Direction de la séance |
Projet de loi PLF pour 2020 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 139 , 140 , 141, 142, 143, 144, 145, 146) |
N° I-1008 rect. 22 novembre 2019 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme MORIN-DESAILLY, M. BRISSON, Mmes BONFANTI-DOSSAT et DUMAS, M. REGNARD, Mme BRUGUIÈRE, M. PELLEVAT, Mme Laure DARCOS, MM. PACCAUD, Daniel LAURENT et VASPART, Mmes RAMOND et de la PROVÔTÉ, MM. Loïc HERVÉ et CANEVET, Mmes VÉRIEN, SOLLOGOUB et SAINT-PÉ, MM. SCHMITZ et Pascal MARTIN, Mme JOISSAINS, MM. GROSPERRIN, Bernard FOURNIER, MOGA et LAUGIER, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. MORISSET, del PICCHIA, SAVIN et GROSDIDIER, Mme BILLON, MM. BONNECARRÈRE et COURTIAL, Mme VULLIEN, MM. LELEUX et JANSSENS, Mme BERTHET, M. LE NAY et Mme LÉTARD ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2 QUINQUIES |
Après l'article 2 quinquies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Après le IV de l’article 975 du code général des impôts, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :
« …. – Sont également exonérés les monuments historiques classés ou inscrits ouverts au public dans les conditions fixées en application du I de l’article 156 bis, lorsque leur propriétaire s’engage à les conserver pendant quinze ans. »
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Cet amendement vise à soustraire de l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) les monuments historiques dès lors que les propriétaires s’engagent à ouvrir ledit monument au public, ainsi qu’à en conserver la propriété pendant au moins quinze ans (règle déjà adoptée en matière d’impôt sur le revenu). Compte tenu des charges d’entretien et de restauration pesant sur les propriétaires de monuments historiques, ces derniers ne participent pas à l’économie de la rente évoquée par le Président de la République.
L’article 41 I de l’annexe III du CGI, ainsi que l’article 17 ter de son annexe IV, pris en application du I de l’article 156 bis, précisent que l’ouverture au public doit être effective durant au moins quarante ou cinquante jours par an, suivant les cas.
Il doit permettre de contribuer à la préservation du patrimoine, enjeu essentiel pour le dynamisme et la revitalisation de nos territoires, tout en s’inscrivant dans l’objectif global du ministère de la culture d’améliorer l’accès de tous à la culture, en conditionnant l’exonération à l’ouverture au public.
Le coût annuel de la mesure est évalué à 7 millions d’euros.