Direction de la séance |
Proposition de loi Expérimentation visant à faire disparaître le chômage de longue durée (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 267 , 266 ) |
N° 3 rect. bis 13 janvier 2016 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. MOUILLER, MILON, CARDOUX et CHASSEING, Mmes DEBRÉ, DEROCHE et DESEYNE, MM. FORISSIER et GILLES, Mmes GRUNY et IMBERT, M. LEMOYNE, Mmes MICOULEAU et MORHET-RICHAUD, MM. MORISSET et PINTON, Mme PROCACCIA, MM. Didier ROBERT et SAVARY, Mme GIUDICELLI, M. DÉRIOT, Mmes CANAYER et CAYEUX, MM. Gérard BAILLY, BOUCHET, CALVET, CHAIZE, CÉSAR, CHATILLON, COMMEINHES et CORNU, Mme DEROMEDI, MM. LAUFOAULU, Daniel LAURENT, LEFÈVRE, MANDELLI et Philippe LEROY et Mme LAMURE ARTICLE 2 |
Supprimer le mot :
involontairement
Objet
Il est surprenant que la proposition de loi exclut systématiquement du bénéfice du dispositif les personnes ayant perdu leur dernier emploi "volontairement", ce qui vise tous les cas de démission et de rupture conventionnelle. Pourtant, si cette rigueur peut éventuellement se justifier pour la démission, elle est difficilement compréhensible pour la rupture conventionnelle, qui peut être assimilée à une forme de licenciement à l'amiable, ce mode de rupture contractuelle étant d'ailleurs encouragé par les pouvoirs publics.
Le dispositif n'a pas vocation à définir un cadre aussi strict, la condition primordiale pour pouvoir y accèder devant être la privation d'emploi depuis plus d'un an, situation dommageable dans tous les cas de figure. Le passé du candidat ne doit pas peser sur sa possibilité de se réinsérer, sachant que, de plus, il y a aura un examen des dossiers de chaque candidat.