Direction de la séance |
Projet de loi PLF pour 2020 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 139 , 140 , 141, 142, 143, 144, 145, 146) |
N° I-37 rect. bis 21 novembre 2019 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes VERMEILLET et IMBERT, MM. JANSSENS, CHASSEING, PELLEVAT et PANUNZI, Mmes SITTLER, NOËL, GUIDEZ et DUMAS, MM. KENNEL et REICHARDT, Mme JOISSAINS, MM. MOGA, LE NAY, GUERRIAU, MORISSET, Henri LEROY et DÉTRAIGNE, Mmes BILLON, PERROT et Anne-Marie BERTRAND, M. DELCROS, Mme SOLLOGOUB, M. LONGEOT, Mme VÉRIEN, MM. MENONVILLE, LOUAULT et BONHOMME, Mme MORIN-DESAILLY, MM. CIGOLOTTI, CAPO-CANELLAS et GENEST, Mme VULLIEN et MM. GABOUTY, JOYANDET et CAPUS ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26 |
Après l’article 26
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Pour les créations de communes nouvelles, la dotation particulière prévue à l’article L. 2335-1 du code général des collectivités territoriales dite dotation élu local est maintenue aux communes fondatrices jusqu’à la fin du mandat.
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Cet amendement vise à maintenir la dotation « élu local » aux communes fondatrices d’une commune nouvelle, jusqu’à la fin du mandat en cours.
Cette dotation, destinée à compenser les dépenses obligatoires entraînées par les dispositions législatives relatives aux autorisations d’absence, aux frais de formation des élus locaux et à la revalorisation des indemnités des maires et des adjoints, est attribuée aux communes dont la population au regard des critères de la dotation globale de fonctionnement (DGF) est inférieure à 1 000 habitants et dont le potentiel financier par habitant est inférieur à 1,25 fois le potentiel financier moyen par habitant des communes de moins de 1000 habitants.
La mise en place de communes nouvelles, qui maintient le nombre d’élus locaux jusqu’à la fin du mandat, a pour conséquence de diminuer fortement le nombre de communes éligibles alors que les charges afférentes à chaque commune demeurent.
Par exemple, il n’est pas rationnel que lorsque 5 petites communes fusionnent, la commune perde les 5 dotations d’élus locaux qui étaient attribuées aux communes fondatrices alors que le nombre d’élus reste identique jusqu’à la fin du mandat. Ce mécanisme comporte une dimension dissuasive à la fusion de petites communes.
Cet amendement entend donc éviter que les élus des petites communes, qui font librement le choix de se regrouper, soient pénalisés dans l’exercice de leur mandat.