Direction de la séance |
Projet de loi PLF pour 2020 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR (n° 139 , 140 , 141, 144, 145) |
N° II-368 26 novembre 2019 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. GREMILLET Article 38 (crédits de la mission) (État B) |
I. – Créer le programme :
Recherche contre les maladies vectorielles à tiques
II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
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Formations supérieures et recherche universitaire |
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Vie étudiante |
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Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
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Recherche contre les maladies vectorielles à tiques | 10 000 000 |
| 10 000 000 |
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Recherche spatiale |
| 10 000 000 |
| 10 000 000 |
Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables |
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Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle dont titre 2 |
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Recherche duale (civile et militaire) |
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Recherche culturelle et culture scientifique |
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Enseignement supérieur et recherche agricoles dont titre 2 |
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TOTAL | 10 000 000 | 10 000 000 | 10 000 000 | 10 000 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
Il est avéré que de nombreux malades atteints par la maladie de Lyme sont en errance thérapeutique. Leur prise en charge et leur traitement divisent la communauté scientifique.
Cette division contribue à alimenter le trouble chez les patients et chez de nombreux praticiens de proximité notamment.
Cet amendement a pour but d’apporter des crédits conséquents à la recherche sur cette maladie, d’autant que le nombre de cas recensés est en hausse précisément en accordant à l’Inserm la création d’un programme spécifique afin de conduire un programme de recherche contre les maladies vectorielles à tiques. Ainsi, il s’agit de donner les moyens nécessaires à la recherche pour pouvoir apporter des réponses aux patients et aux associations qui les représentent.
En effet, en l’absence de financement du plan Maladie de Lyme, l’Inserm n’est pas en capacité de répondre à ces enjeux qui suscitent légitimement beaucoup d’attentes de la part des associations de patients.
Depuis 2016, aucun financement n’a été accordé à la recherche sur cette pathologie, il y a donc urgence à doter l’Inserm des moyens nécessaires pour mener à bien des travaux de recherche fondamentale et appliquée dans le cadre du plan Maladie de Lyme.
C’est dans cette optique, qu’il est proposé à travers cet amendement de créer un programme spécifique « Recherche contre les maladies vectorielles à tiques » à l’INSERM abondé à hauteur de 10 000 000 € prélevés sur le programme recherche spatiale (action n° 3 « Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l’information et de la communication »).