commission des affaires économiques |
Projet de loi Agriculture, alimentation et forêt (1ère lecture) (n° 279 ) |
N° COM-160 13 février 2014 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. LABBÉ et les membres du groupe écologiste ARTICLE 1ER |
Alinéa 12
Après le mot « exportatrice », ajouter les mots « de produits à haute valeur ajoutée »
Objet
L’exportation n’a de sens que sur des produits à haute valeur ajoutée. L’exportation de produits de masse pour lesquels la France n’est pas compétitive a un double effet délétère : appauvrissement de l’agriculture française et déstructuration des paysanneries du Sud. A titre d’exemple, la céréalisation de nos terres agricoles se traduit par une perte sèche pour les autres productions et une perte d’emploi (100ha de céréales = 1.1 emploi / an ; 100ha en production laitière = 2.4 emplois/an ; 100ha en production fruitière = 25 emplois / an). Ces céréales sont exportées alors même que nombre de demandes de production ne sont pas couvertes en France. La valeur ajoutée sur une cargaison de céréales est faible. Elle est bien plus importante pour une cargaison de vins et spiritueux, de fromages, de fruits… L’export n’a de sens économique, social et environnemental que sur ces produits à haute valeur ajoutée. D’où la précision apportée par cet amendement.