Direction de la séance |
Projet de loi Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 571 , 570 , 563) |
N° 493 rect. bis 26 juin 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. LABBÉ, ARNELL, ARTANO et CORBISEZ ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11 |
Après l'article 11
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après l'article L. 230-5 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un article L. 230-5-... ainsi rédigé :
« Art. L. 230-5-... – Les gestionnaires, publics et privés, des services de restauration scolaire ainsi que des services de restauration des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans sont tenus de proposer quatre menus végétariens sans viande ni poisson sur une fréquence de vingt repas. »
Objet
Cet amendement propose d'aller vers le mieux de viande. En effet, aujourd'hui 67% des viandes servies en restauration collective des entreprises, des écoles, des hôpitaux et autres établissements publics et privés sont des viandes importées d'après l'Institut de l'élevage. Les budgets des restaurants collectifs étant contraints, les restaurants peuvent être amenés à se tourner vers des produits les moins coûteux possibles, et donc vers des denrées importées, produites avec des standards environnementaux et sociaux moins exigeants.
Le fait de proposer un repas végétarien par semaine permet de limiter les coûts sur ce repas, et de proposer pour les repas restants une viande de meilleure qualité, produite localement.
Cette mesure est pratiquée dans de nombreuses villes : c’est le cas par exemple de Clermont-Ferrand, qui a pu accroître son offre en viande locale grâce à cette pratique.