commission de la culture |
Projet de loi pour une école de la confiance (1ère lecture) (n° 323 ) |
N° COM-306 rect. 29 avril 2019 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||
Mmes DURANTON et GARRIAUD-MAYLAM, MM. LONGEOT, BONHOMME, DECOOL, REVET, KERN et de LEGGE, Mme MORHET-RICHAUD, MM. CHASSEING, GUERRIAU et SAVIN, Mme VULLIEN, MM. GREMILLET, Henri LEROY, Alain MARC et LAMÉNIE et Mmes GRUNY et Laure DARCOS ARTICLE 12 BIS (NOUVEAU) |
Après l'alinéa 5
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« 1° bis Le même alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ils préparent aux enjeux d’évaluation des connaissances et des compétences des élèves. » ;
Objet
L'article L. 721-2 du code de l'éducation dispose que les actions de formation initiale des étudiants se destinant aux métiers du professorat, comportent des formations préparant aux "enjeux de l'entrée dans les apprentissages et à la prise en compte de la difficulté scolaire dans le contenu des enseignants et la démarche d'apprentissage ". Il serait pour le moins étonnant que cela soit inscrit dans la loi, sans que la formation s'accompagne d'une réelle formation à l'évaluation des connaissances et des compétences.
Le présent amendement vise donc à préciser que la formation initiale des enseignants au sein des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE), doit préparer à l'évaluation des élèves. On sait que celle-ci est une source d'anxiété pour les enfants, en particulier au collège, où l'autoévaluation, l'évaluation par les pairs et l'évaluation par compétences sont peu pratiquées. Les futurs enseignants doivent être sensibilisés à cet enjeu et comprendre que l'on se forme à l'évaluation (en suivant un enseignement dédié à l'université), que l'on se forme en évaluant (lors des stages) et que certaines formes d'évaluation peuvent être plus favorables aux apprentissages que d'autres.