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commission des lois

Projet de loi

Vie locale et action publique

(1ère lecture)

(n° 677 rect. )

N° COM-209 rect.

30 septembre 2019


 

AMENDEMENT

présenté par

Adopté

MM. BOCKEL, HENNO et BONNECARRÈRE, Mme COSTES, M. BONHOMME, Mmes SCHILLINGER et de la PROVÔTÉ, MM. LEFÈVRE, KERN, GROSDIDIER et DELCROS, Mme VÉRIEN, MM. GUENÉ et VALL, Mme PEROL-DUMONT, M. POINTEREAU, Mme BILLON, M. DAUNIS, Mme MORIN-DESAILLY et MM. Loïc HERVÉ, LONGEOT et MAUREY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l'article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au dernier alinéa de l’article L. 2123-9, après les mots : « salariés protégés », sont insérés les mots : « , pour une durée de douze mois, » ;

2° Au dernier alinéa de l’article L. 3123-7, après les mots : « salariés protégés », sont insérés les mots : « , pour une durée de douze mois, » ;

3° Au dernier alinéa de l’article L. 4135-7, après les mots : « salariés protégés », sont insérés les mots : « , pour une durée de douze mois, ».

Objet

Cet amendement vise à préciser les dispositions relatives au statut de salarié protégé applicables à certains élus locaux. Le code général des collectivités territoriales indique ainsi que les maires et les adjoints au maire des communes de 10 000 habitants au moins, les présidents et les vice-présidents ayant délégation de l’exécutif du conseil départemental ainsi que les présidents ou les vice-présidents ayant délégation de l’exécutif du conseil régional sont considérés comme des salariés protégés au sens du livre IV de la deuxième partie du code du travail.

 

Il n’est toutefois pas indiqué si cette protection s’applique durant les douze mois suivant l’expiration du mandat, comme c’est le cas pour certains salariés protégés, ou uniquement pendant six mois, comme cela est prévu pour d’autres.

 

Cet amendement entend lever ce flou et spécifier expressément que la protection contre le licenciement existant pour ces élus locaux s’étend à douze mois. Il est directement inspiré de la dixième recommandation du rapport de la délégation aux collectivités territoriales « Faciliter l'exercice des mandats locaux : le régime social ».

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.