Direction de la séance |
Proposition de loi Statut de l'élu local (1ère lecture) (n° 367 , 366 ) |
N° 399 4 mars 2024 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Le Gouvernement ARTICLE 26 |
Alinéas 2 et 3
Remplacer ces alinéas par onze alinéas ainsi rédigés :
1° L’article L. 2123-11-2 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « d’une commune de 1 000 habitants au moins » sont supprimés ;
b) Au quatrième alinéa, le taux : « 80 % » est remplacé par le taux : « 100 % » ;
c) Au cinquième alinéa,
– À la première phrase, les mots : « d’un an » sont remplacés par les mots : « de deux ans ».
– À la troisième phrase, le mot : « septième » est remplacé par le mot : « treizième » et le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 80 % » ;
2° Les article L. 3123-9-2, L. 4135-9-2, L. 7125-11 et L. 7227-11 sont ainsi modifiés :
a) Au quatrième alinéa, le taux : « 80 % » est remplacé par le taux : « 100 % » ;
b) Au cinquième alinéa
– À la première phrase, les mots : « d’un an » sont remplacés par les mots : « de deux ans » ;
– À la troisième phrase, le mot : « septième » est remplacé par le mot « treizième » et le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 80 % ».
Objet
Les alinéas 2 et 3 de l’article 26 de la présente proposition de loi visent à modifier le champ des bénéficiaires de l’allocation différentielle de fin de mandat, en abaissant le seuil de 1 000 habitants à 500 pour les maires et de 10 000 habitants à 3 500 habitants pour les adjoints au maire, et à transférer la gestion du fonds de financement de cette allocation de la Caisse des dépôts et consignations à France Travail.
Le Gouvernement est favorable à l’élargissement de ce dispositif. Dans cette perspective, le présent amendement modifie les modalités d’éligibilité et de perception de l’allocation :
- il ouvre à tous les maires la possibilité d’en bénéficier à l’issue de leur mandat, mais sans abaisser le seuil pour les adjoints au maire ;
- il permet à l’élu de bénéficier d’une allocation pendant deux ans et non plus un an,
- il revalorise le montant de l’allocation : celle-ci permet en effet de garantir un certain niveau de ressources à l’élu dont le mandat a cessé et dont les revenus ont diminué par rapport à son ancienne indemnité de fonction (qu’il soit en recherche d’activité ou qu’il ait repris une activité professionnelle ne lui procurant pas un niveau de ressources équivalent à ses indemnités de fonctions passées). L’allocation est aujourd’hui au moins égale à 80% de l’ancienne indemnité de fonction pendant les 6 premiers mois, puis de 40 % pour les six derniers mois. Le présent amendement la porte à 100% la première année, puis à 80% pour la deuxième année.
Enfin, il supprime le transfert de la gestion du fonds à France Travail, auquel le Gouvernement n’est pas favorable.