Direction de la séance |
Proposition de loi Société du bien-vieillir en France (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 253 rect. , 252 , 240) |
N° 212 26 janvier 2024 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL ARTICLE 13 BIS A |
Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :
« Des dérogations peuvent être accordées lorsque l’état de santé ou le handicap des habitants est incompatible avec les matériaux ou les dispositifs habituellement utilisés. »
Objet
Cet amendement propose de prendre en compte le handicap généré par l’électro-hypersensibilité (EHS) ou l’hypersensibilité chimique multiple, affections environnementales invalidantes qui comportent des aspects lésionnel, fonctionnel et situationnel.
Ces deux affections ont en effet, sur les personnes atteintes, des impacts à la fois organique, anatomique, mais aussi des conséquences notoires en termes d’activité, de participation à la vie sociale et d’exposition aux facteurs environnementaux.
Les personnes électro-hypersensibles sont intolérantes aux champs électromagnétiques, issus de nombres de dispositifs électroniques et/ou connectés. Les personnes souffrant d’une hypersensibilité chimique multiple sont intolérantes aux odeurs de certains matériaux.
Or il n’existe à ce jour aucun lieu d’accueil permettant d’accueillir les personnes atteintes, qui représentent pourtant autour de 5 % (entre 1,2 % et 8,8 %) de la population (estimation ANSES 2018).
La mise en œuvre des mesures complémentaires requises le cas échéant pour assurer la sécurité des habitants des habitats inclusifs, doit veiller à ne pas contenir d’éléments incompatibles avec leurs intolérances et par conséquent leur état de santé.
Cet amendement est issu d’une proposition de l’association des malades environnementaux.