant de l'abattement obligatoire pour charges de famille fixé en valeur
absolue conformément au 5 du II sont divisés par deux pour les enfants réputés
à charge égale de l'un et l'autre de leurs parents. » ;
1° Après le II ter, il est inséré un II quater ainsi rédigé :
« II quater. – Pour les communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre bénéficiaires en 2011 du transfert de la taxe d’habitation départementale, le montant de chacun des abattements mentionnés au II est, à compter de 2011, corrigé d’un montant égal à la différence entre :
« 1° D’une part la somme de l’abattement en 2010 de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre bénéficiaire du transfert et de l’abattement départemental en 2010, chacun de ces abattements étant affecté du rapport entre le taux de la collectivité territoriale ou de l’établissement public de coopération intercommunale concerné et la somme des taux de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale et du département en 2010 ;
« 2° Et, d’autre part, le montant en 2010 de l’abattement de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre bénéficiaire du transfert.
« Lorsque le territoire d’un établissement public de coopération intercommunale se situe sur plusieurs départements, la correction de l’abattement intercommunal est effectuée pour chaque partie de son territoire appartenant à chacun des départements. » ;
2° À la première phrase du V, après le mot : « abattements », sont insérés les mots : « , le cas échéant après application du II quater, ».
B. – Le III de l’article 1414 A du même code est ainsi modifié :
1° Le a du 1 est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Toutefois, lorsque les abattements départementaux en vigueur en 2010 étaient plus favorables que les abattements de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale bénéficiaire du transfert de la part départementale de la taxe d’habitation, la base retenue est celle déterminée en fonction des abattements du département en 2010 ; »
2° Le 2 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour le calcul de la réduction prévue aux deux premiers alinéas, le montant de l’abattement de 2003 tient compte de la correction opérée en 2011 en application du II quater de l’article 1411. »
IX
et X. – (Non modifiés)
XI. – Précisions sur les modalités de fixation des taux
A. – L’article 1640 C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa du 7 du I, après les mots : « taux départemental » et les mots : « taux départementaux », sont insérés les mots : « de taxe professionnelle », après les mots : « des bases », sont insérés les mots : « de cette taxe » et les mots : «, pour chaque taxe, » sont supprimés ;
2° Au deuxième alinéa du même 7, après les mots : « taux régional » et après les mots : « taux régionaux », sont insérés les mots : « de taxe professionnelle », après les mots : « des bases », sont insérés les mots : « de cette taxe » et les mots : « , pour chaque taxe, » sont supprimés ;
3° Le II est abrogé ;
4° Au III, les références : « des I et II » sont remplacées par la référence : « du I » ;
4° bis Au b des 1 et 2 et aux b et d du 3 du C du V, la référence : « VIII » est remplacée par la référence : « V bis » ;
4° ter (nouveau) Le dernier alinéa du 3 du C du V est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :
« La fraction mentionnée au b est celle définie au huitième alinéa du 1° du 3 du I. Toutefois, pour les établissements publics de coopération intercommunale faisant application des dispositions du II de l'article 1609 quinquies C dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2009, cette fraction est égale au rapport, exprimé en pourcentage, entre, d'une part, la compensation relais versée à l'établissement public de coopération intercommunale en application des 1 et 2 du II de l'article 1640 B et, d'autre part, la somme de cette compensation relais et de celles versées aux communes en application de ces mêmes alinéas.
« La
fraction complémentaire destinée aux communes membres d'un établissement public
de coopération intercommunale à fiscalité additionnelle, mentionnée au d du présent 3, est le complémentaire à
100 % de la fraction définie au neuvième alinéa du 1° du 3 du I et celle
destinée aux communes membres d'un établissement public de coopération
intercommunale faisant application des dispositions du II de l'article 1609 quinquies C dans sa rédaction en
vigueur au 31 décembre 2009 est le complémentaire à 100 % de la
fraction définie à la seconde phrase du neuvième alinéa du présent 3. » ;
5° Après le V, il est inséré un V bis ainsi rédigé :
« V bis. – Pour l’application du V à des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont le territoire se situe sur celui de plusieurs départements, le taux départemental 2010 à prendre en compte s’entend, pour chaque taxe, de la moyenne des taux départementaux 2010 concernés, pondérés par l’importance relative des bases notifiées aux départements au titre de l’année 2010 et situées dans le territoire de cet établissement public de coopération intercommunale.
« Pour l’application du V à des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont le territoire se situe sur celui de plusieurs régions, le taux régional 2010 à prendre en compte s’entend, pour chaque taxe, de la moyenne des taux régionaux 2010 concernés, pondérés par l’importance relative des bases notifiées aux régions au titre de l’année 2010 et situées dans le territoire de cet établissement public de coopération intercommunale. » ;
6° Au VI, il est ajouté un C ainsi rédigé :
« C. – Pour les établissements publics de coopération intercommunale qui font application de l’article 1609 nonies C pour la première fois en 2011 ou qui avaient voté en 2010 des taux nuls pour la taxe d’habitation et les taxes foncières, le taux de référence défini au C du V est ajouté au taux de taxe d’habitation déterminé conformément aux deuxième et troisième alinéas du II du même article 1609 nonies C. » ;
7° Au VII, la référence : « du IV » est remplacée par la référence : « du 4° du II de l’article 1635 sexies » ;
8° Le VIII est abrogé ;
9° Le X est ainsi rédigé :
« X. – Pour l’application des V et V bis aux communes, établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et départements dont le territoire se situe au moins en partie dans la région d’Île-de-France, les taux régionaux de taxe foncière sur les propriétés bâties s’entendent des taux de l’année 2010 de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés bâties prévue à l’article 1599 quinquies dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2010. »
B. – L’article 1638 quater du même code est complété par un VII ainsi rédigé :
« VII. – En cas de rattachement volontaire à un établissement public de coopération intercommunale qui faisait application en 2011 de l’article 1609 nonies C d’une commune qui n’était pas membre en 2011 d’un tel établissement, le taux communal de taxe d’habitation est réduit de la différence entre, d’une part, le taux de référence de taxe d’habitation calculé pour la commune conformément à l’article 1640 C, d’autre part, le taux communal de taxe d’habitation applicable en 2010 dans la commune. »
C. – Après le I bis de l’article 1636 B sexies du même code, il est rétabli un I ter ainsi rédigé :
« I ter. – 1. Dans les communes où le taux ou les bases de la taxe foncière sur les propriétés non bâties étaient nuls l’année précédente, le conseil municipal peut fixer le taux de cette taxe. Toutefois, le rapport entre le taux ainsi voté et le taux moyen constaté pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties l’année précédente dans l’ensemble des communes ne doit pas excéder le rapport entre le taux de taxe d’habitation de la commune pour l’année d’imposition et le taux moyen constaté pour la taxe d’habitation l’année précédente dans l’ensemble des communes.
« 2. Dans les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre additionnelle où le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties était nul l’année précédente, l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale peut fixer le taux de cette taxe. Toutefois, le rapport entre le taux ainsi voté et le taux moyen constaté pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties l’année précédente dans l’ensemble des communes membres de l’établissement public de coopération intercommunale ne doit pas excéder le rapport entre le taux de taxe d’habitation de l’établissement public de coopération intercommunale pour l’année d’imposition et le taux moyen constaté pour la taxe d’habitation l’année précédente dans l’ensemble des communes membres de l’établissement public.
« L’alinéa précédent est applicable aux établissements publics de coopération intercommunale soumis à l’article 1609 nonies C. »
XII. – Précisions sur les attributions de compensation des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique et sur la dotation de coopération des syndicats d’agglomération nouvelle
A. – Le V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts tel qu’il résulte du I du 2.1.4. de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 est ainsi modifié :
1° Le 1° est ainsi modifié :
a) Au troisième alinéa, la référence : « 3°, » est supprimée ;
b) Le dernier alinéa est ainsi rédigé :
« Toutefois, dans le cas où une diminution des bases imposables réduit le produit global disponible des impositions mentionnées au premier alinéa du 2°, l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale peut décider de réduire les attributions de compensation. » ;
2° Le 1° bis est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « statuant à l'unanimité » sont remplacés par les mots : « et les conseils municipaux des communes membres, par délibérations concordantes prises à la majorité qualifiée prévue au premier alinéa du II de l'article L. 5211-5 du code général des collectivités territoriales, » ;
b (nouveau)) Au second alinéa, la référence : « 3°, » et le mot : « unanime » sont supprimés ;
3° Le premier alinéa du 2° est remplacé par sept alinéas ainsi rédigés :
« 2° L’attribution de compensation est égale à la somme des produits mentionnés aux I et I bis et du produit de la taxe sur les surfaces commerciales prévue à l’article 3 de la loi n° 72‑657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés, perçus par la commune l’année précédant celle de la première application du présent article, diminuée du coût net des charges transférées calculé dans les conditions définies au IV.
« L’attribution de compensation est majorée du montant perçu par la commune la même année, d’une part, au titre de la part de la dotation forfaitaire prévue à l’article L. 2334‑7 du code général des collectivités territoriales correspondant au montant antérieurement versé en application du I du D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (n° 98‑1266 du 30 décembre 1998) et, d’autre part, au titre du montant des compensations, hors celui de la compensation prévue au IV bis de l’article 6 de la loi de finances pour 1987 (n° 86‑1317 du 30 décembre 1986), allouées :
« – en application du B de l’article 26 de la loi de finances pour 2003 (n° 2002‑1575 du 30 décembre 2002) ;
« – en application de l’article 53 de la loi de finances pour 2004 (n° 2003‑1311 du 30 décembre 2003), sous réserve d’une délibération du conseil de l’établissement public de coopération intercommunale statuant à l’unanimité ;
« – et, le cas échéant, en application du B de l’article 4 de la loi n° 96‑987 du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville ou du B de l’article 3 de la loi n° 96‑1143 du 26 décembre 1996 relative à la zone franche de Corse.
« L’attribution de compensation est minorée, le cas échéant, du montant des reversements, autorisés par l’article 11 de la loi n° 80‑10 du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale, perçus au profit de l’établissement public de coopération intercommunale l’année précédant celle de la première application de ces dispositions.
« L’attribution de compensation est également majorée d’une fraction de la contribution d’une commune définie à l’article L. 302‑8 du code de la construction et de l’habitation, à condition que l’établissement public de coopération intercommunale ait, dans les conditions prévues à l’article L. 302‑7 du même code, perçu le prélèvement visé à cet article et que cette fraction soit affectée à la réalisation d’opérations de logements locatifs sociaux. Cette fraction est égale à la part du potentiel fiscal de la cotisation foncière des entreprises dans le potentiel fiscal de la commune.
« L’attribution de compensation est majorée le cas échéant du produit de la réduction de taux de taxe d’habitation prévue au VII de l’article 1638 quater par les bases de taxe d’habitation de la commune l’année précédant celle de son rattachement à l’établissement public de coopération intercommunale. » ;
4° Le troisième alinéa du 2° est ainsi rédigé :
« L’attribution de compensation est recalculée, dans les conditions prévues au IV, lors de chaque transfert de charge. » ;
5° Le 3° est abrogé ;
5° bis À la fin de la première phrase du deuxième alinéa du 5°, la référence : « au 3° » est remplacée par la référence : « au 2° » ;
5° ter Le 6° est abrogé ;
6° Le 7° est ainsi rédigé :
« 7° À titre dérogatoire, les établissements publics de coopération intercommunale soumis au 1er janvier 2010 au présent article dans sa rédaction en vigueur à cette date et les conseils municipaux de leurs communes membres peuvent procéder, par délibérations concordantes prises à la majorité qualifiée prévue au premier alinéa du II de l’article L. 5211‑5 du code général des collectivités territoriales, à la révision dans les mêmes proportions du montant de l’attribution de compensation de l’ensemble des communes membres.
« Cette révision dérogatoire, dans les conditions définies à l’alinéa précédent, peut réduire les attributions de compensation d’une partie des communes membres lorsque les communes concernées disposent d’un potentiel financier supérieur de plus de 20 % au potentiel financier moyen des communes du groupement. Cette réduction de leurs attributions de compensation ne peut excéder 5 % de leur montant. » ;
7° (Supprimé)
A bis. – Le V bis du même article 1609 nonies C tel qu’il résulte du I du 2.1.4. de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée est ainsi rédigé :
« V bis. – 1. Pour les établissements publics de coopération intercommunale qui faisaient application au 31 décembre 2010 du présent article dans sa rédaction en vigueur à cette date, l’attribution de compensation versée chaque année aux communes qui en étaient membres à cette même date est égale à celle qui leur était versée en 2010, sans préjudice des dispositions prévues au V relatives à l’évolution de leur montant.
« 2. Pour les établissements publics de coopération intercommunale, à l’exception de ceux mentionnés au 5° du I de l’article 1379‑0 bis, qui font application pour la première fois en 2011 du présent article, le montant de la compensation relais perçue en 2010 par la commune, conformément au II de l’article 1640 B, est substitué aux produits mentionnés au premier alinéa du 2° du V pour le calcul de l’attribution de compensation. »
B. – À titre dérogatoire, les syndicats d’agglomération nouvelle et les conseils municipaux de leurs communes membres peuvent, par délibérations concordantes prises à la majorité qualifiée prévue au premier alinéa du II de l’article L. 5211‑5 du code général des collectivités territoriales, procéder dans les cinq ans qui suivent la promulgation de la présente loi à la révision du montant de la dotation de coopération.
C. – L’article 11 de la loi n° 80‑10 du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale est ainsi modifié :
1° Le II est ainsi modifié :
a) Aux première et dernière phrases du premier alinéa, les mots : « de la taxe professionnelle » sont remplacés par les mots : « des produits mentionnés aux I et I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts et du produit de la taxe sur les surfaces commerciales prévue à l’article 3 de la loi n° 72‑657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés » ;
b) Au deuxième alinéa, les mots : « la taxe professionnelle est perçue » sont remplacés par les mots : « les produits mentionnés au premier alinéa sont perçus » et les mots : « de cette taxe » sont remplacés par les mots : « de ces produits » ;
c) À la première phrase du troisième alinéa, les mots : « de la taxe professionnelle acquittée » sont remplacés par les mots : « des produits mentionnés au premier alinéa acquittés » ;
d) À la première phrase des quatrième et cinquième alinéas, les mots : « de la taxe professionnelle acquittée » sont remplacés par les mots : « du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et des impositions forfaitaires sur les entreprises de réseau acquittés » ;
e) Le sixième alinéa est supprimé ;
f) Au dixième alinéa, les mots : « qui perçoit la taxe professionnelle en lieu et place de ses communes membres » sont remplacés par les mots : « faisant application du même article 1609 nonies C » ;
2° Le III est ainsi modifié :
a) À la première phrase du premier alinéa, les mots : « taxe professionnelle » sont remplacés par les mots : « fiscalité professionnelle » et, à la dernière phrase du même alinéa, les mots : « du produit de taxe professionnelle ou du produit des quatre taxes » sont remplacés par les mots : « du produit des impositions mentionnées au premier alinéa du II ou de l’ensemble des produits des impositions directes locales » ;
b) Au deuxième alinéa, les mots : « à taxe professionnelle » sont remplacés par les mots : « à fiscalité professionnelle » et les mots : « du produit de taxe professionnelle ou du produit des quatre taxes » sont remplacés par les mots : « du produit des impositions mentionnées au premier alinéa du II ou de l’ensemble des produits des impositions directes locales ».
D (nouveau). – Le III de l'article 29 de la loi n° 80-10 du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale est ainsi modifié :
1° À la première phrase des premier et deuxième alinéas, les mots : « taxe professionnelle » sont remplacés par les mots : « fiscalité professionnelle » ;
2°
À la seconde phrase du premier alinéa et à la première phrase du deuxième
alinéa, les mots : « quatre taxes » sont remplacés par les
mots : « impositions directes locales ».
XIII. – Modifications relatives au calcul de la compensation relais
L’article 1640 B du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au deuxième alinéa du a du 3 du II, les mots : « communaux et intercommunaux de l’année 2009 afférents à son périmètre de l’année 2010 » sont remplacés par les mots : « de l’année 2009 des communes qui sont membres dudit établissement en 2010 et des produits de l’année 2009, afférents au territoire de ces communes, des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont elles étaient membres en 2009 » ;
2° À la seconde phrase du dernier alinéa du a du 3 du II et à la seconde phrase du c du même 3, les mots : « du taux communal et du taux intercommunal de taxe professionnelle » sont remplacés par les mots : « des taux de taxe professionnelle de la commune et de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » ;
« 3°
Le III est ainsi rédigé :
« III. – Les
services fiscaux opèrent sur les bases de taxe professionnelle de 2010 les
contrôles qu’ils auraient opérés si la taxe professionnelle avait été acquittée
en 2010. La compensation relais versée en 2010 aux collectivités territoriales
en application du II fait l’objet d’une actualisation correspondant à ces
contrôles, pendant le délai de reprise mentionné à l’article L. 174 du
livre des procédures fiscales. »
XIV. – (Non modifié)
XV. – Précisions relatives aux modalités de détermination des dotations de compensation de la réforme de la taxe professionnelle
L’article 78 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 est ainsi modifié :
A. – Le 1.1 est ainsi modifié :
1° Le II est ainsi modifié :
aa) Au troisième alinéa du 1° du 1, à la deuxième occurrence, les mots : « en 2010 » sont remplacés par les mots : « au titre de 2009 » ;
a) Au sixième alinéa du 1° du 1, les mots : « au titre de 2010, » sont remplacés par les mots : « qui résulterait de l’application au titre de l’année 2010 des dispositions relatives à cette taxe dans leur version en vigueur au 31 décembre 2009, » et après les mots : « applicable en 2002 », sont ajoutés les mots : « , dans les conditions définies au 1 du III de l'article 29 précité » ;
b) Au deuxième alinéa du 2° du 1, les mots : « de taxe d’habitation et » et les mots : « pour chacune de ces quatre taxes » sont supprimés et les mots : « les taux 2010 de référence définis » sont remplacés par les mots : « le taux 2010 de référence défini » ;
b bis) Après le même deuxième alinéa du 2° du 1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« – du produit 2010 de taxe d’habitation déterminé en fonction des bases et des taux appliqués en 2010 dans les conditions prévues au 1 bis ; »
c) Le sixième alinéa du 2° du 1 est ainsi rédigé :
« – du produit des composantes de
l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévues
aux articles 1519 D, 1519 E,
d) Après le 1, il est inséré un 1 bis
ainsi rédigé :
« 1 bis. Le produit de
taxe d’habitation est celui obtenu en multipliant les bases nettes de taxe
d’habitation imposées en 2010 au profit de la commune ou de l’établissement
public de coopération intercommunale bénéficiaire du transfert de la taxe
d’habitation départementale par le taux de la commune ou de l’établissement
public de coopération intercommunale multiplié par 1,034, majoré du
produit des bases nettes départementales de taxe d’habitation par le taux
départemental de taxe d’habitation ou la fraction de taux départemental lui
revenant multiplié par 1,034.
« Pour les communes membres en 2011
d’un établissement public de coopération intercommunale soumis au régime fiscal
prévu à l’article 1609 nonies C
du code général des impôts, le produit de taxe d’habitation est égal au produit
des bases nettes communales de taxe d’habitation par le taux communal de taxe
d’habitation.
« Pour les établissements publics de
coopération intercommunale soumis au régime fiscal prévu au même
article 1609 nonies C en 2011 et ne percevant pas de taxe
d’habitation au 1er janvier 2010, il est ajouté au taux
départemental de taxe d’habitation, multiplié par 1,034, la moyenne des taux
communaux de taxe d’habitation dans les communes membres, pondérés par
l’importance relative des bases de taxe d’habitation de ces communes telles
qu’issues des rôles généraux, et multipliée par 0,0340.
« Pour les établissements publics de
coopération intercommunale soumis au régime fiscal prévu au même
article 1609 nonies C en 2011 et percevant de la taxe
d’habitation au 1er janvier 2010, le produit de taxe
d’habitation est égal à la somme :
« 1° Du produit des bases nettes
intercommunales de taxe d’habitation par le taux intercommunal de taxe
d’habitation multiplié par 1,034 auquel il est ajouté la moyenne des taux
communaux de taxe d’habitation dans les communes membres, pondérés par
l’importance relative des bases de taxe d’habitation de ces communes telles
qu’issues des rôles généraux, et multipliée par 0,0340 ;
« 2° Et du produit des bases
nettes départementales de taxe d’habitation par le taux départemental de taxe
d’habitation multiplié par 1,034. » ;
2° Il est ajouté un IV ainsi rédigé :
« IV. – En cas de fusion de communes, la dotation de compensation de la commune nouvelle est égale à la somme des dotations de compensation calculées conformément aux II, III et présent IV pour les communes participant à la fusion.
« En cas de scission de commune, le montant de la dotation de compensation de chacune des communes résultant de la scission s’obtient par répartition, au prorata de la population, de la dotation de compensation calculée conformément aux II et III pour la commune scindée.
« En cas de modification de périmètre, fusion, scission ou dissolution d’un ou plusieurs établissements publics de coopération intercommunale, le montant de la dotation de compensation de chaque établissement résultant de cette opération s’obtient :
« 1° En calculant, pour chacun des établissements préexistants concernés par cette opération, la part de la dotation de compensation de l’établissement afférente à chaque commune par répartition du montant calculé conformément aux II, III et présent IV pour cet établissement au prorata de la population ;
« 2° Puis en additionnant, pour chacun des établissements résultant de cette opération, les parts de dotations de compensation de l’établissement, calculées conformément au 1°, afférentes aux communes que cet établissement regroupe.
« Lorsqu’à l’issue de cette opération, une commune n’est plus membre d’aucun établissement public doté d’une fiscalité propre, la dotation de compensation est égale à la somme de la dotation calculée conformément aux II, III et présent IV et de la part de la dotation de l’établissement calculée conformément au 1° pour cette commune. »
B. – Le douzième alinéa du II du 1.2 est ainsi rédigé :
« – du
produit des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de
réseaux prévues aux articles 1519 D, 1519 E,
C. – Le sixième alinéa du 2° du 1 du II du 1.3 est ainsi rédigé :
« – et du produit des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévus aux articles 1599 quater A et 1599 quater B du même code dont la collectivité territoriale aurait bénéficié au titre de l’année 2010 si les dispositions applicables au 1er janvier 2011 et relatives à ces impositions avaient été appliquées ; ».
D. – Le II du 1.4 est ainsi modifié :
1° À la première phrase, les mots : « Une dotation dont le montant global est » sont remplacés par les mots : « Un montant global » et le mot : « versée » est remplacé par le mot : « versé » ;
2° Au début de la dernière phrase, les mots : « Elle est répartie » sont remplacés par les mots : « Il est réparti ».
XVI
et XVII. – (Non modifiés)
XVIII. – Dispositions diverses
A. – Corrections d’erreurs matérielles
1. Au quatrième alinéa du IV de l’article 1519 I du code général des impôts tel qu’il résulte de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée, les mots : « l’année 2009 de la taxe additionnelle à la taxe professionnelle prévue à l’article 1599 quinquies dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2009 » sont remplacés par les mots : « l’année 2010 de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties prévue à l’article 1599 quinquies dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011».
2. Au II du 6.2.1 de l’article 2 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée, les mots : « et, le cas échéant, intercommunale, » sont supprimés.
B. – Mesures de coordination
1. Au dernier alinéa de l’article 1384 B du code général des impôts, la référence : « II » est remplacée par la référence : « V ».
2. Le deuxième alinéa de l’article 1519 A du même code est ainsi rédigé :
« Sous réserve des dispositions du premier alinéa du V de l’article 1379‑0 bis, l’imposition prévue au premier alinéa est perçue au profit des communes. »
3. L’article 1609 nonies C du même code tel qu’il résulte du I du 2.1.4. de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée est ainsi modifié :
a) Au a du 1 du I bis, les mots : « dans la mer territoriale ou dans la zone économique exclusive » sont remplacés par les mots : « dans les eaux intérieures ou dans la mer territoriale » ;
b) Au premier alinéa du II, les mots : « dans les conditions prévues à l’article 1636 B decies » sont supprimés.
4. à la première phrase des premier et deuxième alinéas du 1 du II de l’article 1639 A bis du même code, tel qu’il résulte des 7.2.3 et 7.2.6 de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée, la référence : « VII » est remplacée par la référence : « VI ».
5. Au troisième alinéa du IV de l’article 42 de la loi n° 2000‑1352 du 30 décembre 2000 de finances pour 2001, la référence : « B du II » est remplacée par la référence : « B du V ».
6. À la deuxième phrase du 2° du I de l’article 53 de la loi n° 2003‑1311 du 30 décembre 2003 de finances pour 2004, les références : « à l’article 1609 bis du code général des impôts et aux I et II de l’article 1609 quinquies C du même code » sont remplacées par les références : « aux I et II de l’article 1609 quinquies C du code général des impôts ».
C. – Abrogation de dispositions devenues obsolètes
1. À compter des impositions établies au titre de 2011, les articles 1586 C, 1586 D, 1586 E, 1599 ter A à 1599 ter E, 1599 quinquies, 1609 bis, 1609 ter A, 1609 nonies A ter, 1609 nonies B, 1609 nonies D et 1639 B du code général des impôts sont abrogés.
1 bis (nouveau). Le V de l’article 15 de la loi n° du de réforme des collectivités territoriales est abrogé.
1 ter (nouveau). L’article 1379-0 bis du code général des impôts, tel qu’il résulte de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, est complété par un VII ainsi rédigé :
« VII. – Les
communautés d’agglomération peuvent se substituer à leurs communes membres dont
la population est inférieure ou égale à 2 000 habitants pour la
perception de la taxe communale sur la consommation finale d'électricité
mentionnée à l'article L. 2333-2 du code général des collectivités
territoriales. »
2. À l’article 1394 B du même code, les mots : « visées à l’article 1586 D » sont remplacés par les mots : « classées dans les première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, huitième et neuvième catégories définies à l’article 18 de l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908, non exonérées en application des articles 1395 à 1395 B ».
3. Au II de l’article 1520 du même code, la référence : « a de l’article 1609 nonies A ter » est remplacée par la référence : « a du 2 du VI de l’article 1379‑0 bis ».
4. À la troisième phrase du premier alinéa du 3 du I de l’article 1636 B sexies du même code, tel qu’il résulte de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 précitée, les mots : « en application de l’article 1609 bis » sont supprimés.
5. L’article 1638 bis du même code est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du I, les mots : « visés à l’article 1609 nonies B » sont supprimés ;
b) Le II est abrogé.
XVIII bis (nouveau). Après le deuxième alinéa du I de l’article 1647 D du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsqu’un
établissement public de coopération intercommunale fait application du I de
l’article 1609 quinquies C, il fixe,
en lieu et place des communes membres, le montant de la base minimum applicable
dans la zone d’activités économiques concernée, dans les limites fixées au
premier alinéa. »
XIX. – Modifications relatives au code général des collectivités territoriales
A. – Versement par douzième
Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° L’avant-dernier alinéa de l’article L. 2332‑2 est ainsi rédigé :
« Le présent article est applicable à la taxe sur les surfaces commerciales prévue à l’article 3 de la loi n° 72‑657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés. » ;
2° L’avant-dernier alinéa des articles L. 3332‑1‑1 et L. 4331‑2‑1 est supprimé.
B. – Mesures de coordination
Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° (Supprimé)
2° Au 2° de l’article L. 3413‑1, les mots : « prévues à l’article 1586 D » sont remplacés par les mots : « classées dans les première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, huitième et neuvième catégories définies à l’article 18 de l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908, non exonérées en application des articles 1395 à 1395 B » ;
3° L’article L. 4414‑2 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « des ressources suivantes : » sont remplacés par les mots : « de la ressource suivante : » ;
b) Le 1° est abrogé ;
4° La seconde phrase du deuxième alinéa du III de l’article L. 5215‑20‑1 est supprimée ;
5° Au 1° de l’article L. 5215‑32, la référence : « au V » est remplacée par les références : « aux V et V bis » ;
6° À l'avant-dernier alinéa de l'article L. 5211-19, au deuxième alinéa du I de l'article L. 5211-35-1, au premier alinéa de l'article L. 5334-3, à la première phrase du premier alinéa et au 3° de l’article L. 5334‑4, à la seconde phrase du deuxième alinéa de l’article L. 5334‑6, aux premier et troisième et, par deux fois, au quatrième alinéa de l’article L. 5334‑7, à la seconde phrase du deuxième alinéa et, par deux fois, au dernier alinéa de l’article L. 5334‑9, par deux fois à l’article L. 5334‑11, au a de l’article L. 5334‑13, à la première phrase du dernier alinéa de l’article L. 5334‑14 et, par trois fois, au premier alinéa et, par deux fois, au second alinéa de l’article L. 5334‑16, les mots : « taxe professionnelle » sont remplacés par les mots : « cotisation foncière des entreprises » ;
7° à la première phrase du premier alinéa de l’article L. 5334‑4, les mots : « , à l’exception des II à V ter de l’article 1648 A du code général des impôts » sont supprimés ;
8° Au
troisième alinéa du 1° de l’article L. 5334‑7 et à la seconde
phrase du deuxième alinéa de l’article L. 5334‑9, les
références : « aux articles 1472,
9° L’article L. 5334‑12 est abrogé ;
10° (nouveau) L'article L. 2331-3 est ainsi modifié :
a) À la fin du 1° du a, les mots : « et de la taxe professionnelle » sont remplacés par les mots : « de la cotisation foncière des entreprises, de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux » ;
b) Au b, il est rétabli un 8° ainsi rédigé :
« 8° Le reversement du fonds national de garantie individuelle des ressources ; »
11° (nouveau) L’article L. 3332-1 est ainsi modifié :
a) Au 1° du a, les mots : « la taxe foncière sur les propriétés non bâties, la taxe d'habitation et la taxe professionnelle » sont remplacés par les mots : « la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux » ;
b) Il est ajouté un 8° ainsi rédigé :
« 8° Le reversement du fonds national de garantie individuelle des ressources. » ;
12° (nouveau) L'article L. 4331-2 est ainsi modifié :
a) Le 1° du a est ainsi rédigé :
« 1° La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux ; »
b) Le a est complété par un 9° ainsi rédigé :
« 9° Le reversement du fonds national de garantie individuelle des ressources ; »
c) Il est ajouté un h ainsi rédigé :
« h) La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle. » ;
13° (nouveau) L'article L. 2331-4 est complété par un 16° ainsi rédigé :
« 16° La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle. » ;
14° (nouveau) L'article L. 3332-2 est complété par un 12° ainsi rédigé :
« 12° La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle. » ;
15° (nouveau) L'article L. 5214-23 est complété par un 9° ainsi rédigé :
« 9° La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle et le reversement du fonds national de garantie individuelle des ressources. » ;
16° (nouveau) L'article L. 5215-32 est complété par un 16° ainsi rédigé :
« 16° La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle et le reversement du fonds national de garantie individuelle des ressources. » ;
17° (nouveau) L'article L. 5216-8 est complété par un 9° ainsi rédigé :
« 9° La dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle et le reversement du fonds national de garantie individuelle des ressources. » ;
18°
(nouveau) À la troisième phrase de
l'article L. 5216-1, les mots : « percevant la taxe
professionnelle selon » sont remplacés par les mots : « soumis
au régime prévu par ».
XX. – Entrée en vigueur
Le C du II, le b du 2° du D du II, le dernier alinéa du b du 3° du D du II, le dernier alinéa du d du 4° du D du II, le 4° du E du II, le B du III, le D du IV, les 1° à 4° du A du XI, le XIII, le XIV, le XVI, le XVII, le 2 du A du XVIII et le XVIII bis s’appliquent à compter du 1er janvier 2010.
Le
1° bis du B du II s’applique aux
dégrèvements demandés à compter du 1er janvier 2011.
Le B du XI s’applique aux rattachements de communes à un établissement public de coopération intercommunale qui prennent effet fiscalement à compter de l’année 2012 ou des années suivantes.
XXI (nouveau). – Les dispositions relatives au second alinéa du 1 du II, au 2 du II, à la première phrase du 3 du II et au 1 du II ter de l'article 1411 du code général des impôts prévues au A du VIII bis sont applicables pour les délibérations prises à compter de 2011.
Article 59 bis (nouveau)
Après
l'article
« Art.
« Cette exonération ne saurait dépasser huit ans et s'applique après les autres exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application du présent code. La délibération qui l'institue intervient au plus tard le 1er octobre de l'année précédente. »
Article 59 ter (nouveau)
Au I de l'article 1477 du même code, les mots : « bases de » sont remplacés par les mots : « éléments servant à l'établissement de la ».
Article 59 quater (nouveau)
Après l'avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-6 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un e ainsi rédigé :
« e) La redevance spéciale prévue à l’article L. 2333-78. »
Article 59 quinquies (nouveau)
I. – La
taxe additionnelle à la cotisation foncière des entreprises due par
II. – La
taxe additionnelle à la cotisation foncière des entreprises due par
‑ d'une fraction égale à 40 % de la somme des produits de taxe additionnelle à la cotisation foncière des entreprises perçus en 2010 par les chambres de commerce et d'industrie de région et par les chambres de commerce et d'industrie territoriales ;
‑
par le montant total des bases de cotisation foncière des entreprises imposées
en 2010 des établissements des entreprises redevables de la taxe additionnelle
à la cotisation foncière des entreprises.
I. – L’article 1599 quater B du code général des impôts est ainsi rédigé :
« Art. 1599 quater B. – I. – L’imposition forfaitaire mentionnée à l’article 1635‑0 quinquies s’applique :
« a) Aux répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre au sens du 3° ter de l’article L. 32 du code des postes et des communications électroniques ;
« b) Aux unités de raccordement d’abonnés et aux cartes d’abonnés du réseau téléphonique commuté. Ces équipements sont définis par décret.
« II. – L’imposition forfaitaire est due chaque année par le propriétaire du répartiteur principal, de l’unité de raccordement d’abonnés ou de la carte d’abonné au 1er janvier de l’année d’imposition.
« III. – Le montant de l’imposition est établi de la manière suivante :
« a) Pour les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre, le montant de l’imposition de chaque répartiteur principal est fonction du nombre de lignes en service qu’il comporte au 1er janvier de l’année d’imposition. Le tarif de l’imposition par ligne en service est de 2,4 € ;
« b) Pour les unités de raccordement d’abonnés et les cartes d’abonnés du réseau téléphonique commuté, le montant de l’imposition est établi en fonction de la nature de l’équipement selon le barème suivant :
|
(En euros) |
Nature de l’équipement |
Tarif |
Unité de raccordement d’abonnés |
6 350 |
Carte d’abonné |
70 |
« IV. – Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, par région, département et commune:
« a) Le nombre de répartiteurs principaux et de lignes en service que chacun comportait au 1er janvier ;
« b) Le nombre d’unités de raccordement d’abonnés et de cartes d’abonnés au 1er janvier.
« Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises. »
II
et III. – (Non modifiés)
Article 60 bis A (nouveau)
I. – L'article 1407 bis du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :
« La délibération communale s'applique également à la part de la taxe d'habitation perçue par l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre auquel appartient la commune et qui perçoit la taxe d'habitation conformément aux I et II de l'article 1379-0 bis, sauf délibération contraire de ce dernier. » ;
2° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsqu'une commune membre d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre visé aux I et II de l'article 1379-0 bis qui répondait aux critères visés à l'alinéa précédent pour instaurer sur délibération la taxe d'habitation sur les logements vacants à son profit n'a pas adopté ce mécanisme, l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre auquel elle appartient peut l'instaurer dans les mêmes conditions dès lors qu'il a adopté un plan local de l'habitat défini à l'article L. 302-1 du code de la construction et de l'habitation. Dans ce cas, la portée de sa délibération prise en application de l'article 1639 A bis du présent code ne porte que sur la part lui revenant. »
II. ‑ Le cinquième alinéa du b de l'article L. 135 B du livre des procédures fiscales est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Elle
transmet également à l'établissement public de coopération intercommunale la
liste des locaux à usage de logement soumis à la taxe sur les logements vacants
au sens de l'article 232 du code général des impôts ou ceux relevant de la
taxe d'habitation sur les logements vacants visés à l'article 1407 bis du même code. »
Article 60 bis B (nouveau)
Au premier alinéa de l'article 1584 bis du code général des impôts, le mot : « réduire » est remplacé par le mot : « augmenter » et le taux : « 0,5 % » est remplacé par les mots : « 1,6 % ou le réduire jusqu'à 0,5 % ».
Article 60 bis C (nouveau)
Après le a de l'article L. 135 B du livre des procédures fiscales, il est inséré un a bis ainsi rédigé :
« a bis) Le montant par impôt et par redevable des impôts directs non recouvrés par voie de rôle perçus à leur profit ; ».
Article 60 bis D (nouveau)
La période pendant laquelle le fonctionnaire relevant de la loi n° 83‑634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ou l'agent non titulaire bénéficie d'un congé pour raison de santé ne peut générer de temps de repos lié au dépassement de durée annuelle du travail.
Article 60 bis
(Conforme)
Article 60 ter
(Supprimé)
Article 60 quater
(Conforme)
Article 60 quinquies
I. – Le deuxième alinéa du III de l’article 1519 H du même code est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Les services de
radiodiffusion sonore qui ne constituent pas un réseau de diffusion à caractère
national au sens du b du 4° de l’article 41-3 de la même loi sont
redevables de l'imposition forfaitaire sur la totalité des stations
radioélectriques dont ils disposent au 1er janvier de l'année
d'imposition dès lors qu'ils disposent de plus de soixante stations
radioélectriques. »
II. – (Non modifié)
Article 60 sexies
(Conforme)
Article 60 septies
Au deuxième alinéa de l’article 1609 F du même code, le nombre : « 34 » est remplacé par le nombre : « 50 ».
Article 60 octies
I. – Le même code est ainsi modifié :
1° À l’article 1635‑0 quinquies, après la référence : « 1519 H, », est insérée la référence : « 1519 HA, » ;
2° Après l’article 1519 H, il est inséré un article 1519 HA ainsi rédigé :
« Art. 1519 HA. – I. – L’imposition forfaitaire mentionnée à l’article 1635‑0 quinquies s’applique aux installations de gaz naturel liquéfié, aux stockages souterrains de gaz naturel, aux canalisations de transport de gaz naturel, aux stations de compression du réseau de transport de gaz naturel et aux canalisations de transport d’autres hydrocarbures.
« II. – L’imposition forfaitaire est due chaque année par l’exploitant des installations, ouvrages et canalisations au 1er janvier de l’année d’imposition.
« III. – Le montant de l’imposition forfaitaire est fixé à :
« – 2 500 000 € par installation de gaz naturel liquéfié dont les tarifs d’utilisation sont fixés en application de l’article 7 de la loi n° 2003‑8 du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et de l’électricité et au service public de l’énergie ;
« – 500 000 € par site de stockage souterrain de gaz naturel dont les capacités sont soumises aux dispositions des articles 30‑2 à 30‑4 de la même loi ;
« – 500 € par kilomètre de canalisation de transport de gaz naturel appartenant à un réseau dont les tarifs d’utilisation sont fixés en application de l’article 7 de la même loi ;
« – 100 000 € par station de compression utilisée pour le fonctionnement d’un réseau dont les tarifs d’utilisation sont fixés en application du même article 7 ;
« – 500 € par kilomètre de canalisation de transport d’autres hydrocarbures.
« IV. – Le redevable de la taxe déclare, au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition, les ouvrages, les installations et le nombre de kilomètres de canalisations exploitées par commune et par département.
« Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties, sûretés et privilèges sont régis comme en matière de cotisation foncière des entreprises. » ;
3° Au e du A du I de l’article 1641 dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011, après la référence : « 1519 H, », est insérée la référence : « 1519 HA, » ;
4° Après le 13° du I de l’article 1379 dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011, il est inséré un 13° bis ainsi rédigé :
« 13° bis La composante de
l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux
installations de gaz naturel liquéfié et aux stations de compression du réseau
de transport de gaz naturel, la moitié de la composante de cette imposition
relative aux stockages souterrains de gaz naturel et la moitié de la composante
relative aux canalisations de transport de gaz naturel et d'autres
hydrocarbures, prévues à l'article 1519 HA ; »
5° Au premier alinéa du I et à la fin du deuxième alinéa du V de l’article 1379‑0 bis dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011, la référence : « et 1519 H » est remplacée par les références : « , 1519 H et 1519 HA » ;
5° bis (nouveau) Après le V de l'article 1379‑0 bis, tel qu'il résulte de l'article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, il est inséré un V bis ainsi rédigé :
« V bis. – Sans préjudice des
dispositions du 2 du II de l'article 1609 quinquies C et du I bis
de l'article 1609 nonies C, les
établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre
perçoivent la moitié de la composante de l'imposition forfaitaire sur les
entreprises de réseaux relative aux stockages souterrains de gaz
naturel. » ;
6° Après le 5° du I de l’article 1586 dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011, il est inséré un 5° bis ainsi rédigé :
« 5° bis La fraction de la composante
de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux
stockages souterrains de gaz naturel, prévue à l'article 1519 HA, qui
n'est pas affectée à une commune ou à un établissement public de coopération
intercommunale à fiscalité propre, et la moitié de la composante de cette même
imposition relative aux canalisations de transport de gaz naturel et d'autres
hydrocarbures ; »
7° Après le e du I bis de l’article 1609 nonies C dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011, il est inséré un f ainsi rédigé :
« f) Aux installations de gaz naturel liquéfié, aux stockages souterrains de gaz naturel, aux canalisations de transport de gaz naturel, aux stations de compression du réseau de transport de gaz naturel et aux canalisations de transport d’autres hydrocarbures prévue à l’article 1519 HA ; ».
II. – (Supprimé)
Article 60 nonies
(Conforme)
I. – Après
le chapitre IV du titre III du livre III de la troisième partie du code général
des collectivités territoriales, il est inséré un chapitre IV bis ainsi rédigé :
« CHAPITRE
IV bis
« Péréquation des recettes fiscales
« Art. L. 3334-18. – I. – À
compter de 2011, il est créé un fonds national de péréquation des droits de
mutation à titre onéreux perçus par les départements en application de
l'article 1594 A du code général des impôts.
« Le
fonds est alimenté par deux prélèvements selon les modalités prévues aux II et
III. Il est réparti entre ses bénéficiaires selon les dispositions du V.
« II. – Sont
contributeurs au premier prélèvement les départements dont le montant par
habitant des droits perçus l'année précédente est supérieur à 0,75 fois le
montant moyen par habitant des droits perçus par l'ensemble des départements
cette même année.
« La
fraction du montant par habitant excédant 0,75 fois le montant moyen par
habitant de l'ensemble des départements fait l'objet d'un prélèvement en
fonction de taux progressifs. Le prélèvement est ainsi calculé :
« ‑ tous
les départements contributeurs sont prélevés d'un montant égal à 10 % de
la fraction du montant par habitant des droits du département supérieure à 0,75
fois et inférieure ou égale à une fois le montant par habitant de l'ensemble
des départements, multiplié par la population du département ;
« ‑ pour
les départements dont le montant par habitant des droits est supérieur à une
fois le montant par habitant de l'ensemble des départements, un prélèvement
additionnel égal à 12 % de la fraction du montant par habitant des droits
du département supérieure à une fois et inférieure ou égale à deux fois le
montant par habitant de l'ensemble des départements, multiplié par la
population du département est réalisé ;
« ‑ pour
les départements dont le montant par habitant des droits est supérieur à deux
fois le montant par habitant des droits de l'ensemble des départements, un
second prélèvement additionnel égal à 15 % de la différence entre le
montant par habitant des droits du département et deux fois le montant par
habitant de l'ensemble des départements, multiplié par la population du
département est réalisé.
« III. – Un
second prélèvement est calculé selon les modalités suivantes :
« 1° Pour
chaque département, il est calculé, chaque année, la différence entre :
« a) La somme des droits mentionnés au I
perçus par un département au cours de l'année précédente ;
« b) Et la moyenne des sommes de ces mêmes
droits perçus au titre des trois années précédant celle mentionnée au a.
« Pour
le calcul de cette différence à compter de 2012, la moyenne mentionnée au b est déterminée en ajoutant aux droits
perçus au titre des années 2008 à 2010 les montants mentionnés au cinquième
alinéa du 2° du 1 du II du 1.2 de l'article 78 de la
loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour
2010 ;
« 2° Le
département fait l'objet d'un second prélèvement lorsqu'il répond, au titre
d'une année, aux deux conditions suivantes :
« a) La différence mentionnée au
1° du présent III est supérieure à la moyenne mentionnée au b du 1° multipliée par deux fois le
taux prévisionnel, associé au projet de loi de finances de l'année, d'évolution
des prix à la consommation des ménages hors tabac ;
« b) Le montant par habitant des droits
mentionnés au I perçus par le département l'année précédente est supérieur à
0,75 fois la moyenne nationale du montant par habitant de ces mêmes droits
perçus par l'ensemble des départements cette même année.
« Ce
prélèvement est égal à la moitié de l'excédent constaté au a du présent 2°.
« IV. – Les
prélèvements définis aux II et au III sont effectués sur les douzièmes prévus
par l'article L. 3332‑1‑1. Le montant prélevé au titre de
chacun des deux prélèvements calculés aux II et III ne peut excéder, pour un
département contributeur, 5 % des droits perçus au titre de l'année
précédente.
« V. – Les
ressources du fonds national de péréquation des droits de mutation à titre
onéreux sont réparties, chaque année, entre les départements dont le potentiel
financier par habitant, tel que défini à l'article L. 3334‑6,
est inférieur à la moyenne des potentiels financiers par habitant de l'ensemble
des départements.
« Les
ressources du fonds sont réparties :
« 1° Pour
un tiers au prorata du rapport entre le potentiel financier par habitant de
l'ensemble des départements et le potentiel financier par habitant du
département ;
« 2° Pour
un tiers au prorata du rapport entre le potentiel financier par habitant de
l'ensemble des départements et le potentiel financier par habitant du
département multiplié par la population du département ;
« 3° Pour
un tiers au prorata du rapport entre le montant par habitant des droits de
mutation à titre onéreux perçus par l'ensemble des départements en application
de l'article
« VI. – Pour
l'application du présent article, la population à prendre en compte est celle
calculée en application de l'article L. 3334‑2.
« VII. – Un
décret en Conseil d'État fixe les modalités d'application du présent
article. »
II. – (Non modifié)
I. – Au chapitre II du titre III du livre III de la quatrième partie du même code, la section 4 devient la section 5 et il est rétabli une section 4 ainsi rédigée :
« Section 4
« Péréquation
des recettes fiscales
« Art. L. 4332‑9. – I. – Il est créé un Fonds national de péréquation de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises des régions et de la collectivité territoriale de Corse.
« I bis. – À compter de 2012, il est calculé chaque année le rapport entre le produit total de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises au titre de l’exercice précédent et celui de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises au titre de 2010.
« II. – 1. Pour chaque région et pour la collectivité territoriale de Corse, est calculée chaque année la différence entre :
« a) Le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises reçu en application de l’article 1599 bis du code général des impôts l’année précédente ;
« b) Le produit de cette même cotisation reçu en 2011, multiplié par le rapport défini au I bis.
« 2. Les ressources fiscales de la région ou de la collectivité territoriale de Corse sont diminuées d’un prélèvement au profit du fonds lorsque celle-ci répond aux deux conditions suivantes :
« a) La différence définie au 1 est positive ;
« b) La différence entre son potentiel financier par habitant et le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des régions et de la collectivité territoriale de Corse est positive.
« 3. Ce prélèvement est égal à la moitié de la différence définie au 1, dans la limite du produit du nombre d’habitants de la région ou de la collectivité territoriale de Corse par la différence définie au b du 2.
« Ce prélèvement est effectué sur les douzièmes prévus par l’article L. 4331‑2‑1.
« III. – Sont éligibles à un reversement des ressources du fonds les régions ou la collectivité territoriale de Corse dont le potentiel financier par habitant est inférieur à 0,85 fois le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des régions et de la collectivité territoriale de Corse.
« Les ressources du fonds sont réparties entre les collectivités éligibles :
« 1° Pour un sixième, au prorata de leur population ;
« 2° Pour un sixième, au prorata de l’effectif des élèves scolarisés dans les lycées publics et privés et de celui des stagiaires de la formation professionnelle de la collectivité concernée, inscrits dans les établissements de leur ressort ;
« 3° Pour un sixième, au prorata de leur superficie, retenue dans la limite du double du rapport entre, d’une part, leur population et, d’autre part, la densité de population moyenne de l’ensemble des régions et de la collectivité territoriale de Corse ;
« 4° Pour la moitié, au prorata de l’écart relatif entre leur potentiel financier par habitant et le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des régions et de la collectivité territoriale de Corse.
« Les versements sont effectués par douzièmes.
« IV. – Pour l’application du présent article, la population à prendre en compte est celle calculée en application de l’article L. 4332‑4‑1.
« V. – Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article. »
II. – Le
chapitre V du titre III du livre III de la troisième partie du même code est
complété par un article L. 3335-2 ainsi rédigé :
« Art. L. 3335-2. – I. – Il est créé un Fonds national de péréquation de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises des départements.
« I bis. – À compter de 2012, il est calculé chaque année le rapport entre le produit total de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises au titre de l’exercice précédent et celui de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises au titre de 2010.
« II. – 1.
Pour chaque département est calculé chaque année le produit de la cotisation
sur la valeur ajoutée des entreprises reçu en application de l’article 1586 du
code général des impôts l’année précédente, rapporté au nombre d’habitants du
département.
« 2.
Les recettes fiscales du département sont diminuées d’un prélèvement au profit
du fonds lorsque le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des
entreprises par habitant excède de deux fois au moins la moyenne nationale du
produit moyen de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises par habitant.
« 3. Ce prélèvement est égal à 1 % du produit de cotisation sur la valeur ajoutée de l’année considérée perçu par les départements.
« Ce prélèvement est effectué sur les douzièmes prévus par l’article L. 3332‑1‑1.
« III. – Sont éligibles à un reversement des ressources du fonds, les départements dont le potentiel financier par habitant est inférieur au potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements.
« Les ressources du fonds sont réparties entre les départements éligibles :
« 1° Pour un sixième, au prorata de leur population ;
« 2° Pour un sixième, au prorata de l’effectif du nombre de bénéficiaires de minima sociaux au cours de l’année précédant celle du prélèvement et de la population âgée de plus de soixante-quinze ans ;
« 3° Pour un sixième, au prorata de la longueur de la voirie départementale rapportée au nombre d’habitants de chaque département ;
« 4° Pour la moitié, au prorata de l’écart relatif entre leur potentiel financier par habitant et le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements.
« Les versements sont effectués par douzièmes.
« IV. – Pour l’application du présent article, la population à prendre en compte est celle calculée en application de l’article L. 3334‑2.
« V. – Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article. »
III
et IV. – (Non modifiés)
I. – À compter de 2012, il est
créé, à destination des communes et établissements publics de coopération
intercommunale à fiscalité propre, un fonds national de péréquation des
recettes fiscales intercommunales et communales.
II. – L’objectif de ressources
du fonds de péréquation en 2015 est fixé à 2 % des recettes fiscales des
communes et des établissements publics de coopération intercommunale.
En 2012, 2013 et 2014, les recettes du
fonds représentent respectivement 0,5 %, 1 %, et 1,5 % des
recettes fiscales des communes et des établissements publics de coopération
intercommunale.
II bis (nouveau). – Le fonds bénéficie d'un prélèvement sur les recettes des communes et des établissements publics de coopération intercommunale dont le potentiel financier par habitant est supérieur à une fois et demie le potentiel financier par habitant moyen, respectivement, de l'ensemble des communes et de l'ensemble des établissements publics de coopération intercommunale. Les potentiels financiers sont ceux définis aux articles L. 5211-30 et L. 2334-4 du code général des collectivités territoriales.
II ter (nouveau). – Le prélèvement, calculé afin d'atteindre chaque année l'objectif fixé au II, est réparti entre les établissements publics de coopération intercommunale, leurs communes membres et les communes qui ne sont pas membres de tels établissements au prorata de la part des recettes fiscales de chacune de ces trois catégories dans le total mentionné au II.
Le prélèvement, au sein de chacune des trois catégories, est réparti entre les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale au prorata de l'écart entre le potentiel financier par habitant de chaque commune ou établissement contributeur et le potentiel financier par habitant moyen national de sa catégorie.
II quater (nouveau). – Les sommes à la disposition du fonds sont réparties entre les établissements publics de coopération intercommunale dont le potentiel financier par habitant est inférieur au potentiel financier par habitant moyen de l'ensemble des établissements publics de coopération intercommunale au prorata des écarts avec ce potentiel moyen.
II quinquies (nouveau). – Chaque établissement public de coopération intercommunale reverse, chaque année, à ses communes membres, une fraction, qui ne peut être inférieure à 50 %, des sommes perçues du fonds national. Le montant de cette fraction est fixé par une délibération du conseil de l'établissement public de coopération intercommunale prise à la majorité qualifiée des deux tiers de ses membres. Elle est répartie selon des critères fixés librement par une délibération prise dans les mêmes conditions de majorité qualifiée.
II sexies (nouveau). – À compter de 2012, il est créé, à destination des communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, dans la région d'Île-de-France, un fonds de péréquation des recettes fiscales communales et intercommunales. L'objectif de ressources de ce fonds est fixé, dès 2012, à un niveau au moins égal à celui atteint en 2009 par le fonds de solidarité de la région d'Île-de-France mentionné à l'article L. 2531-12 du code général des collectivités territoriales, pour atteindre en 2015 une fois et demie ce niveau.
Il est alimenté au premier chef par les ressources provenant des prélèvements ci avant décrits. Il obéit à des règles de fonctionnement de prélèvement complémentaire et de péréquation internes autonomes en raison de la spécificité de la région d'Île-de-France.
II septies
(nouveau). – À compter de l’année 2012, les fonds départementaux
de péréquation de la taxe professionnelle perçoivent chaque année une dotation
de l’État dont le montant est égal à celui qui leur a été versé en 2011 au
titre des communes défavorisées, en application de l’article
III et IV. – (Supprimés)
V. – (Non modifié)
Articles 64,
64 bis, 64 ter, 65, 65 bis, 65 ter et 66
(Conformes)
Article 66 bis
Article 66 ter
(Conforme)
Article 66 quater A (nouveau)
Au troisième alinéa de l'article 1609 B du code général des impôts, le nombre : « 1 875 000 » est remplacé par le nombre : « 2 365 000 ».
Article 66 quater
(Supprimé)
Articles 66 quinquies et 66 sexies
(Conformes)
Article 66 septies (nouveau)
I. – L'article 1601 B du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, les mots : « visée au II » sont remplacés par les mots : « visée aux deuxième et troisième alinéas du II » ;
2° Le dernier alinéa est supprimé.
II. – L'article 1464 K du même code est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, les mots : « versement libératoire de l'impôt sur le revenu mentionné à l'article 151-0 » sont remplacés par les mots : « régime prévu à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale »;
2° Au troisième alinéa, les mots : « versement libératoire de l'impôt sur le revenu » sont remplacés par les mots : « régime prévu à l'article L. 133‑6‑8 du code de la sécurité sociale ».
III. – L'ordonnance n° 2003-1213 du 18 décembre 2003 relative aux mesures de simplification des formalités concernant les entreprises, les travailleurs indépendants, les associations et les particuliers employeurs est ainsi modifiée :
1° Dans l'intitulé du chapitre III et à la première phrase du premier alinéa du 1° du II et du III et au IV de l'article 8, les mots : « inscrits au répertoire des métiers » sont remplacés par les mots : « exerçant une activité artisanale » ;
2° Après le troisième alinéa du 1° du II de l'article 8, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Pour bénéficier du droit prévu à l'article L. 6312-2 du code du travail, les chefs d'entreprise exerçant une activité artisanale, ayant opté pour le régime prévu à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale, s'acquittent d'une contribution assise sur leur chiffre d'affaires et calculée en appliquant le taux fixé à l'article 1609 quinvicies du code général des impôts. »
IV. – Après la section VI bis du chapitre Ier bis du titre III de la deuxième partie du livre premier du code général des impôts, il est rétabli une section 7 ainsi rédigée :
« Section 7
« Contribution à la formation professionnelle des chefs d'entreprises individuelles exerçant une activité artisanale et bénéficiant du régime prévu à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale
« Art. 1609 quatervicies B. – Les chefs d'entreprise exerçant une activité artisanale, ayant opté pour le régime prévu à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale, consacrent chaque année au financement de leurs actions de formation, au sens des articles L. 6313-1 à L. 6313-11 et L. 6353-1 du code du travail, une contribution fixée à 0,3 % du montant annuel de leur chiffre d'affaires.
« Une partie de cette contribution, fixée à un taux de 0,124 % du chiffre d'affaires annuel, est affectée par les chambres régionales de métiers et de l'artisanat, les chambres de métiers et de l'artisanat de région et la chambre de métiers et de l'artisanat de Mayotte, au financement d'actions de formation, au sens des articles L. 6313-1 à L. 6313-11 et L. 6353-1 du code du travail, des chefs d'entreprises artisanales dans la gestion et le développement de celles-ci et gérée sur un compte annexe. Cette partie de la contribution n'est pas appelée pour les ressortissants du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
« L'autre partie de cette contribution, fixée à un taux de 0,176 % du chiffre d'affaires annuel, correspond à la contribution visée au quatrième alinéa du 1° du II de l'article 8 de l'ordonnance n° 2003-1213 du 18 décembre 2003 relative aux mesures de simplification des formalités concernant les entreprises, les travailleurs indépendants, les associations et les particuliers employeurs qui est affectée au fonds d'assurance-formation des chefs d'entreprise inscrits au répertoire des métiers visé au III du même article.
« Cette contribution est recouvrée par les organismes mentionnés aux articles L. 213-1 et L. 752-4 du code de la sécurité sociale selon les règles et sous les garanties et sanctions applicables au recouvrement des cotisations et contributions de sécurité sociale visées à l'article L. 133-6-8 du même code. Un arrêté conjoint du ministre chargé de la sécurité sociale et du ministre chargé de la formation professionnelle prévoit les modalités de la rémunération du service rendu par les organismes chargés du recouvrement de la contribution. »
V. – Le code du travail est ainsi modifié :
1° L'article L. 6331-48 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Les travailleurs indépendants ayant opté pour le régime prévu à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale consacrent chaque année au financement des actions définies à l'article L. 6313-1 du présent code, en sus des cotisations et contributions acquittées au titre de ce régime, une contribution égale à 0,1 % du montant annuel de leur chiffre d'affaires pour ceux qui relèvent du secteur du commerce et 0,2 % du montant annuel de leur chiffre d'affaires pour ceux qui ont une activité de prestation de service ou qui sont membres des professions libérales. Les versements de cette contribution sont effectués suivant la périodicité, selon les règles et sous les garanties et sanctions applicables au recouvrement des cotisations et contributions de sécurité sociale visées à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale. » ;
2° L'article L. 6331-49 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « de la contribution » sont remplacés par les mots : « des contributions » ;
b) Le second alinéa est supprimé ;
3° À l'article L. 6331-50, les mots : « La contribution » sont remplacés par les mots : « Les contributions » et les mots : « est versée » sont remplacés par les mots : « sont versées » ;
4° L'article L. 6331-51 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, après les mots : « La contribution », sont insérés les mots : « prévue aux premier et deuxième alinéas de l'article L. 6331‑48 » ;
b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les versements de la contribution mentionnée au troisième alinéa de l'article L. 6331-48 sont effectués suivant la périodicité, selon les règles et sous les garanties et sanctions applicables au recouvrement des cotisations et contributions de sécurité sociale visées à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale. » ;
5° À l'article L. 6331-52, les mots : « de la contribution » sont remplacés par les mots : « des contributions prévues à l'article L. 6331‑48 » ;
6° L'article L. 6331-54 est ainsi modifié :
a) Après les mots : « la contribution », sont insérés les mots : « prévue aux premier et deuxième alinéas de l'article L. 6331-48 » et après la référence : « 1601 B », est insérée la référence : « et du c de l'article 1601 » ;
b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Pour les chefs d'entreprise exerçant une activité artisanale ayant opté pour le régime prévu à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale, la contribution mentionnée au troisième alinéa de l'article L. 6331‑48 est versée dans les conditions prévues à l'article L. 1609 quatervicies B du code général des impôts. »
Article 66 octies (nouveau)
Le code des douanes est ainsi modifié :
1° La dernière ligne de la dernière colonne du tableau B du 1 de l'article 265 est ainsi rédigée : « 17,29 à compter du 1er janvier 2011 » ;
2° Au deuxième alinéa du 1 de l'article 265 bis A, le tableau est ainsi rédigé :
DÉSIGNATION DES PRODUITS |
RÉDUCTION (en
euros par hectolitre) |
||
|
Année |
||
|
2011 |
2012 |
2013 |
1. Esters méthyliques d'huile végétale incorporés au gazole ou au fioul domestique |
8, 00 |
8, 00 |
8, 00 |
2. Esters méthyliques d'huile animale incorporés au gazole ou au fioul domestique |
8, 00 |
8, 00 |
8, 00 |
3. Contenu en alcool des dérivés de l'alcool éthylique incorporés aux supercarburants dont la composante alcool est d'origine agricole, sous nomenclature douanière combinée NC 220710 |
14, 00 |
14, 00 |
14, 00 |
4. Alcool éthylique d'origine agricole, sous nomenclature douanière combinée NC 220710, incorporé aux supercarburants ou au superéthanol E85 repris à l'indice d'identification 55 |
14, 00 |
14, 00 |
14, 00 |
5. Biogazole de synthèse |
8, 00 |
8, 00 |
8, 00 |
6. Esters éthyliques d'huile végétale incorporés au gazole ou au fioul domestique |
14, 00 |
14, 00 |
14, 00 |
Article 66 nonies (nouveau)
I. ‑ L'article 266 sexies du même code est complété par un IV ainsi rédigé :
« IV. – À compter de 2012, le tiers du produit de la taxe due par les personnes mentionnées au 6 du I est prélevé sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales en vue de financer des opérations destinées à la protection de l'environnement ou à l'entretien des voiries municipales menées par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale.
« Le comité des finances locales répartit les recettes définies au premier alinéa en fonction du montant de taxe perçu sur chaque site et :
« 1° Pour moitié au moins, au profit des communes sur le territoire desquelles sont extraits les matériaux soumis à la taxe ;
« 2° Pour le reliquat, au profit des communes concernées par les risques et inconvénients causés par l'extraction desdits matériaux.
« Lorsque les communes visées aux 1° et 2° ont délégué leurs compétences en matière de protection de l'environnement à un établissement public de coopération intercommunale, les recettes sont versées à cet établissement qui les consacre à des opérations de même nature bénéficiant à ces communes.
« Un décret en Conseil d'État fixe :
« a) Les critères de désignation des communes visées au 2° ;
« b) Les critères de définition des opérations destinées à la protection de l'environnement ou à l'entretien des voiries municipales susceptibles d'être financées par le produit des recettes affectées ;
« c) Les autres modalités de répartition des recettes entre les communes et les établissements publics de coopération intercommunale. »
II. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2012.
Article 66 decies (nouveau)
L'article L. 2333‑76 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Afin de créer et de mettre à jour leur fichier des redevables, les collectivités locales qui souhaitent instaurer et gérer elles‑mêmes une redevance d'enlèvement des ordures ménagères bénéficient d'un accès gratuit aux bases de données gérées par les services fiscaux pour gérer les impôts locaux dans un délai de trois mois après la demande. »
II. – Autres
mesures
I. – (Non modifié)
II. – Le premier alinéa de l’article L. 766‑9 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :
« Le
budget de l’action sanitaire et sociale est financé, pour l’action visée
au 1° de l’article L. 766‑4‑1, [ ] par
Article 67 bis (nouveau)
Nonobstant l’octroi de bourses scolaires, la prise en charge par l’État des frais de scolarité des enfants français scolarisés dans un établissement d’enseignement français à l'étranger ne peut excéder un plafond, par établissement, déterminé par décret pris après avis de l'Assemblée des Français de l’étranger et, au plus tard, le 31 juillet 2011.
Le plafond est déterminé selon les frais de scolarité pratiqués l’année de référence fixée par le décret ; il est ajusté annuellement par arrêté, pour tenir compte notamment des variations des changes et des conditions locales d'existence.
Article 67 ter (nouveau)
Le Gouvernement joint au projet de loi de finances de l’année une annexe faisant apparaître au sein des crédits destinés à l’aide à la scolarité des élèves français dans les établissements d’enseignement français à l’étranger la part affectée à la prise en charge des frais de scolarité et la part affectée aux bourses scolaires.
Article 67 quater (nouveau)
Le Gouvernement présente au Parlement, au plus tard le 30 juin 2011, un rapport sur les conséquences de la prise en charge par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger des contributions employeur pour pensions civiles des personnels titulaires de l’État qui lui sont détachés. Ce rapport évalue la capacité de l’agence à supporter la croissance de cette dépense sur le long terme, en tenant compte du niveau des moyens versés par l’État au titre de la compensation de cette prise en charge.
Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales
(Conforme)
Article 68 bis
I. – (Non modifié)
II. – L’augmentation maximale du produit de la taxe mentionnée à l’article L. 514‑1 du code rural et de la pêche maritime est fixée, pour 2011, à 2 %.
Aide publique au développement
Article 68 ter
A (nouveau)
Après le 19ème alinéa de l'article 128 de la loi n° 2005‑1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005, sont insérés six alinéas ainsi rédigés :
« – une présentation détaillée de l'évolution à titre rétrospectif sur les cinq dernières années et de façon prévisionnelle pour la durée de la programmation triennale des finances publiques :
« a. De l'effort français d'aide publique au développement en proportion du revenu national brut comparé avec celui des autres États membres du Comité d'aide au développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques ;
« b. De la répartition entre les principaux instruments de coopération des crédits consacrés à l'aide au développement tels qu'ils sont présentés dans les documents budgétaires et de l'aide publique au développement qui en résulte, permettant d'identifier les moyens financiers respectivement affectés à l'aide multilatérale, communautaire et bilatérale, à l'aide bilatérale qui fait l'objet d'une programmation, ainsi qu'aux subventions, dons, annulations de dettes et prêts ;
« c. De la répartition de ces instruments par secteurs, par zones d'intervention de la coopération française et par catégories de pays selon leur revenu ;
« d. Du montant net et brut des prêts ;
« – un
récapitulatif des engagements internationaux de
Anciens combattants,
mémoire et liens avec
Article 68 ter
(Conforme)
Article 68 quater A (nouveau)
L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre transmet au Parlement, au plus tard le 30 juin 2011, les résultats de l’étude menée par ses services dans douze départements visant à dénombrer les anciens combattants les plus démunis susceptibles de bénéficier d’une allocation différentielle sur le modèle de l’allocation existante pour les conjoints survivants.
Sur la base de cette étude, le Gouvernement présente au Parlement, avant le 30 septembre 2011, un rapport évaluant l’intérêt de créer une telle allocation différentielle pour les anciens combattants, ressortissants de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.
Article 68 quater B (nouveau)
I. – Aux deuxième et cinquième alinéas de l'article L. 256 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, le nombre : « 43 » est remplacé par le nombre : « 44 ».
II. – Le I entre en vigueur à compter du 1er juillet 2011.
Culture
Article 68 quater
(Conforme)
(Conforme)
Article 69 bis (nouveau)
À compter du 1er janvier 2011, les dispositions de l'article L. 83 du code des pensions civiles et militaires de retraite bénéficiant aux marins‑pompiers de Marseille ayant fait valider leurs droits à la retraite à compter du 13 août 2004 s'appliquent également aux marins‑pompiers de Marseille ayant fait valider leurs droits à la retraite avant cette même date, dans les conditions prévues par un décret en Conseil d'État.
Direction de l'action du Gouvernement
Article 69 ter (nouveau)
Avant le 1er janvier 2012, le Gouvernement remet au Parlement un rapport présentant l'état des connaissances sur le lien entre l'usage de drogues et les pathologies mentales, et étudiant l'état de santé mentale des usagers de drogues en France et les conditions de leur prise en charge.
Écologie, développement et aménagement durables
Au premier alinéa du 2° de l'article L. 4316‑4
du code des transports, le taux : « 4,6 euros » est
remplacé par le taux : « 7 euros ».
Articles 71, 71 bis et 72 à 73 bis
(Conformes)
Économie
Article 73 ter
(Conforme)
Enseignement scolaire
Article 73 quater
(Conforme)
Immigration, asile et intégration
I
et II. – (Non modifiés)
III. – 1.
À la fin de l'avant-dernière phrase du deuxième alinéa de l'article L. 311-9 du
même code, les mots : « ou par l'établissement public appelé à lui
succéder » et à la fin du premier alinéa de l'article L. 311-15 dudit
code, les mots : « ou de l'établissement public appelé à lui succéder »
sont supprimés.
2. À la première phrase du premier alinéa du A, à la première phrase du B et au C de l'article L. 311-13 du même code, les mots : « l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations ou de l'établissement public appelé à lui succéder » et au D du même article, les mots : « l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations ou à l'établissement public appelé à lui succéder » sont remplacés par les mots : « l'Office français de l'immigration et de l'intégration ».
IV
et V – (Non modifiés)
Article 74 bis (nouveau)
L'article L. 731-2 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Le bénéfice de l'aide juridictionnelle peut être demandé au plus tard dans le délai d'un mois à compter de la réception par le requérant de l'accusé de réception de son recours, lequel l'informe des modalités de cette demande. »
Articles 75 et 75 bis
(Conformes)
Médias, livre et industries culturelles
Le
premier alinéa du VI de l’article 53 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre
1986 relative à la liberté de communication est ainsi modifié :
1°
À la deuxième phrase, les mots : « de l’extinction de la diffusion
par voie hertzienne terrestre en mode analogique des services de télévision mentionnés
au même I sur l’ensemble du territoire métropolitain » sont remplacés par
les mots : « du 1er janvier 2016 » ;
2°
À la dernière phrase, après le mot : « publicitaires », sont
insérés les mots : « entre vingt heures et six heures » ;
3°
Il est ajouté une phrase ainsi rédigée :
« Sous cette même réserve, cette disposition s'applique également à ces programmes, entre six heures et vingt heures à compter du 1er janvier 2016. »
Article 76 bis (nouveau)
À la dernière phrase du premier alinéa du I de l'article 53 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 précitée, les mots : « peut être » sont remplacés par le mot : « est ».
Article 76 ter (nouveau)
Le premier alinéa du VI de l'article 53 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 précitée est ainsi modifié :
1° Au début de la première phrase, sont ajoutés les mots : « Sous réserve des contraintes liées au décalage horaire de leur reprise en outre-mer, ... (le reste sans changement) » ;
2° À la dernière phrase, après les mots : « les programmes », sont insérés les mots : « des services régionaux et locaux » et après les mots : « télévision privée », sont insérés les mots : « à vocation locale ».
I. – (Non modifié)
II. – La
sixième partie du code général des collectivités territoriales est complétée
par un livre V ainsi rédigé :
« Livre V
« Polynésie française
« Art. L. 6500. – L’État
verse annuellement à
« Son montant est fixé à 90 552 000 € pour l’année 2011. Il évolue à compter de 2012 comme la dotation globale de fonctionnement mentionnée à l’article L. 1613-1. La dotation annuelle fait l’objet de versements mensuels. »
III. – Le paragraphe 3 de la sous-section 3 de la section 4 du chapitre III du titre VII du livre V de la deuxième partie du même code est complété par un sous-paragraphe 5 ainsi rédigé :
« Sous-paragraphe 5
« Dotation territoriale pour l’investissement des communes
« L. 2573‑54‑1. – Il est institué une
dotation territoriale pour l’investissement au profit des communes de
« Cette dotation est affectée au financement des projets des communes et de leurs établissements en matière de traitement des déchets, d’adduction d’eau, d'assainissement des eaux usées, d'adaptation ou d'atténuation face aux effets du changement climatique et des projets de constructions scolaires préélémentaires et élémentaires. Elle est perçue directement par le fonds intercommunal de péréquation mentionné à l’article L. 2573-51.
« Son montant est fixé à 9 055 200 € en 2011. Il évolue à compter de 2012 selon les critères définis à l’article L. 2334‑32 pour la dotation d’équipement des territoires ruraux.
« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article. »
Article 77 bis A (nouveau)
Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er octobre 2011, une étude présentant les différentes possibilités d'augmenter la participation financière de l'activité spatiale au développement des collectivités territoriales, en particulier guyanaises, tout en préservant sa compétitivité.
Article 77 bis
I. – Le code général de la propriété des personnes publiques est ainsi modifié :
1° L’avant-dernier alinéa de l’article L. 3211‑7 est supprimé ;
2° Le livre Ier de la cinquième partie est complété par un titre V ainsi rédigé :
« Titre V
« Dispositions particulières au domaine privé de l’État en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion
« Chapitre
unique
« Art.
L. 5151‑1. – Dans les départements de
« L’avantage financier résultant de la décote est exclusivement et en totalité répercuté sur le prix de revient des logements locatifs sociaux réalisés sur le terrain aliéné.
« L’État peut également procéder à l’aliénation de terrains de son domaine privé à un prix inférieur à la valeur vénale par application d’une décote lorsque ces terrains sont destinés à l’aménagement d’équipements collectifs. Le montant de la décote est fixé à 100 % de la valeur vénale du terrain.
« L’acte d’aliénation prévoit en cas de non-réalisation du programme de logements locatifs sociaux ou de l’aménagement d’équipements collectifs dans le délai de cinq ans à compter de l’aliénation la résolution de la vente sans indemnité pour l’acquéreur, ainsi que le montant des indemnités contractuelles applicables.
« Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article. » ;
3° Au 3° de l’article L. 5211‑1, après la référence : « L. 3111‑2, », est insérée la référence : « L. 3211‑7, » ;
4° L’article L. 5241‑1‑1 est abrogé ;
5° La section 2 du chapitre Ier du titre IV du livre II de la cinquième partie est complétée par un article L. 5241‑6 ainsi rédigé :
« Art. L. 5241‑6. – À Saint-Pierre-et-Miquelon, l’État peut procéder à l’aliénation de terrains de son domaine privé à un prix inférieur à la valeur vénale par application d’une décote lorsque ces terrains sont destinés à la réalisation de programmes de construction de logements, dont 50 % au moins de logements sociaux tels que définis au II de l’article 87 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale. Le montant de la décote est fixé à 100 % de la valeur vénale du terrain.
« L’avantage financier résultant de la décote est exclusivement et en totalité répercuté sur le prix de revient des logements locatifs sociaux réalisés sur le terrain aliéné.
« L’État peut également procéder à l’aliénation de terrains de son domaine privé à un prix inférieur à la valeur vénale par application d’une décote lorsque ces terrains sont destinés à l’aménagement d’équipements collectifs. Le montant de la décote est fixé à 100 % de la valeur vénale du terrain.
« L’acte d’aliénation prévoit en cas de non-réalisation du programme de logements locatifs sociaux ou de l’aménagement d’équipements collectifs dans le délai de cinq ans à compter de l’aliénation la résolution de la vente sans indemnité pour l’acquéreur, ainsi que le montant des indemnités contractuelles applicables.
« Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article. » ;
6° La sous-section 2 de la section 1 du chapitre II du titre IV du livre III de la cinquième partie est complétée par un article L. 5342‑13 ainsi rédigé :
« Art. L. 5342‑13. – À Mayotte, l’État peut procéder à l’aliénation de terrains de son domaine privé à un prix inférieur à la valeur vénale par application d’une décote lorsque ces terrains sont destinés à la réalisation de programmes de construction de logements, dont 50 % au moins de logements sociaux tels que définis au II de l’article 87 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale. Le montant de la décote est fixé à 100 % de la valeur vénale du terrain.
« L’avantage financier résultant de la décote est exclusivement et en totalité répercuté sur le prix de revient des logements locatifs sociaux réalisés sur le terrain aliéné.
« L’État peut également procéder à l’aliénation de terrains de son domaine privé à un prix inférieur à la valeur vénale par application d’une décote lorsque ces terrains sont destinés à l’aménagement d’équipements collectifs. Le montant de la décote est fixé à 100 % de la valeur vénale du terrain.
« L’acte d’aliénation prévoit en cas de non-réalisation du programme de logements locatifs sociaux ou de l’aménagement d’équipements collectifs dans le délai de cinq ans à compter de l’aliénation la résolution de la vente sans indemnité pour l’acquéreur, ainsi que le montant des indemnités contractuelles applicables.
« Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article. »
II. – À Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, l’État peut procéder à l’aliénation de terrains de son domaine privé à un prix inférieur à la valeur vénale par application d’une décote lorsque ces terrains sont destinés à la réalisation de programmes de construction de logements, dont 50 % au moins sont réalisés en logements à vocation sociale tels qu’ils sont définis par la réglementation locale en vigueur, ou à la réalisation d’aménagement d’équipements collectifs. Le montant de la décote est fixé à 100 % de la valeur vénale du terrain.
L’avantage financier résultant de la décote est exclusivement et en totalité répercuté sur le prix de revient des logements locatifs sociaux réalisés sur le terrain aliéné.
L’acte d’aliénation prévoit en cas de non-réalisation du programme de logements locatifs sociaux ou de l’aménagement d’équipements collectifs dans le délai de cinq ans à compter de l’aliénation la résolution de la vente sans indemnité pour l’acquéreur, ainsi que le montant des indemnités contractuelles applicables.
III. – En Nouvelle-Calédonie, en Polynésie Française et dans les îles Wallis et Futuna, l’État peut procéder à l’aliénation de terrains de son domaine privé à un prix inférieur à la valeur vénale par application d’une décote lorsque ces terrains sont destinés à la réalisation de programmes de construction de logements, dont 50 % au moins sont réalisés en logements à vocation sociale tels qu’ils sont définis par la réglementation locale en vigueur, ou à la réalisation d’aménagement d’équipements collectifs. Le montant de la décote est fixé à 100 % de la valeur vénale du terrain.
L’avantage financier résultant de la décote est exclusivement et en totalité répercuté sur le prix de revient des logements locatifs sociaux réalisés sur le terrain aliéné.
L’acte d’aliénation prévoit en cas de non-réalisation du programme de logements locatifs sociaux ou de l’aménagement d’équipements collectifs dans le délai de cinq ans à compter de l’aliénation la résolution de la vente sans indemnité pour l’acquéreur, ainsi que le montant des indemnités contractuelles applicables.
IV. – (Non modifié)
V (nouveau). – À la deuxième phrase du 3° de l'article L. 5142-1, les mots : « à la date de la première cession gratuite » sont remplacés par les mots : « pour chaque période de dix années à compter de la date de la première cession gratuite ».
Article 77 ter A (nouveau)
Les réductions d’impôt prévues aux articles 199 undecies C et 217 undecies du code général des impôts peuvent être cumulées avec l’octroi de subventions et de prêts pour la construction, l’acquisition et l’amélioration de logements locatifs aidés.
Articles 77 ter
à 77 quinquies
(Conformes)
Article 77 sexies (nouveau)
Au III de l'article 88 de la
loi n° 2007‑1824 du 25 décembre 2007 de finances rectificative
pour 2007, la date : « 1er janvier 2011 » est
remplacée par la date : « 1er janvier 2012 ».
Recherche et enseignement supérieur
(Conforme)
Relations avec les collectivités territoriales
(Conforme)
Le même code est ainsi modifié :
1° A (nouveau) Au troisième alinéa de l'article L. 2334‑2, les mots : « en 2009 et en 2010 » sont remplacés par les mots : « en 2009, 2010 et 2011 » ;
1° L’article L. 2334‑7 est ainsi modifié :
a) Au deuxième alinéa du 1°, les mots : « Pour 2005 » sont remplacés par les mots : « Pour 2011 », le montant : « 60 € » est remplacé par le montant : « 64,46 € » et le montant : « 120 € » est remplacé par le montant : « 128,93 € » ;
b) Le dernier alinéa du 1° est supprimé ;
c) Au 2°, à la première phrase, le montant : « 3 € » est remplacé par le montant : « 3,22 € », l’année : « 2005 » est remplacée par l’année : « 2011 », le montant : « 5 € » est remplacé par le montant : « 5,37 € » et la deuxième phrase est supprimée ;
d) La dernière phrase du premier alinéa du 3° est ainsi rédigée :
« En 2011, ces montants sont identiques à ceux perçus au titre de 2010, après minoration, le cas échéant, en application du 1.2.4.2 de l’article 77 de la loi n° 2009‑1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 et majoration, le cas échéant, en application du II du 6 du même article. » ;
e) Le quatrième alinéa du 4° est ainsi rédigé :
« En 2011, les communes dont le potentiel fiscal par habitant est inférieur à 0,75 fois le potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national bénéficient d’une attribution au titre de leur complément de garantie égale à celle perçue en 2010. La somme des attributions au titre du complément de garantie des communes dont le potentiel fiscal par habitant est supérieur ou égal à 0,75 fois le potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national est minorée de 130 millions d’euros en 2011 par rapport à 2010. Cette minoration des attributions est répartie parmi les communes concernées en proportion de leur population et de l’écart relatif entre le potentiel fiscal par habitant de la commune et le potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national. Cette minoration ne peut être supérieure à 6 % du complément de garantie perçu l’année précédente. » ;
f) Le 5° est inséré après le quatrième alinéa du 4° ;
g) La seconde phrase du cinquième alinéa du 4° est ainsi rédigée :
« À compter de 2011, pour le calcul de ce taux de référence, il n’est pas tenu compte de l’évolution de la dotation forfaitaire liée aux variations de la population telle que définie par l’article L. 2334‑2, ni des évolutions liées aux éventuelles minorations des composantes de la dotation forfaitaire prévues aux 3° et 4°. » ;
h et i) (Supprimés)
j) Après l’année : « 2007 », la fin de la dernière phrase du seizième alinéa est remplacée par une phrase ainsi rédigée :
« À compter de 2011, le montant de cette dotation est égal à son montant versé au titre de 2010. » ;
2° L’article L. 3334‑3 est ainsi rédigé :
« Art. L. 3334‑3. – Chaque département reçoit une dotation forfaitaire.
« À compter de 2005, la dotation forfaitaire de chaque département, à l’exception du département de Paris, est constituée d’une dotation de base et, le cas échéant, d’une garantie.
« En 2011, chaque département perçoit une dotation de base par habitant égale à 74,02 €.
« Il perçoit, le cas échéant, une garantie égale en 2005 à la différence entre le montant qu’il aurait perçu en appliquant à sa dotation forfaitaire de 2004 un taux de progression égal à 60 % du taux de croissance de l’ensemble des ressources de la dotation globale de fonctionnement, d’une part, et sa dotation de base pour 2005, d’autre part.
« En 2011, le montant de la garantie est égal à celui perçu en 2010.
« En 2011, la dotation forfaitaire du département de Paris est égale à la dotation forfaitaire perçue en 2010. » ;
2° bis À la deuxième phrase du deuxième alinéa des articles L. 6264‑3 et L. 6364‑3, les références : « aux premier, troisième, quatrième et cinquième alinéas de » sont remplacées par le mot : « à » ;
3° L’article L. 3334‑7‑1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« En 2011, le montant de la dotation de compensation est égal, pour chaque département, au montant perçu en 2010. » ;
4° L’article L. 4332‑7 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« En 2011, le montant de la dotation forfaitaire de chaque région est égal au montant perçu en 2010 diminué d’un taux de 0,12 %. » ;
5° Le II de l’article L. 5211‑29 est ainsi modifié :
a) Les quatre premiers alinéas sont ainsi rédigés :
« À compter de 2011, la dotation moyenne par habitant de la catégorie des communautés d’agglomération est égale à 45,40 €.
« À compter de 2011, la dotation moyenne par habitant de la catégorie des communautés de communes ne faisant pas application des dispositions de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est égale à 20,05 € par habitant.
« À compter de 2011, la dotation moyenne par habitant de la catégorie des communautés de communes faisant application des dispositions du même article 1609 nonies C est égale à 24,48 € par habitant.
« À compter de 2011, la dotation par habitant de la catégorie des communautés de communes qui remplissent les conditions visées à l’article L. 5214‑23‑1 du présent code est majorée d’une somme lui permettant d’atteindre 34,06 €. » ;
b) La dernière phrase de l’avant-dernier alinéa est ainsi rédigée :
« À compter de 2011, le montant moyen par habitant correspondant à la majoration est égal à celui perçu en 2010. » ;
6° Le septième alinéa du I de l’article L. 5211‑30 est ainsi rédigé :
« À compter de 2011, le montant de la dotation totale par habitant due à chaque communauté urbaine est égal à celui perçu en 2010. » ;
7° L’article L. 5334‑16 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« À compter de 2011, le potentiel financier des communes concernées est calculé conformément aux dispositions de l’article L. 2334‑4. » ;
8° À la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 5842‑8, les mots : « , telle que fixée par le comité des finances locales » sont supprimés ;
9° Le III de l’article L. 5211‑30 est complété par un 3° ainsi rédigé :
« 3° En 2011, pour le calcul du coefficient d’intégration fiscale tel que défini dans le présent article, sont retenus en lieu et place des recettes de taxe professionnelle les produits de compensation relais perçus en 2010 par les communes et établissements publics de coopération intercommunale en application du II de l’article 1640 B du code général des impôts. » ;
10° Les deux dernières phrases de l’article L. 2334‑11 sont remplacées par une phrase ainsi rédigée :
« La garantie calculée conformément à l’article L. 2334‑7 et le montant mentionné au 3° du même article perçus par la commune fusionnée la première année sont calculés conformément à ce même article, après addition des montants respectifs perçus à ce titre l’année précédente par les communes qui fusionnent. »
I. – Le même code est ainsi modifié :
1° L’article L. 2334‑13 est ainsi modifié :
a) Au début de la dernière phrase du cinquième alinéa, les mots : « En 2009 et en 2010 » sont remplacés par les mots : « À compter de 2009 » ;
b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« En 2011, les montants mis en répartition au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale et de la dotation de solidarité rurale augmentent respectivement de 77 millions d’euros et de 50 millions d’euros par rapport aux montants mis en répartition en 2010. » ;
2° La seconde phrase du second alinéa de l’article L. 2334‑18‑1 est ainsi rédigée :
« À titre dérogatoire, le présent alinéa ne s’applique pas de 2009 à 2011. » ;
3° Les trois derniers alinéas de l’article L. 2334‑18‑2 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :
« À compter de 2009, les communes éligibles au titre de l’article L. 2334‑16 perçoivent une dotation égale à celle perçue l’année précédente, majorée, le cas échéant, de l’augmentation prévue à l’article L. 2334‑18‑4. Pour les communes situées dans la première moitié des communes de la catégorie des communes de 10 000 habitants et plus, classées en fonction de l’indice synthétique de ressources et de charges défini à l’article L. 2334‑17, la dotation est égale à celle perçue l’année précédente, augmentée du taux prévisionnel, associé au projet de loi de finances de l’année de versement, d’évolution des prix à la consommation des ménages hors tabac et majorée, le cas échéant, de l’augmentation prévue à l’article L. 2334‑18‑4. Les communes qui n’étaient pas éligibles à la dotation l’année précédant l’année de versement bénéficient d’une attribution calculée en application du présent article. » ;
4° Au
début du premier alinéa de l'article L. 2334-18-4, les mots : « En
2009 et en 2010 » sont remplacés par les mots : « En 2010 et en
2011 » ;
5° (nouveau) La section 1 du chapitre IV du titre III du livre III de la deuxième partie est ainsi modifiée :
a) Au second alinéa de l'article L. 2334-20, le mot : « deux » est remplacé par le mot « trois » et il est ajouté une phrase ainsi rédigée :
« La variation annuelle de la dotation de solidarité rurale est répartie par le Comité des finances locales entre ces trois fractions. » ;
b) Après l'article L. 2334-22, il est inséré un article L. 2334-22-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 2334-22-1. – La troisième fraction de la dotation de solidarité rurale est attribuée aux dix mille premières communes de moins de 10 000 habitants, parmi celles éligibles au moins à l’une des deux premières fractions de la dotation de solidarité rurale, classées en fonction croissante du rapport entre leur potentiel financier par habitant et le potentiel financier moyen par habitant des communes appartenant au même groupe démographique.
« Le montant attribué à ces communes au titre de cette fraction est calculé dans les conditions prévues à l’article L. 2334-22. » ;
6° (nouveau) L'article L. 2334-41 est ainsi modifié :
a) Au deuxième alinéa, après les mots : « les communes de métropole éligibles », sont insérés les mots : « l'année précédente » ;
b) Le cinquième alinéa est ainsi rédigé :
« Les attributions sont arrêtées par le représentant de l'État dans le département, sous forme de subventions. Ces subventions sont attribuées en vue de la réalisation de projets d'investissement ou d'actions dans le domaine économique et social. La subvention accordée ne doit pas avoir pour effet de faire prendre en charge tout ou partie des dépenses de personnel de la commune. Le représentant de l'État dans le département arrête les attributions de subventions sur la base d'objectifs prioritaires fixés chaque année par le Premier ministre après avis du Conseil national des villes. »
II. – (Non modifié)
I. – Le chapitre IV du titre III du livre III de la deuxième partie du même code est ainsi modifié :
1° L’intitulé de la section 4 est ainsi rédigé : « Dotation d’équipement des territoires ruraux » ;
1° bis L’article L. 2334‑35‑1 est abrogé ;
2° La section 5 est abrogée ;
3° La section 6 devient la section 5 et les articles L. 2334‑41 et L. 2334‑42 deviennent respectivement les articles L. 2334‑40 et L. 2334‑41 ;
3° bis Au quatrième alinéa de l’article L. 2334‑41, la référence : « L. 2334‑42 » est remplacée par la référence : « L. 2334‑41 » ;
3° ter fin de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334‑42, la référence : « L. 2334‑41 » est remplacée par la référence : « L. 2334‑40 » ;
4° Les articles L. 2334‑32 à L. 2334‑35 et L. 2334-36 à L. 2334‑39 sont ainsi rédigés :
« Art. L. 2334‑32. – Il est institué une dotation budgétaire, intitulée dotation d’équipement des territoires ruraux, en faveur des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des communes répondant aux critères indiqués à l’article L. 2334‑33. Le montant de cette dotation est fixé à 615 689 257 € pour 2011. À compter de 2012, chaque année, la loi de finances détermine le montant de cette dotation par application du taux de croissance de la formation brute de capital fixe des administrations publiques prévu pour l’année à venir, tel qu’il est estimé dans la projection économique présentée en annexe au projet de loi de finances de l’année.
« Art. L. 2334‑33. – Peuvent bénéficier de la dotation d’équipement des territoires ruraux :
« 1° Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre :
« a) Dont la population n’excède pas 20 000 habitants dans les départements de métropole et 35 000 habitants dans les départements d’outre-mer ;
« b) Dont la population est supérieure à 20 000 habitants dans les départements de métropole et 35 000 habitants dans les départements d’outre-mer et n’excède pas 60 000 habitants, et dont :
« – soit toutes les communes répondent aux critères d’éligibilité indiqués au 2° ;
« – soit le potentiel fiscal moyen par habitant est inférieur à 1,3 fois le potentiel fiscal moyen par habitant de l’ensemble des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de même catégorie et dont toutes les communes ont une population inférieure à 15 000 habitants ;
« 2° Les communes :
« a) Dont la population n’excède pas 2 000 habitants dans les départements de métropole et 3 500 habitants dans les départements d’outre-mer ;
« b) Dont la population est supérieure à 2 000 habitants dans les départements de métropole et 3 500 habitants dans les départements d’outre-mer et n’excède pas 20 000 habitants dans les départements de métropole et 35 000 habitants dans les départements d’outre-mer et dont le potentiel financier moyen par habitant est inférieur à 1,3 fois le potentiel financier moyen par habitant de l’ensemble des communes dont la population est supérieure à 2 000 habitants et n’excède pas 20 000 habitants ;
« c) Les communes de Saint-Pierre-et-Miquelon bénéficient de la dotation.
« Art. L. 2334‑34. – Les circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna, les communes ainsi que leurs groupements dont la population est inférieure à 60 000 habitants des collectivités d’outre-mer, de Nouvelle-Calédonie et de la collectivité territoriale de Mayotte bénéficient d’une quote-part de la dotation d’équipement des territoires ruraux dont le montant est calculé par application au montant total de cette dotation du rapport, majoré de 33 %, existant entre la population de chacune des collectivités et groupements intéressés et la population nationale, telle qu’elle résulte du dernier recensement de population. Le montant de cette quote-part évolue au moins comme la masse totale de la dotation d’équipement des territoires ruraux mise en répartition.
« Art. L. 2334‑35. – Après constitution de la quote-part au profit des circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna, des communes ainsi que des groupements de communes des collectivités d’outre-mer, de Nouvelle-Calédonie et de la collectivité territoriale de Mayotte mentionnée à l’article L. 2334‑34, les crédits de la dotation d’équipement des territoires ruraux sont répartis entre les départements :
« 1° Pour 70 % du montant total de la dotation :
« a) À raison de 50 % en fonction de la population regroupée des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre éligibles ;
« b) À raison de 50 % en fonction du rapport, pour chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre éligible, entre le potentiel fiscal moyen par habitant des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de sa catégorie et son potentiel fiscal moyen par habitant ;
« 2° Pour 30 % du montant total de la dotation :
« a) À raison de 50 % répartis entre les départements, en proportion du rapport entre la densité moyenne de population de l’ensemble des départements et la densité de population du département, le rapport pris en compte étant plafonné à 10 ;
« b) À raison de 50 % en fonction du rapport, pour chaque commune éligible, entre le potentiel financier moyen par habitant de l’ensemble des communes appartenant au même groupe démographique et son potentiel financier moyen par habitant.
« La population à prendre en compte pour l’application du présent article est celle définie à l’article L. 2334‑2.
« Les données servant à la détermination des collectivités éligibles à la dotation d’équipement des territoires ruraux ainsi qu’à la répartition des crédits de cette dotation sont relatives à la dernière année précédant l’année de répartition.
« Le montant de l’enveloppe calculée selon les critères définis aux 1° et 2° doit être au moins égal à 90 % et au plus égal à 110 % du montant de l’enveloppe versée au département l’année précédente. Dans le cas contraire, ce montant est soit majoré à hauteur de 90 %, soit diminué à hauteur de 110 % du montant de l’enveloppe versée l’année précédente. Ces modalités de calcul sont opérées sur la masse globale répartie au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux, après constitution de la quote-part mentionnée à l’article L. 2334‑34. En 2011, elles sont basées sur la somme des crédits répartis entre les départements en 2010, en application des articles L. 2334‑34 et L. 2334‑40 dans leur rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la loi n° du de finances pour 2011.
« Art. L. 2334‑36. – Les crédits de la dotation visée à l’article L. 2334‑32 sont attribués par le représentant de l’État dans le département aux bénéficiaires mentionnés à l’article L. 2334‑33, sous forme de subventions en vue de la réalisation d’investissements, ainsi que de projets dans le domaine économique, social, environnemental et touristique ou favorisant le développement ou le maintien des services publics en milieu rural. La subvention ne doit pas avoir pour effet de faire prendre en charge tout ou partie des dépenses de fonctionnement courant regroupant principalement les frais de rémunération des personnels, les dépenses d'entretien et de fourniture et les frais de fonctionnement divers correspondant aux compétences de la collectivité, hormis celles accordées au titre d’une aide initiale et non renouvelable lors de la réalisation d’une opération.
« Ces subventions doivent être notifiées en totalité au cours du premier trimestre de l’année civile.
« Art. L. 2334‑37. – Dans chaque département, il est institué auprès du représentant de l’État une commission composée :
« 1° Des représentants des maires des communes dont la population n’excède pas 20 000 habitants dans les départements de métropole et 35 000 habitants dans les départements d’outre-mer ;
« 2° Des représentants des présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont la population n’excède pas 60 000 habitants.
« Pour chacune de ces catégories, les membres de la commission sont désignés par l’association des maires du département.
« Si, dans le département, il n’existe pas d’association de maires ou s’il en existe plusieurs, les membres de la commission sont élus à la représentation proportionnelle au plus fort reste par deux collèges regroupant respectivement les maires ou les présidents d’établissements publics de coopération intercommunale appartenant à chacune des deux catégories mentionnées aux 1° et 2°.
« Les représentants des présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre visés au 2° doivent détenir la majorité des sièges au sein de la commission.
« À chacune de ses réunions, la commission désigne un bureau de séance. Le secrétariat de la commission est assuré par les services du représentant de l’État dans le département.
« Le mandat des membres de la commission expire à chaque renouvellement général des conseils municipaux.
« La
commission fixe chaque année les catégories d'opérations prioritaires et, dans
des limites fixées par décret en Conseil d'État, les taux minima et maxima de
subvention applicables à chacune d'elles.
« Le représentant de l'État dans le département arrête chaque année, suivant les catégories et dans les limites fixées par la commission, la liste des opérations à subventionner ainsi que le montant de la subvention de l'État qui leur est attribuée. Il porte à la connaissance de la commission la liste des opérations sous maîtrise d’ouvrage communale qu’il a retenues. La commission est saisie pour avis des projets de subventions portant sur des opérations présentées par les établissements publics de coopération intercommunale.
« La commission n’est pas instituée dans la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon.
« Art. L. 2334‑38. – Les investissements pour lesquels les communes et leurs groupements à fiscalité propre sont susceptibles de recevoir des subventions de l’État dont la liste est fixée par voie réglementaire ne peuvent être subventionnés au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux.
« Art. L. 2334‑39. – Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application de la présente section. »
I bis (nouveau). – Pour 2011, la commission instituée par l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est constituée des commissions mentionnées aux articles L. 2334-35 et L. 2334-40 du même code dans leur rédaction antérieure à la loi n° du de finances pour 2011.
II
et III. – (Non modifiés)
Articles 83 à 85
(Conformes)
I. – L’article L. 2334‑4 du même code est ainsi rédigé :
« Art. L. 2334‑4. – I. – Pour l’année 2011, le potentiel fiscal d’une commune est déterminé par application aux bases communales des quatre taxes directes locales du taux moyen national d’imposition de chacune de ces taxes. Pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non bâties et la taxe d’habitation, les bases retenues sont les bases brutes de la dernière année dont les résultats sont connus servant à l’assiette des impositions communales. Les taux moyens nationaux sont ceux constatés lors de la dernière année dont les résultats sont connus. Pour la taxe professionnelle, les bases et le taux moyen sont ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal en 2010.
« Le potentiel fiscal est majoré du montant perçu l’année précédente au titre de la part de la dotation forfaitaire correspondant aux montants antérieurement perçus au titre du I du D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (n° 98‑1266 du 30 décembre 1998).
« Pour les communes appartenant à un établissement public faisant application du régime fiscal mentionné à l’article 1609 nonies C ou de celui mentionné à l’article 1609 quinquies C, le potentiel fiscal est majoré de la part de la dotation de compensation prévue au premier alinéa de l’article L. 5211‑28‑1 perçue par l’établissement public de coopération intercommunale l’année précédente, correspondant aux montants antérieurement perçus au titre du I du D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 précitée avant prélèvement effectué en application du 1 du III de l’article 29 de la loi de finances pour 2003 (n° 2002‑1575 du 30 décembre 2002). Cette part est répartie entre les communes membres de l’établissement public de coopération intercommunale au prorata des diminutions de base de taxe professionnelle, dans chacune de ces communes, ayant servi au calcul de la compensation prévue au I du D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 précitée. Le montant ainsi obtenu est minoré du prélèvement subi par l’établissement public de coopération intercommunale en application du 1 du III de l’article 29 de la loi de finances pour 2003 précitée, réparti entre les communes au prorata de leur population.
« II. – [ ] Le potentiel financier d’une commune est égal à son potentiel fiscal, majoré du montant de la dotation forfaitaire perçu par la commune l’année précédente, hors la part prévue au premier alinéa du 3° de l’article L. 2334‑7. Il est minoré le cas échéant des prélèvements sur le produit des impôts directs locaux mentionnés aux deux derniers alinéas de l’article L. 2334‑7 subis l’année précédente. Pour la commune de Paris, il est minoré du montant de sa participation obligatoire aux dépenses d’aide et de santé du département constaté dans le dernier compte administratif, dans la limite du montant constaté dans le compte administratif de 2007.
« Le potentiel financier par habitant est égal au potentiel financier de la commune divisé par le nombre d’habitants constituant la population de cette commune, tel que défini à l’article L. 2334‑2. »
II. – (Non modifié)
III. – L’article L. 3334‑6 du même code est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’année 2011, les bases et le taux moyen de taxe professionnelle retenus sont ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal en 2010. »
[ ]
IV. – L’article L. 4332‑5 du même code est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Pour l’année 2011, les bases et le taux moyen de taxe professionnelle retenus sont ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal 2010 ; »
2° (Supprimé)
V. – Le II de l’article L. 5211‑30 du même code est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’année 2011, les bases et les taux moyens de taxe professionnelle retenus pour l’application du présent article sont ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal en 2010. Pour les établissements publics de coopération intercommunale créés ou ayant connu des changements de périmètre après le 1er janvier 2010, les bases de taxe professionnelle retenues sont égales à la somme des bases de taxe professionnelle des communes membres de l’établissement au 31 décembre 2010 utilisées pour le calcul de leur potentiel fiscal 2010. »
[ ]
Article 86 bis A (nouveau)
Au quatrième alinéa du I de l'article 108 de la loi n° 2007‑1824 du 25 décembre 2007 de finances rectificative pour 2007, les mots : « , constituant l'effort financier de l'État en faveur des collectivités territoriales » sont supprimés.
Santé
Article 86 bis
(Supprimé)
Article 86 ter
I. – (Supprimé)
II. – (Non modifié)
Article 86 quater
(Conforme)
Article 86 quinquies
(Supprimé)
Article 86 sexies
I. – (Non modifié)
II. – La deuxième phrase de l’article L. 3131‑5 du code de la santé publique est supprimée.
Article 86 septies
I. – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
1° Au b de l’article L. 862‑2, le mot : « déductions » est remplacé par le mot : « imputations » ;
2° Au a de l’article L. 862‑3, le mot : « contribution » est remplacé par le mot : « taxe » ;
3° L’article L. 862‑4 est ainsi rédigé :
« Art. L. 862‑4. – I. – Il est perçu, au profit du fonds visé à l’article L. 862‑1, une taxe de solidarité additionnelle aux cotisations d’assurance afférentes aux garanties de protection complémentaire en matière de frais de soins de santé souscrites au bénéfice de personnes physiques résidentes en France, à l’exclusion des réassurances.
« La taxe est assise sur la cotisation correspondant à ces garanties et stipulée au profit d’une mutuelle régie par le code de la mutualité, d’une institution de prévoyance régie par le livre IX du présent code ou par le livre VII du code rural et de la pêche maritime, d’une entreprise régie par le code des assurances ou un organisme d’assurance maladie complémentaire étranger non établi en France mais admis à y opérer en libre prestation de service.
« [ ] Elle est perçue par l’organisme mentionné au deuxième alinéa ou son représentant fiscal pour le compte des organismes chargés du recouvrement des cotisations du régime général de sécurité sociale territorialement compétents. Elle est liquidée sur le montant des cotisations émises ou, à défaut d’émission, recouvrées, au cours de chaque trimestre, nettes d’annulations ou de remboursements. Elle est versée au plus tard le dernier jour du premier mois qui suit le trimestre considéré.
« Un arrêté des ministres chargés de la sécurité sociale et du budget précise les documents à fournir par les organismes mentionnés au deuxième alinéa à l’appui de leurs versements.
« II. – Le taux de la taxe est fixé à 6,27 %.
« III. – Les organismes visés au deuxième alinéa du I perçoivent, par imputation sur le montant de la taxe collectée selon les dispositions du même I et du II, un montant égal, pour chaque organisme, au produit de la somme de 92,50 € par le nombre de personnes bénéficiant, le dernier jour du deuxième mois du trimestre civil considéré, de la prise en charge des dépenses mentionnées à l’article L. 861‑3 au titre du b de l’article L. 861‑4. Ils perçoivent également, selon la même procédure, un montant correspondant, pour chaque organisme, au quart du crédit d’impôt afférent aux contrats en vigueur le dernier jour du deuxième mois du trimestre civil. » ;
4° L’article L. 862‑5 est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est supprimé ;
b) Le début de la première phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigé : « La taxe visée aux I et II de l’article L. 862‑4 est recouvrée et contrôlée suivant… (le reste sans changement). » ;
5° La première phrase de l’article L. 862‑6 est ainsi rédigée :
« Lorsque le montant de la taxe collectée en application des I et II de l’article L. 862‑4 est inférieur au montant des imputations découlant de l’application du III du même article, les organismes mentionnés au deuxième alinéa du I du même article demandent au fonds le versement de cette différence au plus tard le dernier jour du premier mois du trimestre considéré. » ;
6° L’article L. 862‑7 est ainsi modifié :
a) Au a, le mot : « déductions » est remplacé par le mot : « imputations » ;
b) Le c est ainsi rédigé :
« c) Les organismes mentionnés au deuxième alinéa du I de l’article L. 862‑4 communiquent aux organismes chargés du recouvrement des cotisations du régime général les informations relatives aux cotisations émises ainsi que les éléments nécessaires à la détermination des imputations mentionnées au III du même article ; ils communiquent au fonds les éléments nécessaires à l’application de l’article L. 862‑6 et l’état des dépenses et recettes relatives à la protection complémentaire mises en œuvre au titre du b de l’article L. 861‑4 ; »
7° Après le mot : « recouvrement », la fin du dernier alinéa de l’article L. 862‑8 est ainsi rédigée : « des cotisations du régime général de sécurité sociale territorialement compétents disposent, à l’égard des associations constituées en application du présent article, des mêmes pouvoirs de contrôle qu’à l’égard des organismes mentionnés au deuxième alinéa du I de l’article L. 862‑4. » ;
8° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 863‑1, les mots : « contribution due » sont remplacés par les mots : « taxe collectée ».
II. – Le présent article s’applique aux contrats dont l'échéance principale intervient à compter du 1er janvier 2011.
Article 86 octies
A (nouveau)
Le code de la santé publique est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa de l'article L. 5121‑16 est remplacé par sept alinéas ainsi rédigés :
« Donnent lieu au versement d'un droit progressif dont le montant est fixé par décret dans la limite de 45 000 € :
« 1° Toute demande d'autorisation de mise sur le marché mentionnée à l'article L. 5121‑8 ;
« 2° Toute
demande de reconnaissance par au moins un autre État membre de
« 3° Toute modification d'autorisation de mise sur le marché mentionnée à l'article L. 5121‑8 ;
« 4° Toute demande de renouvellement d'autorisation de mise sur le marché mentionnée à l'article L. 5121‑8 ;
« 5° Toute demande d'autorisation d'importation parallèle délivrée dans les conditions fixées par le décret prévu par le 12° de l'article L. 5124‑18 ;
« 6° Toute demande de renouvellement d'autorisation d'importation parallèle délivrée dans les conditions fixées par le décret prévu par le 12° de l'article L. 5124‑18. » ;
2° L'article L. 5121‑18 est ainsi modifié :
a) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« La déclaration est accompagnée du versement du montant de la taxe. » ;
b) À l'avant‑dernier alinéa, les mots : « dans les deux mois à compter de la date de la notification du montant à payer » sont supprimés ;
3° Les dispositions du 2° du présent article s'appliquent à compter du 1er janvier 2012.
Article 86 octies
B (nouveau)
Après l'article L. 5131‑7‑3 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 5131‑7‑4 ainsi rédigé :
« Art. L. 5131-7-4. – Les
produits cosmétiques définis à l'article L. 5131‑1, mis sur le
marché français, sont assujettis à une taxe annuelle perçue par l'Agence
française de sécurité sanitaire des produits de santé à son profit. Elle est
exigible des fabricants ou, pour les produits importés hors de
« Le taux de cette taxe est fixé à 0,1 % du chiffre d'affaires annuel hors taxes réalisé. La taxe n'est pas exigible lorsque les ventes n'ont pas atteint, au cours de l'année civile précédente, un montant hors taxes de 763 000 €.
« Une obligation de déclaration est instituée selon les mêmes conditions et les mêmes pénalités que celles fixées aux premier et deuxième alinéas de l'article L. 5121‑18 pour les médicaments et produits bénéficiaires d'une autorisation de mise sur le marché.
« La déclaration est accompagnée du versement du montant de la taxe.
« À défaut de versement, la fraction non acquittée de la taxe, éventuellement assortie des pénalités applicables, est majorée de 10 %.
« La taxe est recouvrée selon les modalités prévues pour le recouvrement des créances des établissements publics administratifs de l'État.
« Les modalités d'application du présent article sont fixées par décret. »
Articles 86 octies et 86 nonies
(Conformes)
Sécurité civile
Article 86 decies
(Conforme)
Solidarité, insertion et égalité des chances
Articles 87 et 87 bis
(Conformes)
Article 87 ter
L'article
136 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 est ainsi
rédigé :
« Avant le 31 décembre 2011, le Gouvernement remet au Parlement un état des lieux de l'offre et des besoins d'accompagnement et d'hébergement assurés par les établissements et services mentionnés au a du 5° et au 7° du I de l'article L. 312‑1 du code de l'action sociale et des familles en faveur des personnes handicapées de quarante ans ou plus. »
Sport, jeunesse et vie associative
Article 87 quater
(Conforme)
Travail et emploi
(Suppression conforme)
I
et II. – (Non modifiés)
II bis (Supprimé)
III. – (Non modifié)
Articles 90 à 94 bis, 95 et 96
(Conformes)
I
à IV. – (Non modifiés)
IV bis (nouveau) Le cinquième alinéa du I de l'article L. 323-8-6-1 du même code est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Il assure le financement et la mise en œuvre des parcours de formation professionnelle pré-qualifiante et certifiante des demandeurs d'emploi handicapés qui sont recrutés dans la fonction publique. »
V. – Les droits et obligations de l’État résultant du lot du marché conclu avec l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes relatif à la formation des demandeurs d’emploi reconnus travailleurs handicapés sont transférés à l’association mentionnée à l’article L. 5214‑1 du code du travail et au fonds mentionné à l'article L. 323-8-6-1 du même code selon des modalités précisées par convention.
VI. – (Non modifié)
L’article L. 834‑1 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
1° Au 2°, les mots : « sur la totalité des salaires et » sont remplacés par les mots : « sur la part des salaires plafonnés et d’un taux de 0,50 % sur la part des salaires dépassant le plafond, cette contribution étant » ;
2° (nouveau) À la première phrase du dernier alinéa, les mots : « et les employeurs relevant du régime agricole au regard des lois sur la sécurité sociale » sont supprimés.
I. – L’article
L. 423-14 du code de la construction et de l’habitation est ainsi
rédigé :
« Art. L. 423-14. – À compter du
1er janvier 2011, les organismes d'habitations à loyer modéré qui
disposent d'un patrimoine locatif sont soumis à un prélèvement sur leur
potentiel financier.
« Le
prélèvement dû au titre d’une année ne peut pas dépasser un montant égal au
produit d’une partie des ressources comptabilisées au titre de l’exercice
précédent par un taux défini pour chaque organisme. Les ressources prises en
compte dans ce calcul sont les loyers et redevances, définis aux deuxième et
troisième alinéas de l’article L. 452-4, appelés au cours du dernier
exercice clos, et les produits financiers à l’exception des dividendes et des
produits financiers issus des sociétés de construction constituées en
application du titre Ier du livre II pour la réalisation d’immeubles
à usage d’habitation ou à usage professionnel et d’habitation en accession à la
propriété. Pour chaque organisme, le taux est de 8 %. Le cas échéant, il est
minoré par le taux de croissance moyen sur les cinq derniers exercices du
nombre de logements sur lesquels l’organisme détient un droit réel, à
l’exception des logements sociaux acquis auprès d’un autre organisme
d’habitations à loyer modéré ou d'une société d'économie mixte.
« Le
potentiel financier correspond à l'écart entre les ressources de long terme et
les emplois à long terme. Les ressources de long terme prises en compte sont le
capital, les dotations et les réserves à l’exception de la part des plus-values
nettes sur cessions immobilières correspondant aux ventes de l’année de
logements à des particuliers, les reports à nouveau, les résultats non affectés
déduction faite des fonds propres venant en couverture de la garantie délivrée
en application du deuxième alinéa de l'article L. 453-1, les subventions
d'investissement à l'exclusion des subventions à recevoir, les provisions
autres que les provisions pour gros entretien, les emprunts et les dettes
assimilées à plus d'un an à l’origine, hors intérêts courus, à l’exception des
intérêts compensateurs, hors dépôts et cautionnements reçus. Les emplois à long
terme pris en compte correspondent aux valeurs nettes des immobilisations
incorporelles et corporelles de toute nature, des immobilisations en cours, aux
participations et immobilisations financières, aux charges à répartir et primes
de remboursement des obligations.
« Le
prélèvement sur le potentiel financier dû pour une année est égal au produit du
nombre de logements au sens des deuxième et troisième alinéas de l’article L. 452-4
sur lesquels l’organisme détient un droit réel au 31 décembre de l’année
précédente par une contribution moyenne par logement.
« La
contribution moyenne par logement résulte de l’application, à la moyenne des
potentiels financiers par logement des cinq exercices précédents, dans des
conditions fixées par arrêté du ministre chargé du logement qui portent le
produit total annuel du prélèvement sur l’ensemble des organismes visés au
premier alinéa à 150 millions d’euros, du barème progressif par tranche suivant
:
«
Tranches
du potentiel financier par logement |
Taux de contribution |
Inférieure à 1 000 € |
0 % |
De 1 000 à 1 500 € |
de 4 % à < ou =
8 % |
De 1 500 à 2 000 € |
de 8 % à < ou =
12 % |
De 2 000 à 3 000 € |
de 12 % à < ou =
16 % |
Supérieure à 3 000 € |
de 16 % à < ou =
20 % |
« Le
potentiel financier par logement de chacun des cinq exercices précédents est
obtenu en divisant le potentiel financier au 31 décembre de l’exercice par le
nombre de logements au sens des deuxième et troisième alinéas de l’article L. 452-4
sur lesquels l’organisme détient un droit réel à la même date.
« Les
organismes soumis au prélèvement versent avant le 31 août de l’année au titre
de laquelle le prélèvement est dû le montant des sommes dont ils sont
redevables à
« Le
prélèvement n'est pas effectué si son produit est inférieur à 10 000 €
ou si, à la date où il devient exigible, l'organisme bénéficie d'un plan de
rétablissement d'équilibre de
« Sur
sa demande,
« Un
organisme d’habitations à loyer modéré ou une société d’économie mixte de
construction et de gestion de logements sociaux qui contrôle de manière
exclusive ou conjointe, dans les conditions prévues par l’article L. 233-16
du code de commerce, un ou plusieurs organismes ou sociétés peut opter, avec
leur accord, pour une détermination consolidée du potentiel financier par
logement. Cette option est valable pour une période de cinq ans.
« Le
résultat consolidé est obtenu en faisant la somme algébrique des ressources,
des emplois et des logements de chaque organisme ou société.
« Chaque
membre du groupe est redevable de la contribution calculée en multipliant le
nombre de logements des deuxième et troisième alinéas de l’article L. 452-4
du présent code sur lesquels il détient un droit réel par le potentiel
financier par logement du groupe.
« Un
décret en Conseil d'État fixe, en tant que de besoin, les conditions
d'application du présent article.
« Les
sociétés d'économie mixte sont soumises dans les mêmes conditions au
prélèvement pour les logements à usage locatif et les logements-foyers leur
appartenant et conventionnés dans les conditions définies à l'article L. 351-2
du présent code ou, dans les départements d'outre-mer, construits, acquis ou
améliorés avec le concours financier de l'État.
« Les
investissements et financements des opérations financées en application des
articles 199 undecies C et 217 undecies du code général des impôts ne
sont pas retenus dans le calcul du potentiel financier par logement avant la
cinquième année suivant leur mise en service. »
II. – Le
chapitre II du titre V du livre IV du code de la construction et de
l’habitation est ainsi modifié :
1°
L’article L. 452-1 est ainsi modifié :
a) Après le premier alinéa, il
est inséré un alinéa ainsi rédigé :
«
Elle contribue, dans les conditions fixées à l’article L. 452-1-1, à la
mise en œuvre de la politique du logement en matière de développement de l’offre
de logement locatif social. » ;
b) À
l'avant-dernier alinéa, la référence : « à l’article L. 452-4-1 »
est remplacée par la référence : « au II de l’article 5 de la loi n°
2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte
contre l’exclusion » ;
2°
La seconde phrase de l’article L. 452-1-1 est remplacée par une phrase et
deux alinéas ainsi rédigés :
« Ce
fonds contribue au développement et à l’amélioration du parc de logements
locatifs sociaux appartenant aux organismes d’habitations à loyer modéré et aux
sociétés d’économie mixte.
« Une
commission composée majoritairement de représentants de l’État arrête les
emplois du fonds.
« Un
décret en Conseil d’État détermine les modalités de mise en œuvre du fonds,
notamment la composition et le fonctionnement de la commission. »
III. – À
compter du 1er janvier 2011 et jusqu’au 31 décembre 2013, par
dérogation aux articles L. 442-1 et L. 445-4 du code de la
construction et de l’habitation, la révision sur une année des loyers pratiqués
mentionnés au même article L. 442-1 pour les logements appartenant aux
organismes mentionnés à l’article L. 411-2 du même code ne peut excéder la
variation de l’indice de référence des loyers définie au d de l’article 17 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989
tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n°
86-1290 du 23 décembre 1986. L’indice de référence des loyers à prendre en
compte est celui du troisième trimestre de l’année précédente.
Toutefois,
l’autorité administrative peut, dans la limite prévue aux articles L. 442-1
et L. 445-4 du même code, autoriser un organisme à déroger aux
dispositions de l’alinéa précédent soit dans le cadre d’un plan de redressement
approuvé par
Le
présent III est applicable à tous les contrats de location y compris aux
contrats en cours.
IV. – 1.
Après l'article L. 353‑9‑2 du code de la construction et
de l'habitation, il est inséré un article L. 353‑9‑3 ainsi
rédigé :
« Art. L. 353‑9‑3. ‑ Les
loyers et redevances pratiqués pour les logements faisant l'objet d'une
convention conclue en application de l'article L. 351‑2, à
l'exception des logements mentionnés à l'article L. 321‑8 et
L. 411‑2, sont révisés chaque année au 1er janvier
en fonction de l'indice de référence des loyers prévu au d de l'article 17 de la loi n° 89‑462 du
6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant
modification de la loi n° 86‑1290 du 23 décembre 1986. La
date de l'indice de référence des loyers prise en compte pour cette révision
est celle du troisième trimestre de l'année précédente.
« Le
présent article est applicable à compter du 1er janvier
2011 à toutes les conventions, y compris aux conventions en cours. »
2.
L'augmentation des loyers et redevances pratiqués résultant de la révision du 1er janvier
2011 des logements mentionnés à l'article L. 353‑9‑3 du code
de la construction et de l'habitation ne peut excéder la variation sur six
mois, de janvier à juin inclus, de l'indice de référence des loyers.
V. – 1.
Au premier alinéa de l’article L. 445-1 du code de la construction et de
l’habitation, la date : « 31 décembre 2010 » est remplacée par la
date : « 1er juillet 2011 ».
2.
Après le mot : « années », la fin du second alinéa du II bis de l'article 1388 bis du code général des impôts est ainsi
rédigée : « 2011 à 2013 sous réserve de la signature de la convention
d'utilité sociale avant le 1er juillet 2011. »
Article 99 bis (nouveau)
I. – Après la section VII du chapitre III du titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts, il est inséré une section VII bis ainsi rédigée :
« Section
VII bis
« Contribution
des sociétés d’assurance au fonds de garantie
universelle des risques locatifs
« Art. 235-0 ter. – Tout contrat d’assurance contre les impayés de loyer qui ne respecte pas le cahier des charges mentionné au g de l’article L. 313‑3 du code de la construction et de l’habitation est soumis à une contribution annuelle de solidarité pour la garantie des risques locatifs.
« La taxe est égale à 25 % du montant des sommes stipulées au profit de l’assureur et de tous accessoires dont celui-ci bénéficie directement ou indirectement du fait de l’assuré.
« Le produit de la taxe est versé au fonds de garantie universelle des risques locatifs mentionné au IV de l’article L. 313-20 du code de la construction et de l’habitation. »
II. – Le I s’applique à compter du 1er janvier 2011.
I
à VIII. – (Non modifiés)
IX. – Le rapport sur les pensions de retraite, annexé au projet de loi de finances de l'année en application du II de l’article 113 de la loi n° 2006‑1666 du 21 décembre 2006 de finances pour 2007, présente, chaque année, un bilan de la mise en œuvre des dispositions du présent article.
X
et XI. – (Non modifiés)
Délibéré en séance publique, à Paris, le 7 décembre 2010.
Le Président,
Signé :
Gérard LARCHER
État A
(Article 47
du projet de loi)
Voies et
moyens
I. – BUDGET GÉNÉRAL
|
(En
milliers d’euros) |
|
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Évaluation |
|
1. Recettes fiscales |
|
|
11. Impôt sur le revenu |
59 608 000 |
1101 |
Impôt
sur le revenu....................................................................... |
59 608 000 |
|
12. Autres impôts directs perçus |
6 032 230 |
1201 |
Autres
impôts directs perçus par voie d’émission de rôles............... |
6 032 230 |
|
13. Impôt sur les sociétés |
57 277 218 |
1301 |
Impôt
sur les sociétés................................................................... |
57 277 218 |
|
14. Autres impôts directs et taxes assimilées |
10 287 593 |
1401 |
Retenues
à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l’impôt sur le
revenu..................................................................... |
519 100 |
1402 |
Retenues
à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le
prélèvement sur les bons anonymes.......................... |
4 865 000 |
1403 |
Prélèvements
sur les bénéfices tirés de la construction immobilière (loi n° 63‑254
du 15 mars 1963, art. 28‑IV).................................... |
0 |
1404 |
Précompte
dû par les sociétés au titre de certains bénéfices distribués (loi n° 65‑566
du 12 juillet 1965, art. 3)............................ |
0 |
1405 |
Prélèvement
exceptionnel de 25 % sur les distributions de bénéfices |
0 |
1406 |
Impôt de
solidarité sur la fortune.................................................... |
3 977 000 |
1407 |
Taxe sur
les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux et de stockage.................................................................................. |
35 000 |
1408 |
Prélèvements
sur les entreprises d’assurance................................. |
101 353 |
1409 |
Taxe sur
les salaires..................................................................... |
0 |
1410 |
Cotisation
minimale de taxe professionnelle.................................... |
0 |
1411 |
Cotisations
perçues au titre de la participation des employeurs à l’effort de
construction.................................................................. |
15 000 |
1412 |
Taxe de
participation des employeurs au financement de la formation professionnelle
continue................................................. |
25 000 |
1413 |
Taxe
forfaitaire sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d’art, de
collection et d’antiquité............................................................. |
41 140 |
1415 |
Contribution
des institutions financières.......................................... |
0 |
1416 |
Taxe sur
les surfaces commerciales.............................................. |
0 |
1421 |
Cotisation
nationale de péréquation de taxe professionnelle - Cotisation nationale de
péréquation sur la cotisation locale d’activité à partir de 2010............................................................................ |
0 |
1497 |
Cotisation
sur la valeur ajoutée des entreprises (affectation temporaire à l’État en
2010).......................................................... |
0 |
1498 |
Cotisation
foncière des entreprises (affectation temporaire à l’État en 2010)...................................................................................... |
0 |
1499 |
Recettes
diverses......................................................................... |
709 000 |
|
15. Taxe intérieure sur les produits pétroliers |
14 078 022 |
1501 |
Taxe
intérieure sur les produits pétroliers....................................... |
14 078 022 |
|
16. Taxe sur la valeur ajoutée |
175 299 216 |
1601 |
Taxe sur
la valeur ajoutée............................................................. |
175 299 216 |
|
17. Enregistrement, timbre, |
14 435 851 |
1701 |
Mutations
à titre onéreux de créances, rentes, prix d’offices............ |
413 955 |
1702 |
Mutations
à titre onéreux de fonds de commerce............................ |
168 000 |
1703 |
Mutations
à titre onéreux de meubles corporels.............................. |
0 |
1704 |
Mutations
à titre onéreux d’immeubles et droits immobiliers............. |
14 346 |
1705 |
Mutations
à titre gratuit entre vifs (donations)................................. |
799 727 |
1706 |
Mutations
à titre gratuit par décès.................................................. |
6 950 000 |
1711 |
Autres
conventions et actes civils.................................................. |
340 000 |
1712 |
Actes
judiciaires et extrajudiciaires................................................ |
0 |
1713 |
Taxe de
publicité foncière............................................................. |
261 482 |
1714 |
Taxe
spéciale sur les conventions d’assurance............................... |
0 |
1715 |
Taxe
additionnelle au droit de bail.................................................. |
0 |
1716 |
Recettes
diverses et pénalités........................................................ |
139 590 |
1721 |
Timbre
unique.............................................................................. |
145 000 |
1722 |
Taxe sur
les véhicules de société................................................... |
0 |
1723 |
Actes et
écrits assujettis au timbre de dimension............................. |
0 |
1725 |
Permis
de chasser........................................................................ |
0 |
1751 |
Droits
d’importation...................................................................... |
0 |
1753 |
Autres
taxes intérieures................................................................ |
294 347 |
1754 |
Autres
droits et recettes accessoires.............................................. |
6 000 |
1755 |
Amendes
et confiscations............................................................. |
70 000 |
1756 |
Taxe
générale sur les activités polluantes....................................... |
221 000 |
1757 |
Cotisation
à la production sur les sucres......................................... |
0 |
1758 |
Droit de
licence sur la rémunération des débitants de tabacs............ |
25 000 |
1760 |
Contribution
carbone..................................................................... |
0 |
1761 |
Taxe et
droits de consommation sur les tabacs............................... |
0 |
1766 |
Garantie
des matières d’or et d’argent........................................... |
0 |
1768 |
Taxe
spéciale sur certains véhicules routiers.................................. |
174 000 |
1769 |
Autres
droits et recettes à différents titres...................................... |
4 080 |
1773 |
Taxe sur
les achats de viande........................................................ |
0 |
1774 |
Taxe
spéciale sur la publicité télévisée........................................... |
70 573 |
1776 |
Redevances
sanitaires d’abattage et de découpage......................... |
57 000 |
1777 |
Taxe sur
certaines dépenses de publicité........................................ |
30 000 |
1780 |
Taxe de
l’aviation civile................................................................ |
75 455 |
1781 |
Taxe sur
les installations nucléaires de base................................... |
689 000 |
1782 |
Taxes
sur les stations et liaisons radioélectriques privées................. |
24 136 |
1785 |
Produits
des jeux exploités par la Française des jeux (hors paris sportifs)....................................................................................... |
1 863 033 |
1786 |
Prélèvements
sur le produit des jeux dans les casinos...................... |
713 688 |
1787 |
Prélèvement
sur les paris hippiques............................................... |
426 464 |
1788 |
Prélèvement
sur les paris sportifs.................................................. |
128 696 |
1789 |
Prélèvement
sur les jeux de cercle en ligne.................................... |
62 208 |
1798 |
Impositions
forfaitaires sur les entreprises de réseaux (affectation temporaire à l’État
en 2010).......................................................... |
0 |
1790 |
Redevance
sur les paris hippiques en ligne..................................... |
86 000 |
1799 |
Autres
taxes................................................................................ |
183 071 |
|
2. Recettes non fiscales |
|
|
21. Dividendes et recettes assimilées |
7 901 000 |
2110 |
Produits
des participations de l’État dans des entreprises financières |
3 329 000 |
2111 |
Contribution
de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les
sociétés............................................................. |
372 000 |
2116 |
Produits
des participations de l’État dans des entreprises non financières et
bénéfices des établissements publics non financiers.... |
4 200 000 |
2199 |
Autres
dividendes et recettes assimilées......................................... |
0 |
|
22. Produits du domaine de l’État |
1 845 000 |
2201 |
Revenus
du domaine public non militaire........................................ |
260 000 |
2202 |
Autres
revenus du domaine public................................................. |
60 000 |
2203 |
Revenus
du domaine privé............................................................ |
42 000 |
2204 |
Redevances
d’usage des fréquences radioélectriques..................... |
256 000 |
2209 |
Paiement
par les administrations de leurs loyers budgétaires............ |
1 131 000 |
2211 |
Produit
de la cession d’éléments du patrimoine immobilier de l’État.. |
60 000 |
2212 |
Autres
produits de cessions d’actifs............................................... |
1 000 |
2299 |
Autres
revenus du Domaine.......................................................... |
35 000 |
|
23. Produits de la vente de biens et services |
1 289 000 |
2301 |
Remboursement
par l’Union européenne des frais d’assiette et de perception des impôts et
taxes perçus au profit de son budget.......... |
463 000 |
2303 |
Autres
frais d’assiette et de recouvrement..................................... |
518 000 |
2304 |
Rémunération
des prestations assurées par les services du Trésor Public au titre de la
collecte de l’épargne....................................... |
80 000 |
2305 |
Produits
de la vente de divers biens............................................... |
3 000 |
2306 |
Produits
de la vente de divers services........................................... |
205 000 |
2399 |
Autres
recettes diverses............................................................... |
20 000 |
|
24. Remboursements et intérêts des prêts, |
1 114 000 |
2401 |
Intérêts
des prêts à des banques et à des États étrangers................ |
514 000 |
2402 |
Intérêts
des prêts du fonds de développement économique et social. |
4 000 |
2403 |
Intérêts
des avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services
publics............................................................ |
31 000 |
2409 |
Intérêts
des autres prêts et avances............................................... |
291 000 |
2411 |
Avances
remboursables sous conditions consenties à l’aviation civile................................................................................................... |
230 000 |
2412 |
Autres
avances remboursables sous conditions...............................
|
11 000 |
2413 |
Reversement
au titre des créances garanties par l’État................... |
3 000 |
2499 |
Autres
remboursements d’avances, de prêts et d’autres créances immobilisées................................................................................. |
30 000 |
|
25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de
poursuites |
1 245 997 |
2501 |
Produits
des amendes de la police de la circulation et du stationnement routiers................................................................... |
440 817 |
2502 |
Produits
des amendes prononcées par les autorités de la concurrence................................................................................. |
250 000 |
2503 |
Produits
des amendes prononcées par les autres autorités administratives indépendantes........................................................ |
50 000 |
2504 |
Recouvrements
poursuivis à l’initiative de l’agence judiciaire du Trésor......................................................................................... |
25 000 |
2505 |
Produit
des autres amendes et condamnations pécuniaires............... |
339 180 |
2510 |
Frais de
poursuite......................................................................... |
120 000 |
2511 |
Frais de
justice et d’instance......................................................... |
12 000 |
2512 |
Intérêts
moratoires....................................................................... |
3 000 |
2513 |
Pénalités...................................................................................... |
6 000 |
|
26. Divers |
3 478 000 |
2601 |
Reversements
de Natixis.............................................................. |
0 |
2602 |
Reversements
de la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur......................................................................
|
600 000 |
2603 |
Prélèvements
sur les fonds d’épargne gérés par la Caisse des dépôts et consignations................................................................. |
1 230 000 |
2604 |
Divers
produits de la rémunération de la garantie de l’État.............. |
119 000 |
2611 |
Produits
des chancelleries diplomatiques et consulaires................... |
115 000 |
2612 |
Redevances
et divers produits pour frais de contrôle et de gestion... |
17 000 |
2613 |
Prélèvement
effectué sur les salaires des conservateurs des hypothèques................................................................................. |
418 000 |
2614 |
Prélèvements
effectués dans le cadre de la directive épargne.......... |
82 000 |
2615 |
Commissions
et frais de trésorerie perçus par l’État dans le cadre de son activité
régalienne.............................................................. |
32 000 |
2616 |
Frais
d’inscription......................................................................... |
8 000 |
2617 |
Recouvrement
des indemnisations versées par l’État au titre des expulsions locatives...................................................................... |
7 000 |
2618 |
Remboursement
des frais de scolarité et accessoires...................... |
3 000 |
2620 |
Récupération
d’indus.................................................................... |
43 000 |
2621 |
Recouvrements
après admission en non-valeur............................... |
270 000 |
2622 |
Divers
versements de l’Union européenne..................................... |
38 000 |
2623 |
Reversements
de fonds sur les dépenses des ministères ne donnant pas lieu à rétablissement
de crédits................................................ |
50 000 |
2624 |
Intérêts
divers (hors immobilisations financières)............................ |
48 000 |
2625 |
Recettes
diverses en provenance de l’étranger...............................
|
4 000 |
2626 |
Remboursement
de certaines exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties
(art. 109 de la loi de finances pour 1992)......... |
5 000 |
2627 |
Soulte
sur reprise de dette et recettes assimilées............................. |
0 |
2697 |
Recettes
accidentelles.................................................................. |
190 000 |
2698 |
Produits
divers............................................................................. |
39 000 |
2699 |
Autres
produits divers................................................................... |
160 000 |
|
3. Prélèvements sur les recettes de l’État |
|
|
31. Prélèvements sur les recettes de l’État |
55 342 160 |
3101 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État au titre de la dotation globale de fonctionnement........................................................................ |
41 264 857 |
3102 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État du produit des amendes forfaitaires de la police
de la circulation et des radars automatiques. |
0 |
3103 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État au titre de la dotation spéciale pour le logement
des instituteurs.................................................... |
25 650 |
3104 |
Dotation
de compensation des pertes de bases de la taxe professionnelle et de
redevance des mines des communes et de leurs groupements........................................................................ |
35 000 |
3105 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État au titre de la dotation de compensation de la taxe
professionnelle......................................... |
363 465 |
3106 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État au profit du Fonds de compensation pour la taxe
sur la valeur ajoutée.............................. |
6 039 907 |
3107 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État au titre de la compensation d’exonérations
relatives à la fiscalité locale.................................... |
1 835 838 |
3108 |
Dotation
élu local.......................................................................... |
65 006 |
3109 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État au profit de la collectivité territoriale de Corse
et des départements de Corse......................... |
40 173 |
3110 |
Compensation
de la suppression de la part salaire de la taxe professionnelle............................................................................. |
0 |
3111 |
Fonds de
mobilisation départementale pour l’insertion...................... |
500 000 |
3112 |
Dotation
départementale d’équipement des collèges........................ |
326 317 |
3113 |
Dotation
régionale d’équipement scolaire....................................... |
661 186 |
3114 |
Compensation
d’exonération au titre de la réduction de la fraction des recettes prises en
compte dans les bases de taxe professionnelle des titulaires de bénéfices non
commerciaux.................................. |
171 538 |
3115 |
Compensation
d’exonération de la taxe foncière relative au non-bâti agricole (hors la
Corse)................................................................. |
0 |
3117 |
Fonds de
solidarité des collectivités territoriales touchées par des catastrophes
naturelles.................................................................. |
0 |
3118 |
Dotation
globale de construction et d’équipement scolaire............... |
2 686 |
3119 |
Prélèvement
exceptionnel sur les recettes de l’État au profit du Fonds de compensation
pour la taxe sur la valeur ajoutée................ |
0 |
3120 |
Compensation
relais de la réforme de la taxe professionnelle........... |
0 |
3121 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État spécifique au profit des dotations d’aménagement.............................................................. |
0 |
3122 |
Dotation
de compensation de la réforme de la taxe professionnelle.. |
2 530 000 |
3123 |
Dotation
pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale................................................................... |
947 037 |
3124 |
Dotation
de garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle.................................................................. |
418 500 |
3125 |
Prélèvement
sur les recettes de l’État spécifique au profit de la dotation globale de
fonctionnement ............................................... |
115 000 |
|
|
|
|
32. Prélèvements sur les recettes de l’État |
18 235 494 |
3201 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du
budget de l’Union européenne.................................................................................. |
18 235 494 |
|
4. Fonds de concours |
|
|
Évaluation
des fonds de concours.................................................. |
3 226 469 |
Récapitulation des recettes du budget général
|
(En milliers d’euros) |
|
Numéro
de ligne |
Intitulé
de la rubrique |
Évaluation |
|
1. Recettes
fiscales |
337 018 130 |
11 |
Impôt sur le revenu.......................................................................... |
59 608 000 |
12 |
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de
rôles................... |
6 032 230 |
13 |
Impôt sur les sociétés....................................................................... |
57 277 218 |
14 |
Autres impôts directs et taxes assimilées........................................... |
10 287 593 |
15 |
Taxe intérieure sur les produits pétroliers........................................... |
14 078 022 |
16 |
Taxe sur la valeur ajoutée................................................................. |
175 299 216 |
17 |
Enregistrement, timbre, autres contributions et
taxes indirectes............ |
14 435 851 |
|
2. Recettes
non fiscales |
16 872 997 |
21 |
Dividendes et recettes assimilées...................................................... |
7 901 000 |
22 |
Produits du domaine de l’État........................................................... |
1 845 000 |
23 |
Produits de la vente de biens et services............................................ |
1 289 000 |
24 |
Remboursements et intérêts des prêts, avances et
autres immobilisations financières................................................................ |
1 114 000 |
25 |
Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites........................... |
1 245 997 |
26 |
Divers............................................................................................. |
3 478 000 |
|
Total
des recettes brutes (1 + 2) |
353 891 127 |
|
3. Prélèvements
sur les recettes de l’État |
73 577 654 |
31 |
Prélèvements sur les recettes de l’État au profit
des collectivités territoriales...................................................................................... |
55 342 160 |
32 |
Prélèvements sur les recettes de l’État au profit de
l’Union européenne...................................................................................... |
18 235 494 |
|
Total
des recettes, nettes des prélèvements (1 + 2 - 3) |
280 313 473 |
|
4. Fonds
de concours |
3 226 469 |
|
Évaluation des fonds de concours...................................................... |
3 226 469 |
II. – BUDGETS ANNEXES
(Non modifié)
III. – COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE
|
|
(En euros) |
Numéro
de ligne |
Désignation
des recettes |
Évaluation |
|
Contrôle
de la circulation et du stationnement routiers |
1 291 129 359 |
|
Section :
Contrôle automatisé |
202 000 000 |
01 |
Amendes perçues par la voie du système de
contrôle-sanction automatisé........................................................................... |
202 000 000 |
02 |
Recettes diverses ou accidentelles......................................... |
0 |
|
Section :
Circulation et stationnement routiers |
1 089 129 359 |
03 |
Amendes perçues par la voie du système de
contrôle-sanction automatisé........................................................................... |
130 000 000 |
04 |
Amendes forfaitaires de la police de la circulation
et amendes forfaitaires majorées issues des infractions constatées par la
voie du système de contrôle-sanction automatisé et des infractions aux règles
de la police de la circulation.................. |
959 129 359 |
05 |
Recettes diverses ou accidentelles......................................... |
0 |
|
Développement
agricole et rural |
110 500 000 |
01 |
Taxe sur le chiffre d’affaires des exploitations
agricoles.......... |
110 500 000 |
03 |
Recettes diverses ou accidentelles......................................... |
0 |
|
Engagements
en faveur de la forêt |
105 000 000 |
01 |
Produit de la vente des unités définies par le
protocole de Kyoto du 11 décembre 1997.................................................. |
105 000 000 |
02 |
Recettes diverses ou accidentelles......................................... |
0 |
|
Gestion
du patrimoine immobilier de l’État |
400 000 000 |
01 |
Produits des cessions immobilières......................................... |
400 000 000 |
|
Gestion
et valorisation des ressources tirées de l’utilisation du spectre hertzien |
850 000 000 |
01 |
Produit des redevances acquittées par les opérateurs
privés pour l’utilisation des bandes de fréquences libérées par les
ministères affectataires......................................................... |
850 000 000 |
02 |
Cession de l’usufruit de tout ou partie des systèmes
de communication militaires par satellites.................................... |
0 |
03 |
Versements du budget général.............................................. |
0 |
|
Participations
financières de l’État |
5 000 000 000 |
01 |
Produit des cessions, par l’État, de titres, parts
ou droits de sociétés détenus directement................................................. |
4 830 000 000 |
02 |
Reversement de produits, sous toutes formes,
résultant des cessions de titres, parts ou droits de sociétés détenus
indirectement par l’État......................................................... |
0 |
03 |
Reversement de dotations en capital et de produits
de réduction de capital ou de liquidation...................................... |
80 000 000 |
04 |
Remboursement de créances rattachées à des
participations financières........................................................................... |
70 000 000 |
05 |
Remboursements de créances liées à d’autres
investissements, de l’État, de nature patrimoniale............................................ |
20 000 000 |
06 |
Versement du budget général................................................ |
0 |
|
Pensions |
52 403 704 392 |
|
Section :
Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité |
48 022 000 000 |
01 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une
administration de l’État sur un emploi conduisant à pension.............................................. |
3 987 000 000 |
02 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents détachés dans une administration de l’État sur un
emploi ne conduisant pas à pension....................................................................... |
0 |
03 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés
en établissement public sur un emploi conduisant à pension............................... |
0 |
04 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements
publics locaux sur un emploi conduisant à pension.................................................. |
0 |
05 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à
pension (hors France Télécom et hors La Poste)......................................... |
0 |
06 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents propres de France Télécom et agents détachés à France
Télécom........... |
162 000 000 |
07 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension......................................... |
0 |
08 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : validation des services auxiliaires : part agent :
retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de
base et de l’IRCANTEC.................................................................. |
85 000 000 |
09 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : rachat des années d’études............................................................................... |
4 000 000 |
10 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une
administration de l’État : surcotisations salariales du temps partiel et
des cessations progressives d’activité..........................................................
|
0 |
11 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés
hors l’État : surcotisations salariales du temps partiel et des
cessations progressives d’activité.......................................................... |
0 |
12 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste................................. |
265 000 000 |
14 |
Personnels civils : retenues pour
pensions : agents propres et détachés des budgets annexes............................................... |
27 000 000 |
21 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : agents propres de l’État et agents détachés dans une
administration de l’État sur un emploi conduisant à pension (hors allocation
temporaire d’invalidité)......................................................... |
26 073 000 000 |
22 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : agents détachés dans une administration de l’État sur un
emploi ne conduisant pas à pension (hors allocation temporaire d’invalidité).......................................................................... |
0 |
23 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : agents propres des établissements publics et agents
détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension.......... |
4 816 000 000 |
24 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements
publics locaux sur un emploi conduisant à pension........................................ |
0 |
25 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas
à pension (hors France Télécom et hors La Poste)................................ |
0 |
26 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : agents propres de France Télécom et agents détachés à France
Télécom.............................................................................. |
741 000 000 |
27 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension......................................... |
0 |
28 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : validation des services auxiliaires : part
employeur : complément patronal, versements du régime général, des
autres régimes de base et de l’IRCANTEC.................................................................. |
67 000 000 |
32 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste................ |
1 235 000 000 |
33 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : allocation temporaire d’invalidité........................................................... |
143 000 000 |
34 |
Personnels civils : contributions des
employeurs : agents propres et détachés des budgets annexes............................... |
220 000 000 |
41 |
Personnels militaires : retenues pour
pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une
administration de l’État sur un emploi conduisant à pension........................................ |
686 000 000 |
42 |
Personnels militaires : retenues pour
pensions : agents détachés dans une administration de l’État sur un
emploi ne conduisant pas à pension....................................................... |
0 |
43 |
Personnels militaires : retenues pour
pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés
en établissement public sur un emploi conduisant à pension............................... |
0 |
44 |
Personnels militaires : retenues pour
pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements
publics locaux sur un emploi conduisant à pension........................................ |
0 |
45 |
Personnels militaires : retenues pour
pensions : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à
pension (hors France Télécom et hors La Poste)................................ |
0 |
47 |
Personnels militaires : retenues pour
pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension......................................... |
0 |
48 |
Personnels militaires : retenues pour
pensions : validation des services auxiliaires : part agent :
retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de
base et de l’IRCANTEC.................................................................. |
0 |
49 |
Personnels militaires : retenues pour
pensions : rachat des années d’études................................................................... |
1 000 000 |
51 |
Personnels militaires : contributions des
employeurs : agents propres de l’État et agents détachés dans une
administration de l’État sur un emploi conduisant à pension........................... |
8 654 000 000 |
52 |
Personnels militaires : contributions des
employeurs : agents détachés dans une administration de l’État sur un
emploi ne conduisant pas à pension....................................................... |
0 |
53 |
Personnels militaires : contributions des employeurs :
agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement
public sur un emploi conduisant à pension.......... |
22 000 000 |
54 |
Personnels militaires : contributions des
employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements
publics locaux sur un emploi conduisant à pension........................................ |
0 |
55 |
Personnels militaires : contributions des
employeurs : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas
à pension (hors France Télécom et hors La Poste)................................ |
0 |
57 |
Personnels militaires : contributions des
employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension......................................... |
0 |
58 |
Personnels militaires : contributions des
employeurs : validation des services auxiliaires : part
employeur : complément patronal, versements du régime général, des
autres régimes de base et de l’IRCANTEC.................................................................. |
0 |
60 |
Recettes diverses (administration centrale) :
versement de l’établissement public prévu à l’article 46 de la loi de
finances pour 1997 (n° 96‑1181 du 30 décembre 1996) :
Établissement de gestion de la contribution exceptionnelle de France Télécom........................................................................................... |
243 000 000 |
61 |
Recettes diverses (administration centrale) :
Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales :
transfert au titre de l’article 59 de la loi n° 2009‑1673 du
30 décembre 2009 de finances pour 2010........................................................... |
458 000 000 |
62 |
Recettes diverses (administration centrale) :
La Poste : versement de la contribution exceptionnelle de
l’Établissement public national de financement des retraites de La Poste......... |
0 |
63 |
Recettes diverses (administration centrale) :
versement du fonds de solidarité vieillesse au titre de la majoration du
minimum vieillesse : personnels civils..................................... |
1 000 000 |
64 |
Recettes diverses (administration centrale) :
versement du fonds de solidarité vieillesse au titre de la majoration du
minimum vieillesse : personnels militaires................................ |
0 |
65 |
Recettes diverses (administration centrale) :
compensation démographique généralisée : personnels civils et militaires....... |
0 |
66 |
Recettes diverses (administration centrale) :
compensation démographique spécifique : personnels civils et militaires......... |
119 000 000 |
67 |
Recettes diverses : récupération des indus sur
pensions : personnels civils................................................................... |
13 000 000 |
68 |
Recettes diverses : récupération des indus sur
pensions : personnels militaires.............................................................. |
0 |
69 |
Autres recettes diverses....................................................... |
0 |
|
Section :
Ouvriers des établissements industriels de l’État |
1 835 911 292 |
71 |
Cotisations salariales et patronales......................................... |
567 160 000 |
72 |
Contribution au fonds spécial des pensions des
ouvriers des établissements industriels de l’État......................................... |
1 193 205 706 |
73 |
Compensations inter-régimes généralisée et
spécifique............ |
66 373 294 |
74 |
Recettes diverses................................................................. |
8 630 292 |
75 |
Autres financements : fonds de solidarité
vieillesse, fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives ......................... |
542 000 |
|
Section :
Pensions militaires d’invalidité |
2 545 793 100 |
81 |
Financement de la retraite du combattant :
participation du budget général...................................................................... |
793 000 000 |
82 |
Financement de la retraite du combattant :
autres moyens....... |
0 |
83 |
Financement du traitement de membres de la Légion
d’honneur : participation du budget général............................. |
229 100 |
84 |
Financement du traitement de membres de la Légion
d’honneur : autres moyens.................................................... |
0 |
85 |
Financement du traitement de personnes décorées de
la Médaille militaire : participation du budget général................... |
534 400 |
86 |
Financement du traitement de personnes décorées de
la Médaille militaire : autres moyens.......................................... |
0 |
87 |
Financement des pensions militaires
d’invalidité : participation du budget général................................................................. |
1 709 000 000 |
88 |
Financement des pensions militaires d’invalidité :
autres moyens................................................................................ |
0 |
89 |
Financement des pensions d’Alsace-Lorraine :
participation du budget général...................................................................... |
15 800 000 |
90 |
Financement des pensions d’Alsace-Lorraine :
autres moyens. |
0 |
91 |
Financement des allocations de reconnaissance des
anciens supplétifs : participation du budget général.............................. |
13 150 000 |
92 |
Financement des pensions des anciens agents du
chemin de fer franco-éthiopien : participation du budget général............... |
87 600 |
93 |
Financement des pensions des sapeurs-pompiers et
anciens agents de la défense passive victimes d’accident : participation
du budget général................................................................. |
13 460 000 |
94 |
Financement des pensions de l’ORTF :
participation du budget général................................................................................ |
532 000 |
95 |
Financement des pensions des anciens agents du
chemin de fer franco-éthiopien : autres financements : fonds de
solidarité vieillesse, fonds de solidarité invalidité et cotisations
rétroactives..........................................................................
|
0 |
96 |
Financement des pensions des sapeurs-pompiers et
anciens agents de la défense passive victimes d’accident : autres
financements : fonds de solidarité vieillesse, fonds de solidarité
invalidité et cotisations rétroactives........................................ |
0 |
97 |
Financement des pensions de l’ORTF : autres
financements : fonds de solidarité vieillesse, fonds de solidarité
invalidité et cotisations rétroactives.......................................................... |
0 |
98 |
Financement des pensions de l’ORTF : recettes
diverses........ |
0 |
|
Services
nationaux de transport |
210 000 000 |
01 |
Contribution de solidarité territoriale....................................... |
100 000 000 |
02 |
Fraction de la taxe d’aménagement du territoire..................... |
35 000 000 |
03 |
Recettes diverses ou accidentelles......................................... |
|
04 |
Taxe sur le résultat des entreprises ferroviaires (ligne nouvelle) ............................................................................ |
75 000 000 |
|
Total |
60 370 333 751 |
IV. – COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
(Non modifié)
ÉTAT B
(Article
48 du projet de loi)
RÉPARTITION,
PAR MISSION ET PROGRAMME,
DES CRÉDITS DU
BUDGET GÉNÉRAL
BUDGET GÉNÉRAL
(En euros)
Mission |
Autorisations d'engagement |
Crédits de paiement |
Action extérieure de l'État |
2
962 704 001 |
2
965 547 550 |
Action de |
1
800 607 833 |
1
813 508 179 |
Dont
titre 2 |
548
022 669 |
548
022 669 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
758
605 839 |
758
556 019 |
Dont
titre 2 |
88
091 824 |
88
091 824 |
Français à l'étranger et affaires consulaires |
343
538 783 |
343
527 451 |
Dont
titre 2 |
190
896 508 |
190
896 508 |
Présidence française du G20 et du G8 |
59
951 546 |
49
955 901 |
Administration générale et territoriale de l'État |
2
570 499 236 |
2
449 556 710 |
Administration territoriale |
1
679 778 209 |
1
653 615 189 |
Dont
titre 2 |
1
435 932 254 |
1
435 932 254 |
Vie politique, cultuelle et associative |
191
071 374 |
184
770 667 |
Dont
titre 2 |
18
219 928 |
18
219 928 |
Conduite et pilotage des politiques de
l'intérieur |
699
649 653 |
611
170 854 |
Dont
titre 2 |
328
809 911 |
328
809 911 |
Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires
rurales |
3
583 323 085 |
3
669 129 809 |
Économie et développement durable de
l'agriculture, de la pêche et des territoires |
1
974 272 374 |
2
030 789 756 |
Forêt |
359
841 182 |
371
016 365 |
Sécurité et qualité sanitaires de
l'alimentation |
504
850 141 |
509
477 858 |
Dont
titre 2 |
270
223 505 |
270
223 505 |
Conduite et pilotage des politiques de
l'agriculture |
744
359 388 |
757
845 830 |
Dont
titre 2 |
651
943 666 |
651
943 666 |
Aide publique au développement |
4
575 127 559 |
3
334 113 204 |
Aide économique et financière au développement |
2
491 991 481 |
1
170 108 561 |
Solidarité à l'égard des pays en développement |
2
053 160 305 |
2
134 031 102 |
Dont
titre 2 |
221
377 202 |
221
377 202 |
Développement solidaire et migrations |
29
975 773 |
29
973 541 |
Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation |
3
313 182 266 |
3
319 420 223 |
Liens entre la nation et son armée |
127
353 044 |
134
275 022 |
Dont
titre 2 |
101
696 295 |
101
696 295 |
Reconnaissance et réparation en faveur du
monde combattant |
3
070 179 138 |
3
070 179 138 |
Dont
titre 2 |
12
345 468 |
12
345 468 |
Indemnisation des victimes des persécutions
antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
115
650 084 |
114
966 063 |
Dont
titre 2 |
2
001 165 |
2
001 165 |
Conseil et contrôle de l'État |
615
552 839 |
589
690 461 |
Conseil d'État et autres juridictions
administratives |
348
259 777 |
337
997 399 |
Dont
titre 2 |
275
947 207 |
275
947 207 |
Conseil économique, social et environnemental |
37
502 421 |
37
502 421 |
Dont
titre 2 |
30
797 421 |
30
797 421 |
Cour des comptes et autres juridictions
financières |
229
790 641 |
214
190 641 |
Dont
titre 2 |
181
405 829 |
181
405 829 |
Culture |
2
717 376 944 |
2
682 055 827 |
Patrimoines |
848
932 087 |
868
792 755 |
Création |
753
119 598 |
736
807 906 |
Transmission des savoirs et démocratisation de
la culture |
1
115 325 259 |
1
076 455 166 |
Dont
titre 2 |
634
203 342 |
634
203 342 |
Défense |
41
972 716 003 |
37
409 084 457 |
Environnement et prospective de la politique
de défense |
1
840 908 887 |
1
791 538 672 |
Dont
titre 2 |
569
087 651 |
569
087 651 |
Préparation et emploi des forces |
22
564 157 301 |
21
891 432 096 |
Dont
titre 2 |
15
491 300 987 |
15
491 300 987 |
Soutien de la politique de la défense |
4
373 996 923 |
3
014 060 180 |
Dont
titre 2 |
1
031 717 235 |
1
031 717 235 |
Équipement des forces |
13
193 652 892 |
10
712 053 509 |
Dont
titre 2 |
1
869 692 673 |
1
869 692 673 |
Direction de l'action du Gouvernement |
1
525 381 914 |
1
109 529 031 |
Coordination du travail gouvernemental |
586
890 306 |
579
398 234 |
Dont
titre 2 |
244
511 848 |
244
511 848 |
Protection des droits et libertés |
147
664 543 |
91
551 728 |
Dont
titre 2 |
52
856 597 |
52
856 597 |
Moyens mutualisés des administrations
déconcentrées |
790
827 065 |
438
579 069 |
Écologie, développement et aménagement
durables |
10
017 067 895 |
9
512 133 212 |
Infrastructures et services de transports |
4
291 709 768 |
4
060 339 281 |
Sécurité et circulation routières |
57
614 436 |
57
610 145 |
Sécurité et affaires maritimes |
129
678 229 |
132
056 048 |
Météorologie |
198
289 738 |
198
274 971 |
Urbanisme, paysages, eau et biodiversité |
350
077 423 |
345
285 247 |
Information géographique et cartographique |
81
942 889 |
81
936 787 |
Prévention des risques |
373
306 260 |
303
343 089 |
Dont
titre 2 |
38
800 000 |
38
800 000 |
Énergie, climat et après-mines |
741
012 543 |
751
528 239 |
Conduite et pilotage des politiques de
l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer |
3
793 436 609 |
3
581 759 405 |
Dont
titre 2 |
3
219 650 290 |
3
219 650 290 |
Économie |
2
057 885 501 |
2
063 387 949 |
Développement des entreprises et de l'emploi |
1
081 884 581 |
1
092 618 571 |
Dont
titre 2 |
419
202 774 |
419
202 774 |
Tourisme |
52
874 412 |
50
972 181 |
Statistiques et études économiques |
437
896 667 |
434
594 324 |
Dont
titre 2 |
367
322 803 |
367
322 803 |
Stratégie économique et fiscale |
485
229 841 |
485
202 873 |
Dont
titre 2 |
146
197 740 |
146
197 740 |
Engagements financiers de l'État |
46
925 908 084 |
46
925 824 631 |
Charge de la dette et trésorerie de l'État
(crédits évaluatifs) |
45
382 000 000 |
45
382 000 000 |
Appels en garantie de l'État (crédits
évaluatifs) |
227
300 000 |
227
300 000 |
Épargne |
1
121 513 783 |
1
121 513 783 |
Majoration de rentes |
195
094 301 |
195
010 848 |
Enseignement scolaire |
61
905 245 626 |
61
794 432 593 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
18
041 381 861 |
18
041 378 200 |
Dont
titre 2 |
17
992 044 010 |
17
992 044 010 |
Enseignement scolaire public du second degré |
29
389 678 794 |
29
389 667 497 |
Dont
titre 2 |
29
237 954 828 |
29
237 954 828 |
Vie de l'élève |
3
949 249 070 |
3
884 625 448 |
Dont
titre 2 |
1
770 799 984 |
1
770 799 984 |
Enseignement privé du premier et du second
degrés |
7
086 258 209 |
7
086 202 629 |
Dont
titre 2 |
6
339 469 799 |
6
339 469 799 |
Soutien de la politique de l'éducation
nationale |
2
141 907 061 |
2
101 578 640 |
Dont
titre 2 |
1
343 465 021 |
1
343 465 021 |
Enseignement technique agricole |
1
296 770 631 |
1
290 980 179 |
Dont
titre 2 |
819
636 251 |
819
636 251 |
Gestion des finances publiques et des ressources humaines |
11
722 291 164 |
11
747 159 224 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du
secteur public local |
8
464 004 398 |
8
450 667 941 |
Dont
titre 2 |
6
990 296 236 |
6
990 296 236 |
Stratégie des finances publiques et
modernisation de l'État |
291
207 286 |
344
674 788 |
Dont
titre 2 |
94
114 116 |
94
114 116 |
Conduite et pilotage des politiques économique
et financière |
925
456 288 |
908
535 480 |
Dont
titre 2 |
423
918 725 |
423
918 725 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
1
605 655 702 |
1
607 392 163 |
Dont titre 2 |
1
096 586 784 |
1
096 586 784 |
Entretien des bâtiments de l'État |
214
866 282 |
215
162 925 |
Fonction publique |
221
101 208 |
220
725 927 |
Dont titre 2 |
250
000 |
250
000 |
Immigration, asile et intégration |
563
724 439 |
561
469 016 |
Immigration et asile |
490
881 080 |
488
631 080 |
Dont
titre 2 |
39
923 712 |
39
923 712 |
Intégration et accès à la nationalité
française |
72
843 359 |
72
837 936 |
Justice |
8
957 175 930 |
7
138 081 263 |
Justice judiciaire |
4
283 514 304 |
2
960 265 131 |
Dont
titre 2 |
2
036 702 415 |
2
036 702 415 |
Administration pénitentiaire |
3
280 015 996 |
2
821 791 921 |
Dont
titre 2 |
1
809 828 599 |
1
809 828 599 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
757
666 987 |
757
642 451 |
Dont
titre 2 |
428
198 453 |
428
198 453 |
Accès au droit et à la justice |
388
037 825 |
331
337 825 |
Conduite et pilotage de la politique de la
justice |
247
940 818 |
267
043 935 |
Dont
titre 2 |
100
025 281 |
100
025 281 |
Médias, livre et industries culturelles |
1
450 821 233 |
1
454 210 069 |
Presse, livre et industries culturelles (ligne rétablie) |
720
300 469 |
723
745 603 |
Contribution à l'audiovisuel et à la diversité
radiophonique |
524
000 918 |
523
959 999 |
Action audiovisuelle extérieure |
206
519 846 |
206
504 467 |
Presse (ligne
supprimée) |
0 |
0 |
Livre et lecture (ligne supprimée) |
0 |
0 |
Industries culturelles (ligne supprimée) |
0 |
0 |
Outre-mer |
2
155 921 275 |
1
977 269 978 |
Emploi outre-mer |
1
350 829 233 |
1
330 524 697 |
Dont titre 2 |
110
371 766 |
110
371 766 |
Conditions de vie outre-mer |
805
092 042 |
646
745 281 |
Politique des territoires |
356
230 756 |
327
602 202 |
Impulsion et coordination de la politique
d'aménagement du territoire |
308
587 784 |
292
731 645 |
Dont
titre 2 |
10
271 974 |
10
271 974 |
Interventions territoriales de l'État |
47
642 972 |
34
870 557 |
Pouvoirs publics |
1
017 915 150 |
1
017 915 150 |
Présidence de la République |
112
298 700 |
112
298 700 |
Assemblée nationale |
533
910 000 |
533
910 000 |
Sénat |
327
694 000 |
327
694 000 |
La chaîne parlementaire |
32
125 000 |
32
125 000 |
Indemnités des représentants français au
Parlement européen |
0 |
0 |
Conseil constitutionnel |
11
070 000 |
11
070 000 |
Haute Cour |
0 |
0 |
Cour de justice de la République |
817
450 |
817
450 |
Provisions |
34
066 098 |
34
066 098 |
Provision relative aux rémunérations publiques |
0 |
0 |
Dont
titre 2 |
0 |
0 |
Dépenses accidentelles et imprévisibles |
34
066 098 |
34
066 098 |
Recherche et enseignement supérieur |
25
359 336 401 |
25
183 596 754 |
Formations supérieures et recherche
universitaire |
12
479 820 441 |
12
272 103 804 |
Dont
titre 2 |
1
592 911 187 |
1
592 911 187 |
Vie étudiante |
2
080 046 559 |
2
082 299 549 |
Recherches scientifiques et technologiques
pluridisciplinaires |
5
124 607 129 |
5
124 225 228 |
Recherche dans le domaine de la gestion des
milieux et des ressources |
1
244 058 803 |
1
243 966 157 |
Recherche spatiale |
1
392 128 045 |
1
392 024 372 |
Recherche dans les domaines de l’énergie, du
développement et de l'aménagement durables |
1
332 094 807 |
1
371 173 467 |
Recherche et enseignement supérieur en matière
économique et industrielle |
1
087 011 121 |
1
076 047 218 |
Dont titre 2 |
99
752 400 |
99
752 400 |
Recherche duale (civile et militaire) |
196
709 760 |
196
695 111 |
Recherche culturelle et culture scientifique |
125
334 645 |
125
025 844 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
297
525 091 |
300
036 004 |
Dont titre 2 |
178
521 272 |
178
521 272 |
Régimes sociaux et de retraite |
6
027 814 767 |
6
027 526 040 |
Régimes sociaux et de retraite des transports
terrestres |
3
877 046 488 |
3
876 757 761 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des
marins |
797
278 279 |
797
278 279 |
Régimes de retraite des mines, de |
1
353 490 000 |
1
353 490 000 |
Relations avec les collectivités territoriales |
2
685 069 183 |
2
638 843 926 |
Concours financiers aux communes et
groupements de communes |
815
256 264 |
775
923 007 |
Concours financiers aux départements |
491
706 215 |
491
706 215 |
Concours financiers aux régions |
894
680 275 |
894
680 275 |
Concours spécifiques et administration |
483
426 429 |
476
534 429 |
Remboursements et dégrèvements |
82
152 556 000 |
82
152 556 000 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État
(crédits évaluatifs) |
71
024 556 000 |
71
024 556 000 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux
(crédits évaluatifs) |
11
128 000 000 |
11
128 000 000 |
Santé |
1
221 631 190 |
1
221 587 779 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de
soins |
583
621 690 |
583
578 279 |
Protection maladie |
638
009 500 |
638
009 500 |
Sécurité |
16 804 214 075 |
16 805 432 573 |
Police nationale |
9
137 713 213 |
9
083 347 411 |
Dont
titre 2 |
8
118 067 264 |
8
118 067 264 |
Gendarmerie nationale |
7
666 500 862 |
7
722 085 162 |
Dont
titre 2 |
6
494 165 941 |
6
494 165 941 |
Sécurité civile |
459
760 299 |
434
858 323 |
Intervention des services opérationnels |
259
518 895 |
264
744 563 |
Dont
titre 2 |
155
952 199 |
155
952 199 |
Coordination des moyens de secours |
200
241 404 |
170
113 760 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
12
371 613 997 |
12
365 705 946 |
Lutte contre la pauvreté : revenu de
solidarité active et expérimentations sociales |
651
972 164 |
651
919 704 |
Actions en faveur des familles vulnérables |
282
589 877 |
282
572 625 |
Handicap et dépendance |
9
888 010 998 |
9
885 010 998 |
Égalité entre les hommes et les femmes |
21
161 635 |
21
160 248 |
Conduite et soutien des politiques sanitaires,
sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative |
1
527 879 323 |
1
525 042 371 |
Dont
titre 2 |
779
824 217 |
779
824 217 |
Sport, jeunesse et vie associative |
418
588 637 |
430
064 386 |
Sport |
205
073 565 |
216
565 118 |
Jeunesse et vie associative |
213
515 072 |
213
499 268 |
Travail et emploi |
12
349 818 679 |
11
574 866 639 |
Accès et retour à l'emploi |
6
859 029 885 |
6
194 147 218 |
Accompagnement des mutations économiques et
développement de l'emploi |
4
498 135 309 |
4
549 262 719 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des
relations du travail |
139
305 493 |
86
932 088 |
Conception, gestion et évaluation des
politiques de l'emploi et du travail |
853
347 992 |
744
524 614 |
Dont
titre 2 |
592
510 540 |
592
510 540 |
Ville et logement |
7
665 842 749 |
7
625 890 383 |
Prévention de l'exclusion et insertion des
personnes vulnérables |
1
204 166 797 |
1
204 166 797 |
Aide à l'accès au logement |
5
248 889 585 |
5
248 889 585 |
Développement et amélioration de l'offre de
logement |
547
472 254 |
507
465 982 |
Politique de la ville |
665
314 113 |
665
368 019 |
Totaux |
378 516 362 975 |
368 542 607 406 |
ÉTAT C
(Article 49 du projet
de loi)
RÉPARTITION,
PAR MISSION ET PROGRAMME,
DES CRÉDITS
DES BUDGETS ANNEXES
BUDGETS ANNEXES
(Conforme)
ÉTAT D
(Article 50 du projet
de loi)
RÉPARTITION,
PAR MISSION ET PROGRAMME,
DES CRÉDITS
DES COMPTES D'AFFECTATION SPÉCIALE ET DES COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
I. – COMPTES
D'AFFECTATION SPÉCIALE
(Non modifié)
II. – COMPTES DE
CONCOURS FINANCIERS
(En euros)
Mission |
Autorisations d'engagement |
Crédits de paiement |
Accords monétaires internationaux |
0 |
0 |
Relations avec l'Union monétaire
ouest-africaine |
0 |
0 |
Relations avec l'Union monétaire d'Afrique
centrale |
0 |
0 |
Relations avec l'Union des Comores |
0 |
0 |
Avances à divers services de l'État ou organismes gérant
des services publics |
7 744 382 536 |
7 744 382 536 |
Avances à l'Agence de services et de paiement,
au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole
commune |
7 500 000 000 |
7 500 000 000 |
Avances à des organismes distincts de l'État
et gérant des services publics |
50 000 000 |
50 000 000 |
Avances à des services de l'État |
194 382 536 |
194 382 536 |
Avances à l'audiovisuel public |
3 222 000 000 |
3 222 000 000 |
France Télévisions |
2 146 460 743 |
2 146 460 743 |
ARTE France |
251 809 230 |
251 809 230 |
Radio France |
606 591 415 |
606 591 415 |
Contribution au financement de l'action
audiovisuelle extérieure |
125 197 562 |
125 197 562 |
Institut national de l'audiovisuel |
91 941 050 |
91 941 050 |
Avances au fonds d'aide à l'acquisition de véhicules
propres |
372 000 000 |
372 000 000 |
Avances au titre du paiement de l'aide à
l'acquisition de véhicules propres |
360 000 000 |
360 000 000 |
Avances au titre du paiement de la majoration
de l'aide à l'acquisition de véhicules propres en cas de destruction
simultanée d'un véhicule de plus de quinze ans |
12 000 000 |
12 000 000 |
Avances aux collectivités territoriales |
86 694 200 000 |
86 694 200 000 |
Avances aux collectivités et établissements
publics, et à la Nouvelle-Calédonie |
6 000 000 |
6 000 000 |
Avances sur le montant des impositions
revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers
organismes |
86 688 200 000 |
86 688 200 000 |
Prêts à des États étrangers |
936 000 000 |
6 881 000 000 |
Prêts à des États étrangers, de la Réserve
pays émergents, en vue de faciliter la réalisation de projets
d'infrastructure |
400 000 000 |
350 000 000 |
Prêts à des États étrangers pour consolidation
de dettes envers la France |
156 000 000 |
156 000 000 |
Prêts à l'Agence française de développement en
vue de favoriser le développement économique et social dans des États
étrangers |
380 000 000 |
232 000 000 |
Prêts aux États membres de l'Union européenne
dont la monnaie est l'euro |
0 |
6 143 000 000 |
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes
privés |
130 770 000 |
130 770 000 |
Prêts et avances à des particuliers ou à des
associations |
770 000 |
770 000 |
Prêts pour le développement économique et
social |
30 000 000 |
30 000 000 |
Prêts à la filière automobile |
0 |
0 |
Prêts et avances au Fonds de prévention des
risques naturels majeurs |
100 000 000 |
100 000 000 |
Totaux |
99 099 352 536 |
105 044 352 536 |
(Article 51 du projet de loi)
Répartition des autorisations de découvert
(Conforme)
Vu pour être annexé au projet de loi adopté par le Sénat dans sa séance du 7 décembre 2010.
Le Président,
Signé :
Gérard LARCHER